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- JulyaNiveau 1
Comme l'a dit Hélips, quand on connait le manuel depuis 6 ans et qu'on enseigne la même chose depuis 20 ans, on fait les exercices basiques (fraction, équation, inéquation...)en moins de 2 minutes , sachant par coeur où les élèves vont se tromper et les erreurs commises.
Je préfère consacrer mon temps libre à la préparation de l'agrégation pour pouvoir me dégager du temps supplémentaire en fin de carrière(mi temps).
Je préfère consacrer mon temps libre à la préparation de l'agrégation pour pouvoir me dégager du temps supplémentaire en fin de carrière(mi temps).
- Flo44Érudit
Pour ma part, dans mon collège actuel, chaque fois que j'ai choisi vite fait des exercices dans le manuel, ça a été catastrophique. C'est dû à leur niveau déplorable en compréhension du français, principalement.
Dans d'autres collèges, cela passait très bien, pour peu que j'aie fait les exercices avant (soit écrits, soit de tête). Mais pas le même livre, et surtout pas le même public.
Cette année j'arrive à avoir du temps libre, mais c'est parce que je suis à temps partiel. J'ai encore trop peu d'expérience pour arriver à faire vite et bien. Par contre, je commence à avoir quelques supports, et c'est vraiment plus rapide de reprendre les cours de l'an dernier et les améliorer que de tout refaire. Idem pour les exercices : je modifie, j'enlève, je rajoute. Dmu coup je soigne plus le déroulé des cours, j'écris des corrections pour les élèves rapides (ils prennent la correction des exercices supplémentaires et s'autocorrigent), et ça me permet d'être bien plus zen en classe.
Donc je travaille autant pour le moment, mais mes journées sont bien moins fatiguantes.
Je me suis quand même mis 2 barrières. Depuis le milieu du stage : aucun travail après 22h . Et depuis que je suis T2 : jamais de travail le samedi, et jamais après 21 h (sauf circonstances vraiment exceptionnelles)
J'ai besoin de temps pour des raisons de santé (les rendez-vous médicaux, ça occupe). C'est plus pratique que quand j'étais salariée, mais il faut ensuite "rattraper". Idem pour d'autres choses. C'est le truc que j'apprécie dans le travail. Ça m'arrange de pouvoir aller chez le kiné le mercredi, quitte à travailler un peu plus le soir ou le week-end. Plutôt que de galérer pour obtenir un rendez-vous le soir, et y aller après une rude journée de boulot.
Dans d'autres collèges, cela passait très bien, pour peu que j'aie fait les exercices avant (soit écrits, soit de tête). Mais pas le même livre, et surtout pas le même public.
Cette année j'arrive à avoir du temps libre, mais c'est parce que je suis à temps partiel. J'ai encore trop peu d'expérience pour arriver à faire vite et bien. Par contre, je commence à avoir quelques supports, et c'est vraiment plus rapide de reprendre les cours de l'an dernier et les améliorer que de tout refaire. Idem pour les exercices : je modifie, j'enlève, je rajoute. Dmu coup je soigne plus le déroulé des cours, j'écris des corrections pour les élèves rapides (ils prennent la correction des exercices supplémentaires et s'autocorrigent), et ça me permet d'être bien plus zen en classe.
Donc je travaille autant pour le moment, mais mes journées sont bien moins fatiguantes.
Je me suis quand même mis 2 barrières. Depuis le milieu du stage : aucun travail après 22h . Et depuis que je suis T2 : jamais de travail le samedi, et jamais après 21 h (sauf circonstances vraiment exceptionnelles)
J'ai besoin de temps pour des raisons de santé (les rendez-vous médicaux, ça occupe). C'est plus pratique que quand j'étais salariée, mais il faut ensuite "rattraper". Idem pour d'autres choses. C'est le truc que j'apprécie dans le travail. Ça m'arrange de pouvoir aller chez le kiné le mercredi, quitte à travailler un peu plus le soir ou le week-end. Plutôt que de galérer pour obtenir un rendez-vous le soir, et y aller après une rude journée de boulot.
- EnaecoVénérable
Cracotte19 a écrit:Julya a écrit:Avec de l'ancienneté on passe moins de temps à bosser mais les 6 premières années, je bossais TOUTES mes soirées, mes week ends entiers et toutes mes petites vacances .
Maintenant, j'improvise souvent et je cherche 3-4 exercices dans un bouquin pour mes Seconde sans y passer trop de temps (parfois je les fais en même temps que les élèves)
.En terminale, je préparer un peu plus.
Mes cours de seconde sont prêts depuis des années et je ne les change presque plus.
De toutes façons, mes cours ne se passent ni mieux ni moins bien selon que j'ai préparé pendant 5 minutes ou 1 heure.
Attention quand même. Qu'on se dégage du temps, oui. De là à ne passer que quelques instants sur un cours.... Les élèves ont quand même le droit d'avoir un cours préparé correctement. J'ai improvisé une fois sur le choix des exos. Je revenais de convalescence après une opération. C'était il y a 12 ans et je m'en souviens encore... J'ai choisi des exos presque au hasard, zn quelques instants. C'était du voc. Un exercice était bien trop facile et n'a strictement rien apporté aux élèves. Un autre était presque infaisable. C'était sur l'expression des sentiments. Il fallait classer des adjectifs dans un tableau. Certains adj ne trouvaient pas leur place dans ce tableau. L'horreur. Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise pendant une correction.
Pendant ces vacances, mon fils de première a eu un exercice de maths infaisable : une phrase d'une consigne était incomplète en bas de page Si l'enseignante avait fait l'exercice avant, elle aurait vu l'erreur d'imprimerie.
Il y a une marge entre travailler 70 heures à la maison et quelques heures seulement.
Sur le choix des exercices, a priori, on ne fait ce travail qu'une seule fois par programme et par niveau... Moins si on travaille en équipe et qu'on se divise la tâche.
- HélipsProphète
freche a écrit:Je pense que certains arrivent çà se dégager pas mal de temps libre vu le nombre de messages qu'ils postent sur Néo :dehors2:
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- BaldredSage
@ouiouiBaguette,
Bonjour,
On devrait envoyer ton message au Figaro, cela ferait beaucoup de bien aux lecteurs de ce...journal qui n'imaginent pas une seconde que la question puissent se poser en ces termes, les braves gens. Les réponses principales ont été données. Pour être juste, je dirai que si je travaille en effet beaucoup, je ne connais autour de moi, dans d'autres professions équivalentes de ma classe très moyennement supérieure CSP+ démonétisée catégorie A (aha ! ), que des gens qui travaillent beaucoup, avec des contraintes différentes. Nos 20 heures en moyenne de présence ne résument évidemment pas notre travail mais le reste relève de notre organisation personnelle. Cela peut apparaître comme une liberté, ou comme une contrainte lourde. Les travailleurs indépendants, free lance, cadres etc... savent ce que leur coûte, numérique aidant, d'échapper à la pointeuse.
Tu dis être infirmier, la charge de travail n'est pas non plus légère je crois MAIS quand tu sors tu es libre. En plus de tout ce qui a été dit de très avisé dans ce fil, j'ajouterai qu'enseigner fait partie des métiers à forte charge mentale professionnelle (j'ai vérifié, ça existe maintenant à côté de la charge mentale domestique qui pèse majortitairement sur les femmes), là aussi chacun s'en débrouille à sa façon, mais elle existe, terriblement.
Je terminerai en disant qu'en ce qui me concerne, la possibilité d'avoir un temps choisi plutôt que libre, a été un critère déterminant dans le choix de ce métier que j'ai su de mieux en mieux cadrer ( ma méthode à moi : pas de boulot après le coucher du soleil ) pour en garder la maitrise, compte tenu évidemment des variations saisonnières, du nombre d'enfants, des projets, des crédits, de la gestion de carrière...etc... et de l'âge du capitaine qu'il faut aussi prendre en compte.
Bonjour,
On devrait envoyer ton message au Figaro, cela ferait beaucoup de bien aux lecteurs de ce...journal qui n'imaginent pas une seconde que la question puissent se poser en ces termes, les braves gens. Les réponses principales ont été données. Pour être juste, je dirai que si je travaille en effet beaucoup, je ne connais autour de moi, dans d'autres professions équivalentes de ma classe très moyennement supérieure CSP+ démonétisée catégorie A (aha ! ), que des gens qui travaillent beaucoup, avec des contraintes différentes. Nos 20 heures en moyenne de présence ne résument évidemment pas notre travail mais le reste relève de notre organisation personnelle. Cela peut apparaître comme une liberté, ou comme une contrainte lourde. Les travailleurs indépendants, free lance, cadres etc... savent ce que leur coûte, numérique aidant, d'échapper à la pointeuse.
Tu dis être infirmier, la charge de travail n'est pas non plus légère je crois MAIS quand tu sors tu es libre. En plus de tout ce qui a été dit de très avisé dans ce fil, j'ajouterai qu'enseigner fait partie des métiers à forte charge mentale professionnelle (j'ai vérifié, ça existe maintenant à côté de la charge mentale domestique qui pèse majortitairement sur les femmes), là aussi chacun s'en débrouille à sa façon, mais elle existe, terriblement.
Je terminerai en disant qu'en ce qui me concerne, la possibilité d'avoir un temps choisi plutôt que libre, a été un critère déterminant dans le choix de ce métier que j'ai su de mieux en mieux cadrer ( ma méthode à moi : pas de boulot après le coucher du soleil ) pour en garder la maitrise, compte tenu évidemment des variations saisonnières, du nombre d'enfants, des projets, des crédits, de la gestion de carrière...etc... et de l'âge du capitaine qu'il faut aussi prendre en compte.
- JulyaNiveau 1
La charge mentale est en effet très lourde et difficile à supporter pour ma part. Cela dépend de mon caractère surement car je manque de confiance en moi et rumine sans cesse le soir.L'an dernier , j'ai frôlé le burn out et je ne suis pas la seule parmi mes collègues.
Je ne conseillerai donc pas de devenir enseignant à moins d'avoir un moral d'acier.
Je ne conseillerai donc pas de devenir enseignant à moins d'avoir un moral d'acier.
- angelxxxÉrudit
La charge morale est au moins aussi importante chez les infirmiers. Ma femme ne coupait jamais quand elle travaillait à l'hôpital. Entre les situations horribles d'enfants maltraités et le fait de se demander sans cesse si tout et bien fait, elle passé beaucoup de temps à ruminer. Une erreur peut coûter une vie, d'autant plus quand elle travaille à 3 à la place de 6...
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- Une passanteEsprit éclairé
Bon, cela confirme que l'enseignement des Lettres est vraiment un très mauvais calcul, mieux aurait valu être scientifique...
- ProflambdadaHabitué du forum
Je crois que le problème de ce travail, c'est comme il a déjà été dit, l'épuisement que l'on ressent certains jours en rentrant... Après 6, 7 ou 8h de cours, là je considère que la soirée est "morte" (enfin moi en tous les cas, je le suis). Ce travail est parfois usant au sens premier du terme. Il y aura des jours "tout collège" (ou "tout lycée").
En revanche, les profs qui disent travailler au moins la moitié des vacances, je trouve ça un peu gros. Oui, on peut travailler, allez 3, 4 jours (en tout), et encore, mais la"moitié" des vacances voire plus me semble exagéré. J'évoque les profs qui ont au moins plus de 6 ans d'ancienneté, les nouveaux arrivants ont eux bien sûr beaucoup de boulot pour être "prêt" (d'autant plus qu'ils n'ont pas encore l'expérience, la connaissances des élèves et de leur erreurs, celles qu'on connait vite et qui nous font gagner du temps en préparation, on sait où ça va "pêcher", où il va falloir insister etc..).
Après, bien sûr, si on veut, on peut travailler "tout le temps", on peut, c'est ça la spécificité du boulot de prof, ça peut ne jamais s'arrêter si on n'y prend pas gare.. Comme un étudiant.
Bref, oui tu auras du temps de libre : les vacances et le jour (ou jours) que tu fixeras dans la semaine. Mais tu auras des semaines où le rythme sera plus difficile. Le tout est de se limiter, surtout si ce n'est pas dans sa nature.
En revanche, les profs qui disent travailler au moins la moitié des vacances, je trouve ça un peu gros. Oui, on peut travailler, allez 3, 4 jours (en tout), et encore, mais la"moitié" des vacances voire plus me semble exagéré. J'évoque les profs qui ont au moins plus de 6 ans d'ancienneté, les nouveaux arrivants ont eux bien sûr beaucoup de boulot pour être "prêt" (d'autant plus qu'ils n'ont pas encore l'expérience, la connaissances des élèves et de leur erreurs, celles qu'on connait vite et qui nous font gagner du temps en préparation, on sait où ça va "pêcher", où il va falloir insister etc..).
Après, bien sûr, si on veut, on peut travailler "tout le temps", on peut, c'est ça la spécificité du boulot de prof, ça peut ne jamais s'arrêter si on n'y prend pas gare.. Comme un étudiant.
Bref, oui tu auras du temps de libre : les vacances et le jour (ou jours) que tu fixeras dans la semaine. Mais tu auras des semaines où le rythme sera plus difficile. Le tout est de se limiter, surtout si ce n'est pas dans sa nature.
- JennyMédiateur
9e année, rares sont les années où je n'ai pas un nouveau niveau, un programme qui change. Je passe plus de la moitié des vacances à bosser. Encore 3 nouveaux programmes cette année...
Matière à copies longues, ça n'aide pas.
Matière à copies longues, ça n'aide pas.
- ProflambdadaHabitué du forum
En gros, la problématique (et qui fait que ta question donne autant envie de répondre à beaucoup) c'est que, dans ce travail, on "pourrait" ne pas en avoir (du temps libre).. Et tu l'as constaté. Ce qui est fou, quand on y pense...La majorité des boulots s'arrêtent quand même en rentrant à la maison, même si on y pense encore. Notre travail est de telle nature qu'on peut être happé par celui-ci et qu'il devienne notre univers (il suffit de regarder ce forum d'ailleurs, j'y suis donc je ne juge pas, mais en gros, on parle là aussi encore boulot). C'est bien un boulot au spectre si large, si vivant, humain mais il faut quand même se méfier de ne pas s'y perdre. Et l'initiateur de ce fil a bien mis la doigt sur cette problématique si spécifique à notre métier.
- scot69Modérateur
J'ai des classes avec des niveaux très faibles et de gros soucis de comportement. Donc, au final, mes copies ne sont pas vraiment chronophages (d'autant plus que le taux d'absentéisme est très élevé), par contre, je passe chaque année beaucoup de temps à reprendre mes cours pour les réadapter et les faciliter. J'ai vraiment l'impression de tirer vers le bas.
- AscagneGrand sage
J'aimerais dire qu'en Lettres classiques, on peut avoir des avantages (je fais six heures de LCA, avec vingt élèves au total : c'est mieux qu'une autre seconde ou première en français), mais ce serait diablement ironique.Une passante a écrit:Bon, cela confirme que l'enseignement des Lettres est vraiment un très mauvais calcul, mieux aurait valu être scientifique...
- AustrucheerranteHabitué du forum
Ascagne a écrit:J'aimerais dire qu'en Lettres classiques, on peut avoir des avantages (je fais six heures de LCA, avec vingt élèves au total : c'est mieux qu'une autre seconde ou première en français), mais ce serait diablement ironique.Une passante a écrit:Bon, cela confirme que l'enseignement des Lettres est vraiment un très mauvais calcul, mieux aurait valu être scientifique...
Mais la menace perpétuelle d'avoir ses heures supprimées n'est pas vraiment propice à l'allègement de la charge mentale non plus...
- ProflambdadaHabitué du forum
Je crois qu'avoir du temps libre dans ce métier est un choix finalement. Voici ma réponse à la question de départ (abstraction faite bien sûr des journées à à rallonge où nous ne sommes à 18h plus que l'ombre de nous-mêmes bien souvent...)
Alors bien sûr les copies sont plus longues à corriger en lettres qu'en maths (collège), le prof de maths de lycée bosse plus que celui du collège etc... Mais c'est un choix d'avoir du temps libre et des loisirs. On peut bien faire son boulot sans y passer ses vacances entières et mal le faire en y passant un temps fou. Et inversement bien sûr.
Alors bien sûr les copies sont plus longues à corriger en lettres qu'en maths (collège), le prof de maths de lycée bosse plus que celui du collège etc... Mais c'est un choix d'avoir du temps libre et des loisirs. On peut bien faire son boulot sans y passer ses vacances entières et mal le faire en y passant un temps fou. Et inversement bien sûr.
- BalthazaardVénérable
Hélips a écrit:En mathématiques, on peut arriver à savoir quels sont les chapitres et quels sont les manuels dans lesquels tu peux choisir tes exercices rapidement. Pour ma part, je sais que les exercices du manuel de mon établissement sur le chapitre du second degré, je peux y aller les yeux fermés, sachant que mon ancienneté (j'enseigne ce chapitre depuis 25 ans dans différentes séries) me permet d'évaluer sans les faire les niveaux des exos. En revanche, mon ancienneté me permet aussi de savoir que sur les probabilités, je dois être plus prudente et bien analyser le vocabulaire et les tournures de phrases pour m'assurer que c'est bien dans le bon timing du chapitre.Cracotte19 a écrit:Julya a écrit:Avec de l'ancienneté on passe moins de temps à bosser mais les 6 premières années, je bossais TOUTES mes soirées, mes week ends entiers et toutes mes petites vacances .
Maintenant, j'improvise souvent et je cherche 3-4 exercices dans un bouquin pour mes Seconde sans y passer trop de temps (parfois je les fais en même temps que les élèves)
.En terminale, je préparer un peu plus.
Mes cours de seconde sont prêts depuis des années et je ne les change presque plus.
De toutes façons, mes cours ne se passent ni mieux ni moins bien selon que j'ai préparé pendant 5 minutes ou 1 heure.
Attention quand même. Qu'on se dégage du temps, oui. De là à ne passer que quelques instants sur un cours.... Les élèves ont quand même le droit d'avoir un cours préparé correctement. J'ai improvisé une fois sur le choix des exos. Je revenais de convalescence après une opération. C'était il y a 12 ans et je m'en souviens encore... J'ai choisi des exos presque au hasard, zn quelques instants. C'était du voc. Un exercice était bien trop facile et n'a strictement rien apporté aux élèves. Un autre était presque infaisable. C'était sur l'expression des sentiments. Il fallait classer des adjectifs dans un tableau. Certains adj ne trouvaient pas leur place dans ce tableau. L'horreur. Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise pendant une correction.
Pendant ces vacances, mon fils de première a eu un exercice de maths infaisable : une phrase d'une consigne était incomplète en bas de page Si l'enseignante avait fait l'exercice avant, elle aurait vu l'erreur d'imprimerie.
Il y a une marge entre travailler 70 heures à la maison et quelques heures seulement.
Pas de procès d'intention pour le prof quand même...le coup de l'exo infaisable, on l'a tous fait je crois...
Plusieurs raisons...
Le texte qu'on a pondu soi-même...relu 10 fois....et pourtant!!! (comme les erreurs dans les sujets d'exams qui sont quand même souvent relus et testés)
Les erreurs dans les bouquins....on voit un exo hyper classique, qu'on ne fait pas tant il est connu et paf...juste la coquille..
L'auto correction...erreur dans le livre mais on corrige automatiquement en le lisant et les yeux lisent ce qui devrait être écrit...
etc...etc...etc...
- CrapaudNiveau 6
Elle est intéressante cette question, j'ai d'abord cru que c'était de la provocation
Personnellement, d'un naturel perfectionniste, j'ai décidé de lâcher du leste et, comme de nombreuses personnes l'ont dit dans le fil, me fixer un cadre de travail pour me laisser du temps libre.
Personnellement, d'un naturel perfectionniste, j'ai décidé de lâcher du leste et, comme de nombreuses personnes l'ont dit dans le fil, me fixer un cadre de travail pour me laisser du temps libre.
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2012 - 2022 : Prof certifié de Physique-Chimie
2022 : reconversion via concours technicien supérieur principal de l'économie et de l'industrie
2024 : ingénieur de l'industrie et des mines
Poste actuel : inspecteur de l'environnement en DREAL (Ministère de la transition écologique)
- ArverneGrand sage
Le temps libre est très variable dans une carrière d'enseignant. On travaille beaucoup les premières années, pour faire les cours, pour s'approprier les programmes (en histoire-géo, on doit parfois enseigner des périodes de l'histoire qu'on n'a pas étudié à la fac, il faut donc lire beaucoup pour les maîtriser), on travaille beaucoup quand il y a des changements de programme, de plus en plus fréquents (je plains sincèrement les collègues de lettres au lycée dont le programme change tous les ans désormais), on passe un temps variable dans son établissement selon les emplois du temps qui peuvent être bien pourris avec pleins de trous ou qui peuvent être confortables comme le mien cette année, on passe plus de temps dans son établissement si on habite loin et qu'on n'a pas la possibilité de rentrer quand on a un trou de 4 ou 5 heures, on passe plus de temps sur ses cours ou corrections à la maison quand on n'arrive pas à bosser dans son établissement (trop de bruit, problème de concentration) sur les heures de trous mais certains collègues y arrivent très bien et font tout ou presque leur travail dans leur établissement pour ne rien ramener à la maison. J'en oublie sans doute mais beaucoup de paramètres entrent en compte et chaque année est différente.
- JEMSGrand Maître
Oui, il est possible, mais il faut aussi savoir dire non aux sollicitations diverses et variées ce qui est loin d'être mon cas.
Je me dégage une demi-journée voire une journée sur mon EDT pour mes activités extra-scolaires.
Le reste, c'est totalement blindé. Le week-end, j'évite de laisser traîner des dossiers mais les chefs d'établissements ou le corps d'inspection ne se reposent jamais par ici.
Je me dégage une demi-journée voire une journée sur mon EDT pour mes activités extra-scolaires.
Le reste, c'est totalement blindé. Le week-end, j'évite de laisser traîner des dossiers mais les chefs d'établissements ou le corps d'inspection ne se reposent jamais par ici.
- lene75Prophète
pseudo-intello a écrit:Je mets un bémol sur les contrôles et les fiches à compléter, sur lesquelles l'élève n'a pas grand chose à écrire ; à court terme, on a l'impression de gagner du temps, mais de ce fait, les élèves ne progressent pas en soin, en écriture, en agencement de leur feuille et que le calcul set mauvais sur le long terme.
J'ajouterais que c'est reporter le travail sur les collègues. Je ne parle pas de la présentation de la feuille, mais de choses qui s'apprennent sur le long terme et qui demandent que chacun y ajoute sa pierre. La capacité à rédiger, à construire un devoir organisé, développé, à organiser sa pensée, tout simplement, etc. C'est dès l'école primaire que ça commence à se mettre en place... ou pas s'il n'y a que des fiches à trous et peu de rédaction. Et même la prise de notes plus tard. J'ai des élèves qui arrivent en terminale sans avoir jamais pris de notes ! C'est une des raisons de l'alourdissement de notre travail en philo : les élèves arrivent en bout de course sans aucune base, et c'est un travail colossal que de leur apprendre tout ça, avec un résultat qui laisse souvent à désirer. Quand on a des classes avec lesquelles les collègues ont joué le jeu les années précédentes, on voit la différence et la tâche est moins ardue et moins chronophage. Mais à un moment ou à un autre, c'est que quelqu'un a bien voulu prendre en charge le travail que les autres n'ont pas voulu faire et donc faire plus que sa part.
- ElbertaHabitué du forum
+ 1lene75 a écrit:pseudo-intello a écrit:Je mets un bémol sur les contrôles et les fiches à compléter, sur lesquelles l'élève n'a pas grand chose à écrire ; à court terme, on a l'impression de gagner du temps, mais de ce fait, les élèves ne progressent pas en soin, en écriture, en agencement de leur feuille et que le calcul set mauvais sur le long terme.
J'ajouterais que c'est reporter le travail sur les collègues. Je ne parle pas de la présentation de la feuille, mais de choses qui s'apprennent sur le long terme et qui demandent que chacun y ajoute sa pierre. La capacité à rédiger, à construire un devoir organisé, développé, à organiser sa pensée, tout simplement, etc. C'est dès l'école primaire que ça commence à se mettre en place... ou pas s'il n'y a que des fiches à trous et peu de rédaction. Et même la prise de notes plus tard. J'ai des élèves qui arrivent en terminale sans avoir jamais pris de notes ! C'est une des raisons de l'alourdissement de notre travail en philo : les élèves arrivent en bout de course sans aucune base, et c'est un travail colossal que de leur apprendre tout ça, avec un résultat qui laisse souvent à désirer. Quand on a des classes avec lesquelles les collègues ont joué le jeu les années précédentes, on voit la différence et la tâche est moins ardue et moins chronophage. Mais à un moment ou à un autre, c'est que quelqu'un a bien voulu prendre en charge le travail que les autres n'ont pas voulu faire et donc faire plus que sa part.
Je fais tout écrire pour les contrôles (et globalement je fais tout écrire tout le temps). Les élèves râlent au début puis s'habituent. Je fais même souligner les réponses pour me faciliter la correction !
- Flo44Érudit
lene75 a écrit:pseudo-intello a écrit:Je mets un bémol sur les contrôles et les fiches à compléter, sur lesquelles l'élève n'a pas grand chose à écrire ; à court terme, on a l'impression de gagner du temps, mais de ce fait, les élèves ne progressent pas en soin, en écriture, en agencement de leur feuille et que le calcul set mauvais sur le long terme.
J'ajouterais que c'est reporter le travail sur les collègues. Je ne parle pas de la présentation de la feuille, mais de choses qui s'apprennent sur le long terme et qui demandent que chacun y ajoute sa pierre. La capacité à rédiger, à construire un devoir organisé, développé, à organiser sa pensée, tout simplement, etc. C'est dès l'école primaire que ça commence à se mettre en place... ou pas s'il n'y a que des fiches à trous et peu de rédaction. Et même la prise de notes plus tard. J'ai des élèves qui arrivent en terminale sans avoir jamais pris de notes ! C'est une des raisons de l'alourdissement de notre travail en philo : les élèves arrivent en bout de course sans aucune base, et c'est un travail colossal que de leur apprendre tout ça, avec un résultat qui laisse souvent à désirer. Quand on a des classes avec lesquelles les collègues ont joué le jeu les années précédentes, on voit la différence et la tâche est moins ardue et moins chronophage. Mais à un moment ou à un autre, c'est que quelqu'un a bien voulu prendre en charge le travail que les autres n'ont pas voulu faire et donc faire plus que sa part.
Je suis d'accord avec toi... Entre les élèves qui balancent 2-3 calculs (voire même directement la réponse) et ceux qui racontent leur vie ("alors j'ai pris mon compas et j'ai mesuré 3 cm puis j'ai piqué au point A pour ..."), on a rarement une réponse construite et argumentée et claire.
Pourtant, cela ne m'empêche pas de faire de plus en plus d'évaluations où l'élève complète sur la feuille. Car j'ai beau écrire en gros et en gras rédiger la réponse, ou la qualité de la rédaction sera évaluée, c'est moins efficace que de laisser beaucoup de place pour l'explication .
Je sais que la rédaction est un point sur lequel il faut que je m'améliore, mais ça aussi est chronophage, et j'ai d'autres priorités pour cette année.
Pour en revenir au sujet, je pense que c'est l'autre secret (comme dans n'importe quel boulot de cadre d'ailleurs) : définir et gérer les priorités.
On peut soit choisir de faire le minimum tout le temps. Soit choisir d'axer ses améliorations sur un ou quelques points précis chaque année. Soit essayer de faire toujours tout au mieux, mais adieu le temps libre.
Sur ce, j'ai 40 devoirs maisons à corriger (mais pourquoi diable est-ce que je donne des devoirs maison???)
- frecheGrand sage
Accessoirement, quand on a les élèves 1h30 par semaine, avec un programme conséquent, l'évaluation où tout est écrit prenant du temps à faire (pour les élèves), la fiche à compléter (pas les trous dans une phrase, mais des espaces pour rédiger) est plus rapide à mettre en place (pas besoin de chercher une copie, demander au voisin, faire un cartouche - jamais vu l'intérêt de ce truc, jamais fait en temps qu'élève - coller l'énoncé). Par ailleurs, la fiche va bien dans la photocopieuse qui envoie le fichier pdf sur ma boite mail, et je peux récupérer les réponses des élèves pour faire un corrigé à partir de leur travail.
- ElyasEsprit sacré
On rajoute qu'avec l'expérience dans certaines disciplines, on a développé une connaissance important sur les corpus documentaires utiles qui fait qu'on gagne un temps fou pour la préparation des cours. De même, quand on a été bien formé ou qu'on s'est auto-formé, on a un registre de pratiques facile à mettre en place, ce qui fait gagner du temps. Ces automatismes font facilement gagner 4-5h de travail par semaine.
Ensuite, tout dépend de nos choix. Mes enfants passent en priorité. C'est une fois qu'ils sont tranquilles dans leur activité ou endormi ou à l'école que je donne de mon temps au boulot. Pour tenir dans ce métier, il faut se ménager de l'otium. Sans otium, tu ne peux pas être un bon professeur.
A noter que pour moi, lire pour ma discipline ne relève pas que du travail mais aussi du plaisir (je repars lire Hélène Dumas pour le coup, bonne journée ).
Ensuite, tout dépend de nos choix. Mes enfants passent en priorité. C'est une fois qu'ils sont tranquilles dans leur activité ou endormi ou à l'école que je donne de mon temps au boulot. Pour tenir dans ce métier, il faut se ménager de l'otium. Sans otium, tu ne peux pas être un bon professeur.
A noter que pour moi, lire pour ma discipline ne relève pas que du travail mais aussi du plaisir (je repars lire Hélène Dumas pour le coup, bonne journée ).
- FZNiveau 10
Je lis ce fil avec attention, et vous livre modestement mon témoignage, qui vaut ce qu'il vaut...
je travaille en CFA depuis une quinzaine d'années, je suis presque tentée de dire les "vrais" CFA, c'est à dire ceux crées par les branches professionnelles dans les années 70, pas les nouvelles formes auxquelles certains d'entre vous sont confronté en LP. Mon public est donc un public de jeunes apprentis, salariés de leur entreprise, ils sont en cours en moyenne 2 semaines sur 4, ce qui fait que nous alternons sans cesse les groupes ( 1ere année/2eme année) ; mon EDT n'est jamais fixe il change chaque semaine ( et parfois au cours de la même semaine s'il faut assurer un remplacement), c'est assez contraignant.
Il y a qqs années, nous avions un fonctionnement proche de celui de l'EN, avec présence obligatoire sur site de 25% du nombre d'heure de cours ( donc si 20h de cours, 25 h de présence obligatoire, heures de cours coefficientées pour tenir compte du temps de prep'), le reste' du temps nous pouvions être chez nous et on nous faisait confiance pour faire ce qu'on avait à faire et un temps de travail annualisé...
Depuis 2015, nous avons subi des changements importants dans notre organisation du temps de travail, et nous sommes beaucoup plus contraints dans notre organisation : nous travaillons 37h par semaine, dont 29h minimum sur site, horaires de "bureau" ( amplitude possible de 7h30 à 18h), pas de possibilité d'heures sup' ... et bien ça a changé radicalement ma façon de travailler ! plus question de travailler chez moi et de dépasser le temps qui m'est alloué ! le point positif, c'est que je cloisonne bien mieux vie pro/vie perso, et si le pro déborde sur le perso, ça reste à la marge ...
En revanche, j'ai appris à être moins perfectionniste, plus efficace certainement dans mes prép', à lâcher du lest sur certaines de mes exigences ( j'ai intégré par exemple que quoi qu'il en soit, mes connaissances étaient "suffisantes", mais je ne suis pas certaine que mes cours en eux-mêmes s'en ressentent ( en tous cas les résultats obtenus par mes jeunes-examen ponctuel, pas de CCF-ne sont ni moins bons ni meilleurs qu'avant): c'est plus un travail sur moi en qq sorte que j'ai du accomplir ( et je ne cache pas que c'est encore parfois difficile ! ) ; j'ai l'avantage d'avoir 15 ans d'expérience, mais les réformes successives font qd même que j'ai 4 nouveaux programmes cette année et donc la sensation de toujours courir après le temps, sentiment renforcé par le rythme de l'alternance, et les changements permanents d'Edt ( je travaille à 80% : la semaine prochaine par exemple j'ai 21h de cours par exemple, alors que la semaine d'après seulement 14).
Je reconnais que c'est chaud, surtout quand les copies s'accumulent ( je suis en lettres/histoire et j'ai des BTS), mais c'est possible de ne pas être envahi par son travail ( je précise que je ne travaille pas pendant mes vacances, ou bien à la marge, mais je n'ai que 5 semaines de CP, et environ 3 de RTT)
je travaille en CFA depuis une quinzaine d'années, je suis presque tentée de dire les "vrais" CFA, c'est à dire ceux crées par les branches professionnelles dans les années 70, pas les nouvelles formes auxquelles certains d'entre vous sont confronté en LP. Mon public est donc un public de jeunes apprentis, salariés de leur entreprise, ils sont en cours en moyenne 2 semaines sur 4, ce qui fait que nous alternons sans cesse les groupes ( 1ere année/2eme année) ; mon EDT n'est jamais fixe il change chaque semaine ( et parfois au cours de la même semaine s'il faut assurer un remplacement), c'est assez contraignant.
Il y a qqs années, nous avions un fonctionnement proche de celui de l'EN, avec présence obligatoire sur site de 25% du nombre d'heure de cours ( donc si 20h de cours, 25 h de présence obligatoire, heures de cours coefficientées pour tenir compte du temps de prep'), le reste' du temps nous pouvions être chez nous et on nous faisait confiance pour faire ce qu'on avait à faire et un temps de travail annualisé...
Depuis 2015, nous avons subi des changements importants dans notre organisation du temps de travail, et nous sommes beaucoup plus contraints dans notre organisation : nous travaillons 37h par semaine, dont 29h minimum sur site, horaires de "bureau" ( amplitude possible de 7h30 à 18h), pas de possibilité d'heures sup' ... et bien ça a changé radicalement ma façon de travailler ! plus question de travailler chez moi et de dépasser le temps qui m'est alloué ! le point positif, c'est que je cloisonne bien mieux vie pro/vie perso, et si le pro déborde sur le perso, ça reste à la marge ...
En revanche, j'ai appris à être moins perfectionniste, plus efficace certainement dans mes prép', à lâcher du lest sur certaines de mes exigences ( j'ai intégré par exemple que quoi qu'il en soit, mes connaissances étaient "suffisantes", mais je ne suis pas certaine que mes cours en eux-mêmes s'en ressentent ( en tous cas les résultats obtenus par mes jeunes-examen ponctuel, pas de CCF-ne sont ni moins bons ni meilleurs qu'avant): c'est plus un travail sur moi en qq sorte que j'ai du accomplir ( et je ne cache pas que c'est encore parfois difficile ! ) ; j'ai l'avantage d'avoir 15 ans d'expérience, mais les réformes successives font qd même que j'ai 4 nouveaux programmes cette année et donc la sensation de toujours courir après le temps, sentiment renforcé par le rythme de l'alternance, et les changements permanents d'Edt ( je travaille à 80% : la semaine prochaine par exemple j'ai 21h de cours par exemple, alors que la semaine d'après seulement 14).
Je reconnais que c'est chaud, surtout quand les copies s'accumulent ( je suis en lettres/histoire et j'ai des BTS), mais c'est possible de ne pas être envahi par son travail ( je précise que je ne travaille pas pendant mes vacances, ou bien à la marge, mais je n'ai que 5 semaines de CP, et environ 3 de RTT)
- lene75Prophète
La question des horaires, que pointe fleche, est loin d'être anodine. Ils ont fondu comme neige au soleil ces dernières années, ce qui explique l'alourdissement des services, et il n'y a pas adéquation entre les horaires alloués et les attentes (programmes, exigences, épreuves) qui, elles, n'ont pas changé. Donc on est de toute façon contraint de négliger son travail. Par exemple, dans les séries technos, mon horaire est de 2h en classe entière (aucun dédoublement) pour préparer les élèves à... une épreuve de 4h non divisible dans une discipline entièrement nouvelle pour eux, tant dans son contenu que dans ses méthodes (2 exercices différents à maîtriser, de 4h chacun). Rien que ça, on sent qu'il y a une incohérence. La seule solution qui nous soit proposée pour entraîner régulièrement nos élèves à cette épreuve est... de venir les surveiller le samedi en heures supplémentaires. Multiplié par le nombre de classes pour assurer un service complet... je vous laisse compter. Donc déjà, à la base, on sait qu'on fera forcément mal son travail, même en rognant sur son temps libre. Reste à déterminer où on va mettre le curseur.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
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