- CondorcetOracle
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/04/25/harvard-rejoint-les-universitaires-pour-un-boycott-des-editeurs_1691125_1650684.html
"Plus de 10 000 universitaires du monde entier ont déjà signé la pétition, "Le coût du savoir". Elle appelle au boycott de Elsevier, le géant hollandais de l'édition qui publie 2 000 revues scientifiques différentes par an. En cause : le prix des abonnements à ces revues que payent les bibliothèques des universités. Elles dépenseraient souvent plus de la moitié de leur budget dans ces achats à trois grands éditeurs commerciaux : Elsevier, Springer et Wiley.
[...]
L'université de Harvard, à Boston, vient de rejoindre le combat. Elle a beau être la seconde institution à but non lucratif la plus riche dans le monde, sa collection de revues académiques spécialisées plombe aussi ses comptes. Le prix des abonnements par les éditeurs universitaires lui coûte chaque année en moyenne 3,75 millions de dollars.
[...]
Ce mouvement met Harvard au centre d'un débat qui prend de l'ampleur : l'accès aux travaux de la recherche universitaire, dont une grande partie est financée par le contribuable.
Les éditeurs ne supporteraient qu'une infime partie des coûts de production. Robert Darnton, directeur de la bibliothèque de Harvard, a expliqué au Guardian : "J'espère que d'autres universités vont faire des actions similaires. On est tous confrontés au même paradoxe. Nous faisons les recherches, écrivons les articles, œuvrons au référencement des articles par d'autres chercheurs, le tout gratuitement... Et ensuite nous rachetons le résultat de notre travail à des prix scandaleux."
"A long terme, la réponse sera de rendre libre d'accès les publications des revues, mais nous avons besoin d'un effort concerté pour atteindre cet objectif", ajoute-t-il.
[...]
Heather Joseph, directrice de la Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition, créée par l'association des bibliothèques de recherche américaine, a indiqué que d'autres universités pourraient suivre l'exemple de Harvard.
[...]
De plus en plus d'universités à travers le monde commencent à exiger de leurs chercheurs de rendre disponible leurs publications en libre accès, et non plus par le biais de ces revues - qui permettent pourtant aux spécialistes de faire valider leurs travaux, de les diffuser, et participer à leur réputation et à celle de leur laboratoire universitaire."
"Plus de 10 000 universitaires du monde entier ont déjà signé la pétition, "Le coût du savoir". Elle appelle au boycott de Elsevier, le géant hollandais de l'édition qui publie 2 000 revues scientifiques différentes par an. En cause : le prix des abonnements à ces revues que payent les bibliothèques des universités. Elles dépenseraient souvent plus de la moitié de leur budget dans ces achats à trois grands éditeurs commerciaux : Elsevier, Springer et Wiley.
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L'université de Harvard, à Boston, vient de rejoindre le combat. Elle a beau être la seconde institution à but non lucratif la plus riche dans le monde, sa collection de revues académiques spécialisées plombe aussi ses comptes. Le prix des abonnements par les éditeurs universitaires lui coûte chaque année en moyenne 3,75 millions de dollars.
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Ce mouvement met Harvard au centre d'un débat qui prend de l'ampleur : l'accès aux travaux de la recherche universitaire, dont une grande partie est financée par le contribuable.
Les éditeurs ne supporteraient qu'une infime partie des coûts de production. Robert Darnton, directeur de la bibliothèque de Harvard, a expliqué au Guardian : "J'espère que d'autres universités vont faire des actions similaires. On est tous confrontés au même paradoxe. Nous faisons les recherches, écrivons les articles, œuvrons au référencement des articles par d'autres chercheurs, le tout gratuitement... Et ensuite nous rachetons le résultat de notre travail à des prix scandaleux."
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