- SofiotteNiveau 5
Tessa103 a écrit:marjo a écrit:Je trouve ça fou (et triste) de conclure que finalement, agrégé au collège, c'est le must de ce à quoi on peut prétendre
C'est vrai... C'est triste. Le monde du travail me semble fou actuellement.
La réforme du lycée a détruit la motivation de beaucoup.
Ce n'est pas le must je suppose d'un point de vue intellectuel mais par contre si on a des enfants, qu'on veut un minimum pouvoir être avec eux, cela reste le plus correct.
Pour ma part, ma famille passera en premier et cela malgré mon plaisir à aller au travail ou moins...
Cela ne m'empêche pas de faire des choses plus épanouissantes en dehors.
Je partage ton avis, mais finalement dans mon petit collège, j'arrive à faire des choses. Intellectuellement, oui j'aurais mieux aimé être un grand écrivain français mais ce n'est peut-être pas trop tard
Combien de cadres ou d'énarques ont encore le temps de lire aujourd'hui ?
La vraie vie est ailleurs...
- roxanneOracle
Après, il y a aussi des reconversions totalement éloignées, on tourne toujours autour des mêmes exemples. J'ai un exemple de quelqu'un devenu naturopathe, une autre qui tient une friperie ou un collègue qui a passé un CAP de plombier. A l'inverse, je viens de discuter avec une femme, ancienne d'œnologue, qui avait fait le tour de la question et qui est devenue prof d'espagnol (elle est native ) à 52 ans et qui s'y trouve très bien.
- LilypimsGrand sage
Je suis d'accord avec toi, Roxanne, mais j'ai l'impression que les collègues qui interviennent ici recherchent la sécurité de l'emploi. Et ils ne la trouveront pas dans les professions libérales (je crois).
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- roxanneOracle
Et oui, l'herbe n'est forcément plus verte ailleurs, mais on ne peut tout avoir. Après sur les exemples donnés, ce sont des personnes qui avaient largement dépassé la quarantaine voire la cinquantaine..
- Lisak40Expert spécialisé
Oui c'est exactement ça. Ayant dépassé la 40aine, je ne me vois pas me reconvertir en libéral ou dans le secteur privé. En dehors de mon crédit immo et de mes petits soucis de santé qui coûtent quand même un peu d'argent, je n'ai pas de grosses contraintes puisque sans enfants et avec des parents indépendants et qui ont une situation tout à fait confortable, mais je suis seule à tout assumer : le crédit immo, les impôts, les charges qui augmentent, les courses et les factures qui augmentent aussi, les possibles coups durs tels que réparations / travaux dans mon appart / changement de lave linge, etc, et les vacances qui coûtent plus cher quand on part seule, etc. Du coup, je ne peux absolument pas me permettre de perdre ne serait-ce que 100 euros en salaire (le salaire d'août-septembre sans les primes ni les HSA ni rien est vraiment le minimum nécessaire pour pouvoir tout payer sans me mettre dans l'embarras). Donc tout ce qui implique une reprise d'études non payées (genre pour devenir orthophoniste), l'auto-entreprise, le travail en free-lance, les temps partiels ou même un temps plein dans le privé plus tranquille peut-être mais qui paie moins (genre libraire) c'est juste inenvisageable pour moi. Donc oui, je cherche une reconversion uniquement dans la FPE, car même si je sais que l'herbe n'y est pas forcément plus verte qu'à l'EN, au moins je changerai de travail, tout en gardant ma rémunération de base (voire même en l'augmentant).
- roxanneOracle
Oui, parfois la réalité nous rappelle à l'ordre mais c'était pour dire qu'il y a mille reconversions possibles.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Matteo a écrit:Les postes en A ce n'est qu'une première étape, contrairement au poste au collège qui est un terminus.
Ca dépend à quel âge tu pars. Dans les faits, ce sera sans doute d'autres postes de A.
Si tu arrives avec une expérience de prof certifié ou agrégé de 7-10 ans, vers 35 ans, tu as le temps de gravir les grades d'un nouveau corps (l'équivalent de la hors-classe) et de postuler vers un emploi fonctionnel (A+, grosse concurrence interne), vers 45 ans.
Si tu pars vers 45 ans, ben, pas sûr que tu réussisses à gravir les grades, les passages se faisant souvent sous conditions (diversité de poste, ancienneté dans le corps, encadrement, etc.) et toujours sur proposition du chef.
Pour l'instant, l'EN fonctionne sur des algorithmes pour les promotions et... au vu de l'arbitraire qui règne ailleurs (et je ne parle même pas de l'arbitraire des primes), c'est pas plus mal...
- CarmenLRNeoprof expérimenté
marjo a écrit:Je trouve ça fou (et triste) de conclure que finalement, agrégé au collège, c'est le must de ce à quoi on peut prétendre
Ca dépend de ce que tu appelles le "must".
Rémunération ? Il y a mieux, mais pour un rapport au temps de travail et à l'intérêt des missions assez différent : le ministère des Finances, ou l'ex ENA, pas inaccessible pour un littéraire, mais il faut accepter le formatage administratif, évidemment d'être en accord avec la hiérarchie et notamment le ministère de l'intérieur, etc. Tout ça n'est pas hyper compatible avec un temps partiel, par ailleurs...
Si tu veux l'épanouissement intellectuel par la culture, c'est une autre affaire et c'est plein d'illusions. Tu as sans doute plus d'opportunités de te cultiver en préparant tes cours de collège qu'en étant médiateur culturel (catégorie B) à 37 h 30 dans un super musée... Pour les postes A dans la culture, c'est essentiellement de la gestion administrative et de la gestion de personnels, sauf dans les très grands musées, mais là, on parle de gens qui ont préparé le concours d'Etat pendant 5 ou 6 ans et qui ont une liste de publis assez longue en histoire de l'art...
Sinon oui, il y a d'autres reconversions que la fonction publique, mais il faut accepter le risque de la perte salariale, surtout avec un salaire d'agrégé à +- 40 ans.
Après, dans un collège agréable, où tu as fait ton trou, si le seul problème, c'est de s'ennuyer un peu, ma foi...
Si c'est de la souffrance au travail ou un vrai intérêt pour le métier d'accueil, c'est autre chose, évidemment.
- JennyMédiateur
Sofiotte a écrit:
Combien de cadres ou d'énarques ont encore le temps de lire aujourd'hui ?
La vraie vie est ailleurs...
Beaucoup de cadres sup travaillent moins que nous…
- roxanneOracle
*Jenny a écrit:Sofiotte a écrit:
Combien de cadres ou d'énarques ont encore le temps de lire aujourd'hui ?
La vraie vie est ailleurs...
Beaucoup de cadres sup travaillent moins que nous…
Ou pas...
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:Sofiotte a écrit:
Combien de cadres ou d'énarques ont encore le temps de lire aujourd'hui ?
La vraie vie est ailleurs...
Beaucoup de cadres sup travaillent moins que nous…
Beaucoup travaillent plus aussi... Et le travail le week-end sans récupération pour avancer des dossiers urgents existe aussi dans la fonction publique d'Etat...
- JennyMédiateur
Ce n’est pas non plus toujours la même intensité. J’étais assez stupéfaite lors du confinement… ou en l’accompagnant en déplacement pro.
Clairement, je travaillais deux fois plus que mon conjoint, cadre sup dans une grosse boite, en gagnant 3 fois moins. Si j’ajoute le temps a raconter des potins, jouer avec le portable, faire des beuveries au boulot, des séminaires et des bidules de cohésion d’équipe, les déjeuners d’affaires plus ou moins sérieux, le contraste est encore plus grand. Une heure de cours, mine de rien, c’est intense à côté d’un travail de bureau. Primes à 5 chiffres en plus tous les 6 mois. Il a d’ailleurs toujours reconnu que je travaillais beaucoup plus que les cadres du privé. Certes, quelques dossiers à traiter le week-end en période de lancement mais je bosse quasiment tous les week-ends.
Globalement, on fait quand même un métier épuisant et la charge de travail est importante, notamment dans les matières littéraires.
Clairement, je travaillais deux fois plus que mon conjoint, cadre sup dans une grosse boite, en gagnant 3 fois moins. Si j’ajoute le temps a raconter des potins, jouer avec le portable, faire des beuveries au boulot, des séminaires et des bidules de cohésion d’équipe, les déjeuners d’affaires plus ou moins sérieux, le contraste est encore plus grand. Une heure de cours, mine de rien, c’est intense à côté d’un travail de bureau. Primes à 5 chiffres en plus tous les 6 mois. Il a d’ailleurs toujours reconnu que je travaillais beaucoup plus que les cadres du privé. Certes, quelques dossiers à traiter le week-end en période de lancement mais je bosse quasiment tous les week-ends.
Globalement, on fait quand même un métier épuisant et la charge de travail est importante, notamment dans les matières littéraires.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
En fait, ce que nous ne parvenons pas à comprendre, c'est que les "bidules de cohésion d'équipe", comme tu dis, c'est aussi du travail. Ce n'est pas le même que celui de faire cours ou de corriger des copies, mais c'est du temps du travail, c'est-à-dire du temps dont le salarié ne dispose pas.
Pareil pour les discussions avec les collègues, ça ne figure pas sur une fiche de poste, mais vu le liant que ça met, c'est indispensable et les "managers" le savent bien.
Et ça reste en marge du travail de fond, quand même...
Personnellement, je ne ferais pas le travail d'un cadre commercial parce que cela m'ennuie profondément, mais je ne dirais pas qu'il travaille moins (pas plus non plus).
Pareil pour les discussions avec les collègues, ça ne figure pas sur une fiche de poste, mais vu le liant que ça met, c'est indispensable et les "managers" le savent bien.
Et ça reste en marge du travail de fond, quand même...
Personnellement, je ne ferais pas le travail d'un cadre commercial parce que cela m'ennuie profondément, mais je ne dirais pas qu'il travaille moins (pas plus non plus).
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:
Globalement, on fait quand même un métier épuisant et la charge de travail est importante, notamment dans les matières littéraires.
Absolument.
- JennyMédiateur
Oui, enfin, passer la journée à Disney et faire cours 6h, ce n'est pas la même fatigue.
En tout cas, on ne travaille certainement pas moins (et si on compte aussi tout ce qu'on fait pour se former, c'est vite colossal) et nous sommes payés moins qu'un cadre dans le privé.
En tout cas, on ne travaille certainement pas moins (et si on compte aussi tout ce qu'on fait pour se former, c'est vite colossal) et nous sommes payés moins qu'un cadre dans le privé.
- faustine62Érudit
Je rebondis sur les offres de la PEP, je crois savoir que beaucoup d'entre elles sont pourvues en interne et que les recruteurs ont l'obligation de les publier.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:Oui, enfin, passer la journée à Disney et faire cours 6h, ce n'est pas la même fatigue.
Je n'ai pas dit que c'était la même fatigue.
Mais ce n'est pas du temps pour soi. C'est du temps imposé par l'employeur, qui y trouve un certain intérêt, notamment celui d'une certaine loyauté du salarié et l'accord tacite pour faire des heures supp non rémunérées. C'est un investissement pour en tirer profit. Ça n'a rien d'un cadeau philanthrope.
Il faudrait me payer pour que j'aille passer une journée chez Disney.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
faustine62 a écrit:Je rebondis sur les offres de la PEP, je crois savoir que beaucoup d'entre elles sont pourvues en interne et que les recruteurs ont l'obligation de les publier.
Oui et non.
Sur les compétences dites rares, l'Etat a du mal à recruter.
- marjoDoyen
En fin de compte, ce qui serait bien, c'est que l'Etat nous augmente et améliore nos conditions de travail (j'aimerais bien revenir à des horaires décents en latin par exemple, plutôt que de me sentir frustrée tous les ans en avril/mai parce que je fais le point sur ma progression et que je trouve qu'on n'a pas fait grand-chose). Là, je me poserais moins de questions. On peut toujours rêver.
- faustine62Érudit
Sinon il y a les daac pour les enseignants. Mail il vaut mieux avoir une certification et avoir été "repéré" par l'inspection.
- MathadorEmpereur
CarmenLR a écrit:faustine62 a écrit:Je rebondis sur les offres de la PEP, je crois savoir que beaucoup d'entre elles sont pourvues en interne et que les recruteurs ont l'obligation de les publier.
Oui et non.
Sur les compétences dites rares, l'Etat a du mal à recruter.
Les postes peuvent aussi être pourvus en interne sans que cela ne puisse forcément être anticipé (réintégration tardive par exemple).
Et il y a effectivement des domaines où le recrutement est difficile, mon poste en fait d'ailleurs partie (il apparaissait à la PEP lorsque j'ai postulé dessus au mouvement des titulaires).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- marjoDoyen
Dans l'absolu, je pourrais être tentée par de la formation pour adultes, mais peut-être que j'idéalise complètement ce genre de public.
- lisa81Habitué du forum
marjo a écrit:Pour ma part j'ai 37 ans et 13 ans d'ancienneté. Je me dis que si j'ai envie de me reconvertir, il ne faut pas trop tarder, mais j'ai aussi un enfant petit (3 ans) et il est indéniable que pour son confort personnel (et notre confort familial aussi), le plus "avantageux" serait de rester prof (j'ai du temps libre en semaine, je suis disponible pour aller le chercher à l'école pas trop tard quand c'est possible ou le mettre à la garderie si j'ai besoin/envie de faire autre chose, idem pour les vacances), au moins jusqu'à ce qu'il rentre au collège : mais je me dis alors que j'aurai près de 45 ans et qu'il sera peut-être trop tard (et que j'aurais eu le temps de drôlement m'ennuyer entre-temps, vu que je ne veux pas retourner au lycée).
Dans l'idéal, j'aimerais passer par la voie du détachement et je ne veux pas gagner moins d'argent qu'actuellement : ça, c'est vraiment la condition sine qua non pour moi.
Il y a tout de même des postes intéressants qui passent sur le site de la PEP (j'ai raté celui-là, pour lequel j'avais parfaitement le profil). Je me demande aussi ce que valent les postes au CNED (le site de Vanves est tout près de chez moi) et ceux à Canopé.
Si tu as un poste dans un collège "tranquille" près de chez toi, c'est précieux. Demander un détachement c'est prendre le risque d'une réintégration dans de mauvaises conditions.
- marjoDoyen
lisa81 a écrit:marjo a écrit:Pour ma part j'ai 37 ans et 13 ans d'ancienneté. Je me dis que si j'ai envie de me reconvertir, il ne faut pas trop tarder, mais j'ai aussi un enfant petit (3 ans) et il est indéniable que pour son confort personnel (et notre confort familial aussi), le plus "avantageux" serait de rester prof (j'ai du temps libre en semaine, je suis disponible pour aller le chercher à l'école pas trop tard quand c'est possible ou le mettre à la garderie si j'ai besoin/envie de faire autre chose, idem pour les vacances), au moins jusqu'à ce qu'il rentre au collège : mais je me dis alors que j'aurai près de 45 ans et qu'il sera peut-être trop tard (et que j'aurais eu le temps de drôlement m'ennuyer entre-temps, vu que je ne veux pas retourner au lycée).
Dans l'idéal, j'aimerais passer par la voie du détachement et je ne veux pas gagner moins d'argent qu'actuellement : ça, c'est vraiment la condition sine qua non pour moi.
Il y a tout de même des postes intéressants qui passent sur le site de la PEP (j'ai raté celui-là, pour lequel j'avais parfaitement le profil). Je me demande aussi ce que valent les postes au CNED (le site de Vanves est tout près de chez moi) et ceux à Canopé.
Si tu as un poste dans un collège "tranquille" près de chez toi, c'est précieux. Demander un détachement c'est prendre le risque d'une réintégration dans de mauvaises conditions.
Oui, j'en suis consciente, surtout dans ma discipline. Je veux le beurre, l'argent du beurre, tout. Ca n'est pas possible.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
marjo a écrit:Dans l'absolu, je pourrais être tentée par de la formation pour adultes, mais peut-être que j'idéalise complètement ce genre de public.
Au-delà du public, quels contenus imagines-tu pour la formation pour adultes en lettres ? Et quel contexte : l'université, les (ex ?) Greta, l'entreprise ?
Sinon, je suis sûre qu'il y a des créneaux de coaching axés sur l'expression française et la conduite de réunion, etc. à investir.
Créer des modules sur : l'orthographe et l'image de marque de votre entreprise, etc. Augmentez vos prospects de 10 % en boostant votre maîtrise du français,
Consultant en orthographe et en expression française pour le site web.
J'ai failli le proposer au fabricant de jeans Le Gaulois. Tellement de fautes dans le mail que je n'ai pas réussi à acheter. Et pourtant, le produit me plaisait.
A mon avis, on est très loin de la littérature dans la formation pour adultes.
Sinon, rien n'interdit de créer une autoentreprise de formation à la littérature et de proposer ses services à qui veut, mais faut s'attendre à des vaches très maigres...
- lisa81Habitué du forum
marjo a écrit:lisa81 a écrit:marjo a écrit:Pour ma part j'ai 37 ans et 13 ans d'ancienneté. Je me dis que si j'ai envie de me reconvertir, il ne faut pas trop tarder, mais j'ai aussi un enfant petit (3 ans) et il est indéniable que pour son confort personnel (et notre confort familial aussi), le plus "avantageux" serait de rester prof (j'ai du temps libre en semaine, je suis disponible pour aller le chercher à l'école pas trop tard quand c'est possible ou le mettre à la garderie si j'ai besoin/envie de faire autre chose, idem pour les vacances), au moins jusqu'à ce qu'il rentre au collège : mais je me dis alors que j'aurai près de 45 ans et qu'il sera peut-être trop tard (et que j'aurais eu le temps de drôlement m'ennuyer entre-temps, vu que je ne veux pas retourner au lycée).
Dans l'idéal, j'aimerais passer par la voie du détachement et je ne veux pas gagner moins d'argent qu'actuellement : ça, c'est vraiment la condition sine qua non pour moi.
Il y a tout de même des postes intéressants qui passent sur le site de la PEP (j'ai raté celui-là, pour lequel j'avais parfaitement le profil). Je me demande aussi ce que valent les postes au CNED (le site de Vanves est tout près de chez moi) et ceux à Canopé.
Si tu as un poste dans un collège "tranquille" près de chez toi, c'est précieux. Demander un détachement c'est prendre le risque d'une réintégration dans de mauvaises conditions.
Oui, j'en suis consciente, surtout dans ma discipline. Je veux le beurre, l'argent du beurre, tout. Ca n'est pas possible.
Tu sais quand on a un enfant de 3 ans, on passe beaucoup de temps en tâches pas particulièrement gratifiantes sur le plan intellectuel, donc je comprends ton envie de trouver plus de satisfaction au travail. Je n'ai pas que de bons souvenirs ( loin de là ) de ces périodes. Dis toi que ton enfant va devenir rapidement plus autonome et te permettre de retrouver du temps pour toi.
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