Ferez-vous grève le jeudi 13 janvier ?
- HonchampDoyen
Extrait d'un édito dans l'Union-l'Ardennais (et vraisemblablement les autres journaux du groupe en Champagne).
Des journaux pas spécialement militant habituellement.
L'intérêt de l'édito est que l'auteur élargit à Emmanuel Macron.
Puisse ce genre d'article amener l'Elysée à s'intéresser positivement aux enseignants.
Des journaux pas spécialement militant habituellement.
L'intérêt de l'édito est que l'auteur élargit à Emmanuel Macron.
Puisse ce genre d'article amener l'Elysée à s'intéresser positivement aux enseignants.
- ZybulkaHabitué du forum
Je trouve aussi que les médias ne tournent pas la page si vite et qu'enfin l'éducation devient un sujet (et le contexte électoral nous est favorable).
https://www.lemonde.fr/societe/live/2022/01/14/greve-des-enseignants-quelles-suites-a-la-mobilisation-de-jeudi-posez-vos-questions_6109433_3224.htmlLe Monde a écrit:les enseignants – et de très nombreux acteurs de l’école – on fait entendre leur colère, ce jeudi. Leur exaspération, leur épuisement… Au sortir de la rencontre avec le chef du gouvernement et ses ministres de l’éducation et de la santé, une partie des syndicats représentatifs de la profession ont salué une « meilleure communication » et de « premières ouvertures » – sur de futurs recrutements notamment. Mais pas tous. D’autant que faire appel aux contractuels ou à des renforts d’assistants d’éducation, comme s’y est engagé M. Blanquer hier, est une annonce récurrente, et ne trouve pas toujours de concrétisation sur le terrain. Une réunion intersyndicale des personnels mobilisés est prévue cet après-midi pour décider de la suite du mouvement. Ce même vendredi, dans beaucoup d’établissements du second degré, une journée « administration morte » est organisée, façon de montrer que la colère est toujours là…
- HeisenbergHabitué du forum
Communiqué du SNALC suite à la journée d'hier :
https://snalc.fr/greve-non-les-syndicats-ne-sont-pas-satisfaits/
Extrait :
https://snalc.fr/greve-non-les-syndicats-ne-sont-pas-satisfaits/
Extrait :
SNALC a écrit:Pour le SNALC, le gouvernement et le ministre de l’Éducation nationale n’ont toujours pas pris la mesure de ce phénomène. S’ils ont tenté de répondre à l’aspect purement sanitaire avec quelques embauches et des masques — toutes choses que nous demandons depuis au moins un an et demi — le reste ressemblait davantage à une (longue) séance de câlinothéraphie qu’à des engagements fermes. Si le Premier ministre admet les délais trop courts d’information des personnels pour chaque nouveau protocole, il n’a finalement rien promis d’autre qu’une meilleure articulation et un meilleur pilotage. Surtout, aucune réponse n’a été apportée au SNALC sur son constat et sa demande majeurs : une revalorisation financière pour l’ensemble des personnels, dont l’engagement et la difficulté d’exercices ne sont reconnus pour le moment que par des mots.
_________________
- IphigénieProphète
Ça c’est très bien: comme souvent. ( et c’est une ancienne snes qui le dit!)
- RuthvenGuide spirituel
Reste à faire une belle conférence de presse à la suite de l'intersyndicale et aller marteler cela sur tous les plateaux.
- angelxxxÉrudit
Bon, on moins je suis fier de mon syndicat.
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- PrezboGrand Maître
Zybulka a écrit:Mais concrètement qu'aurait-il fallu faire selon celles et ceux qui parlent d'erreur de stratégie ?
Sachant qu'appeler à la grève reconductible illimitée tant qu'on n'a pas obtenu un doublement du salaire et des purificateurs d'air dans toutes nos salles, bien sûr on en rêve tous et toutes, mais concrètement, ça ne marche pas car localement il n'y a pas les forces militantes pour suivre, et ça pour le coup c'est une erreur de stratégie.
Pousser l'avantage. Même en admettant qu'on trouve que l'appel à la grève reconductible était trop risqué, dire clairement qu'il n'y avait presque rien de concret dans les propositions ministérielles et appeler à une nouvelle mobilisation rapide autour de l'amélioration et la simplification du protocole sanitaire et des revenus des enseignants, pour une fois qu'il y avait des revendications lisibles et assez largement soutenues par l'opinion publique et les médias.
Là, on a un satisfecit sur le fait "d'avoir entendu", et le retour du discours lénifiant et des sempiternelles demandes de "recrutement" (Recrutement de qui ?) qui ne mobilisent plus personne.
C'est "brise(r) tout mouvement social" que de constater que les directions des grosses centrales s'enfoncent dans des stratégies perdantes par incapacité à renouveler leurs analyses ou par confort, et par la même voient leur audience diminuer lentement mais inexorablement ?
- ZybulkaHabitué du forum
Je pense que tu inverses cause et conséquence.Prezbo a écrit:C'est "brise(r) tout mouvement social" que de constater que les directions des grosses centrales s'enfoncent dans des stratégies perdantes par incapacité à renouveler leurs analyses ou par confort, et par la même voient leur audience diminuer lentement mais inexorablement ?
Et que, parce que je me rends compte que mon message n'est pas forcément très clair, que c'est parce que les collègues ne se syndiquent plus et ne militent plus que les stratégies syndicales sont difficiles à mettre en oeuvre. D'ailleurs, ça se voit assez nettement sur ce fil, où beaucoup de collègues ont répondu, "non, je ne ferai pas grève, parce que MOI JE ne suis pas touché négativement par la situation". Il y a une nette individualisation (chez nous comme ailleurs), qui rend tout collectif difficile à créer.
- PrezboGrand Maître
chmarmottine a écrit:
Ils se sont fait clairement bananer. Je pense que Castex et Véran sont très forts.
Il y a des victimes consentantes.
On est en train de revivre 2003, quand Luc Ferry (si, si, rappelez vous, Luc Ferry a été ministre de l'EN) avait été mis sur la touche et Sarkozy avait repris directement les négociations en main. Finalement le gouvernement n'avait fait que quelques concessions symboliques à la marge et les syndicats après avoir été "entendus" avaient sagement organisés la reprise avant les épreuves du bac.
(Depuis, le bac a été passé pour partie en CC, ce qui permet de réduire encore l'effet d'un blocage des épreuves.)
- PrezboGrand Maître
Zybulka a écrit:Je pense que tu inverses cause et conséquence.Prezbo a écrit:C'est "brise(r) tout mouvement social" que de constater que les directions des grosses centrales s'enfoncent dans des stratégies perdantes par incapacité à renouveler leurs analyses ou par confort, et par la même voient leur audience diminuer lentement mais inexorablement ?
Et que, parce que je me rends compte que mon message n'est pas forcément très clair, que c'est parce que les collègues ne se syndiquent plus et ne militent plus que les stratégies syndicales sont difficiles à mettre en oeuvre. D'ailleurs, ça se voit assez nettement sur ce fil, où beaucoup de collègues ont répondu, "non, je ne ferai pas grève, parce que MOI JE ne suis pas touché négativement par la situation". Il y a une nette individualisation (chez nous comme ailleurs), qui rend tout collectif difficile à créer.
J'ai l'impression que ce discours revient à engueuler le peuple parce qu'il ne se comporte pas comme il le faudrait. (On le retrouve par exemple beaucoup actuellement chez les militants de LFI, y compris sur Néo).
Oui, la situation est dure : les gouvernements successifs feront tout pour limiter le pouvoir des syndicats, et on trouvé des stratégies permettant d'y parvenir en évitant l'affrontement frontal, le corps enseignant est probablement plus divers, individualiste et moins politisé, l'individualisation plus présente à tous les niveaux de la société (même si en la matière je n'idéaliserais pas le passé). Il me semble que ce serait une bonne raison de questionner des analyses, des réflexes et des stratégies que sont de moins en moins mobilisatrices. Sinon, on a l'exemple du devenir du PCF, comme rappelé par certains intervenants.
- profs(Niveau 9
On peut être précis svp ?
Si je fais grève le 27, on demande :
- quel % d'augmentation ? Le terme revalorisation ne me suffit pas, c'est trop vague. On veut tendre vers quoi exactement ? Je veux pouvoir dire à des collègues, à des amis, ..... ce qu'on demande exactement... Je ne le sais même pas !!! Comment convaincre autour de nous dans ce cas là ? je voudrais que des collègues puissent faire un calcul et se dire... "Ah oué quand même, ça me ferait ça...."
- quels montants pour quelles primes ? On souhaite s'orienter vers des primes spécifiques ? Ok mais lesquelles concrètement ? Quels montants exactement ? Là encore, j'ai besoin de convaincre des collègues moins informés sur des choses précises !
- alignement des h sup sur le privé ? Pour moi, cela devrait être automatique. Je ne comprends même pas que ce ne soit pas le cas ! Il ne devrait même pas y avoir une lutte là dessus. C'est juste un alignement sur ce que tout le monde a.... Vraiment, je ne comprends pas.
Je ne veux pas faire grève pour des revalorisations vagues, dont on ne connait même pas vraiment le contour. J'aimerais savoir le montant sur lequel je peux fonder des espoirs et qui me motivera à faire grève !
Si je fais grève le 27, on demande :
- quel % d'augmentation ? Le terme revalorisation ne me suffit pas, c'est trop vague. On veut tendre vers quoi exactement ? Je veux pouvoir dire à des collègues, à des amis, ..... ce qu'on demande exactement... Je ne le sais même pas !!! Comment convaincre autour de nous dans ce cas là ? je voudrais que des collègues puissent faire un calcul et se dire... "Ah oué quand même, ça me ferait ça...."
- quels montants pour quelles primes ? On souhaite s'orienter vers des primes spécifiques ? Ok mais lesquelles concrètement ? Quels montants exactement ? Là encore, j'ai besoin de convaincre des collègues moins informés sur des choses précises !
- alignement des h sup sur le privé ? Pour moi, cela devrait être automatique. Je ne comprends même pas que ce ne soit pas le cas ! Il ne devrait même pas y avoir une lutte là dessus. C'est juste un alignement sur ce que tout le monde a.... Vraiment, je ne comprends pas.
Je ne veux pas faire grève pour des revalorisations vagues, dont on ne connait même pas vraiment le contour. J'aimerais savoir le montant sur lequel je peux fonder des espoirs et qui me motivera à faire grève !
- IphigénieProphète
Pour le coup je ne sais pas si c’est envisageable mais ce qu’il faudrait pour les enseignants c’est ( au minimum) supprimer la moitié basse des échelons en fait, évidemment en remontant par péréquation tous les autres! Onze échelons qu’on gravir en quarante ans c’est bien trop absurde. ( et injustifié)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Le choix n'est-il pas plutôt entre faire grève, quitte à perdre, et ne rien faire, quitte à perdre encore plus? Mais je suis peut-être pessimiste.
_________________
Si tu vales valeo.
- IphigénieProphète
Ta lucidité me fait peurepekeina.tes.ousias a écrit:Le choix n'est-il pas plutôt entre faire grève, quitte à perdre, et ne rien faire, quitte à perdre encore plus? Mais je suis peut-être pessimiste.
- Pontorson50Fidèle du forum
angelxxx a écrit:Zybulka a écrit:Je ne crois pas que les membres de la délégation se félicitent. Il y a la satisfaction de voir qu'enfin on a une audience dans les médias et que quelques revendications sont écoutées, mais ce n'est pas présenté comme une autocongratulation, mais plutôt comme un motif pour profiter de notre force collective pour amplifier le mouvement. Par exemple, déclaration de Sud Educ :Iphigénie a écrit:Faire ce qui a été dit plus haut: dire que le compte n’y est pas au lieu de se féliciter de la réunion d’hier soir!Zybulka a écrit:Mais concrètement qu'aurait-il fallu faire selon celles et ceux qui parlent d'erreur de stratégie ?https://www.sudeducation.org/communiques/des-annonces-mais-insuffisantes-on-continue/Sud Education a écrit:Ces annonces présentent certaines avancées, en particulier le recrutement des listes complémentaires dans le premier degré, et montre que des revendications peuvent être arrachées dans la période. Néanmoins, elles sont trop éloignées des revendications.
SUD éducation maintient donc son appel aux personnels à participer massivement aux assemblées générales de grévistes qui ont lieu partout, et portera dans l’intersyndicale vendredi, le mandat d’appeler à une date forte dès la semaine prochaine afin d’imposer le rapport de force nécessaire avec le gouvernement.
Le problème est là : une date forte.
Maintenant qu'on a bien vérifié qu'on a du pouvoir, on peux pas annoncer une grève illimitée ?
Au pire, ça ne marche pas, les collègues ne se mobilisent pas (mais vu l'ambiance, on peut s'attendre au contraire), et on a rien. Autant qu'après un jour ponctuel. Au mieux, on obtient quelque chose.
Maintenant il faudrait aussi que les syndicats travaillent sur comment on fait concrètement pour revaloriser, car il y a 15 positions différentes. Une seule position, à nouveau, serait bien plus audible. Il me semble raisonnable de demander :
- Rattrapage de notre salaire tout court : +30% ( via une nouvelle prime ou via une augmentation de nos grilles, + 100 pt d'indice sur le début, +200 sur la fin
- Heures supplémentaires payées comme il se doit, c'est à dire comme dans le privé. POUR CHAQUE HEURE.
Pour le reste, il faudrait ajouter ce qui suit, mais cela risque de poser un problème stratégique, dans le sens où il pourrait céder facilement et dire qu'on a obtenu ce qu'on voulait :
- Plus de jour de carence.
- Rattrapage des primes elles mêmes : prime +30%
Cette notion de rattrapage est d'autant plus importante que l'inflation a repris et va sans doute durer au moins en Europe (pénurie de matières premières et notamment énergétiques). Elle va être dans les journaux et va devenir persistante dans la campagne électorale dans la mesure où le pouvoir d'achat reste la première demande dans les sondages. Il y a là une raison pour communiquer avec force sur ce problème auprès de la presse et des pouvoirs publics que nos demandes salariales de prime (sic) abord considérables sont amplement justifiées et surtout en 2022. Il a fallu quand même pour Bercy revaloriser les pensions de1.1% même si ce n'est pas encore assez, dès lors qu'on commence à devoir le faire pour les pensions, ne pas le faire pour les fonctionnaires en activité devient une élucubration au pays macronien du travail qui paie...
- chmarmottineGuide spirituel
Voilà voilà ...
Les enseignants viennent d’obtenir 5 millions de masques FFP2 après leur grève. Et les grévistes vont donc se voir prélever par l’Etat une journée de salaire. Soit en moyenne 83 euros nets (un enseignant gagne en moyenne 2490 euros nets) 1/
— Marie-Estelle Pech (@MariestellPech) January 14, 2022
- LefterisEsprit sacré
Ben j'ai eu un communiqué interne de mon syndicat, qui n'est content. Evidemment, on dira que c'est le "syndicat de la fiche de paie" et des mécontents. Mais il remarque quand même que les promesses d'effectifs supplémentaires sont les emplois précaires déjà prévus avant ; que des masques allaient être livrés avant fin janvier, ce qui était déjà prévu (peut-être que la "victoire" est de voir la date respectée ; aucune réponse sur les salaires , hormis la prime Covid pour l'accueil des enfants prioritaires; rien pour le bac; le saccage continue... Le protocole continue aussi (bon ça, c'est pénible mais c'est conjoncturel, la grille indiciaire non).
Le seul point positif, c'est que pour la première fois depuis longtemps, ils ont reçu les syndicats, alors que la politique de la porte fermée et des barrières dans les rues à 200 mètres du ministère prévalait jusqu'ici. Si l'on ne s'engouffre pas dans la brèche, victoire à plate couture du ministère, qui sort plus fort d'un bras de fer abandonné.
Principe simple, mais qui coûterait "un pognon de dingue" me répondra-t-on. En attendant, par les combats, certains coprs ont obtenu la catégorie A, comme ls contrôleurs aériens. Par l'absence de combats dans ce sens, les enseignants ont été transférés en catégorie B. CQFD
Le seul point positif, c'est que pour la première fois depuis longtemps, ils ont reçu les syndicats, alors que la politique de la porte fermée et des barrières dans les rues à 200 mètres du ministère prévalait jusqu'ici. Si l'on ne s'engouffre pas dans la brèche, victoire à plate couture du ministère, qui sort plus fort d'un bras de fer abandonné.
Ce qu'il faut faire est évident, et je n'invente rien puisque c'est ce qui a été fait dans une partie de la FP, et que j'ai moi même expérimenté en partie dans mon ancien corps : sans toucher aux bornes indiciaires des catégories (pour ne pas exploser encore plus le cadre national) réduire le nombre d'échelon, en supprimant ceux pour lesquels le gain est très faible et dans lesquels on poiraute. Fusionner les deux classes terminales en une seule , en les transformant en échelons (comme cela a été fait pour les CDE, les IEN par exemple, mais me dira-t-on, ils sont moins nombreux). Affecter à tous une indemnité statutaire mensuelle et en pourcentage de l'indice détenu. Payer les HS de même, au taux horaire, avec une majoration.Iphigénie a écrit:Pour le coup je ne sais pas si c’est envisageable mais ce qu’il faudrait pour les enseignants c’est ( au minimum) supprimer la moitié basse des échelons en fait, évidemment en remontant par péréquation tous les autres! Onze échelons qu’on gravir en quarante ans c’est bien trop absurde. ( et injustifié)
Principe simple, mais qui coûterait "un pognon de dingue" me répondra-t-on. En attendant, par les combats, certains coprs ont obtenu la catégorie A, comme ls contrôleurs aériens. Par l'absence de combats dans ce sens, les enseignants ont été transférés en catégorie B. CQFD
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ZybulkaHabitué du forum
Le 27 janvier est une grève interprofessionnelle, donc n'est pas centrée sur les revalorisations salariales des personnels de l'educnat. Par ailleurs, il existe plusieurs syndicats différents qui ont chacun leur propre sensibilité et donc leurs revendications : l'intersyndicale existe (et tant mieux) pour fédérer autour de revendications collectives larges (par exemple la revalorisation), mais dans le détail, tout le monde n'est pas d'accord sur ce qui devrait être demandé, et c'est logique car ça correspond à des conceptions différentes du syndicalisme et à des visions de la société différentes.profs( a écrit:Je ne veux pas faire grève pour des revalorisations vagues, dont on ne connait même pas vraiment le contour. J'aimerais savoir le montant sur lequel je peux fonder des espoirs et qui me motivera à faire grève !
- profs(Niveau 9
Si déjà entre nous, on ne sait même pas ce qui est demandé concrètement ....
Si je fais grève, je peux espérer quoi ??
Tant que vous ne répondrez pas à cette question, vous aurez du mal à mobiliser les troupes sur des termes vagues .... Même les intervenants sur ce forum, qui donc s'intéressent un peu à ces choses là, ne savent même pas concrètement ce qui peut être espéré....
Comment se motiver ? Comment convaincre en salle des profs sur des mots hyper vagues, sur des montants qui n'existent pas...
On gagnera quoi à s'engager ? 1% par mois ? 5% par mois ? 10 % par mois ? .....
Si je fais grève, je peux espérer quoi ??
Tant que vous ne répondrez pas à cette question, vous aurez du mal à mobiliser les troupes sur des termes vagues .... Même les intervenants sur ce forum, qui donc s'intéressent un peu à ces choses là, ne savent même pas concrètement ce qui peut être espéré....
Comment se motiver ? Comment convaincre en salle des profs sur des mots hyper vagues, sur des montants qui n'existent pas...
On gagnera quoi à s'engager ? 1% par mois ? 5% par mois ? 10 % par mois ? .....
- Lisak40Expert spécialisé
Zybulka a écrit:Le 27 janvier est une grève interprofessionnelle, donc n'est pas centrée sur les revalorisations salariales des personnels de l'educnat. Par ailleurs, il existe plusieurs syndicats différents qui ont chacun leur propre sensibilité et donc leurs revendications : l'intersyndicale existe (et tant mieux) pour fédérer autour de revendications collectives larges (par exemple la revalorisation), mais dans le détail, tout le monde n'est pas d'accord sur ce qui devrait être demandé, et c'est logique car ça correspond à des conceptions différentes du syndicalisme et à des visions de la société différentes.profs( a écrit:Je ne veux pas faire grève pour des revalorisations vagues, dont on ne connait même pas vraiment le contour. J'aimerais savoir le montant sur lequel je peux fonder des espoirs et qui me motivera à faire grève !
Quel est donc l'objectif de cette grève stp ? Parce que ton explication, là comme ça c'est non direct pour moi...
- S-cargoNiveau 1
Pour que les syndicats puissent être en position de force, il faut une base prête à suivre, ce qui n'était clairement pas le cas. Vous les imaginez claquant la porte en criant :"on reconduit la grève !" et lendemain tout le monde retourne gentiment travailler ? Les représentants n'ont peut-être pas la pugnacité que vous souhaiteriez, mais ils tiennent leur force du reste des troupes.
Certes, mais le reste des troupes en question, dans mon collège habituellement peu mobilisé, il en attendait plus et a l'impression de s'être fait rouler dans la farine avec des masques et des surveillants qu'on arrivera pas à recruter.
Ils étaient nombreux hier soir à guetter les résultats à la sortie de la réunion et attendaient le mot d'ordre : ils ont rien lâché sur les salaires, on continue la grève.
Alors si un nouvel appel est lancé sous peu, ça va suivre, mais si dans deux semaines, à la fin du mois, on leur demande de recommencer, je suis pas sur que ça motive les troupes.
Plus facile de souffler sur les braises de la mobilisation que d'essayer de rallumer le feu une fois éteint.
L'impression de vivre un "moment", donc de ne penser qu'à cela pendant quelques journées et d'être prêt à donner sans trop compter, est là mais peut peut être plus pour longtemps.
- Lisak40Expert spécialisé
Un petit retweet sympa...https://twitter.com/Francois_Ruffin/status/1481923087130058753
- JennyMédiateur
profs( a écrit:Si déjà entre nous, on ne sait même pas ce qui est demandé concrètement ....
Si je fais grève, je peux espérer quoi ??
Tant que vous ne répondrez pas à cette question, vous aurez du mal à mobiliser les troupes sur des termes vagues .... Même les intervenants sur ce forum, qui donc s'intéressent un peu à ces choses là, ne savent même pas concrètement ce qui peut être espéré....
Comment se motiver ? Comment convaincre en salle des profs sur des mots hyper vagues, sur des montants qui n'existent pas...
On gagnera quoi à s'engager ? 1% par mois ? 5% par mois ? 10 % par mois ? .....
On ne fait pas grève pour un bénéfice personnel précis, ça ne marche pas comme ça…
FO réclame 183 euros si tu veux vraiment un chiffre précis…
- EnaecoVénérable
chmarmottine a écrit:Voilà voilà ...Les enseignants viennent d’obtenir 5 millions de masques FFP2 après leur grève. Et les grévistes vont donc se voir prélever par l’Etat une journée de salaire. Soit en moyenne 83 euros nets (un enseignant gagne en moyenne 2490 euros nets) 1/
— Marie-Estelle Pech (@MariestellPech) January 14, 2022
Et oui... D'un point de vue comptable c'est une cynique réalité même si la dignité, ça n'a pas de prix.
- Lisak40Expert spécialisé
En effet, @Jenny, on ne fait pas grève pour un bénéfice personnel précis (en gros seulement pour moi) mais pour le bénéfice de plusieurs, dont moi. Donc je ne vois pas la fifférence en fait, mais merci pour le chiffre de FO
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum