- TulipiaNiveau 7
Pour info, je suis agrégée plutôt bien classée et je remplace actuellement en collège, classes de 6ème et 5ème... J'avais demandé du lycée. Ils placent effectivement les TZR selon les besoins.
- User16619Niveau 6
Au fait, puisque c'est le sujet du fil : je suis stagiaire cette année (certifié -> agrégé externe) et je n'ai toujours pas d'affectation ni de sollicitation de la part de mon RAD (juste un remplacement de deux semaines avant les vacances à 10h/semaine). Dans quelle mesure cette situation pourrait-elle m'être reprochée lors de mon inspection de titularisation ? Y a-t-il un minimum de service à accomplir ?
- MiniloupiotteNiveau 7
diarise a écrit:Au fait, puisque c'est le sujet du fil : je suis stagiaire cette année (certifié -> agrégé externe) et je n'ai toujours pas d'affectation ni de sollicitation de la part de mon RAD (juste un remplacement de deux semaines avant les vacances à 10h/semaine). Dans quelle mesure cette situation pourrait-elle m'être reprochée lors de mon inspection de titularisation ? Y a-t-il un minimum de service à accomplir ?
"Reprocher", le mot est peut-être un peu fort, car ce n'est pas toi qui gères les remplacements. Après, en effet, pour ta validation, pas évident pour l'IPR de t'évaluer lors de sa visite si tu n'as pas de pratique actuelle, progressions etc. qu'il/elle puisse observer. Peut-être pourrait-on dans ce cas te demander pourquoi tu ne l'as pas contacté pour lui faire part du problème ? Ils ont normalement connaissance des besoins de remplacement. Peut-être même l'as-tu déjà contacté(e) ? Auquel cas, s'il n'y a pas de besoin dans ta zone ou à proximité, tu ne peux pas en inventer bien sûr !
- valleExpert spécialisé
Miniloupiotte a écrit:diarise a écrit:Au fait, puisque c'est le sujet du fil : je suis stagiaire cette année (certifié -> agrégé externe) et je n'ai toujours pas d'affectation ni de sollicitation de la part de mon RAD (juste un remplacement de deux semaines avant les vacances à 10h/semaine). Dans quelle mesure cette situation pourrait-elle m'être reprochée lors de mon inspection de titularisation ? Y a-t-il un minimum de service à accomplir ?
"Reprocher", le mot est peut-être un peu fort, car ce n'est pas toi qui gères les remplacements. Après, en effet, pour ta validation, pas évident pour l'IPR de t'évaluer lors de sa visite si tu n'as pas de pratique actuelle, progressions etc. qu'il/elle puisse observer. Peut-être pourrait-on dans ce cas te demander pourquoi tu ne l'as pas contacté pour lui faire part du problème ? Ils ont normalement connaissance des besoins de remplacement. Peut-être même l'as-tu déjà contacté(e) ? Auquel cas, s'il n'y a pas de besoin dans ta zone ou à proximité, tu ne peux pas en inventer bien sûr !
Bon, ça me paraît dans les faits assez proche d'un reproche, non ?
Si l'IPR trouve cela "pas évident" de t'évaluer si tu n'as pas fait de remplacement, le fait que tu le lui aies expliqué ne changera pas la donne, il ne va pas inventer des compétences "faire part des problèmes à l'inspection".
Tu parles d'un "minimum de service" comme si tu n'étais pas en train d'accomplir ton service, or c'est exactement ce que tu fais (c'est pour cela que tu reçois ta paie chaque mois). Sinon ce serait trop facile pour l'administration de ne pas valider quelqu'un simplement en ne lui donnant pas des tâches à effectuer. Dans le cas des certifiés agrégés, il s'ajoute le fait que les compétences que l'administration doit valider sont exactement les mêmes : le cas échéant, il appartient plutôt à l'administration de montrer en quoi une compétence déjà validée à été "perdue".
- SiggyHabitué du forum
Gildare a écrit:Merci pour ta réponse ! (je n'aime pas cette situation, j'ai l'impression de mettre des bâtons dans les roues de la principale)
Ne remplace pas sans arrêté. Ne culpabilise pas pour ta principale, elle s'en remettra.
- HimpyExpert spécialisé
Plutôt d'accord avec Valle. C'est quand même pas à nous de nous trouver un poste ou des remplacements !
Après tu peux faire part de tes inquiétudes à l'inspecteur, bien sûr, et j'espère que sa réponse te rassureras...
Après tu peux faire part de tes inquiétudes à l'inspecteur, bien sûr, et j'espère que sa réponse te rassureras...
- Choco-CocoNiveau 1
Bonjour à tous,
Je suis ce post depuis le début de l'année et je me permets de venir m'épancher un peu, je sature pas mal.
Je suis néo-titulaire (en reconversion...ce qui peut-être accentue mon malaise, je vais exposer la suite...) et sans affectation depuis septembre. La directrice de mon RAD a réalisé un edt, nous l'avons vu ensemble, il y a des cours de soutien, des cours en binôme, du travail sur projet programmé. J'ai pu choisir mes jours de présence. ça c'est cool.
J'étais (je suis toujours) ok avec ça, pouvoir faire bénéficier ces heures au bahut, donner un coup de main. Depuis le début de l'année, je dépanne les collègues absents, je tiens des stands , je fais des sorties ciné, quelques heures de soutien, puis les fameuses heures en binôme. Au début, ça passe bien. Tu te dis que c'est temporaire, tu te proposes...Mais au bout de presque 3 mois, ça devient plus compliqué.
En gros, par exemple, pendant les fameuses heures en binôme...je me charge surtout de la gestion de classe. Alors oui, je me suis positionnée ainsi dès le départ, c'est des heures avec des groupes de 35, c'est pas inutile et je me sens plutôt à l'aise avec la gestion des masses... Mais les élèves, ils ne savent pas bien ce que tu fais là, tu as le mauvais rôle et le reste du temps...bah je fais le santon, j'interviens pas dans le cours. Les collègues semble apprécier cette aide. Mais comme je n'interviens pas ou peu pédagogiquement...
La situation devient peu valorisante me concernant (après, je comprends qu'une intervention pédagogique n'est pas si simple à caler pour les collègues).
Ce que je vis mal, par ailleurs, c'est que, comme je me suis montrée souvent partante pour les missions proposées...j'ai le sentiment que certains de mes collègues me perçoivent comme leur stagiaire ou du moins, il y a ce truc, que je ressens, du type "elle ne fait "rien", il est bien normal qu'on la sollicite pour les choses". Dans les faits, il y a quelques jours, j'ai été prévenue quasi de la veille au soir pour 6h de cours que je devais prendre à une collègue. La collègue n'a pas cru bon m'envoyer un SMS pour me le dire...il a fallu que je relance (elle me l'avait plus ou moins évoqué 10 jours avant) et c'est là qu'elle me l'annonce.
Et puis, rarement on me dit "merci", ou "ça s'est passé comment avec les élèves". Je ne pense pas que les collègues soient "michants", je ne me victimise pas. Mais c'est comme si mon rôle était perçu comme une mise à disposition - allant de soi - et que du coup, on ne pense pas à saluer.
Bref, comme je n'ai pas 25 ans non plus, comme j'ai choisi ce métier pour la certaine indépendance qu'il permet, j'avoue, je commence à avoir un peu de mal. Il faut que je rectifie le tir, ma posture, dans cette situation bien floue de TZR sans affectation.
Ah et aussi, il y a aussi ce ressenti d'une sorte de surveillance : "Ah je t'ai pas vu au CDI?". "Ah tu es arrivé à 9h17?" (oui j'avoue, il m'arrive, quand je n'ai vraiment rien à faire, d'arriver 15 minutes en décalé). Voilà, les petites réflexions montrent que tu n'es pas vraiment considéré comme un camarade à égalité.
Vos conseils seraient les bienvenus, merci à vous
Je suis ce post depuis le début de l'année et je me permets de venir m'épancher un peu, je sature pas mal.
Je suis néo-titulaire (en reconversion...ce qui peut-être accentue mon malaise, je vais exposer la suite...) et sans affectation depuis septembre. La directrice de mon RAD a réalisé un edt, nous l'avons vu ensemble, il y a des cours de soutien, des cours en binôme, du travail sur projet programmé. J'ai pu choisir mes jours de présence. ça c'est cool.
J'étais (je suis toujours) ok avec ça, pouvoir faire bénéficier ces heures au bahut, donner un coup de main. Depuis le début de l'année, je dépanne les collègues absents, je tiens des stands , je fais des sorties ciné, quelques heures de soutien, puis les fameuses heures en binôme. Au début, ça passe bien. Tu te dis que c'est temporaire, tu te proposes...Mais au bout de presque 3 mois, ça devient plus compliqué.
En gros, par exemple, pendant les fameuses heures en binôme...je me charge surtout de la gestion de classe. Alors oui, je me suis positionnée ainsi dès le départ, c'est des heures avec des groupes de 35, c'est pas inutile et je me sens plutôt à l'aise avec la gestion des masses... Mais les élèves, ils ne savent pas bien ce que tu fais là, tu as le mauvais rôle et le reste du temps...bah je fais le santon, j'interviens pas dans le cours. Les collègues semble apprécier cette aide. Mais comme je n'interviens pas ou peu pédagogiquement...
La situation devient peu valorisante me concernant (après, je comprends qu'une intervention pédagogique n'est pas si simple à caler pour les collègues).
Ce que je vis mal, par ailleurs, c'est que, comme je me suis montrée souvent partante pour les missions proposées...j'ai le sentiment que certains de mes collègues me perçoivent comme leur stagiaire ou du moins, il y a ce truc, que je ressens, du type "elle ne fait "rien", il est bien normal qu'on la sollicite pour les choses". Dans les faits, il y a quelques jours, j'ai été prévenue quasi de la veille au soir pour 6h de cours que je devais prendre à une collègue. La collègue n'a pas cru bon m'envoyer un SMS pour me le dire...il a fallu que je relance (elle me l'avait plus ou moins évoqué 10 jours avant) et c'est là qu'elle me l'annonce.
Et puis, rarement on me dit "merci", ou "ça s'est passé comment avec les élèves". Je ne pense pas que les collègues soient "michants", je ne me victimise pas. Mais c'est comme si mon rôle était perçu comme une mise à disposition - allant de soi - et que du coup, on ne pense pas à saluer.
Bref, comme je n'ai pas 25 ans non plus, comme j'ai choisi ce métier pour la certaine indépendance qu'il permet, j'avoue, je commence à avoir un peu de mal. Il faut que je rectifie le tir, ma posture, dans cette situation bien floue de TZR sans affectation.
Ah et aussi, il y a aussi ce ressenti d'une sorte de surveillance : "Ah je t'ai pas vu au CDI?". "Ah tu es arrivé à 9h17?" (oui j'avoue, il m'arrive, quand je n'ai vraiment rien à faire, d'arriver 15 minutes en décalé). Voilà, les petites réflexions montrent que tu n'es pas vraiment considéré comme un camarade à égalité.
Vos conseils seraient les bienvenus, merci à vous
- User20159Esprit éclairé
@Choco-Coco , je te souhaite bien du courage.
Il y a un truc que je suis en train de piger en tant que TZR c'est que quand tu es dans une situation bâtarde (comme la tienne ou la mienne, moi j'ai 3 bouts d'AFA qui ne font même pas un service complet) c'est qu'il ne faut faire aucun cadeau, ni a l'administration, ni aux collègues, car quoi qu'il en soit nous sommes considérés comme de sous profs.
Il y a un truc que je suis en train de piger en tant que TZR c'est que quand tu es dans une situation bâtarde (comme la tienne ou la mienne, moi j'ai 3 bouts d'AFA qui ne font même pas un service complet) c'est qu'il ne faut faire aucun cadeau, ni a l'administration, ni aux collègues, car quoi qu'il en soit nous sommes considérés comme de sous profs.
- elea25Niveau 6
Bon courage Choco-Coco. Peut-être, peux-tu faire part à tes collègues avec qui tu te sens à l'aise de ton envie de participer davantage "pédagogiquement". Ca serait peut-être plus utile que tu interviennes en binôme sur des séances type "TP", où tous les élèves sont en exercice, et où tu peux passer dans les rangs les aider. Généralement on est jamais trop de deux enseignants pour faire ça.
Ce n'est que ma première année de TZR, mais j'ai l'impression qu'en effet nous sommes considérés comme des sous-profs, et notamment par certains collègues, ce qui m'a étonnée. Un des collègues de mon RAD, à qui j'expliquais ne pas avoir de remplacement en ce moment, m'a demandé : "mais tu es payée ?" (sous entendu, pour ne rien faire).
Une autre a essayé de me refiler des paquets de copies à corriger pendant mes heures de trous dans le RAD. J'ai refusé. Je ne suis pas corvéable à merci, et je ne vais pas faire son travail, pour lequel elle reçoit une rémunération. Ou alors elle me file une part de son salaire. Mais je ne crois pas qu'elle l'envisageait ainsi.
Ce n'est que ma première année de TZR, mais j'ai l'impression qu'en effet nous sommes considérés comme des sous-profs, et notamment par certains collègues, ce qui m'a étonnée. Un des collègues de mon RAD, à qui j'expliquais ne pas avoir de remplacement en ce moment, m'a demandé : "mais tu es payée ?" (sous entendu, pour ne rien faire).
Une autre a essayé de me refiler des paquets de copies à corriger pendant mes heures de trous dans le RAD. J'ai refusé. Je ne suis pas corvéable à merci, et je ne vais pas faire son travail, pour lequel elle reçoit une rémunération. Ou alors elle me file une part de son salaire. Mais je ne crois pas qu'elle l'envisageait ainsi.
- elea25Niveau 6
diarise a écrit:Au fait, puisque c'est le sujet du fil : je suis stagiaire cette année (certifié -> agrégé externe) et je n'ai toujours pas d'affectation ni de sollicitation de la part de mon RAD (juste un remplacement de deux semaines avant les vacances à 10h/semaine). Dans quelle mesure cette situation pourrait-elle m'être reprochée lors de mon inspection de titularisation ? Y a-t-il un minimum de service à accomplir ?
C'est fou, je pensais que dans le cas des stagiaires TZR, le rectorat faisait un effort pour leur donner des missions voire une AFA, histoire qu'il y ait quelque chose à évaluer pour la validation de l'année de stage.
En tout cas moi Diarise, je ne suis pas stagiaire mais je suis comme toi : toujours pas de remplacement depuis le début de l'année !! Je me demande combien de temps ça va durer ... Y a-t-il des TZR qui ont déjà passé 1 an sans remplacer ???
- User16619Niveau 6
Pour être honnête, on m'a donné une AFA, que j'ai refusée : 40 km de chez moi en REP, 5 HSA et PP d'office, aucune négociation possible avec le principal (alors que mon service aurait pu être de 15 h avec seulement 3 classes). Ayant spécifiquement passé l'agrégation pour le temps et non l'argent, j'ai trouvé ça trop lourd en terme de travail.
J'ai même envoyé un email à mon gestionnaire pour lui dire qu'habitant au cœur de la métropole, j'acceptais une extension de zone dans celle-ci. Réponse négative, ils doivent préférer me payer à attendre...
J'ai même envoyé un email à mon gestionnaire pour lui dire qu'habitant au cœur de la métropole, j'acceptais une extension de zone dans celle-ci. Réponse négative, ils doivent préférer me payer à attendre...
- nounoussNiveau 5
Bonjour,
Moi j'ai eu un remplacement en septembre d'une vingtaine de jours et parfois je me demande si je n'ai pas été oubliée. Je suis soulagée à la fin du mois de recevoir mon salaire. Je regarde i-prof plusieurs fois dans une journée. Je perds un peu la notion du travail en classe et j'ai de plus en plus peur d'obtenir un remplacement ou plusieurs je ne sais où. Etranges impressions contradictoires. Oui, le statut de TZR est vraiment spécial et autour de moi, famille, amis, on a du mal à comprendre, c'est limite si je ne suis pas soupçonnée de ne pas être une "vraie" prof, de raconter un peu n'importe quoi...
Moi j'ai eu un remplacement en septembre d'une vingtaine de jours et parfois je me demande si je n'ai pas été oubliée. Je suis soulagée à la fin du mois de recevoir mon salaire. Je regarde i-prof plusieurs fois dans une journée. Je perds un peu la notion du travail en classe et j'ai de plus en plus peur d'obtenir un remplacement ou plusieurs je ne sais où. Etranges impressions contradictoires. Oui, le statut de TZR est vraiment spécial et autour de moi, famille, amis, on a du mal à comprendre, c'est limite si je ne suis pas soupçonnée de ne pas être une "vraie" prof, de raconter un peu n'importe quoi...
- elea25Niveau 6
Grâce à quelle justification le rectorat a accepté ton refus ?
C'est lié à ton statut de stagiaire où on ne peut pas t'imposer plus de 15h ?
C'est lié à ton statut de stagiaire où on ne peut pas t'imposer plus de 15h ?
- User20159Esprit éclairé
diarise a écrit:Pour être honnête, on m'a donné une AFA, que j'ai refusée : 40 km de chez moi en REP, 5 HSA et PP d'office, aucune négociation possible avec le principal (alors que mon service aurait pu être de 15 h avec seulement 3 classes). Ayant spécifiquement passé l'agrégation pour le temps et non l'argent, j'ai trouvé ça trop lourd en terme de travail.
Faudra qu'un jour on m'explique concrètement comment on refuse une AFA ; on a le droit de refuser ? Comment ?
Je passe pour un fou auprès de certains collègues avec mes 3 AFA :"mais t'as pas refusé" ?, ça en est exaspérant.
- TulipiaNiveau 7
De toutes façons, en stage, tu n'as pas le droit de faire de HSA. En tous cas, dans mon académie et ma matière, c'est comme ça. Peu importe le concours.
Concernant le refus, tout est matière à négociation avec le gestionnaire. Mon affectation a aussi été le fruit d'une négociation car je ne possède pas de voiture. J'ai 1h20 de trajet donc 2h40 par jour (plutôt 3 car les trains ne concordent pas avec mes heures) mais cela me convient très bien.
Dans les textes, rien ne nous autorise à refuser.
Concernant le refus, tout est matière à négociation avec le gestionnaire. Mon affectation a aussi été le fruit d'une négociation car je ne possède pas de voiture. J'ai 1h20 de trajet donc 2h40 par jour (plutôt 3 car les trains ne concordent pas avec mes heures) mais cela me convient très bien.
Dans les textes, rien ne nous autorise à refuser.
- JennyMédiateur
Ha@_x a écrit:diarise a écrit:Pour être honnête, on m'a donné une AFA, que j'ai refusée : 40 km de chez moi en REP, 5 HSA et PP d'office, aucune négociation possible avec le principal (alors que mon service aurait pu être de 15 h avec seulement 3 classes). Ayant spécifiquement passé l'agrégation pour le temps et non l'argent, j'ai trouvé ça trop lourd en terme de travail.
Faudra qu'un jour on m'explique concrètement comment on refuse une AFA ; on a le droit de refuser ? Comment ?
Je passe pour un fou auprès de certains collègues avec mes 3 AFA :"mais t'as pas refusé" ?, ça en est exaspérant.
Je n’ai jamais compris. Mais certains sont visiblement plus doués que moi.
Je dois être bête, je vais là où on me demande d’aller…
- User20159Esprit éclairé
Tulipia a écrit:Dans les textes, rien ne nous autorise à refuser.
C'est bien ce qui me semblait.
Jenny a écrit:Je n’ai jamais compris. Mais certains sont visiblement plus doués que moi.
Je dois être bête, je vais là où on me demande d’aller…
T'inquiètes on est au moins 2
- TulipiaNiveau 7
Je ne connais que deux personnes qui ont refusé, dont une qui a fait des démarches avec un syndicat. La première a été affectée en collège REP et la deuxième à 2h30 de son RAD. Dans le premier cas, cela a été accepté. Dans le deuxième, non, donc le syndicat est intervenu, et je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui...
- SisypheHabitué du forum
Je pointe aussi. On m'a placé sur deux établissements et la conséquence est un emploi du temps gruyère. Et à présent, on me demande de faire des heures sup dans un des établissements : suffisamment pour que mon service soit complet sur cet établissement. Je me dis que si j'avais dit "non" pour le collège, j'aurai fini par obtenir un temps plein en lycée. Mais je ne sais pas comment refuser une AFA. Je suis déjà pleine de culpabilité parce que je ne suis pas allée travailler mardi, mercredi et aujourd'hui ( trois de mes enfants sont cas contact.) Cela ne m'arrive jamais. D'ordinaire quand ils sont malades, je paie quelqu'un pour les garder. Mais là, c'est interdit.
Bref, j'ai du mal à dire non et je m'en mords les doigts.
Bref, j'ai du mal à dire non et je m'en mords les doigts.
- User16619Niveau 6
Il y a toujours moyen (matière) soit de négocier soit de refuser. Dans mon cas, il y avait deux manquements au règlement : on m'impose 5 HSA (2 max.) et on m'impose tout simplement des HSA en tant que stagiaire. Textes à l'appui, cela ne pose aucun problème de faire sauter l'affectation. Les élèves n'ont pas eu cours la première semaine, le principal s'étant imaginé que je céderai. Mal lui en a pris.
@Ha@_x Dire non, posément, calmement, fermement, à une situation objectivement déraisonnable (3 établissements éloignés par exemple) peut aider. Je suis complètement insensible aux tentatives de culpabilisation du type "vous n'avez pas d'éthique", "et l'intérêt des élèves ??!", "Attention à l'abandon de poste !!". Bref, il est évident qu'on ne peut pas tout refuser, mais si la situation est vraiment pénible pour l'agent, ça fonctionne parfois. La hiérarchie est assez peu habituée à des refus calmement motivés mais fermes. Bref. Si on sait que la situation qu'on nous impose va d'avance nous faire **** (et les 130 km/ jour, je les ai faits, comme tout TZR, y'a pas de problème), pourquoi ne pas tenter de se battre un peu ? Ça fonctionne parfois. Si je galère excessivement pour aller bosser, il m'est impossible d'être au niveau, d'être pleinement investi avec mes classes. Si vos enfants sont malades, pourquoi culpabiliser d'être à leurs chevets ? Vos élèves ne vont vraiment pas en pâtir... Et nos prédécesseurs se sont violemment battus pour qu'on ait le droit d'être auprès de notre famille quand elle a besoin de nous.
@Ha@_x Dire non, posément, calmement, fermement, à une situation objectivement déraisonnable (3 établissements éloignés par exemple) peut aider. Je suis complètement insensible aux tentatives de culpabilisation du type "vous n'avez pas d'éthique", "et l'intérêt des élèves ??!", "Attention à l'abandon de poste !!". Bref, il est évident qu'on ne peut pas tout refuser, mais si la situation est vraiment pénible pour l'agent, ça fonctionne parfois. La hiérarchie est assez peu habituée à des refus calmement motivés mais fermes. Bref. Si on sait que la situation qu'on nous impose va d'avance nous faire **** (et les 130 km/ jour, je les ai faits, comme tout TZR, y'a pas de problème), pourquoi ne pas tenter de se battre un peu ? Ça fonctionne parfois. Si je galère excessivement pour aller bosser, il m'est impossible d'être au niveau, d'être pleinement investi avec mes classes. Si vos enfants sont malades, pourquoi culpabiliser d'être à leurs chevets ? Vos élèves ne vont vraiment pas en pâtir... Et nos prédécesseurs se sont violemment battus pour qu'on ait le droit d'être auprès de notre famille quand elle a besoin de nous.
- User20159Esprit éclairé
@diarise,
Ah mais je comprend et j'entends parfaitement bien tous tes arguments et la culpabilisation a peu de prises sur moi.
Sauf que des arguments valables quand on est TZR à Paris, j'en vois pas. Et à moins d'avoir des établissements si éloignés et un EDT si mal fichu, qu'il est nécessaire d'avoir un hélicoptère pour être à l'heure, je ne vois pas non plus.
Ah mais je comprend et j'entends parfaitement bien tous tes arguments et la culpabilisation a peu de prises sur moi.
Sauf que des arguments valables quand on est TZR à Paris, j'en vois pas. Et à moins d'avoir des établissements si éloignés et un EDT si mal fichu, qu'il est nécessaire d'avoir un hélicoptère pour être à l'heure, je ne vois pas non plus.
- MehitabelVénérable
Bonjour,
Pour ceux qui ont une AFA (2 établissements) en-dehors de leur RAD, vous déclarez des frais de repas sur DT Chorus ou pas ? Je n'ai pas compris la notion de 11h/14h, est-ce que cela concerne quand on est en AFA en-dehors de son RAD ? (Auquel cas c'est tous les jours les frais de repas dans ces conditions !)
Pour ceux qui ont une AFA (2 établissements) en-dehors de leur RAD, vous déclarez des frais de repas sur DT Chorus ou pas ? Je n'ai pas compris la notion de 11h/14h, est-ce que cela concerne quand on est en AFA en-dehors de son RAD ? (Auquel cas c'est tous les jours les frais de repas dans ces conditions !)
- bohuNiveau 8
Ca concerne effectivement les AFA hors-RAD et il ne faut pas finir avant 11h et commencer après 14h pour pouvoir les délarer (oui, c'est tordu) MAIS il est très possible que ça dépende des académies/du gestionnaire de discipline/du temps qu'il fait... (par exemple j'y ai eu droit avec un EDT 8-11 puis 16-17h30 alors qu'un collègue l'année suivante n'a pas pu le faire dans une autre discipline)
- bohuNiveau 8
Puis, quand j'avais abordé le côté "double peine" de ne pas pouvoir déclarer les repas quand on avait un gros trou dans l'EDT au milieu de la journée, la personne qui gérait les remboursement de frais de déplacement m'avait indiqué qu'on pouvait déclarer 2 allers-retours dans la journée à condition qu'il y ait au moins 3h d'écart entre les différentes tranches.
C'était valable aussi pour des réunions le soir (si cours seulement le matin par exemple), j'en ai bénéficié. (et je n'avais jamais entendu cela avant)
C'était valable aussi pour des réunions le soir (si cours seulement le matin par exemple), j'en ai bénéficié. (et je n'avais jamais entendu cela avant)
- HimpyExpert spécialisé
Alors pour le coup des réunions le soir et du défraiement de deux trajets cela m'avait été refusé. Alors que j'avais cours de 8h à 10h seulement.
Je n'avais cas travailler sur place en attendant, dixit la gestionnaire.
Je n'avais cas travailler sur place en attendant, dixit la gestionnaire.
- clapNeoprof expérimenté
Je n'ai jamais déclaré aucun frais de repas en X années de TZR. Je découvre ça en vous lisant!
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