- PabloPEExpert
JRG étant effectivement connu pour son racisme et son homophobie je comprends ta surprise ... Dans la catégorie cliché infondé mais asséné avec aplomb on est dans le même niveau que l'article làguz a écrit:Tangleding la réaction de Jean-Rémi Girard est quand même plutôt une bonne surprise, je ne vois pas trop de contorsions ; en connaissant l'orientation générale du Snalc on peut même se féliciter du ton extrêmement critique employé.
- TangledingGrand Maître
C'est une réaction à titre individuel. Ce n'est sans doute pas anodin.guz a écrit:Tangleding la réaction de Jean-Rémi Girard est quand même plutôt une bonne surprise, je ne vois pas trop de contorsions ; en connaissant l'orientation générale du Snalc on peut même se féliciter du ton extrêmement critique employé.
De toutes façons même la réaction de la FSU me semble mollassonne, comparé au communiqué de l'APHG.
Et d'autres orgas n'ont pas l'air de s'émouvoir, non plus. Pour certaines je suis peu surpris, pour d'autres plus étonné. A voir, c'est encore le WE. Mais bon, s'il faut une semaine pour réagir à ce genre d'attaques médiatiques qui vont se multiplier, on est mal barré-es.
Personnellement, face à ce genre d'attaque à forte audience, j'estime qu'un communiqué intersyndical ne devrait pas poser de problème. Il faudrait de la réactivité et de l'unité.
De plus ce serait une grave erreur stratégique de croire que cette daube n'affectera que le lectorat du Figaro Magazine. La couverture est placardée sur les kiosques, le site est accessible, etc.
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- User21467Niveau 5
Désolé, mais je ne comprends pas trop le problème avec cette une du Figaro.
Alors d'accord, le titre est racoleur et mélange tous les enseignants de l'école de la République dans le même sac.
Mais le Figaro soulève une dérive ici : des enseignants d'éducation civique ne suivent pas correctement les programmes et se permettent de dispenser des cours sur des idées que l'on retrouve propre à l’extrême gauche. On y retrouve l’inexistence d'un racisme anti-blanc, l'existence d'un soi disant "privilège blanc" ou encore "racisme systémique".
Ces idées n'ont rien à faire dans l'école de la république, nous ne sommes pas des gourous. Que chacun garde ses idées sur ces questions qui font encore beaucoup débat.
L'éducation civique devrait plutôt, à mon goût, s'appuyer sur les valeurs de solidarité, de respect, de tolérance, etc...
Alors d'accord, le titre est racoleur et mélange tous les enseignants de l'école de la République dans le même sac.
Mais le Figaro soulève une dérive ici : des enseignants d'éducation civique ne suivent pas correctement les programmes et se permettent de dispenser des cours sur des idées que l'on retrouve propre à l’extrême gauche. On y retrouve l’inexistence d'un racisme anti-blanc, l'existence d'un soi disant "privilège blanc" ou encore "racisme systémique".
Ces idées n'ont rien à faire dans l'école de la république, nous ne sommes pas des gourous. Que chacun garde ses idées sur ces questions qui font encore beaucoup débat.
L'éducation civique devrait plutôt, à mon goût, s'appuyer sur les valeurs de solidarité, de respect, de tolérance, etc...
- JennyMédiateur
Tu ne vois pas le problème vraiment ? On parle d'une élève qui dénonce un professeur et on en fait un dossier qui généralise sur l'ensemble de l'éducation nationale. Rien n'est vérifié dans cet article.
Et puis il faut arrêter avec le racisme anti-blanc. Ca n'a rien de comparable avec ce que vivent les Noirs, les Arabes ou les Asiatiques.
Et puis il faut arrêter avec le racisme anti-blanc. Ca n'a rien de comparable avec ce que vivent les Noirs, les Arabes ou les Asiatiques.
- NicétasNiveau 9
Il y a problème dans la qualité de la démarche d'investigation journalistique.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- Isis39Enchanteur
zarkoffe a écrit:Désolé, mais je ne comprends pas trop le problème avec cette une du Figaro.
Alors d'accord, le titre est racoleur et mélange tous les enseignants de l'école de la République dans le même sac.
Mais le Figaro soulève une dérive ici : des enseignants d'éducation civique ne suivent pas correctement les programmes et se permettent de dispenser des cours sur des idées que l'on retrouve propre à l’extrême gauche. On y retrouve l’inexistence d'un racisme anti-blanc, l'existence d'un soi disant "privilège blanc" ou encore "racisme systémique".
Ces idées n'ont rien à faire dans l'école de la république, nous ne sommes pas des gourous. Que chacun garde ses idées sur ces questions qui font encore beaucoup débat.
L'éducation civique devrait plutôt, à mon goût, s'appuyer sur les valeurs de solidarité, de respect, de tolérance, etc...
Tout d’abord il n’y a plus d’éducation civique mais de l’enseignement moral et civique.
Ensuite, d’où sors-tu que les enseignants d’EMC ne suivent correctement les programmes ?
Tu as fait un enquête ou tu fais comme Le Figaro ?
- VerduretteModérateur
Donc, parce que "des" (probablement un faible pourcentage) enseignants ne suivent pas correctement les programmes (j'imagine qu'il y en a , comme il y a quelques enseignants qui enseignent encore la lecture de manière farfelue), on doit conclure que tous les élèves sont ainsi endoctrinés à l'école, et accepter que l'affirme le gros titre racoleur d'un dossier qui aurait tout autant sa place dans Valeurs Actuelles ou dans la littérature zemmourienne ?
- TangledingGrand Maître
Euh le racisme systémique n'existe pas ?
Si le terme de privilège blanc te dérange, on peut parler du privilège d'être non racisé (nous en bénéficions sans doute tous deux). Ça veut dire la même chose. Mais cela te choquera peut-être moins.
Ce qui devrait choquer c'est que les personnes ou groupes racisé-es soient sans cesse ramené-es à cette assignation et discriminés.
Je ne vois pas trop ce qu'il y a à débattre.
Si le terme de privilège blanc te dérange, on peut parler du privilège d'être non racisé (nous en bénéficions sans doute tous deux). Ça veut dire la même chose. Mais cela te choquera peut-être moins.
Ce qui devrait choquer c'est que les personnes ou groupes racisé-es soient sans cesse ramené-es à cette assignation et discriminés.
Je ne vois pas trop ce qu'il y a à débattre.
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ce qui est presque fascinant dans cet "article", qui relève du pamphlet, c'est qu'il provoque une discussion opposant ceux qui y trouvent "quelque chose" et ceux qui, nécessairement, se trouvent contraints de le réfuter (alors que c'est visiblement n'importe quoi).
Décidément, cette forme de rhétorique et de propagande est redoutable, dans sa façon de confisquer le débat.
Décidément, cette forme de rhétorique et de propagande est redoutable, dans sa façon de confisquer le débat.
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Si tu vales valeo.
- TangledingGrand Maître
Je ne réfute pas ce torchon mais le fait qu'il pourrait avoir une miette de légitimité, ce qui semble être la position d'une partie de la profession.
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- PrezboGrand Maître
epekeina.tes.ousias a écrit:Ce qui est presque fascinant dans cet "article", qui relève du pamphlet, c'est qu'il provoque une discussion opposant ceux qui y trouvent "quelque chose" et ceux qui, nécessairement, se trouvent contraints de le réfuter (alors que c'est visiblement n'importe quoi).
Décidément, cette forme de rhétorique et de propagande est redoutable, dans sa façon de confisquer le débat.
Mais il n'y a rien à "réfuter" : on ne peut pas réfuter un unique témoignage anonyme et visiblement trop caricatural pour être crédible. Il n'y a pas à inverser la charge de la preuve.
La Fig Mag est sur ce coup là exactement aussi déontologique que les parents d'élèves et le manipulateur islamique qui ont accusé Samuel Paty d'islamophobie sur la base d'une rumeur et d'un témoignage d'élève véreux.
- NicétasNiveau 9
Oui, c'est extrêmement inquiétant d'envoyer ainsi promener toute déontologie.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- User21467Niveau 5
@Jenny Je ne vais pas débattre de cette question de racisme anti-blanc avec vous, mais nier son existence ou affirmer qu'il n'existe pas, c'est déjà apporter un point de vue politique, et cela n'a rien à pas lieu d'être dans notre école. Que chacun garde son opinion sur ce genre de question.
Combien de fois avez-vous déjà entendu d'anciens élèves dénoncer que leurs enseignants avaient toujours la fâcheuse tendance à faire passer leurs idées politiques à travers leurs cours ? Tous les ans, mes propres élèves me parlent des dérives de mes propres collègues, et étonnamment sur les mêmes questions relevées par cet article du Figaro, et tout aussi étonnamment en affirmant le même genre d'idées que l'on retrouve dans l'article, ou que l'on retrouve dans votre propre réponse @Jenny .
Alors en effet, rien n'est vérifié dans l'article. Cependant, nous avons tous connus des collègues qui s'exercent à ce genre de dérive. Est-ce normal selon vous ?
Ou alors refusez-vous de dire le moindre mot car vous vous prêter à ces mêmes idées politiques ?
Je n'ai pas envie de voir nos écoles se transformer en lieu de propagande politique, et pourtant, il semble que cela fait plusieurs générations que des enseignants s'exercent à l'exercice, avec la complicité de ses collègues et de l'administration.
S'il-vous-plait, allons ensemble dans le sens d'une neutralité de la part de l'école. Nous pouvons dispenser des cours contre le ségrégationnisme et en même temps ne pas dispenser des idées qui concernent le déboulonnement des statues, le black live matters, etc...
Combien de fois avez-vous déjà entendu d'anciens élèves dénoncer que leurs enseignants avaient toujours la fâcheuse tendance à faire passer leurs idées politiques à travers leurs cours ? Tous les ans, mes propres élèves me parlent des dérives de mes propres collègues, et étonnamment sur les mêmes questions relevées par cet article du Figaro, et tout aussi étonnamment en affirmant le même genre d'idées que l'on retrouve dans l'article, ou que l'on retrouve dans votre propre réponse @Jenny .
Alors en effet, rien n'est vérifié dans l'article. Cependant, nous avons tous connus des collègues qui s'exercent à ce genre de dérive. Est-ce normal selon vous ?
Ou alors refusez-vous de dire le moindre mot car vous vous prêter à ces mêmes idées politiques ?
Je n'ai pas envie de voir nos écoles se transformer en lieu de propagande politique, et pourtant, il semble que cela fait plusieurs générations que des enseignants s'exercent à l'exercice, avec la complicité de ses collègues et de l'administration.
S'il-vous-plait, allons ensemble dans le sens d'une neutralité de la part de l'école. Nous pouvons dispenser des cours contre le ségrégationnisme et en même temps ne pas dispenser des idées qui concernent le déboulonnement des statues, le black live matters, etc...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mettons que "réfuter" est mal choisi. Mais ce que je critique, c'est le papier lui-même. C'est un vrai piege: ça monopolise le débat et ça capte l'attention, ça pourrit l'opinion publique et ça détourne de la réalité. Ce que j'appelle propagande
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- JennyMédiateur
zarkoffe a écrit:
Combien de fois avez-vous déjà entendu d'anciens élèves dénoncer que leurs enseignants avaient toujours la fâcheuse tendance à faire passer leurs idées politiques à travers leurs cours ? Tous les ans, mes propres élèves me parlent des dérives de mes propres collègues, et étonnamment sur les mêmes questions relevées par cet article du Figaro, et tout aussi étonnamment en affirmant le même genre d'idées que l'on retrouve dans l'article, ou que l'on retrouve dans votre propre réponse @Jenny
Je n’apprécie pas et je n’utilise pas ce vocabulaire en classe. Seulement, quand j'évoque le racisme en cours d’EMC, ça ne me viendrait vraiment pas à l’idée de parler de racisme anti-Blanc. Au contraire, l’idée d’un racisme anti-Blanc est très connotée politiquement.
Je trouve ça très déplacé de comparer des expériences très marginales à un racisme vécu quotidiennement...
- Pontorson50Fidèle du forum
La réaction de Girard me semble solide, mais je désapprouve formellement celle de l'APHG : là où Girard dénonce très bien une systématisation de quelques pratiques (en relevant notamment des exemples où certaines des dérives pointées sont stoppées par la hiérarchie quand il le faut), là où il reconnait que ces pratiques dénoncées peuvent exister ("ça ne veut pas dire que ces anecdotes sont fausses"), là où il reconnait que la diversité extrême des enseignants de HG (que le Figaro ne voit pas plus que la plupart de ses détracteurs) s'accommode difficilement de demandes de cours de morale ("plus on demande à l'école d'être morale et d'enseigner la morale, plus on s'expose à des dérives"), l'APHG nie tout en bloc "des pratiques derrière lesquelles nous ne reconnaissons aucun de nos collègues", titre "la haine en rafale" (au lendemain de la commémoration du 13 novembre!) et conclut en traitant de Fouquier-Tinville et de combat totalitaire un travail journalistique médiocre (et surtout un titre complotiste). Et en gras s'il vous plaît, pour être sûr que c'est cela qu'on demande au lecteur pressé de retenir.
Si une association professionnelle d'enseignants, qui plus est de HG, peut sans se sentir ridicule qualifier de Fouquier-Tinville des gens qui ne sont en rien des magistrats investis d'envoyer des opposants à la guillotine, mais seulement des journalistes dans une démocratie, si elle qualifie sans rire de totalitaire toute généralisation dans un journal, alors cette association m'inquiète plus que le mal, réel, qu'elle dénonce (la dénonciation lapidaire, fondée sur quelques témoignages, d'un fonctionnement systémique, ce qu'a très bien recadré Girard).
Qu'est-ce que c'est que ce langage de guerre civile? D'un côté l'école est présentée comme un danger pour les enfants, de l'autre les auteurs d'un article de journal sont assimilés à un homme réellement coupable de meurtres politiques, qui a fait guillotiner sans aucun discernement d'authentiques traîtres avec des gens tranquilles victimes de délations détestables, sans avoir jamais respecté les moindres droits de la défense. Comme si le Figaro-Magazine avait un pouvoir de vie et de mort sur quelque prof que ce soit dans l'école, alors qu'il serait sans doute difficile de laisser un exemplaire de ce journal traîner en salle des profs sans déclencher une suspicion généralisée pour retrouver le collègue pas comme il faut.
Par une telle violence dans le fond et dans la forme, l'APHG fait passer les enseignants de HG pour des excités, bien fragiles car incapables de répondre sereinement à un article léger fondé sur quelques témoignages, ce qui est un fonctionnement très ordinaire et paresseux dans la presse, y compris celle de gauche. Qui peut croire sérieusement que les auteurs de ce genre d'articles et même leurs partisans sont des menaces totalitaires et des agents d'une résurrection de la Terreur? La vraie question est de savoir comment il sera possible, avec de tels comportements éditoriaux d'une part, et de telles réponses en retour, de discuter calmement de la façon dont l'école va se débrouiller pour enseigner la lutte contre le racisme et les sectarismes dans cette confusion et cette exagération.
Si une association professionnelle d'enseignants, qui plus est de HG, peut sans se sentir ridicule qualifier de Fouquier-Tinville des gens qui ne sont en rien des magistrats investis d'envoyer des opposants à la guillotine, mais seulement des journalistes dans une démocratie, si elle qualifie sans rire de totalitaire toute généralisation dans un journal, alors cette association m'inquiète plus que le mal, réel, qu'elle dénonce (la dénonciation lapidaire, fondée sur quelques témoignages, d'un fonctionnement systémique, ce qu'a très bien recadré Girard).
Qu'est-ce que c'est que ce langage de guerre civile? D'un côté l'école est présentée comme un danger pour les enfants, de l'autre les auteurs d'un article de journal sont assimilés à un homme réellement coupable de meurtres politiques, qui a fait guillotiner sans aucun discernement d'authentiques traîtres avec des gens tranquilles victimes de délations détestables, sans avoir jamais respecté les moindres droits de la défense. Comme si le Figaro-Magazine avait un pouvoir de vie et de mort sur quelque prof que ce soit dans l'école, alors qu'il serait sans doute difficile de laisser un exemplaire de ce journal traîner en salle des profs sans déclencher une suspicion généralisée pour retrouver le collègue pas comme il faut.
Par une telle violence dans le fond et dans la forme, l'APHG fait passer les enseignants de HG pour des excités, bien fragiles car incapables de répondre sereinement à un article léger fondé sur quelques témoignages, ce qui est un fonctionnement très ordinaire et paresseux dans la presse, y compris celle de gauche. Qui peut croire sérieusement que les auteurs de ce genre d'articles et même leurs partisans sont des menaces totalitaires et des agents d'une résurrection de la Terreur? La vraie question est de savoir comment il sera possible, avec de tels comportements éditoriaux d'une part, et de telles réponses en retour, de discuter calmement de la façon dont l'école va se débrouiller pour enseigner la lutte contre le racisme et les sectarismes dans cette confusion et cette exagération.
- TailleventFidèle du forum
@zarkoffe Je peux rejoindre votre point de vue sur certains aspects mais vous laissez de côté le fait que le même type de discours est utilisé pour faire taire des propos pour des raisons purement idéologiques, plusieurs des points listés dans l'article (et simplement sur la couverture). L'homophobie (pardon l'"idéologie LGBT") est un bon exemple. C'est d'ailleurs aussi un point où votre argument consistant à, sur certains sujets, ne pas s'exprimer trouve sa limite : pour le coup, ne pas s'exprimer, c'est faire un choix idéologique. Sur certains sujets, la neutralité n'existe pas.
- e-WandererGrand sage
Je ne vois rien de bien surprenant dans ce torchon, qui flatte dans le sens du poil les réacs et les cancres revanchards anti-profs (ils s'en donnent à cœur-joie dans les commentaires du site du Figaro, sans aucune intervention des modérateurs, comme quoi cela correspond bien aux réactions que cherche à provoquer le journal). Ce texte s'inscrit parfaitement dans le ton du début de campagne : propos de comptoir, attaques personnelles ou bashing visant des groupes sociaux ou professionnels. L'extrême-droite zemmourienne apporte un souffle supplémentaire à ce vent mauvais, mais les attaques de Vidal contre "l'islamo-gauchisme" ou le mépris des macroneux pour les gilets jaunes, les "gens qui ne sont rien" etc. ont largement préparé le terrain. La communication la plus vile a remplacé le débat politique : on cherche à faire le buzz pour occuper le terrain, on clive volontairement la société pour rassembler son camp : somme toute, je ne distingue dans cette affaire qu'un symptôme supplémentaire.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- BalthamosDoyen
zarkoffe a écrit:@Jenny Je ne vais pas débattre de cette question de racisme anti-blanc avec vous, mais nier son existence ou affirmer qu'il n'existe pas, c'est déjà apporter un point de vue politique, et cela n'a rien à pas lieu d'être dans notre école. Que chacun garde son opinion sur ce genre de question.
Attention à ne pas aller trop vite.
Tout ce qu'on sait c'est le titre de la séquence d'EMC : «Le racisme anti-Blancs existe-t-il?», on est loin de l'opinion politique défendue en cours. On en sait d'ailleurs pas plus sur cet exemple. Dilemme, débat, étude de documents ? Et si documents quels documents ? Puis le témoignage d'une élève, prétendant que "l’enseignante a verrouillé les échanges pour imposer sa réponse" mais
zarkoffe a écrit:
Alors en effet, rien n'est vérifié dans l'article. Cependant, nous avons tous connus des collègues qui s'exercent à ce genre de dérive. Est-ce normal selon vous ?
Ou alors refusez-vous de dire le moindre mot car vous vous prêter à ces mêmes idées politiques ?
Donc est ce normal de vouloir débattre, se positionner sur un texte où "rien n'est vérifié ?"
Pour la dernière phrase, elle est pour le moins honteuse...
zarkoffe a écrit:
Je n'ai pas envie de voir nos écoles se transformer en lieu de propagande politique, et pourtant, il semble que cela fait plusieurs générations que des enseignants s'exercent à l'exercice, avec la complicité de ses collègues et de l'administration.
S'il-vous-plait, allons ensemble dans le sens d'une neutralité de la part de l'école. Nous pouvons dispenser des cours contre le ségrégationnisme et en même temps ne pas dispenser des idées qui concernent le déboulonnement des statues, le black live matters, etc...
Justement, pourquoi affirmer le contraire ? L'école et l'enseignement sont des lieux où la neutralité est recherchée et acquise (sauf quelques rares expédions à condamner...)
Non, l'école n'est pas un lieu de propagande politique et dire le contraire est au moins diffament sinon insultant.
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- Spoiler:
- NicétasNiveau 9
Pontorson50 a écrit:La réaction de Girard me semble solide, mais je désapprouve formellement celle de l'APHG : là où Girard dénonce très bien une systématisation de quelques pratiques (en relevant notamment des exemples où certaines des dérives pointées sont stoppées par la hiérarchie quand il le faut), là où il reconnait que ces pratiques dénoncées peuvent exister ("ça ne veut pas dire que ces anecdotes sont fausses"), là où il reconnait que la diversité extrême des enseignants de HG (que le Figaro ne voit pas plus que la plupart de ses détracteurs) s'accommode difficilement de demandes de cours de morale ("plus on demande à l'école d'être morale et d'enseigner la morale, plus on s'expose à des dérives"), l'APHG nie tout en bloc "des pratiques derrière lesquelles nous ne reconnaissons aucun de nos collègues", titre "la haine en rafale" (au lendemain de la commémoration du 13 novembre!) et conclut en traitant de Fouquier-Tinville et de combat totalitaire un travail journalistique médiocre (et surtout un titre complotiste). Et en gras s'il vous plaît, pour être sûr que c'est cela qu'on demande au lecteur pressé de retenir.
C'est en effet à ce genre de propos que je pensais quand je parlais de "crispations des deux côtés"... Rien de constructif là-dedans non plus.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- piescoModérateur
zarkoffe a écrit:@Jenny Je ne vais pas débattre de cette question de racisme anti-blanc avec vous, mais nier son existence ou affirmer qu'il n'existe pas, c'est déjà apporter un point de vue politique, et cela n'a rien à pas lieu d'être dans notre école. Que chacun garde son opinion sur ce genre de question.
Combien de fois avez-vous déjà entendu d'anciens élèves dénoncer que leurs enseignants avaient toujours la fâcheuse tendance à faire passer leurs idées politiques à travers leurs cours ? Tous les ans, mes propres élèves me parlent des dérives de mes propres collègues, et étonnamment sur les mêmes questions relevées par cet article du Figaro, et tout aussi étonnamment en affirmant le même genre d'idées que l'on retrouve dans l'article, ou que l'on retrouve dans votre propre réponse @Jenny .
Alors en effet, rien n'est vérifié dans l'article. Cependant, nous avons tous connus des collègues qui s'exercent à ce genre de dérive. Est-ce normal selon vous ?
Ou alors refusez-vous de dire le moindre mot car vous vous prêter à ces mêmes idées politiques ?
Je n'ai pas envie de voir nos écoles se transformer en lieu de propagande politique, et pourtant, il semble que cela fait plusieurs générations que des enseignants s'exercent à l'exercice, avec la complicité de ses collègues et de l'administration.
S'il-vous-plait, allons ensemble dans le sens d'une neutralité de la part de l'école. Nous pouvons dispenser des cours contre le ségrégationnisme et en même temps ne pas dispenser des idées qui concernent le déboulonnement des statues, le black live matters, etc...
Je me trompe peut-être, mais il me semble que tu étais stagiaire l'année dernière.
Et bon, à en croire mes élèves, ils n'ont jamais vu un professeur d'espagnol de leur vie, ni de français, ni d'Histoire-Géographie vu les âneries qu'ils disent et qu'ils écrivent dans leurs copies. J'avoue ne pas les laisser donner leurs avis sur les collègues vu que dans ma salle ils sont là pour suivre mon cours.
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- JennyMédiateur
Balthamos a écrit:zarkoffe a écrit:@Jenny Je ne vais pas débattre de cette question de racisme anti-blanc avec vous, mais nier son existence ou affirmer qu'il n'existe pas, c'est déjà apporter un point de vue politique, et cela n'a rien à pas lieu d'être dans notre école. Que chacun garde son opinion sur ce genre de question.
Attention à ne pas aller trop vite.
Tout ce qu'on sait c'est le titre de la séquence d'EMC : «Le racisme anti-Blancs existe-t-il?», on est loin de l'opinion politique défendue en cours. On en sait d'ailleurs pas plus sur cet exemple. Dilemme, débat, étude de documents ? Et si documents quels documents ? Puis le témoignage d'une élève, prétendant que "l’enseignante a verrouillé les échanges pour imposer sa réponse" maisl'articlele texte ne dit pas comment. On est loin de la séance de propagande....
Voilà, on ne sait pas grand chose sur ce cours...
- TangledingGrand Maître
Mais qu'est-ce que c'est que ce délire, @pontorson50 ? On va tolérer ces propos incendiaires tenus avec l'assentiment de Blanquer/Vidal/Macron jusqu'au moment où un collègue d'HG se fera flinguer par un taré d'extrême droite, c'est cela ?
Non mais oh ?
Il faudrait tolérer que le ministre de l'EN, la ministre de l'ENSR et le président de la république jettent le soupçon sur la profession comme cela, avec la caisse de résonance médiatique ? Et que la presse de Dassault and co démolisse notre travail avec sa puissance de feu médiatique ? Et quoi encore, tendre l'autre joue ?
Faut atterrir et vite.
Non mais oh ?
Il faudrait tolérer que le ministre de l'EN, la ministre de l'ENSR et le président de la république jettent le soupçon sur la profession comme cela, avec la caisse de résonance médiatique ? Et que la presse de Dassault and co démolisse notre travail avec sa puissance de feu médiatique ? Et quoi encore, tendre l'autre joue ?
Faut atterrir et vite.
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- BalthamosDoyen
Pontorson50 a écrit:
Par une telle violence dans le fond et dans la forme, l'APHG fait passer les enseignants de HG pour des excités, bien fragiles car incapables de répondre sereinement à un article léger fondé sur quelques témoignages, ce qui est un fonctionnement très ordinaire et paresseux dans la presse, y compris celle de gauche. Qui peut croire sérieusement que les auteurs de ce genre d'articles et même leurs partisans sont des menaces totalitaires et des agents d'une résurrection de la Terreur? La vraie question est de savoir comment il sera possible, avec de tels comportements éditoriaux d'une part, et de telles réponses en retour, de discuter calmement de la façon dont l'école va se débrouiller pour enseigner la lutte contre le racisme et les sectarismes dans cette confusion et cette exagération.
Un article léger ? Ce n'est pas présenté, ni perçu comme ça .
Pour le reste je ne suis pas d'accord sur ton avis sur la réponse de l'APHG. Je suis bien content que cette association disciplinaire réponde de la sorte et j'espère qu'elle gardera cette réactivité pendant la campagne présidentielle où l'histoire sera certainement utilisée et manipulée.
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- Spoiler:
- PrezboGrand Maître
Jenny a écrit:Balthamos a écrit:zarkoffe a écrit:@Jenny Je ne vais pas débattre de cette question de racisme anti-blanc avec vous, mais nier son existence ou affirmer qu'il n'existe pas, c'est déjà apporter un point de vue politique, et cela n'a rien à pas lieu d'être dans notre école. Que chacun garde son opinion sur ce genre de question.
Attention à ne pas aller trop vite.
Tout ce qu'on sait c'est le titre de la séquence d'EMC : «Le racisme anti-Blancs existe-t-il?», on est loin de l'opinion politique défendue en cours. On en sait d'ailleurs pas plus sur cet exemple. Dilemme, débat, étude de documents ? Et si documents quels documents ? Puis le témoignage d'une élève, prétendant que "l’enseignante a verrouillé les échanges pour imposer sa réponse" maisl'articlele texte ne dit pas comment. On est loin de la séance de propagande....
Voilà, on ne sait pas grand chose sur ce cours...
Pour commencer, on ne sait pas s'il a eu lieu, si "Sara" existe vraiment, et si elle est ce qu'elle prétend être.
- LaotziSage
Vous partez de l'hypothèse que cette "Sara" existe, ce qui me laisse dubitatif. Déjà, une ado de 15 ans, qui parle de "basanés" et de "boucle whatsapp" (les lycéens font leur groupe sur snapchat, whatsapp comme facebook ne leur servent qu'à communiquer avec des adultes, ce sont des réseaux de vieux)...
Certains s'étonnent de l'absence de réaction du ministre : mais la présidente du CSP est interviewée dans ce dossier, y exprime un point de vue très dangereux par ailleurs (le ministère devrait contrôler le contenu des manuels scolaires). Elle ne peut pas s'exprimer, en tant que présidente du CSP, sans avoir obtenu l'aval de Blanquer, voire sans être en service commandé.
Certains s'étonnent de l'absence de réaction du ministre : mais la présidente du CSP est interviewée dans ce dossier, y exprime un point de vue très dangereux par ailleurs (le ministère devrait contrôler le contenu des manuels scolaires). Elle ne peut pas s'exprimer, en tant que présidente du CSP, sans avoir obtenu l'aval de Blanquer, voire sans être en service commandé.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
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