Ferez-vous grève le jeudi 13 janvier ?
- ZybulkaHabitué du forum
Demain la rue est à nous. Demain, au-delà de nos classiques divergences, nous irons battre le pavé pour dire notre suffocation. Car la gestion sanitaire n’est qu'une étincelle dans l'affaire. Les braises sont là depuis longtemps. Nous ne protesterons pas seulement contre la succession ubuesque des protocoles sanitaires récents car nous avons beaucoup plus à clamer.
D’abord le mépris, marque de fabrique de ce ministère, mépris de nos compétences professionnelles et de notre liberté pédagogique ; mépris d’un métier caporalisé, mis sous surveillance automatique, contrôlé comme au temps de « la punition des rouges », ces instituteurs et institutrices communistes harcelées par l’administration et la police dans les années 1930.
Un métier sous la pression d'une communication permanente qui, à coups de formules subventionnées « nation apprenante », « vacances apprenantes », « école ouverte », fabrique son propre récit alternatif tandis que la réalité n’est que classes surchargées, rideaux délabrés, salles inondées, fenêtres cassées, et chauffages en panne.
Une réalité matérielle que quelques deniers auraient pu compenser si, là haut on n'avait pas préféré reverser 75 millions d'euros Bercy et passer pour le meilleur élève du monde de l’austérité. Et que dire de cette façon systématique de s’adresser aux enseignants par voie médiatique, tandis qu’eux restent soumis à la voie hiérarchique ?
Au fond, sommes-nous autre chose pour ce ministère que des paillassons ?
Demain donc nous lèverons nos poings en direction du ciel, vers notre collègue Christine Renon, qui s’est donnée la mort dans sa petite école maternelle de Pantin, paraphant ses adieux d’une formule insupportable : « directrice épuisée ».
Nous défilerons en l’honneur de nos collègues poursuivis pour leurs activités syndicales et de celles et ceux, atteints d’une souffrance et d’un découragement tels qu’ils n’ont plus la force de se battre.
Nous chanterons pour nos élèves maltraités, soumis à des évaluations permanentes, triés, cantonnés à leur destin social par une politique éducative qui ne cherche qu’à favoriser les plus « méritants » d’entre eux.
Nous penserons aux étudiantes et étudiants en détresse, à celles et ceux qui ne mangent pas à leur faim.
Nous réclamerons la fin des cadeaux à l’école privée, de l’invasion de l’ « Ed Tech » qui détruit les liens entre les enseignants et leurs élèves, du fétichisme béat des sciences cognitives qui masque les déterminismes sociaux derrière des théories scientistes fumeuses.
Nous aurons peut-être aussi l’occasion de réclamer justice pour nous avoir privés du deuil de notre collègue Samuel Paty et avoir jeté sur nous le soupçon d’ « islamogauchisme », puis de « wokisme » alors que nous pleurions encore l’un des nôtres.
L’inventaire des colères est lourd, et personne ne sait combien de temps durera cette opportunité qui nous est enfin offerte d’en exprimer quelques unes. Mais demain peut durer une éternité, car demain, la rue est à nous.
https://blogs.mediapart.fr/laurence-de-cock/blog/120122/demain-la-rue-est-nous
- pseudo-intelloSage
Enaeco a écrit:Dame Jouanne a écrit:L'exemple du restaurateur, bof. Ils sont censés n'accepter que des clients avec pass sanitaire et ce sont eux qui disposent les tables et l'écartement.
Oui et d'ailleurs, ils peuvent même choisir de n'ouvrir que la terrasse
Je ne vois pas où vous voulez en venir avec le fait que les clients ont le pass sanitaire. La majorité des pass sont attribués via la vaccination et la vaccination n'empêche ni d'être positif, ni d'être contagieux.
Au collège, rien ne prouver que nos élèves sont vaccinée, tout marche au déclaratif et à l'attestation sur l'honneur).
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- BOU74Niveau 9
Tout va bien dans le meilleur des mondes, tant mieux pour toi... Quelle discipline de la part de tous les membres de ton établissement ,tu as de la chance que rien ne dysfonctionne!Sissi d'Autriche a écrit:Je ne serai pas gréviste car je ne vois pas ce que l'EN peut faire de plus en ce qui concerne la crise sanitaire. Mes élèves portent des masques en classe et dans la cour, reçoivent du gel hydro-alcoolique à chaque heure de la journée, entrent au self par groupes limités, les salles sont aérées en ouvrant les fenêtres, les agents désinfectent les tables. Je suis la première à pester contre l'EN en général, mais là, franchement je ne vois pas pourquoi je m'énerverais. Le seul petit hic, c'est que je paye moi-même mes masques chirurgicaux. Ok, c'est un peu de l'abus, mais à part ça je ne vois pas...
Ce qui, en revanche, exigerait une grève massive, c'est la revalorisation du métier et du traitement...
Ici, collège pourtant considéré comme "privilégié" cela part en sucette depuis la reprise élèves, collègues et agents d'entretien touchés en cascade par le virus
Bien sûr que la question des salaires est primordiale. Mais justement cette crise fait éclater au grand jour toutes les souffrances de notre corporation. Je ne pense pas qu'on puisse dissocier les problématiques et, pour ma part, je pense qu'il est dommageable de passer à côté d'un élément révélateur. C'est peut-être le moment d'être solidaires.
- BOU74Niveau 9
+1000. Merci !Zybulka a écrit:Demain la rue est à nous. Demain, au-delà de nos classiques divergences, nous irons battre le pavé pour dire notre suffocation. Car la gestion sanitaire n’est qu'une étincelle dans l'affaire. Les braises sont là depuis longtemps. Nous ne protesterons pas seulement contre la succession ubuesque des protocoles sanitaires récents car nous avons beaucoup plus à clamer.
D’abord le mépris, marque de fabrique de ce ministère, mépris de nos compétences professionnelles et de notre liberté pédagogique ; mépris d’un métier caporalisé, mis sous surveillance automatique, contrôlé comme au temps de « la punition des rouges », ces instituteurs et institutrices communistes harcelées par l’administration et la police dans les années 1930.
Un métier sous la pression d'une communication permanente qui, à coups de formules subventionnées « nation apprenante », « vacances apprenantes », « école ouverte », fabrique son propre récit alternatif tandis que la réalité n’est que classes surchargées, rideaux délabrés, salles inondées, fenêtres cassées, et chauffages en panne.
Une réalité matérielle que quelques deniers auraient pu compenser si, là haut on n'avait pas préféré reverser 75 millions d'euros Bercy et passer pour le meilleur élève du monde de l’austérité. Et que dire de cette façon systématique de s’adresser aux enseignants par voie médiatique, tandis qu’eux restent soumis à la voie hiérarchique ?
Au fond, sommes-nous autre chose pour ce ministère que des paillassons ?
Demain donc nous lèverons nos poings en direction du ciel, vers notre collègue Christine Renon, qui s’est donnée la mort dans sa petite école maternelle de Pantin, paraphant ses adieux d’une formule insupportable : « directrice épuisée ».
Nous défilerons en l’honneur de nos collègues poursuivis pour leurs activités syndicales et de celles et ceux, atteints d’une souffrance et d’un découragement tels qu’ils n’ont plus la force de se battre.
Nous chanterons pour nos élèves maltraités, soumis à des évaluations permanentes, triés, cantonnés à leur destin social par une politique éducative qui ne cherche qu’à favoriser les plus « méritants » d’entre eux.
Nous penserons aux étudiantes et étudiants en détresse, à celles et ceux qui ne mangent pas à leur faim.
Nous réclamerons la fin des cadeaux à l’école privée, de l’invasion de l’ « Ed Tech » qui détruit les liens entre les enseignants et leurs élèves, du fétichisme béat des sciences cognitives qui masque les déterminismes sociaux derrière des théories scientistes fumeuses.
Nous aurons peut-être aussi l’occasion de réclamer justice pour nous avoir privés du deuil de notre collègue Samuel Paty et avoir jeté sur nous le soupçon d’ « islamogauchisme », puis de « wokisme » alors que nous pleurions encore l’un des nôtres.
L’inventaire des colères est lourd, et personne ne sait combien de temps durera cette opportunité qui nous est enfin offerte d’en exprimer quelques unes. Mais demain peut durer une éternité, car demain, la rue est à nous.
https://blogs.mediapart.fr/laurence-de-cock/blog/120122/demain-la-rue-est-nous
- Fesseur ProGuide spirituel
Dommage pour les fautes d'orthographe ou autres dans cet article.Audrey a écrit:Bon, j'ai eu un entretien au tel avec une journaliste de Elle qui m'a contactée via twitter pour parler de la grève de demain... elle m'a demandé si c'était la première fois que je faisais grève... elle est mignonne.
Plus sérieusement, elle semblait connaître son sujet et, surtout, s'y intéresser vraiment. On va voir ce qui en sortira... a priori, ce sera sur l'édition numérique.
_________________
Pourvu que ça dure...
- BaldredSage
Rubik a écrit:Est-ce que les journalistes s'intéressent au mode de comptage ? Dès que j'en parle autour de moi, les gens tombent des nues...
Bonsoir,
Oui, Le Monde a réactualisé un article de l'année dernière sur le comptage
https://www.lemonde.fr/education/article/2021/01/26/comment-sont-calcules-les-taux-de-grevistes-dans-l-education-nationale_6067694_1473685.html
Il y a évidemment des différences de méthodes de calcul entre le ministère et les syndicats. L'article les décrit, en indique les biais, et insiste sur le fait que le comptage servant finalement aux retenues de salaire, le nombre exact existe, mais qu'il n'est pas disponible le jour J... et pas facile à obtenir ensuite. Voici la conclusion de l'article :
Publier les données quant aux nombres d’enseignants ayant perdu une journée de salaire à la fin du mois pourrait mettre fin aux polémiques. « Il y aura toujours des biais liés aux méthodes d’estimation, mais c’est à l’administration de fournir les chiffres les plus précis. L’enjeu est celui de la transparence et, à l’heure de l’open data, c’est possible », estime Laurent Frajerman. Le sociologue a obtenu de la commission d’accès aux documents administratifs de pouvoir accéder aux données consolidées de Mosart dans deux académies pour essayer de comprendre les écarts entre les taux. A ce jour, ces dernières ne les lui ont pas transmises.
- User3296Niveau 7
La plupart des médias présentent cette grève comme un moyen de manifester notre mécontentement quant à la gestion de la crise sanitaire au sein de l’EN.
Or je croyais que cette grève était : stop au mépris et SURTOUT revalorisation salariale.
J’ai loupé quelque chose ? On ne fait pas grève pour arrêter d’être payés au lance-pierres ?
En tout cas les médias n’en parlent pas, cette grève n’est associée qu’au Covid.
En remontant le fil, j’ai vu passer l’expression caisse de grève, cela me fait penser à Germinal… on sait comment ça finit
Or je croyais que cette grève était : stop au mépris et SURTOUT revalorisation salariale.
J’ai loupé quelque chose ? On ne fait pas grève pour arrêter d’être payés au lance-pierres ?
En tout cas les médias n’en parlent pas, cette grève n’est associée qu’au Covid.
En remontant le fil, j’ai vu passer l’expression caisse de grève, cela me fait penser à Germinal… on sait comment ça finit
- AudreyOracle
Fesseur Pro a écrit:Dommage pour les fautes d'orthographe ou autres dans cet article.Audrey a écrit:Bon, j'ai eu un entretien au tel avec une journaliste de Elle qui m'a contactée via twitter pour parler de la grève de demain... elle m'a demandé si c'était la première fois que je faisais grève... elle est mignonne.
Plus sérieusement, elle semblait connaître son sujet et, surtout, s'y intéresser vraiment. On va voir ce qui en sortira... a priori, ce sera sur l'édition numérique.
Yep, c'est dommage...
- LaotziSage
Nixe Nicette a écrit:La plupart des médias présentent cette grève comme un moyen de manifester notre mécontentement quant à la gestion de la crise sanitaire au sein de l’EN.
Or je croyais que cette grève était : stop au mépris et SURTOUT revalorisation salariale.
J’ai loupé quelque chose ? On ne fait pas grève pour arrêter d’être payés au lance-pierres ?
En tout cas les médias n’en parlent pas, cette grève n’est associée qu’au Covid.
En remontant le fil, j’ai vu passer l’expression caisse de grève, cela me fait penser à Germinal… on sait comment ça finit
C'est la grève interprofessionnelle du 27 qui est centrée sur la revalorisation salariale.
La grève de ce jeudi 13 est bien centrée sur la (non) gestion du covid à l'école (et le mépris associé). Elle n'a pas été planifiée longuement à l'avance mais en réaction à la situation intenable, goutte d'eau faisant déborder le vase, depuis la rentrée de janvier.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- User3296Niveau 7
Laotzi a écrit:Nixe Nicette a écrit:La plupart des médias présentent cette grève comme un moyen de manifester notre mécontentement quant à la gestion de la crise sanitaire au sein de l’EN.
Or je croyais que cette grève était : stop au mépris et SURTOUT revalorisation salariale.
J’ai loupé quelque chose ? On ne fait pas grève pour arrêter d’être payés au lance-pierres ?
En tout cas les médias n’en parlent pas, cette grève n’est associée qu’au Covid.
En remontant le fil, j’ai vu passer l’expression caisse de grève, cela me fait penser à Germinal… on sait comment ça finit
C'est la grève interprofessionnelle du 27 qui est centrée sur la revalorisation salariale.
La grève de ce jeudi 13 est bien centrée sur la (non) gestion du covid à l'école (et le mépris associé). Elle n'a pas été planifiée longuement à l'avance mais en réaction à la situation intenable, goutte d'eau faisant déborder le vase, depuis la rentrée de janvier.
Merci pour cette clarification
- pseudo-intelloSage
Laotzi a écrit:Nixe Nicette a écrit:La plupart des médias présentent cette grève comme un moyen de manifester notre mécontentement quant à la gestion de la crise sanitaire au sein de l’EN.
Or je croyais que cette grève était : stop au mépris et SURTOUT revalorisation salariale.
J’ai loupé quelque chose ? On ne fait pas grève pour arrêter d’être payés au lance-pierres ?
En tout cas les médias n’en parlent pas, cette grève n’est associée qu’au Covid.
En remontant le fil, j’ai vu passer l’expression caisse de grève, cela me fait penser à Germinal… on sait comment ça finit
C'est la grève interprofessionnelle du 27 qui est centrée sur la revalorisation salariale.
La grève de ce jeudi 13 est bien centrée sur la (non) gestion du covid à l'école (et le mépris associé). Elle n'a pas été planifiée longuement à l'avance mais en réaction à la situation intenable, goutte d'eau faisant déborder le vase, depuis la rentrée de janvier.
On n'a qu'à faire converger ces deux motifs de luttes en demandant une prime Covid.
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- Melyne5Fidèle du forum
A titre personnel je ne fais pas cette grève à cause de la crise sanitaire mais plus généralement à cause du mépris,et des mensonges de JMB envers nous dans différents domaines, peu m’importe comment elle est présentée dans les médias. Je ne ferai sans doute pas celle du 27 sauf si le mouvement de demain prend de l’ampleur ...
- TangledingGrand Maître
Et sinon le report des épreuves de spé de mars à juin ? osef si n n'est pas en lycée ? Pour ne prendre qu'un exemple.
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Nixe Nicette a écrit:La plupart des médias présentent cette grève comme un moyen de manifester notre mécontentement quant à la gestion de la crise sanitaire au sein de l’EN.
Or je croyais que cette grève était : stop au mépris et SURTOUT revalorisation salariale.
J’ai loupé quelque chose ? On ne fait pas grève pour arrêter d’être payés au lance-pierres ?
En tout cas les médias n’en parlent pas, cette grève n’est associée qu’au Covid.
En remontant le fil, j’ai vu passer l’expression caisse de grève, cela me fait penser à Germinal… on sait comment ça finit
Bonsoir, ce serait intéressant de faire une vraie revue de presse, mais je trouve qu'au contraire la plupart des articles qui approfondissent le sujet parlent du mépris et certains, les plus à gauche sans doute evoquent les autres revendications comme possible poursuite du mouvement annoncé le 27.
- BaldredSage
D'ailleurs ce serait intéressant de dire ce que serait à nos yeux un 13 janvier "réussi"...
- TangledingGrand Maître
Le 13 janvier est réussi depuis une semaine, on ne parle que de l'école, de ses moyens, du fait que nous la faisons tourner malgré le ministre et sa politique.
Il n'y a grosso modo qu'à lui faire tenir ses promesses en terme de mobilisation effective.
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- BaldredSage
Tangleding a écrit:Le 13 janvier est réussi depuis une semaine, on ne parle que de l'école, de ses moyens, du fait que nous la faisons tourner malgré le ministre et sa politique.
Il n'y a grosso modo qu'à lui faire tenir ses promesses en terme de mobilisation effective.
Tiens oui, en plus je l'avais déjà dit... Plus de message passé minuit, surtout quand on prépare l'agreg, n'est ce pas? Bon courage
- EnaecoVénérable
pseudo-intello a écrit:Enaeco a écrit:Dame Jouanne a écrit:L'exemple du restaurateur, bof. Ils sont censés n'accepter que des clients avec pass sanitaire et ce sont eux qui disposent les tables et l'écartement.
Oui et d'ailleurs, ils peuvent même choisir de n'ouvrir que la terrasse
Je ne vois pas où vous voulez en venir avec le fait que les clients ont le pass sanitaire. La majorité des pass sont attribués via la vaccination et la vaccination n'empêche ni d'être positif, ni d'être contagieux.
Au collège, rien ne prouver que nos élèves sont vaccinée, tout marche au déclaratif et à l'attestation sur l'honneur).
J'entends bien. Et donc ?
Qu'est-ce que change le statut vaccinal du public pour le personnel qui lui fait face ?
Pardon de me répéter mais vacciné ou pas, on peut attraper le virus dans les deux cas et le transmettre dans les deux cas.
- ZetitcheurHabitué du forum
Comme beaucoup d’entre nous, j’ai pas mal écouté les divers média hier, et j’ai eu l’impression que ça tournait beaucoup autour de l’opposition écoles ouvertes/écoles fermées. Alors que nous voulons tous qu’elles soient ouvertes DANS DE BONNES CONDITIONS.Baldred a écrit:Nixe Nicette a écrit:La plupart des médias présentent cette grève comme un moyen de manifester notre mécontentement quant à la gestion de la crise sanitaire au sein de l’EN.
Or je croyais que cette grève était : stop au mépris et SURTOUT revalorisation salariale.
J’ai loupé quelque chose ? On ne fait pas grève pour arrêter d’être payés au lance-pierres ?
En tout cas les médias n’en parlent pas, cette grève n’est associée qu’au Covid.
En remontant le fil, j’ai vu passer l’expression caisse de grève, cela me fait penser à Germinal… on sait comment ça finit
Bonsoir, ce serait intéressant de faire une vraie revue de presse, mais je trouve qu'au contraire la plupart des articles qui approfondissent le sujet parlent du mépris et certains, les plus à gauche sans doute evoquent les autres revendications comme possible poursuite du mouvement annoncé le 27.
On a l’impression que pour beaucoup, ce sont les profs irresponsables qui veulent à tout prix fermer.
Cela m’a un peu contrariée.
- Clecle78Bon génie
J'aimerais mieux qu'elle soit fermée actuellement en l'absence totale de mesures de protection. Je ne vois pas où est l'intérêt de faire semblant de maintenir ouverte une école dangereuse et désorganisée. Il aurait fallu prolonger les vacances d'une semaine.
- ZetitcheurHabitué du forum
Suis bien d’accord avec ça, plusieurs pays l’ont fait pour avoir le temps d’organiser des conditions plus sereines et que les parents puissent éventuellement vacciner leurs enfants.Clecle78 a écrit:J'aimerais mieux qu'elle soit fermée actuellement en l'absence totale de mesures de protection. Je ne vois pas où est l'intérêt de faire semblant de maintenir ouverte une école dangereuse et désorganisée. Il aurait fallu prolonger les vacances d'une semaine.
- nonorenoNiveau 9
Belle tribune sur les "chagrineurs" que sont les enseignants.
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/blanquer-a-agi-en-prestidigitateur-cynique-pour-parvenir-a-un-bilan-aux-allures-de-lourd-passif
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/blanquer-a-agi-en-prestidigitateur-cynique-pour-parvenir-a-un-bilan-aux-allures-de-lourd-passif
Il était de notoriété publique que le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer faisait tout son possible pour apparaître comme l’élève zélé de la Macronie. Il a même anticipé les plus sombres et inavoués desideratas ou pulsions de son chef.
- BOU74Niveau 9
Merci pour ce partage.nonoreno a écrit:Belle tribune sur les "chagrineurs" que sont les enseignants.
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/blanquer-a-agi-en-prestidigitateur-cynique-pour-parvenir-a-un-bilan-aux-allures-de-lourd-passif
Il était de notoriété publique que le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer faisait tout son possible pour apparaître comme l’élève zélé de la Macronie. Il a même anticipé les plus sombres et inavoués desideratas ou pulsions de son chef.
Nous sommes plutôt les "chagrinés", non ?
- AdriGrand Maître
N'oubliez pas d'appeler vos établissements avant 9h pour être comptabilisés ( surtout si vous n'avez pas cours avant cette heure-là).
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