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- gauvain31Empereur
Je poste ici une affaire visible en ce moment sur les réseaux sociaux via le hashtag #ÉtudiantsSansMaster, à savoir les difficultés que rencontrent actuellement les étudiants de L3 lorsqu'ils candidatent à un Master. Le problème n'est pas nouveau mais il semble prendre de l'ampleur cette année du fait que ce sont les baby boomers de l'an 2000 qui sont affectés (et qu'on n'a pas crée un nombre de postes d'enseignants suffisant à l'université, bien au contraire ...). On ne les aura pas épargnés
Un journal régional des Pyrénées-Oriental commence à s'emparer du sujet, et probablement que les grands quotidiens nationaux vont s'y mettre dans quelques jours
https://www.lindependant.fr/2021/06/24/pyrenees-orientales-une-vague-de-refus-frappe-les-etudiants-qui-candidatent-en-master-9628603.php
Le hashtag #ÉtudiantsSansMaster pointe le bout de son bec sur cuicui.com :
https://twitter.com/search?q=%23EtudiantsSansMaster&src=trend_click&pt=1407992158376824832&vertical=trends
Un journal régional des Pyrénées-Oriental commence à s'emparer du sujet, et probablement que les grands quotidiens nationaux vont s'y mettre dans quelques jours
L'indépendant a écrit:Nous sommes nombreux dans la même situation, sur un groupe d'ami d'une vingtaine de personnes beaucoup ont été refusés de toutes leurs demandes. Même ceux qui en avaient formulé plusieurs dizaines. Désormais, avec ce hashtag, il est possible de voir l'ampleur du problème", déclare Evan Delot.
Pour cet étudiant argelésien de 20 ans, diplômé de l'université de Perpignan, c'est le nouveau système d'affectation des masters qui est responsable de cette situation. "Nous avons reçu certains mails de refus à 4 heures du matin, ça montre bien que personne n'est derrière l'écran et que nos dossiers sont analysés uniquement vis-à-vis de nos notes. Jusqu'aux dernières réformes, il n'y avait aucune sélection entre la Licence et le Master, c'était entre la première et la deuxième année de master. Ils ont profité des récentes modifications pour fermer des places dans certains masters".
https://www.lindependant.fr/2021/06/24/pyrenees-orientales-une-vague-de-refus-frappe-les-etudiants-qui-candidatent-en-master-9628603.php
Le hashtag #ÉtudiantsSansMaster pointe le bout de son bec sur cuicui.com :
https://twitter.com/search?q=%23EtudiantsSansMaster&src=trend_click&pt=1407992158376824832&vertical=trends
- VerduretteModérateur
Heureusement, il y a "un jeune une solution" et autres mesures fabuleuses prévues pour les jeunes qui ont un trou de plusieurs mois dans leur CV, des stages annulés, plus d'un an d'études en distanciel, ou une année blanche, et j'en passe.
Inutile de préciser que c'était du quinzième degré.
Inutile de préciser que c'était du quinzième degré.
- PonocratesExpert spécialisé
La situation de ces jeunes à qui on a fait miroiter des études longues, sans que le gouvernement ne donne les moyens nécessaires aux universités est terrible.
Juste une remarque en passant. Ceci
Je corrige des copies à toute heure, au gré des insomnies, et je ne suis sans doute pas la seule ici:j'imagine que les collègues analysent les dossiers quand ils peuvent.
Juste une remarque en passant. Ceci
ne signifie pas nécessairement que "personne n'était derrière l'écran": pour connaître des collègues à l'université, les méls envoyés à des heures indues ne sont pas une rareté."Nous avons reçu certains mails de refus à 4 heures du matin, ça montre bien que personne n'est derrière l'écran et que nos dossiers sont analysés uniquement vis-à-vis de nos notes.
Je corrige des copies à toute heure, au gré des insomnies, et je ne suis sans doute pas la seule ici:j'imagine que les collègues analysent les dossiers quand ils peuvent.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- BoubouleDoyen
Les master MEEF ont fait le plein ?
- TailleventFidèle du forum
L'indépendant a écrit:Nous sommes nombreux dans la même situation, sur un groupe d'ami d'une vingtaine de personnes beaucoup ont été refusés de toutes leurs demandes.
Petite remarque portant plus sur le journaliste que sur la situation : j'adore le "sur un groupe d'ami d'une vingtaine de personnes beaucoup ont été refusés" ! Dans le genre citation précise et amenant quelque chose à l'argument, même mes élèves font mieux.
- bas-médiévisteNiveau 9
gauvain31 a écrit:Je poste ici une affaire visible en ce moment sur les réseaux sociaux via le hashtag #ÉtudiantsSansMaster, à savoir les difficultés que rencontrent actuellement les étudiants de L3 lorsqu'ils candidatent à un Master. Le problème n'est pas nouveau mais il semble prendre de l'ampleur cette année du fait que ce sont les baby boomers de l'an 2000 qui sont affectés (et qu'on n'a pas crée un nombre de postes d'enseignants suffisant à l'université, bien au contraire ...). On ne les aura pas épargnés
Un journal régional des Pyrénées-Oriental commence à s'emparer du sujet, et probablement que les grands quotidiens nationaux vont s'y mettre dans quelques joursL'indépendant a écrit:Nous sommes nombreux dans la même situation, sur un groupe d'ami d'une vingtaine de personnes beaucoup ont été refusés de toutes leurs demandes. Même ceux qui en avaient formulé plusieurs dizaines. Désormais, avec ce hashtag, il est possible de voir l'ampleur du problème", déclare Evan Delot.
Pour cet étudiant argelésien de 20 ans, diplômé de l'université de Perpignan, c'est le nouveau système d'affectation des masters qui est responsable de cette situation. "Nous avons reçu certains mails de refus à 4 heures du matin, ça montre bien que personne n'est derrière l'écran et que nos dossiers sont analysés uniquement vis-à-vis de nos notes. Jusqu'aux dernières réformes, il n'y avait aucune sélection entre la Licence et le Master, c'était entre la première et la deuxième année de master. Ils ont profité des récentes modifications pour fermer des places dans certains masters".
https://www.lindependant.fr/2021/06/24/pyrenees-orientales-une-vague-de-refus-frappe-les-etudiants-qui-candidatent-en-master-9628603.php
Le hashtag #ÉtudiantsSansMaster pointe le bout de son bec sur cuicui.com :
https://twitter.com/search?q=%23EtudiantsSansMaster&src=trend_click&pt=1407992158376824832&vertical=trends
C'est cruel de leur filer la licence mais de les bloquer en master. Le niveau licence n'ouvre que très peu de portes (hors cas particuliers des licences pros). Pour s'insérer sur le marché du travail, il est fréquent de devoir pousser jusqu'au master.
Je suis curieux de savoir ce que donne le serrage de vis entre le M1 et le M2. Il y a quelques années, c'était la bronca chez les M1 dont les dossiers étaient refusés en M2. Qu'en est-il maintenant ?
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ça n'est pas spécialement étonnant: le nombre d'étudiants continue à augmenter, les moyens en enseignants (et autres) continuent (au mieux) à stagner. De plus, alors que les réformes LMD avaient instauré une sélection entre M1 et M2, il y a eu, récemment, des décisions de TA dénonçant le refus de laisser passer en M2 des étudiants de M1 (en gros l'argument était fondé sur le fait que le M1 n'est pas un diplôme, ce qui est exact)…
Mais tout va bien puisque le Ministère a “créé des places”. On se demande bien ce que ça peut vouloir dire et, dans les U., personne ne sait exactement où sont passées ces prétendues “places”: un peu comme si l'on prétendait prendre plus de voyageurs dans un train sans augmenter le nombre de wagons, et tout en diminuant le nombre de trains en circulation…
Mais tout va bien puisque le Ministère a “créé des places”. On se demande bien ce que ça peut vouloir dire et, dans les U., personne ne sait exactement où sont passées ces prétendues “places”: un peu comme si l'on prétendait prendre plus de voyageurs dans un train sans augmenter le nombre de wagons, et tout en diminuant le nombre de trains en circulation…
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Si tu vales valeo.
- InvitéInvité
Est-ce que ça n'aurait pas aussi à voir avec la baisse du niveau des élèves/étudiants ?
- Ajonc35Sage
Oui, c'est cruel de leur filer une licence qui ne leur permet rien, ni de travailler, ni de poursuivre.bas-médiéviste a écrit:gauvain31 a écrit:Je poste ici une affaire visible en ce moment sur les réseaux sociaux via le hashtag #ÉtudiantsSansMaster, à savoir les difficultés que rencontrent actuellement les étudiants de L3 lorsqu'ils candidatent à un Master. Le problème n'est pas nouveau mais il semble prendre de l'ampleur cette année du fait que ce sont les baby boomers de l'an 2000 qui sont affectés (et qu'on n'a pas crée un nombre de postes d'enseignants suffisant à l'université, bien au contraire ...). On ne les aura pas épargnés
Un journal régional des Pyrénées-Oriental commence à s'emparer du sujet, et probablement que les grands quotidiens nationaux vont s'y mettre dans quelques joursL'indépendant a écrit:Nous sommes nombreux dans la même situation, sur un groupe d'ami d'une vingtaine de personnes beaucoup ont été refusés de toutes leurs demandes. Même ceux qui en avaient formulé plusieurs dizaines. Désormais, avec ce hashtag, il est possible de voir l'ampleur du problème", déclare Evan Delot.
Pour cet étudiant argelésien de 20 ans, diplômé de l'université de Perpignan, c'est le nouveau système d'affectation des masters qui est responsable de cette situation. "Nous avons reçu certains mails de refus à 4 heures du matin, ça montre bien que personne n'est derrière l'écran et que nos dossiers sont analysés uniquement vis-à-vis de nos notes. Jusqu'aux dernières réformes, il n'y avait aucune sélection entre la Licence et le Master, c'était entre la première et la deuxième année de master. Ils ont profité des récentes modifications pour fermer des places dans certains masters".
https://www.lindependant.fr/2021/06/24/pyrenees-orientales-une-vague-de-refus-frappe-les-etudiants-qui-candidatent-en-master-9628603.php
Le hashtag #ÉtudiantsSansMaster pointe le bout de son bec sur cuicui.com :
https://twitter.com/search?q=%23EtudiantsSansMaster&src=trend_click&pt=1407992158376824832&vertical=trends
C'est cruel de leur filer la licence mais de les bloquer en master. Le niveau licence n'ouvre que très peu de portes (hors cas particuliers des licences pros). Pour s'insérer sur le marché du travail, il est fréquent de devoir pousser jusqu'au master.
Je suis curieux de savoir ce que donne le serrage de vis entre le M1 et le M2. Il y a quelques années, c'était la bronca chez les M1 dont les dossiers étaient refusés en M2. Qu'en est-il maintenant ?
Quand tous les diplômes sont dévalorisés avant l'université, il faut bien qu'à un moment les diplômes universitaires le soient.
J'enseigne en bac pro et chaque année des élèves s'inscrivent en fac alors que leur niveau tant sur la quantité de travail ou sa qualité est rarement bon. Je les revois un an après ou j'ai des nouvelles et ils sont en L2 ( pas tous quand même, les plus studieux seulement) et .... je ne m'étonne pas qu'à un moment l'université dise stop.
Cet écrémage entre licence et m1, existe depuis longtemps au point de ne pas poursuivre dans son université d'origine et donc dossiers, entretiens, etc... Et aujourd'hui il y a plus d'étudiants dont le niveau moyen est plus faible sans doute. La sélection, 3 ans après le bac, c'est rude, surtout pour les familles modestes voire qui ont fait de vrais sacrifices.
Quand on entre en fac aujourd'hui, il paraît nécessaire de se dire, j'en prends pour au moins 5 ans, et tant sur le plan intellectuel que financier, ce n'est , hélas, pas possible pour tout le monde.
On le voit, autrefois, seule une licence permettait de passer le capes, et encore avant un bac + 2 + concours instit.
Et cela vaut pour tous les secteurs.
- bas-médiévisteNiveau 9
epekeina.tes.ousias a écrit:Ça n'est pas spécialement étonnant: le nombre d'étudiants continue à augmenter (...)
C'est vrai mais on est actuellement sur le haut de la vague démographique. La natalité a stagné entre 2006 et 2009 (2,00 enfants en moyenne), puis franchement baissé à partir de 2013 (1,88 en 2018). La crise COVID accentuera la tendance. D'un autre côté, le nombre de bacheliers ne cesse de croître. Mais la baisse de la natalité absorbera progressivement l'excédent.
Le gouvernement table là-dessus et ça ne plaide pas pour une augmentation des moyens, hélas...
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- bas-médiévisteNiveau 9
Ajonc35 a écrit:
Quand on entre en fac aujourd'hui, il paraît nécessaire de se dire, j'en prends pour au moins 5 ans, et tant sur le plan intellectuel que financier, ce n'est , hélas, pas possible pour tout le monde.
5 ans pendant lesquels il faudra financer le logement, les études (livres, ordinateur, etc.), l'alimentation, les transports, et tenir le rythme imposé par les TD/CM... L'expression "en prendre pour au moins 5 ans" est très juste !
Les désillusions sont monnaie courante dans nos disciplines (SHS-lettres). Quand au bout de cinq longues années, on se retrouve avec le droit de passer des concours.
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- beaverforeverNeoprof expérimenté
La France doit effectivement prendre en compte sa forte natalité dans sa dépense pour l'éducation. La croissance démographique et économique aurait dû obliger l'État à augmenter le nombre de professeurs et leur traitement. Il n'a fait ni l'un, ni l'autre. Or, il serait étonnant que la démographie française ne rentre pas dans le rang des pays européens (décroissance naturelle). D'où la réticence à engager des enseignants pour quarante ans pour un surcroît d'élèves d'une dizaine d'années. (Du moins, j'espère que c'est le raisonnement qui a été mené, car il est un minimum rationnel, même si je ne le considère pas satisfaisant.)
- LaotziSage
beaverforever a écrit:La France doit effectivement prendre en compte sa forte natalité dans sa dépense pour l'éducation. La croissance démographique et économique aurait dû obliger l'État à augmenter le nombre de professeurs et leur traitement. Il n'a fait ni l'un, ni l'autre. Or, il serait étonnant que la démographie française ne rentre pas dans le rang des pays européens (décroissance naturelle). D'où la réticence à engager des enseignants pour quarante ans pour un surcroît d'élèves d'une dizaine d'années. (Du moins, j'espère que c'est le raisonnement qui a été mené, car il est un minimum rationnel, même si je ne le considère pas satisfaisant.)
Même dit ainsi, ça ne tient pas vraiment, car d'autres enseignants partent en retraite entre temps et peuvent très bien ne pas être remplacés s'il y a une forte décroissance démographique.
Quand on sait que l'université tient avec une masse de vacataires, des bouts de chandelle, qu'il y a 30 000 étudiants par an en plus (en fait, c'est une ou deux universités par an qu'il faudrait construire), que la décroissance démographique n'arrivera pas avant 15 ans et qu'on est depuis bien longtemps dans un sous dimensionnement considérable de l'Université...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- TailleventFidèle du forum
Il y a effectivement quelque chose de rationnel dans ce type de raisonnement mais dans ce cas, ne faudrait-il pas avoir l’honnêteté d'en sortir du discours nataliste qui persiste largement ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
bas-médiéviste a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Ça n'est pas spécialement étonnant: le nombre d'étudiants continue à augmenter (...)
C'est vrai mais on est actuellement sur le haut de la vague démographique. La natalité a stagné entre 2006 et 2009 (2,00 enfants en moyenne), puis franchement baissé à partir de 2013 (1,88 en 2018). La crise COVID accentuera la tendance. D'un autre côté, le nombre de bacheliers ne cesse de croître. Mais la baisse de la natalité absorbera progressivement l'excédent.
Le gouvernement table là-dessus et ça ne plaide pas pour une augmentation des moyens, hélas...
Sans compter que quand ça décroîtra, ça sera une bonne occasion pour resserer les dépenses — et conserver le même niveau! C'est toujours le même mécanisme…
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Si tu vales valeo.
- Ajonc35Sage
Visionnaire ou grand pratiquant. C'est exactement cela.epekeina.tes.ousias a écrit:bas-médiéviste a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Ça n'est pas spécialement étonnant: le nombre d'étudiants continue à augmenter (...)
C'est vrai mais on est actuellement sur le haut de la vague démographique. La natalité a stagné entre 2006 et 2009 (2,00 enfants en moyenne), puis franchement baissé à partir de 2013 (1,88 en 2018). La crise COVID accentuera la tendance. D'un autre côté, le nombre de bacheliers ne cesse de croître. Mais la baisse de la natalité absorbera progressivement l'excédent.
Le gouvernement table là-dessus et ça ne plaide pas pour une augmentation des moyens, hélas...
Sans compter que quand ça décroîtra, ça sera une bonne occasion pour resserer les dépenses — et conserver le même niveau! C'est toujours le même mécanisme…
On voit bien, au niveau du premier degré, que le rectorat ferme assez facilement une classe mais pour en ouvrir une, il est moins pressé et chaque année on comprend le COMBAT ( journaux locaux) des parents, des élus locaux qui le savent mieux que d'autres.
Aucune raison qu'il en aille différemment sur les autres niveaux.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Il n'y a aucune raison de changer une méthode qui marche… Le problème est le sens du mot "marcher": qu'il faut sans doute réformer.
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- Ajonc35Sage
Voir un autre fil: le secrétaire d'état du bordel.epekeina.tes.ousias a écrit:Il n'y a aucune raison de changer une méthode qui marche… Le problème est le sens du mot "marcher": qu'il faut sans doute réformer.
Pratiquante aussi. Attention au mot réformer, j'ai toujours vu du moins et jamais ( ou rarement ) du mieux. Des réformes, effets d'annonce, sans moyens, sans ambition et on arrive à des L3 sans perspective.
- RogerMartinBon génie
Effectivement. Et aussi, les réponses sont très souvent envoyées par les plateformes de candidature, qui envoient les mails lors des mises à jour, en pleine nuit.Ponocrates a écrit:La situation de ces jeunes à qui on a fait miroiter des études longues, sans que le gouvernement ne donne les moyens nécessaires aux universités est terrible.
Juste une remarque en passant. Ceci
ne signifie pas nécessairement que "personne n'était derrière l'écran": pour connaître des collègues à l'université, les méls envoyés à des heures indues ne sont pas une rareté."Nous avons reçu certains mails de refus à 4 heures du matin, ça montre bien que personne n'est derrière l'écran et que nos dossiers sont analysés uniquement vis-à-vis de nos notes.
Je corrige des copies à toute heure, au gré des insomnies, et je ne suis sans doute pas la seule ici:j'imagine que les collègues analysent les dossiers quand ils peuvent.
Je ne trouve pas obscène qu'on sélectionne en master sur les notes, même si le dossier est lu par un être humain ce sera le cas. Il n'y a pas assez de volant horaire pour se payer le luxe de mise à niveau. Par ailleurs, tout le monde sait la difficulté des dix-huit derniers mois.
J'en veux par ailleurs aux formations qui se mettent à réclamer des lettres de recommandation, de certification de ci et de ça. Je n'ai pas que ça à faire, d'écrire p-mille lettres expliquant qu'il y a une pandémie.
Une de nos étudiantes de L3 est en ce moment convoquée à une palanquée d'épreuves de rattrapages. Son niveau est catastrophique parce qu'elle se retrouve en L3 suite à diverses indulgences bienveillantes liées à des blocages - grèves de transports lors des examens - pandémie. Et là elle semble croire que sa priorité numéro 1 c'est qu'on lui écrive des lettres justifiant de son niveau en anglais pour candidater en M. On marche sur la tête. Ce qu'il faudrait, c'est qu'elle consolide son niveau lors de son redoublement probable, mais elle elle pense que la seule chose qui se dresse entre l'entrée en M et elle, c'est cette absence de lettre (grrrr) de certification.
Je précise qu'elle souhaite faire un master MEEF.
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- RogerMartinBon génie
Ça dépend lesquels. Selon les facs et les matières, les situations sont totalement différentes.Bouboule a écrit:Les master MEEF ont fait le plein ?
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Taillevent a écrit:L'indépendant a écrit:Nous sommes nombreux dans la même situation, sur un groupe d'ami d'une vingtaine de personnes beaucoup ont été refusés de toutes leurs demandes.
Petite remarque portant plus sur le journaliste que sur la situation : j'adore le "sur un groupe d'ami d'une vingtaine de personnes beaucoup ont été refusés" ! Dans le genre citation précise et amenant quelque chose à l'argument, même mes élèves font mieux.
J'ai prévenu les étudiants de licence en début d'année que tout mail précisant "nous sommes nombreux dans la même situation" serait corbeillé, et j'ai bien précisé qu'on traitait toutes les demandes. Pas les geignasseries.
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- CasparProphète
Notre cde a prévenu les élèves que la sélection se faisait désormais au niveau master, il a raison apparemment.
- PandorafaFidèle du forum
Mon mari, MCF sur Paris, me racontait la situation d'une étudiante brillante de sciences dans l'UE qu'il gère. Elle a obtenu sa licence avec 16 de moyenne, et a fait un super stage en collège. Elle veut devenir prof des écoles (enfin un profil scientifique pour le CRPE, c'est rare !) et a été refusée à plusieurs Master MEEF en France. Le seul où elle a été admise se trouve dans le sud, elle va devoir trouver à s'y loger à l'autre bout de la France, avec les coûts que cela implique, alors qu'elle voulait visiblement passer le concours en IDF. Je trouve la situation ubuesque. Qu'une sélection soit faite face aux étudiants avec des résultats trop juste, je peux l'entendre, mais là, je ne comprends pas. Si on prend le risque de décourager de bons étudiants, motivés pour intégrer une profession déjà sinistrée, on est mal partis...
Quand mon entourage me raconte comment sont désormais traités les étudiants à l'université, j'en viens a espérer que mes enfants, qui semblent attirés davantage par des métiers manuels, n'aient pas à passer par là. On verra, quand ils seront en âge d'y accéder, dans quel état sera l'université publique.
Quand mon entourage me raconte comment sont désormais traités les étudiants à l'université, j'en viens a espérer que mes enfants, qui semblent attirés davantage par des métiers manuels, n'aient pas à passer par là. On verra, quand ils seront en âge d'y accéder, dans quel état sera l'université publique.
- RogerMartinBon génie
Pandorafa a écrit:Mon mari, MCF sur Paris, me racontait la situation d'une étudiante brillante de sciences dans l'UE qu'il gère. Elle a obtenu sa licence avec 16 de moyenne, et a fait un super stage en collège. Elle veut devenir prof des écoles (enfin un profil scientifique pour le CRPE, c'est rare !) et a été refusée à plusieurs Master MEEF en France. Le seul où elle a été admise se trouve dans le sud, elle va devoir trouver à s'y loger à l'autre bout de la France, avec les coûts que cela implique, alors qu'elle voulait visiblement passer le concours en IDF. Je trouve la situation ubuesque. Qu'une sélection soit faite face aux étudiants avec des résultats trop juste, je peux l'entendre, mais là, je ne comprends pas. Si on prend le risque de décourager de bons étudiants, motivés pour intégrer une profession déjà sinistrée, on est mal partis...
Quand mon entourage me raconte comment sont désormais traités les étudiants à l'université, j'en viens a espérer que mes enfants, qui semblent attirés davantage par des métiers manuels, n'aient pas à passer par là. On verra, quand ils seront en âge d'y accéder, dans quel état sera l'université publique.
Elle avait candidaté à Paris et Versailles ?
La manière dont les étudiants sont traités varie même selon les UFR ou les départements, au sein d'une même fac. C'est compliqué de généraliser.
Deux étudiantes inscrites chez nous viennent d'avoir un CDI (une avec une maison d'édition comme attachée de presse, une autre avec le CNRS pour être secrétaire d'une revue) en fin de M2 recherche en anglais médiéval. Il y a encore des débouchés en dehors des concours, et même sans aucune professionnalisation au sein du M, c'est encourageant.
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- NitaEmpereur
C'est navrant.
Dans mon jeune temps, j'ai été sélectionnée par la politique du strapontin, mais au moins c'était en L1 ('fin, DEUG 1re année, ça va de soi.)
Dans mon jeune temps, j'ai été sélectionnée par la politique du strapontin, mais au moins c'était en L1 ('fin, DEUG 1re année, ça va de soi.)
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