Quel avenir pour l’enseignement des langues anciennes en France après 2022 ?

J'ai écouté mais j'a pas compris. Il va y avoir du latin et du grec en Sixième ? Quel rapport avec le soutien ?

Sinon, dans la soi-disant revalorisation des langues anciennes, leur remettre de vrais horaires disciplinaires fléchés dans la DHG, ça les a pas effleurés ?

*Ombre* a écrit:Sinon, dans la soi-disant revalorisation des langues anciennes, leur remettre de vrais horaires disciplinaires fléchés dans la DHG, ça les a pas effleurés ?

Ça nécessiterait "un budget historique". Il ne faudrait pas réparer un navire qu'on a soigneusement torpillé et qui a l'indécence de mettre tant de temps à sombrer.

Je n'ai pas compris non plus la réponse sur le renforcement : aucune piste ne va dans ce sens dans mon établissement (regroupements d'une trentaine d'élèves en fonction des besoins constatés, avec brassages réguliers dont la périodicité reste à définir). Je doute que les collègues LM et PE qui se sont déjà positionnés sur ledit renforcement dans mon établissement aient envisagé une seconde qu'ils puissent "enseigner le latin et/ou le grec" dans ce créneau... D'un autre côté, quand on consacre six secondes sur deux minutes, si j'ai bien suivi le chrono, pour répondre "réellement" (?) à la question posée, il ne faut pas s'étonner que ce soit flou, incomplet et plus porteur de nouvelles questions que de réponses. Effet d'annonce et annonce sans effet, selon moi.

Je pense qu'il y a confusion avec l'option FCA qu'on peut mettre en place en 6e (mais bien sûr sans financement spécifique, à prendre sur la marge...)

Ici, j'ai un financement spécifique pour le fca.

Quant au reste, qu'ils remettent des heures fléchées et des spécialités au lycée, ce serait déjà un bon point pour avoir des étudiants puis des profs.

Dans mon département, il n'y a plus aucun lycée avec la spé llca.

Dans mon établissement, la situation s'améliore (un groupe par niveau en LCA), et ce indépendamment du faible effectif (je croise les doigts pour que ce soit mieux en seconde cette année, mais j'ai presque peur de demander les effectifs quand ils seront finalisés).

Pensez-vous que la spécialité soit vraiment le biais qui permette d'améliorer les choses ?

La spécialité a ruiné l'option dans mes deux derniers établissements et est ou va être supprimée par manque d'effectufs. Je ne conseille pas du tout cette voie.

Clecle78 a écrit:La spécialité a ruiné l'option dans mes deux derniers établissements et est ou va être supprimée par manque d'effectufs. Je ne conseille pas du tout cette voie.

C'était ma crainte.

Je relance ce sujet. Si je pense au collège, je vois que la réforme qui va se mettre en place n'a pas les mêmes effets partout au regard de la menace pesant sur l'option. Au lycée, il faudrait revenir sur la fin des points bonus ou trouver quelque chose. J'en ai un peu assez de notre approche "c'est un plus, venez en faire (ou inscrivez vos enfants pour en faire)" même si je la comprends. La réalité, c'est plutôt l'inverse : on voit de plus en plus les manques et les lacunes chez ceux qui ne suivent pas l'option, à plus forte raison s'ils se lancent en Lettres/Langues/SHS ensuite, à plus forte raison s'ils deviennent enseignants du primaire/secondaire ensuite...
C'était l'état d'âme du jour...