- HélipsProphète
Un recours pour quel motif ?Jenny a écrit:Du pain béni pour un recours.
- mafalda16Modérateur
Jenny a écrit:Non, on est forcément inspecté par un autre IPR.
Il y a des académies et des matières où il n’y a pas deux IPR.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- User20159Esprit éclairé
Hélips a écrit:Un recours pour quel motif ?
Pour vice de forme.
Mais bon, la "justice" administrative ....
- Spoiler:
- Donne 9 fois sur 10 raison à l'administration
- JennyMédiateur
Voilà… c’est quand même hautement problématique, ça pose un souci d’objectivité.
C’est comme quand l’IPR qui a fait l’inspection est présent en EQP. Ça fait partie des vices de forme.
Quand un renouvellement se passe normalement, on change d’établissement, de tuteur, de CDE… et d’IPR.
C’est comme quand l’IPR qui a fait l’inspection est présent en EQP. Ça fait partie des vices de forme.
Quand un renouvellement se passe normalement, on change d’établissement, de tuteur, de CDE… et d’IPR.
- Spoiler:
- Les jurys d’EQP peuvent se montrer subitement frileux sur un licenciement quand on leur montre qu’ils ne sont pas dans les clous.
- LaverdureEmpereur
Oui mais dans une discipline comme la mienne, il n’y a qu’un IPR par académie voire pour un pour 2 ou 3. Pour éviter le vice de forme, il faudrait refaire son stage dans une autre académie ? Ou alors la règle ne vaut-elle que pour certaines disciplines et un recours invoquant ce type de vice de forme ne peut être recevable que dans ces cas-là ?
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- Vieux_MongolFidèle du forum
Là je n'ai pas trop le temps mais il faudrait vraiment creuser ça. Il me semble que les textes nationaux sont assez vagues ne prévoyant que les membres des corps autorisés à siéger (pour le second degré inspecteurs et chefs d'établissement) et laissent aux recteurs le choix de chaque organisation académique. Mais vraiment il faudrait fouiller.
Édit : le texte national c'est ça. Je crois qu'il existe des principes sains assez souvent appliqués pour que, par exemple, l'IPR qui statue ne soit pas celui qui ait effectué la visite mais qu'il n'existe aucun texte qui l'interdise. S'il est nommé formellement par le recteur au jury académique ça ne paraît difficilement attaquable.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000036972549/2018-06-02/
Édit : le texte national c'est ça. Je crois qu'il existe des principes sains assez souvent appliqués pour que, par exemple, l'IPR qui statue ne soit pas celui qui ait effectué la visite mais qu'il n'existe aucun texte qui l'interdise. S'il est nommé formellement par le recteur au jury académique ça ne paraît difficilement attaquable.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000036972549/2018-06-02/
- Karl Maynard SchumpeterNiveau 2
Bonjour à tous,
Je me permets ce petit post afin d'obtenir un renseignement (me semble-t-il en lien avec le sujet).
Lauréat du CAPES externe de SES cette session, je m'interroge quant au nombre de stagiaires renouvelés/licenciés chaque année. Cette information est-elle rendu disponible au public ?
En effet, après avoir parcouru ce forum, je découvre que le stage ne constitue pas une formalité, comme cela peut être le cas dans d'autres corps de la fonction publique.
Ce constat, au delà de l'inquiétude qu'il génère chez moi, m'amène à envisager de renoncer au bénéfice du concours. En effet, à 34 ans, démissionner de mon emploi et m'éloigner de 500km de ma région pour faire un stage, alors même que la titularisation ne dépendra que de l'idiosyncrasique appréciation de quelques personnes ? Cela me semble pour le moins aventureux.
Je me permets ce petit post afin d'obtenir un renseignement (me semble-t-il en lien avec le sujet).
Lauréat du CAPES externe de SES cette session, je m'interroge quant au nombre de stagiaires renouvelés/licenciés chaque année. Cette information est-elle rendu disponible au public ?
En effet, après avoir parcouru ce forum, je découvre que le stage ne constitue pas une formalité, comme cela peut être le cas dans d'autres corps de la fonction publique.
Ce constat, au delà de l'inquiétude qu'il génère chez moi, m'amène à envisager de renoncer au bénéfice du concours. En effet, à 34 ans, démissionner de mon emploi et m'éloigner de 500km de ma région pour faire un stage, alors même que la titularisation ne dépendra que de l'idiosyncrasique appréciation de quelques personnes ? Cela me semble pour le moins aventureux.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Mais pas du tout. La gestion déconcentrée par des cadres administratifs pilotes responsabilisés au sein de leurs territoires assure aujourd'hui une véritable gestion humaine au plus proche des agents qui voient ainsi leurs compétences reconnues et leur épanouissement assuré. En voiture Schumpeter, c'est toi qui conduit et le recteur qui klaxonneKarl Maynard Schumpeter a écrit:Bonjour à tous,
Je me permets ce petit post afin d'obtenir un renseignement (me semble-t-il en lien avec le sujet).
Lauréat du CAPES externe de SES cette session, je m'interroge quant au nombre de stagiaires renouvelés/licenciés chaque année. Cette information est-elle rendu disponible au public ?
En effet, après avoir parcouru ce forum, je découvre que le stage ne constitue pas une formalité, comme cela peut être le cas dans d'autres corps de la fonction publique.
Ce constat, au delà de l'inquiétude qu'il génère chez moi, m'amène à envisager de renoncer au bénéfice du concours. En effet, à 34 ans, démissionner de mon emploi et m'éloigner de 500km de ma région pour faire un stage, alors même que la titularisation ne dépendra que de l'idiosyncrasique appréciation de quelques personnes ? Cela me semble pour le moins aventureux.
- User20159Esprit éclairé
KMS a écrit:En effet, après avoir parcouru ce forum, je découvre que le stage ne constitue pas une formalité, comme cela peut être le cas dans d'autres corps de la fonction publique.
Pour être plus précis et moins humoristique que mon très estimé collègue de dates et de coloriage de cartes, je confirme que l'année de stage, loin d'être une formalité post-concours, est un véritable passage sous fourches caudines.
Après si on veut faire prof titulaire, pas le choix. Mais il y a toujours prof contractuel. Les prochains speed datings auront lieu en septembre prochain.
- Karl Maynard SchumpeterNiveau 2
Merci à vous deux pour vos promptes réponses, pleines d'esprit qui plus est.
J'en conclus implicitement que les données statistiques sur le sujet ne sont pas disponibles.
En revanche, peut-on tout de même se rassurer en se disant qu'avec l'admission au concours, le plus dur est fait, ou bien le taux de sélection stage/titularisation est similaire à celui du concours (qui certes a bien diminué depuis 20 ans, je vous l'accorde) ?
J'en conclus implicitement que les données statistiques sur le sujet ne sont pas disponibles.
En revanche, peut-on tout de même se rassurer en se disant qu'avec l'admission au concours, le plus dur est fait, ou bien le taux de sélection stage/titularisation est similaire à celui du concours (qui certes a bien diminué depuis 20 ans, je vous l'accorde) ?
- OudemiaBon génie
Ça, c'est quelque chose que j'aimerais bien connaître (et pouvoir comparer avec dix ans, vingt ans en arrière ?).Karl Maynard Schumpeter a écrit:Merci à vous deux pour vos promptes réponses, pleines d'esprit qui plus est.
J'en conclus implicitement que les données statistiques sur le sujet ne sont pas disponibles.
En revanche, peut-on tout de même se rassurer en se disant qu'avec l'admission au concours, le plus dur est fait, ou bien le taux de sélection stage/titularisation est similaire à celui du concours (qui certes a bien diminué d epuis 20 ans, je vous l'accorde) ?
- User20159Esprit éclairé
Les préconisations de l'institution (orales pas écrites, c'est un esprit....hum ) sont de 10% de redoublements et de 1 à 2 % de licenciements...
- Spoiler:
- Chef on fait comment si la promo est bonne ?
- Rien à f..tre, vous m'appliquez la grille !
- On fait comment si elle est naze ?
- Euh non ! Il y a pénurie de personnels, aucune envie d'aller passer 15h supp' au rectorat à auditionner des pitres qui n'ont aucune connaissance disciplinaire, donc vous en gardez le maximum, ils ont passé un concours merdre !
- HélipsProphète
mafalda16 a écrit:Jenny a écrit:Non, on est forcément inspecté par un autre IPR.
Il y a des académies et des matières où il n’y a pas deux IPR.
Ha@_x a écrit:Hélips a écrit:Un recours pour quel motif ?
Pour vice de forme.
Ce qui me parait difficilement possible étant donné que :
mafalda16 a écrit:Jenny a écrit:Non, on est forcément inspecté par un autre IPR.
Il y a des académies et des matières où il n’y a pas deux IPR.
Laverdure a écrit:Oui mais dans une discipline comme la mienne, il n’y a qu’un IPR par académie voire pour un pour 2 ou 3. Pour éviter le vice de forme, il faudrait refaire son stage dans une autre académie ? Ou alors la règle ne vaut-elle que pour certaines disciplines et un recours invoquant ce type de vice de forme ne peut être recevable que dans ces cas-là ?
Pour l'EQP, j'imagine qu'on peut faire autrement, mais pour l'IPR...Jenny a écrit:Voilà… c’est quand même hautement problématique, ça pose un souci d’objectivité.
C’est comme quand l’IPR qui a fait l’inspection est présent en EQP. Ça fait partie des vices de forme.
Voilà : ça n'est pas interdit, donc non, ce n'est pas un vice de forme. Donc si vous voulez avoir une chance de changer d'IPR, prenez une académie assez grosse par rapport à votre matière pour qu'ils soient plusieurs.Vieux_Mongol a écrit:Là je n'ai pas trop le temps mais il faudrait vraiment creuser ça. Il me semble que les textes nationaux sont assez vagues ne prévoyant que les membres des corps autorisés à siéger (pour le second degré inspecteurs et chefs d'établissement) et laissent aux recteurs le choix de chaque organisation académique. Mais vraiment il faudrait fouiller.
Édit : le texte national c'est ça. Je crois qu'il existe des principes sains assez souvent appliqués pour que, par exemple, l'IPR qui statue ne soit pas celui qui ait effectué la visite mais qu'il n'existe aucun texte qui l'interdise. S'il est nommé formellement par le recteur au jury académique ça ne paraît difficilement attaquable.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000036972549/2018-06-02/
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- User20159Esprit éclairé
Ben si @Hélips, c'est possiblement vice de forme, et devant d'autres juridictions que celles administratives...
Mais vu que certains, toujours les mêmes d'ailleurs, défendent l'institution à corps et à cris, dès que l'on évoque la débilité complète de l'EQP, on ne va pas s'en sortir...
Et ce n'est pas parce que ce n'est pas interdit que c'est permis/admissible/moralement acceptable....
Non mais moi aussi je peux débiter des sophismes toute la soirée. C'est parfaitement insupportable.
Mais vu que certains, toujours les mêmes d'ailleurs, défendent l'institution à corps et à cris, dès que l'on évoque la débilité complète de l'EQP, on ne va pas s'en sortir...
Hélips a écrit:Voilà : ça n'est pas interdit, donc non, ce n'est pas un vice de forme. Donc si vous voulez avoir une chance de changer d'IPR, prenez une académie assez grosse par rapport à votre matière pour qu'ils soient plusieurs.
Et ce n'est pas parce que ce n'est pas interdit que c'est permis/admissible/moralement acceptable....
Non mais moi aussi je peux débiter des sophismes toute la soirée. C'est parfaitement insupportable.
- SeismiMineNiveau 5
Karl Maynard Schumpeter a écrit:Bonjour à tous,
Je me permets ce petit post afin d'obtenir un renseignement (me semble-t-il en lien avec le sujet).
Lauréat du CAPES externe de SES cette session, je m'interroge quant au nombre de stagiaires renouvelés/licenciés chaque année. Cette information est-elle rendu disponible au public ?
Le nombre de démissions de stagiaires et de titulaires dans le primaire et le secondaire arrive à être connu, avec cela dit beaucoup de temps nécessaire pour qu'un média ou qu'un syndicat puisse l'obtenir.
Le nombre de ruptures conventionnelles est aussi connu je crois.
Mais pour ce qui est des abandons de poste/passages dans d'autres corps de la fonction publique/licenciements, je n'ai pas vu la moindre donnée chiffrée claire à ce sujet.
Petit exemple récent, pour cacher la dégringolade dans le recrutement aux concours suite à la réforme Blanquer du capes/crpe, l'EN n'a pas communiqué le nombre d'inscrits pour les capes/crpe de 2022. Et il me semble qu'en 2023 ils ne l'ont pas fait non plus (ils ont juste dit "oui c'est dommage, c'est un peu pareil à 2022).
Dans la même veine la fin des CAPA en 2019 fait que pour nombre de procédures/commissions les syndicats ne sont plus présents, et qu'ils ne peuvent ainsi plus transmettre les données numériques qui leur étaient fournies (par exemple barres intra-academiques, nombre de postes/départs pour les cpge, nombre de mises à disposition dans les COM)
L'EN tient les comptes mais ne les rend pratiquement pas.
- Dadoo33Grand sage
Ha@_x a écrit:Ben si @Hélips, c'est possiblement vice de forme, et devant d'autres juridictions que celles administratives...
Mais vu que certains, toujours les mêmes d'ailleurs, défendent l'institution à corps et à cris, dès que l'on évoque la débilité complète de l'EQP, on ne va pas s'en sortir...Hélips a écrit:Voilà : ça n'est pas interdit, donc non, ce n'est pas un vice de forme. Donc si vous voulez avoir une chance de changer d'IPR, prenez une académie assez grosse par rapport à votre matière pour qu'ils soient plusieurs.
Et ce n'est pas parce que ce n'est pas interdit que c'est permis/admissible/moralement acceptable....
Non mais moi aussi je peux débiter des sophismes toute la soirée. C'est parfaitement insupportable.
Je ne comprends pas trop le ton de ta réponse aux commentaires d’Hélips.
Je n’y lis nullement une approbation de quoi que ce soit.
La question portait sur la légalité et non sur ce qui est moralement acceptable.
On peut discuter de ce qui est moral ou non pendant 1000 ans en attendant ( et encore une fois je ne lis aucune réponse approuvant tout cela) notre collègue stagiaire mérite une réponse claire afin d’éviter d’être surpris. N’est-ce d’ailleurs pas l’objet de ce fil ?
Par conséquent, oui, notre collègue peut très bien être inspecté par le même ipr. Comme le soulignait justement Mafalda ou d’autres , dans certaines matières, il n’y a qu’un ipr.
Après rien ne l’empêche d’y envoyer des chargés de mission. Il vaut, donc, mieux comme l’indique Helips changer d’académie.
Pour répondre à une des questions de notre collègue, ici, pour le renouvelé, le stagiaire est suivi à savoir que la première visite interviendra plus rapidement que pour les autres stagiaires.
Elles peuvent être plus fréquentes si on ne constate pas de progrès.
- HélipsProphète
Ah merci Dadoo, je me demandais où j'avais raté une de mes réponses. Et j'ajouterai : tous les IPR que je connais (donc non, pas tous les IPR de France, ni de toutes les matières, je précise tout de suite) sont attentifs à ne surtout pas ré-inspecter la même personne à la suite d'un renouvellement. Mais aucun de ceux avec qui j'en ai discuté n'est seuls dans son académie.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- User20159Esprit éclairé
Hélips a écrit:Ah merci Dadoo, je me demandais où j'avais raté une de mes réponses. Et j'ajouterai : tous les IPR que je connais (donc non, pas tous les IPR de France, ni de toutes les matières, je précise tout de suite) sont attentifs à ne surtout pas ré-inspecter la même personne à la suite d'un renouvellement. Mais aucun de ceux avec qui j'en ai discuté n'est seuls dans son académie.
Je ne connais aucun IPR et je ne discute généralement pas avec eux (et quand je suis inspecté, ce n'est pas une discussion), j'en croise par contre de temps en temps au rectorat. Ils connaissent leur place et ils connaissent la mienne : le syndicalisme se fait à la base...
Sur ce, bonnes vacances à tous
- Vieux_MongolFidèle du forum
Sinon dans mon académie il n'y pas forcément d'inspecteur de la discipline qui siège, cela peut être un IPR d'une autre matière. Cette année il n'y avait que 4 IPR pour l'ensemble des certifiés: anglais, SPC, maths et HG.
- Karl Maynard SchumpeterNiveau 2
Ha@_x a écrit:Les préconisations de l'institution (orales pas écrites, c'est un esprit....hum ) sont de 10% de redoublements et de 1 à 2 % de licenciements...
- Spoiler:
- Chef on fait comment si la promo est bonne ?
- Rien à f..tre, vous m'appliquez la grille !
- On fait comment si elle est naze ?
- Euh non ! Il y a pénurie de personnels, aucune envie d'aller passer 15h supp' au rectorat à auditionner des pitres qui n'ont aucune connaissance disciplinaire, donc vous en gardez le maximum, ils ont passé un concours merdre !
Merci pour cette statistique. C'est exactement ce que je venais chercher ici. Bon, c'est quand même"rassurant", avec 90% de titularisation on peut se dire que, le concours en poche, le plus dur est derrière...
- Dadoo33Grand sage
Vieux_Mongol a écrit:Sinon dans mon académie il n'y pas forcément d'inspecteur de la discipline qui siège, cela peut être un IPR d'une autre matière. Cette année il n'y avait que 4 IPR pour l'ensemble des certifiés: anglais, SPC, maths et HG.
Idem chez nous en EQP, c’est un IPR d’une autre manière.
- Dadoo33Grand sage
Hélips a écrit:Ah merci Dadoo, je me demandais où j'avais raté une de mes réponses. Et j'ajouterai : tous les IPR que je connais (donc non, pas tous les IPR de France, ni de toutes les matières, je précise tout de suite) sont attentifs à ne surtout pas ré-inspecter la même personne à la suite d'un renouvellement. Mais aucun de ceux avec qui j'en ai discuté n'est seuls dans son académie.
De rien .
Je souscris totalement à ta réponse.
- AdriGrand Maître
Karl Maynard Schumpeter a écrit:Ha@_x a écrit:Les préconisations de l'institution (orales pas écrites, c'est un esprit....hum ) sont de 10% de redoublements et de 1 à 2 % de licenciements...
- Spoiler:
- Chef on fait comment si la promo est bonne ?
- Rien à f..tre, vous m'appliquez la grille !
- On fait comment si elle est naze ?
- Euh non ! Il y a pénurie de personnels, aucune envie d'aller passer 15h supp' au rectorat à auditionner des pitres qui n'ont aucune connaissance disciplinaire, donc vous en gardez le maximum, ils ont passé un concours merdre !
Merci pour cette statistique. C'est exactement ce que je venais chercher ici. Bon, c'est quand même"rassurant", avec 90% de titularisation on peut se dire que, le concours en poche, le plus dur est derrière...
Il y a du travail pendant l'année de stage, mais à moins de soucis importants, la titularisation est au bout d'une année difficile.
Ce qui fait que ça coince :
- attitude problématique par rapport aux élèves
- absence de préparation de cours ou cours inconsistants
- refus de dialogue avec les tuteur.rices
- non gestion de classe
Cette liste ne doit pas faire peur. Il est tout à fait normal de ne pas savoir, de ne pas réussir ni tout, ni tout le temps, ce qui est problématique, c'est l'absence de progression au cours de l'année, le refus de tenir compte des remarques constructives.
Normalement, la maîtrise de sa matière a été validée par l'obtention du concours. Même s'il y a parfois des surprises.
Bon courage si tu te lances. Le métier est magnifique, la capacité de nos administrations à le rendre invivable sans bornes.
- Lisak40Expert spécialisé
Je suis heureuse de savoir que finalement mon redoublement n'a pas de justification... Car aucun des items que tu as cités @Adri ne me concernait. Bon en vrai, j'ai eu des petits problèmes de gestion de classe, mais pas plus que la moyenne des stagiaires ou même des titulaires (voire des titulaires "vieux de la vieille"), sachant qu'il n'y avait même pas eu de procédure d'alerte dans mon cas. Et d'ailleurs ces soucis de gestion de classe, je ne suis pas sûre de les avoir réglés (en même temps en pro, un élève qui ne veut rien faire ne fera rien, et ça c'est dans le meilleur des cas, dans le pire des cas il fichera le cours en l'air délibérément : s'il ne respecte pas le cours le professeur et l'école en général et ben bon courage pour le faire changer, qu'on ait 5 ou 25 ans de carrière) !
- Karl Maynard SchumpeterNiveau 2
Adri a écrit:
Bon courage si tu te lances. Le métier est magnifique, la capacité de nos administrations à le rendre invivable sans bornes.
Merci pour tes précieux conseils.
J'avais peu ou prou anticipé que les principaux facteurs de la titularisation reposeraient sur le trio suivant: gestion de classe autoritaire, courtisanerie à l'endroit des décideurs (tuteur, formateurs INSPE, et surtout CDE, inspecteur), usage de bondieuseries pédagogiques.
Par ailleurs, j'ai dans une certaine mesure conscience de la monstruosité de l'administration de l'EN. Mais, ayant fait l'expérience des rapports hiérarchiques et bureaucratiques dans un grand groupe français, à tout prendre, je préfère balancer l'inanité de l'existence par un engagement public au service de l'émancipation de consciences, plutôt que de la consacrer à sucer des mégots sur les comptes en banques de privilégiés.
- AdriGrand Maître
Je suis désolée, Lisak40.
Ma liste n'est que celle d'une tutrice avec une expérience de quelques années.
Quand j'écrivais qu'il était normal de ne pas tout réussir ni tout le temps, cela ne se limitait pas à l'année de stage... ça vaut aussi pour les titulaires Il faut être humbles. On fait ce que l'on peut, en fonction des circonstances et des moyens qui nous sont donnés.
Ma liste n'est que celle d'une tutrice avec une expérience de quelques années.
Quand j'écrivais qu'il était normal de ne pas tout réussir ni tout le temps, cela ne se limitait pas à l'année de stage... ça vaut aussi pour les titulaires Il faut être humbles. On fait ce que l'on peut, en fonction des circonstances et des moyens qui nous sont donnés.
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