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- InvitéInvité
Bonjour,
Je me présente cette année au CAPLP Lettres Histoire et en ces temps d'inscription au concours un dilemne se pose : enseigner dans le public ou dans le privé ? Là, j'ai vraiment besoin de tous vos renseignements et de vos conseils. Quelles sont les différences entre les deux systèmes ? Y a t'il des différences au niveau de la manière d'enseigner, du travail de prof en tant que tel, ou seulement des différences de statut ? Trouvons-nous les mêmes moyens d'enseignement ? les mêmes posibilités quant à la mise en place de projets ? ...etc...
Toutes vos expèriences sont les bienvenues. Merci d'avance !
Je me présente cette année au CAPLP Lettres Histoire et en ces temps d'inscription au concours un dilemne se pose : enseigner dans le public ou dans le privé ? Là, j'ai vraiment besoin de tous vos renseignements et de vos conseils. Quelles sont les différences entre les deux systèmes ? Y a t'il des différences au niveau de la manière d'enseigner, du travail de prof en tant que tel, ou seulement des différences de statut ? Trouvons-nous les mêmes moyens d'enseignement ? les mêmes posibilités quant à la mise en place de projets ? ...etc...
Toutes vos expèriences sont les bienvenues. Merci d'avance !
- cannelle59Habitué du forum
premiere chose qui me parait importante, la on n'est plus dans le vacataire mais dans un "vrai" travail que tu garderas "normalement" à vie avce la securite de l'emploi... la chose la plus importante est donc as-tu envie d'enseigner dans un etablissement qui a une vocation religieuse? D'apres moi, c'est plus qu'une question de hasard ou de systeme. J'ai eu l'occasion d'etre MA dans le prive et c'est sur que niveau moyens c'etait le top et niveau serieux, severite aussi mais cette annee dans mon annee de stage, des collegues sont dans le prive et elles ont des "cas" dignes du public, cela ne veut rien dire. Quant aux systemes, je ne peux pas t'en dire davantage mais de mon point de vue, le prive, c'est une autre ambiance (attention pas de prejuge positif ou negatif) mais le relligieux a son importance de meme que ta vision et ton education
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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie.
- annNiveau 10
en effet le religieux a son importance , dans mon établissement les PP de 6èmes font l'éducation religieuse et tous le sprofs peuvent être amenés à encadrer des sorties (facultatives pour les élèves) ) à vocation religieuse , si on est mal à l'aise avec la religion .. comment faire au moment de la célébration ??????????
Sinon de point de vue pratique , si tu comptes déménager ds tte la france choisis le public car ds le privé les postes sont surtout ds le grand ouest .. ds le public tu auras un salaire un "chouia" plus gros et une meilleure retraite .. mais je suis ds le privé et très heureuse d'y être !!!
Sinon de point de vue pratique , si tu comptes déménager ds tte la france choisis le public car ds le privé les postes sont surtout ds le grand ouest .. ds le public tu auras un salaire un "chouia" plus gros et une meilleure retraite .. mais je suis ds le privé et très heureuse d'y être !!!
- Madame RosaNiveau 3
Bonsoir,
Une petite question: n'y a-t-il pas plus de confontations avec les parents dans le privé? Je m'explique. Ne laissen-t-on pas le professeur plus sous surveillance et à la merci des parents que dans le public?
Mon mari travaille dans le privé,( mais est non titulaire...), et on le convoque pour la moindre punition donnée ou un mot de travers...
Dans mon établissement public, un principal m'avit dit qu'on n'est pas touours aucourant de splaintes écrites ou orales des parenst qui écrivent jusqu'au ministère maintenant, car les principaux protègent des dérives.
Qu'en pensez-vous?
Sinon, je te rejoins, sur la nécessité d'être porté par la dimension religieuse...Il ya là une façon de vivre la communauté à la quelle il vaut mieux adhérer.
Une petite question: n'y a-t-il pas plus de confontations avec les parents dans le privé? Je m'explique. Ne laissen-t-on pas le professeur plus sous surveillance et à la merci des parents que dans le public?
Mon mari travaille dans le privé,( mais est non titulaire...), et on le convoque pour la moindre punition donnée ou un mot de travers...
Dans mon établissement public, un principal m'avit dit qu'on n'est pas touours aucourant de splaintes écrites ou orales des parenst qui écrivent jusqu'au ministère maintenant, car les principaux protègent des dérives.
Qu'en pensez-vous?
Sinon, je te rejoins, sur la nécessité d'être porté par la dimension religieuse...Il ya là une façon de vivre la communauté à la quelle il vaut mieux adhérer.
- InvitéInvité
Une petite question: n'y a-t-il pas plus de confontations avec les parents dans le privé? Je m'explique. Ne laissen-t-on pas le professeur plus sous surveillance et à la merci des parents que dans le public?
Ça doit dépendre des établissements, parce que je n'ai jamais trop entendu parler de ça...
Ceci dit, dans le Privé comme dans le Public, le chef d'établissement fait la boîte...S'il est bien, tout roule.
- InvitéInvité
Comme le dit Camille, cela reste assez rare.....et le problème se pose tout autant dans le public. Il existe des parents, coqs de basse cour qui veulent imposer leur loi en public et en privé. Je connais des amis en privé trés heureux et jamais embêtés. La discipline n'est pas forcèment meilleure..cela dépend de la boite et des élèves comme le dit Camille.
Qui plus est, pour le plp, il me semble que c'est plus intéressant mais à voir.
Qui plus est, pour le plp, il me semble que c'est plus intéressant mais à voir.
- Reine MargotDemi-dieu
le salaire est plus élevé dans le public et il me semble quand ans le privé le principal peut recruter ses profs (à confirmer), tandis que dans le public les mutations sont avec un barème, le même pour tous.
enfin effectivement dans le privé il faut voir tes convictions philosophiques et religieuses: certains étb (pas tous) sont assez religieux donc il ne faut pas que ça te gêne, et aussi que tes cours soient conformes aux convictions de l'étb.
voila...
enfin effectivement dans le privé il faut voir tes convictions philosophiques et religieuses: certains étb (pas tous) sont assez religieux donc il ne faut pas que ça te gêne, et aussi que tes cours soient conformes aux convictions de l'étb.
voila...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
et aussi que tes cours soient conformes aux convictions de l'étb.
Mais non! Ce sont des idées reçues! Le prof est totalement libre de ses choix de cours. Du moins en 2008 et au 21ème siècle. Peut-être, qu'effectivement, il y a 50 ans...( Eh non, je n'étais pas déjà prof il y a 50 ans... ).
Même chose pour le salaire qui est le même que dans le Public puisqu'on est payés par le même employeur, l'Etat. Ce sont les cotisations qui sont encore un peu plus fortes dans le Privé. Ceci dit, comme on est devenus assimilés fonctionnaires depuis quelques années, c'est en passe de s'arranger.
Quant au recrutement des profs, c'est quand même le rectorat qui propose...Bien sûr, le chef d'établissement a son mot à dire.
- eauderoseNiveau 10
J'enseigne dans le privé, par choix . J'ai cependant toujours été scolarisée dans le privé (de 3 ans au cafep ! ).
Tout à fait d'accord avec Camille pour la TOTALE liberté de'enseignement dans le respect des programmes bien sûr. D'accord aussi sur le salaire et la carrière . Quant aux recrutement, les règles sont strictes et normalement un chef d'établissement a peu de poids (contrairement à ce qui se passait il y a qq années encore).
Moi je suis heureuse dans le privé et pour rien au monde je ne changerais. Mais c'est totalement personnel. J'aime cette ambiance, peut-être parce que j'y ai toujours baigné (mon père y enseignait).
J'ai des convictions religieuses, je suis très engagée dans ma paroisse "à coté" du travail. Cependant je n'en fais jamais état dans mon travail. Les enseignants du privé ne sont pas des cathos "purs et durs", je crois que comme le disait Madame Rosa plus haut, c'est plus un état d'esprit qui est demandé.
Il faut préciser que je connais bien l'enseignement privé de l'ouest, je connais moins le reste de la France. Dans l'ouest, nous scolarisons 50 % des élèves, c'est donc très "démocratisé". (C'est vrai aussi que c'est plus diificile de muter au point de vue national si la région dans laquelle tu veux aller n'a pas beaucoup d'ét privés.)
Pour les relations avec les parents, dans l'ensemble ils sont bienveillants et sensibles à notre désir de bien faire ... toujours quelques emmerdeurs comme partout !
En campagne, on n'a pas toujours beaucoup de moyens (ça dépend du niveau de vie des parents et du montant de la scolarité...) mais on a l'habitude de faire avec ce qu'on a ... et ça se passe plutôt bien.
Si tu veux d'autres renseignements, n'hésite pas !
Tout à fait d'accord avec Camille pour la TOTALE liberté de'enseignement dans le respect des programmes bien sûr. D'accord aussi sur le salaire et la carrière . Quant aux recrutement, les règles sont strictes et normalement un chef d'établissement a peu de poids (contrairement à ce qui se passait il y a qq années encore).
Moi je suis heureuse dans le privé et pour rien au monde je ne changerais. Mais c'est totalement personnel. J'aime cette ambiance, peut-être parce que j'y ai toujours baigné (mon père y enseignait).
J'ai des convictions religieuses, je suis très engagée dans ma paroisse "à coté" du travail. Cependant je n'en fais jamais état dans mon travail. Les enseignants du privé ne sont pas des cathos "purs et durs", je crois que comme le disait Madame Rosa plus haut, c'est plus un état d'esprit qui est demandé.
Il faut préciser que je connais bien l'enseignement privé de l'ouest, je connais moins le reste de la France. Dans l'ouest, nous scolarisons 50 % des élèves, c'est donc très "démocratisé". (C'est vrai aussi que c'est plus diificile de muter au point de vue national si la région dans laquelle tu veux aller n'a pas beaucoup d'ét privés.)
Pour les relations avec les parents, dans l'ensemble ils sont bienveillants et sensibles à notre désir de bien faire ... toujours quelques emmerdeurs comme partout !
En campagne, on n'a pas toujours beaucoup de moyens (ça dépend du niveau de vie des parents et du montant de la scolarité...) mais on a l'habitude de faire avec ce qu'on a ... et ça se passe plutôt bien.
Si tu veux d'autres renseignements, n'hésite pas !
- LeclochardEmpereur
Tu as des chances de gagner vraiment plus dans le public (150 euros par mois?) durant ta carrière et ta retraite.
Le seul intérêt pour moi, c'est que tu ne seras pas envoyé à l'autre bout de la France ou en région parisienne après la titularisation, si tu la réussis dans l'Ouest.
Le seul intérêt pour moi, c'est que tu ne seras pas envoyé à l'autre bout de la France ou en région parisienne après la titularisation, si tu la réussis dans l'Ouest.
- eauderoseNiveau 10
Nous avons le même salaire que dans le public. Ce qui n'était pas vrai il y a 10 ou 15 ans. Mais maintenant, c'est le même salaire. Et la même retraite !
- InvitéInvité
Le seul intérêt pour moi, c'est que tu ne seras pas envoyé à l'autre bout de la France ou en région parisienne après la titularisation,
Ce n'est pas le seul intérêt, mais c'est un intérêt de taille ! Je n'ai jamais quitté ma région. Et on peut trouver une boîte catho à quelques km de chez soi, dans certaines régions. En plus les établissements catholiques ne se trouvent pas uniquement dans l'Ouest, il y en a un peu partout en France....
- InvitéInvité
Le problème est aussi qu'en privé, les profs ne sont payés que pour les heures faites. Ils peuvent être en sous service et payés pour ce sous service.. soit une perte séche de salaire.
- RuthvenGuide spirituel
marquisedemerteuil a écrit: Tes cours soient conformes aux convictions de l'étb.
Est-ce si sûr? Bon, je me doute bien qu'on ne va pas faire étudier Sade et Bataille dans un groupement thématique "Orgie en littérature", mais il me semble qu'en droit les enseignants du privé disposent de la même liberté pédagogique que ceux du public.
- cannelle59Habitué du forum
Camille a écrit:et aussi que tes cours soient conformes aux convictions de l'étb.
Mais non! Ce sont des idées reçues! Le prof est totalement libre de ses choix de cours. Du moins en 2008 et au 21ème siècle. Peut-être, qu'effectivement, il y a 50 ans...( Eh non, je n'étais pas déjà prof il y a 50 ans... ).
l'an dernier j'ai enseigne dans le prive et le directeur m'a clairement explique que les oeuvres et extraits que je choisirais devaient etre en accord avec la "pensee" du prive mais bien plus, de l'etablissement. Evidemment comme l'a souligne je ne sais plus qui, il est clair que je n'allais pas faire etudier Sade mais dans certains etablissments apparemment cela compte mais bon, chaque etablissement a ses choix qu'ils soient educatifs ou autres qu'on ne retrouve pas partout
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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie.
- InvitéInvité
Il y a privé et privé. Les parents choisissent de mettre leur enfant dans le privé pour des raisons diverses... soit par conviction religieuse. ( On parle de certaines maisons chrétiennes, des écoles juives... mais aussi du lycée musulman de la banlieue lilloise ) soit par refus du public (zep violence, racket.... )... soit aussi parce que c'est l'établissement le plus proche en particulier à la campagne. Une de mes amies a mis son fils dans un lycée privé dans une grande ville non par conviction religieuse mais parce qu'elle est sur que son fils travaillera trés dur et les résultats au bac sont fort éloquents. L'enjeu n'est pas en terme de conviction mais de réussite scolaire..comme une entreprise.cannelle59 a écrit:Camille a écrit:et aussi que tes cours soient conformes aux convictions de l'étb.
Mais non! Ce sont des idées reçues! Le prof est totalement libre de ses choix de cours. Du moins en 2008 et au 21ème siècle. Peut-être, qu'effectivement, il y a 50 ans...( Eh non, je n'étais pas déjà prof il y a 50 ans... ).
l'an dernier j'ai enseigne dans le prive et le directeur m'a clairement explique que les oeuvres et extraits que je choisirais devaient etre en accord avec la "pensee" du prive mais bien plus, de l'etablissement. Evidemment comme l'a souligne je ne sais plus qui, il est clair que je n'allais pas faire etudier Sade mais dans certains etablissments apparemment cela compte mais bon, chaque etablissement a ses choix qu'ils soient educatifs ou autres qu'on ne retrouve pas partout
- Emma3529Érudit
J'enseigne dans le privé. Et je suis tout à fait d'accord avec le terme d'entreprise de Farnace. On dispose de bcp moins de moyens que dans le public et pour vivre il faut un nombre minimum d'élèves. Ce qui fait que lorsque l'on est dans un bahut qui est en perte d'élèves comme le mien on a un peu chaud aux fesses pour son poste. car perte d'élèves rime avec perte d'emploi. du coup on vit comme dans une entreprise avec des "actions de démarchage" pour attirer des élèves. On est donc obligés de travailler bcp plus en projet. Ce demande du temps et du boulot.
Pour ce qui est des textes, je n'ai jamais été embêtée par mon directeur : totale liberté. Les parents sont aussi très présents et ça facilite les relations avec les élèves.
Piur ce qui est des mutations de plus en plus de disciplines se retrouvent aux quatres coins de la France : car il y a des etablisseemnts privés partout, même dans les iles ! Aller dans le privé pour rester dans sa région (ce qui a été d'ailleus un critère de choix pour rester en Bretagne outre le fait que j'ai fait toute ma scolarité dans le privé) n'est plus un critère aussi important car rien ne la garantti aujourd'hui. Ons ouffre bcp des restrictions de postes dans l'EN.
Pour ce qui est des textes, je n'ai jamais été embêtée par mon directeur : totale liberté. Les parents sont aussi très présents et ça facilite les relations avec les élèves.
Piur ce qui est des mutations de plus en plus de disciplines se retrouvent aux quatres coins de la France : car il y a des etablisseemnts privés partout, même dans les iles ! Aller dans le privé pour rester dans sa région (ce qui a été d'ailleus un critère de choix pour rester en Bretagne outre le fait que j'ai fait toute ma scolarité dans le privé) n'est plus un critère aussi important car rien ne la garantti aujourd'hui. Ons ouffre bcp des restrictions de postes dans l'EN.
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- lene75Prophète
Les établissements privés sous contrat sont obligés de laisser la liberté pédagogique à leurs profs. C'est en philo que les dérives pourraient le plus se faire sentir, et pourtant, notre IPR a garanti à ceux d'entre nous (stagiaires) qui sont dans le privé que les pressions sur le contenu des cours étaient rares et qu'il veillait personnellement à les faire cesser s'il y en avait.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- eauderoseNiveau 10
Je souscris entièrement à ce que dit Servane.
- SaraswatiNeoprof expérimenté
oui enfin ça c'est pareil pour tout le monde ! tu retrouves un autre poste et c'est reparti ! (à moins que ça soit si compliqué dans le privé, mais on avait l'air de dire que non)car perte d'élèves rime avec perte d'emploi
j'ai connu un collège public qui bataillait ferme avec un collège privé proche, les élèves qui nous quittaient ou allaient directement dans le privé, ça faisait baisser les effectifs, donc fermeture de classes, donc suppression de postes !
c'est LE grand sujet des réunions de fin d'année d'ailleurs, public ou privé, même combat à ce niveau-là.
- Emma3529Érudit
Saraswati a écrit:oui enfin ça c'est pareil pour tout le monde ! tu retrouves un autre poste et c'est reparti ! (à moins que ça soit si compliqué dans le privé, mais on avait l'air de dire que non)car perte d'élèves rime avec perte d'emploi
j'ai connu un collège public qui bataillait ferme avec un collège privé proche, les élèves qui nous quittaient ou allaient directement dans le privé, ça faisait baisser les effectifs, donc fermeture de classes, donc suppression de postes !
c'est LE grand sujet des réunions de fin d'année d'ailleurs, public ou privé, même combat à ce niveau-là.
Attentionn dans le privé la perte d'emploi est plus grave que dans le public. Le rectorat nous doit seulement un contrat de 9 heures dans le privé alors que dans le public c'est 18h. Ce qui fait qu'au dessus de 9 heures l'on est payé qu'au prorata des heures que l'on fait et ça change bcp sur la fiche de paye. Dans le public à moisn que je ne me trompe, vous faites 15 h, vous êtes payés 18h. Dans le privé on est payé 15. De plus si l'on perd notre emploi rien ne nous assure de retrouver un emploi à temps plein l'année suivante. Ce qui fait que certains enseignants dans le privé se retrouvent en mi-temps forcé et donc obligés de trouver un 2ème emploi ailleurs pour subvenir à leurs besoins.
Le monde dans le privé n'est pas rose au niveau des emplois.
_________________
Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- Invité6Habitué du forum
Servane a écrit:
Attentionn dans le privé la perte d'emploi est plus grave que dans le public. Le rectorat nous doit seulement un contrat de 9 heures dans le privé alors que dans le public c'est 18h. Ce qui fait qu'au dessus de 9 heures l'on est payé qu'au prorata des heures que l'on fait et ça change bcp sur la fiche de paye. Dans le public à moisn que je ne me trompe, vous faites 15 h, vous êtes payés 18h. Dans le privé on est payé 15. De plus si l'on perd notre emploi rien ne nous assure de retrouver un emploi à temps plein l'année suivante. Ce qui fait que certains enseignants dans le privé se retrouvent en mi-temps forcé et donc obligés de trouver un 2ème emploi ailleurs pour subvenir à leurs besoins.
Le monde dans le privé n'est pas rose au niveau des emplois.
C'est exact, dans le public, si on se retrouve en sous-service (ce qui se fait quand même de plus en plus rare...), on perçoit un salaire entier.
- Emma3529Érudit
Alarica a écrit:Servane a écrit:
Attentionn dans le privé la perte d'emploi est plus grave que dans le public. Le rectorat nous doit seulement un contrat de 9 heures dans le privé alors que dans le public c'est 18h. Ce qui fait qu'au dessus de 9 heures l'on est payé qu'au prorata des heures que l'on fait et ça change bcp sur la fiche de paye. Dans le public à moisn que je ne me trompe, vous faites 15 h, vous êtes payés 18h. Dans le privé on est payé 15. De plus si l'on perd notre emploi rien ne nous assure de retrouver un emploi à temps plein l'année suivante. Ce qui fait que certains enseignants dans le privé se retrouvent en mi-temps forcé et donc obligés de trouver un 2ème emploi ailleurs pour subvenir à leurs besoins.
Le monde dans le privé n'est pas rose au niveau des emplois.
C'est exact, dans le public, si on se retrouve en sous-service (ce qui se fait quand même de plus en plus rare...), on perçoit un salaire entier.
(ce qui se fait quand même de plus en plus rare...)
: Dans le privé c'est de plus en plus fréquent !!!
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- InvitéInvité
Merci beaucoup pour toutes vos contributions ! Grâce à vous voilà un peu plus de matière pour réfléchir et faire un choix qui ne soit pas lié qu'au hasard. Au départ, je voulais m'inscrire dans le privé mais j'ai fait un remplacement dans une primaire où le cathé était fait pendant le temps de classe, laissant les enfants d'autres confessions sans cours une heure par semaine. Je suis moi même catholique et pourtant cette façon de faire m'a choquée. Qu'en pensez vous ? Du coup je me demande si malgré mes convictions religieuses mon état d'esprit correspond vraiment à celui du privé ? Puis j'avoue avoir un peu peur de ne pas avoir un temps plein dans le privé, et pas du tout envie de devoir dépendre du mouvement dans le public. Le choix est vraiment difficile !
- InvitéInvité
Au lycée professionnel, les élèves ont du faire leur communion solennelle, non????.... ils n'ont plus 11 ans. Il y a le problème du temps plein... mais je ne suis pas sur que la situation soit tout à fait la même en LP qu'au collége. Ce genre d'établissement n'est pas une franche sinecure et a parfois du mal à recruter sauf pour certains établissements d'excellence artistique. Les élèves manquent souvent de motivation même pour des filières qui peuvent les intéresser comme coiffure. Certains collégues y sont épanouis mais d'autres y trouvent un palier avant de passer le capes.
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