Stagiaires : Comment bien se défendre en commission de titularisation ?

Bonjour à tous, désolé, c'est encore un appel au secours, ma famille, ce forum et quelques collègues solidaires sont vraiment mes seuls appuis cette année.

Le feuilleton de cette année de stage continue, et je sens que je vais en ch(autocensure) jusqu'au bout.
Résumé :
- Début d'année sur les chapeaux de roues, difficultés à rentrer dans le métier et à correspondre aux attentes de la tutrice et des calsses (au niveau de la pédagogie et de la tenue de classe, les compétences disciplinaires étant selon elles correctes)
- Première visite conseil mitigée, premier rapport de tutrice bien destructeur
- Deuxième visite conseil bien meilleure par l'IPR, qui repart assez rassurée, me dit-elle
- Deuxième rapport de tutrice mieux du coup, bien que pointant un manque de collaboration entre nous (je vais pas assez la voir, on s'est concerté une soixantaine d'heures et elle a vu trente heures de mes cours jusqu'en avril)
- Inspection finale mitigée aussi, la classe a été franchement pénible

Pour faire le bilan
- Elle me valide que 7 compétences sur les 10
(1) je n'aurai pas su adapter mon enseignement aux dys et aux faibles, en dehors des évaluations, trop ont décroché,
2) je ne suis pas à l'aise dans l'équipe pédagogique, juste parce que je m'entends pas avec elle ou ses petits copains
3) je sais pas organiser le travail de la classe parce qu'elle a observé une séance au CDI et une en préparation d'exposés en classe qui étaient un peu le bordel) ... mais pour elle ça souligne de réels progrès et peut suffire à me faire titulariser (je sais pas).

- Le rapport prétendument sur l'année ne fait qu'étaler des reproches de début d'année (qui sont fondés, j'ai eu un début difficile), est cru, ne met pas grand chose en valeur et me taille plus qu'autre chose, de l'avis de plein de collègues. Elle me reproche aussi qu'on ait pas collaboré assez alors que j'ai multiplié mes envois durant les vacances, qu'on a construit des plans de séances, séquences à plusieurs reprises mais qu'elle aurait voulu qu'on améliore plus le questionnement et le décorticage, chose qu'on a fait à chaque séance de travail, mais plus informellement.

Ma question est donc, au cas où je sois en commission, comment me défendre ?
- Je compte contacter les syndicats (je suis au SNES) très vite, mais je suis en quête de conseils/témoignages...

Et j'avoue que je commence à craquer. A force de me faire enfoncer, je commence à vraiment me sentir mauvais, et de fait, comme tout débutant, je suis pas si bon que ça, les classes deviennent dispersées, décrochent de la matière, et je fatigue, je me sens juste tellement fatigué d'être enfoncé, surveillé, de me faire bâcher quand j'essaie de me défendre. Je suis si mauvais que ça ? Peut-être, je me sens tellement à l'ouest parfois. J'en viens parfois à repenser quitter ce métier et faire n'importe quoi d'autre, si j'aimais pas tant le contact des gosses et ma matière...

Je ne connais pas grand monde qui puisse dispenser dès la 1ère année un enseignement différencié, triompher des humeurs de personnalités différentes et soit irréprochable dans la conduite des activités en classe. Ta démarche qui consiste à préparer une éventuelle commission de titularisation est la bonne : mieux vaut prévoir quelques biscuits dans sa besace au cas où. Je te souhaite dans tous les cas de figure la titularisation cette année.        
Et requinque-toi pendant ces vacances.

Je n'ai rien à apporter autre que certains tuteurs devraient prendre un relaxant et arrêter de compter les petits pois...et eux, sont-ils toujours parfaits? Si on regarde les collègues avec beaucoup d'expérience et une bonne réputation entre collègues, auprès de l'administration, de l'IPR, il y a aussi du bordel en cours, des cours bâclés, des soucis avec des élèves, de la fatigue....ce sont des humains quoi! et concernant l'adaptation continuelle à l’hétérogénéité de la classe, laissez-moi rigoler.
Ne pas voir l'humain derrière le collègue ou aussi l'élève, c'est un grand défaut. Qu'elle se dégonfle un peu son grand melon, ta "tutrice".

Elle m'a bien dit "Oh même moi, je ne suis pas parfaite". Mais je pense que je paie le fait qu'elle ne m'apprécie tout simplement pas, je suis pas assez dans son moule. Pourtant, j'aime ce métier, et je me défends auprès des gosses, même si c'est parfois bruyant ou dispersé.

Condorcet a écrit:Je ne connais pas grand monde qui puisse dispenser dès la 1ère année un enseignement différencié, triompher des humeurs de personnalités différentes et soit irréprochable dans la conduite des activités en classe. Ta démarche qui consiste à préparer une éventuelle commission de titularisation est la bonne : mieux vaut prévoir quelques biscuits dans sa besace au cas où.

+1.

Les biscuits, autant qu'ils soient aussi factuels que possible et présentés de manière aussi neutre que possible. (P. ex. : une soixantaine d'heures de concertation, une trentaine d'heures de cours visités... à mon avis on est carrément dans la fourchette haute par rapport aux pratiques, donc ça parle de soi-même, pas besoin de commenter.)

Courage !

Mélophore a écrit:Bonjour à tous, désolé, c'est encore un appel au secours, ma famille, ce forum et quelques collègues solidaires sont vraiment mes seuls appuis cette année.

Le feuilleton de cette année de stage continue, et je sens que je vais en ch(autocensure) jusqu'au bout.
Résumé :
- Début d'année sur les chapeaux de roues, difficultés à rentrer dans le métier et à correspondre aux attentes de la tutrice et des calsses (au niveau de la pédagogie et de la tenue de classe, les compétences disciplinaires
- Première visite conseil mitigée, premier rapport de tutrice bien destructeur
- Deuxième visite conseil bien meilleure par l'IPR, qui repart assez rassurée, me dit-elle
- Deuxième rapport de tutrice mieux du coup, bien que pointant un manque de collaboration entre nous (je vais pas assez la voir, on s'est concerté une soixantaine d'heures et elle a vu trente heures de mes cours jusqu'en avril)
- Inspection finale mitigée aussi, la classe a été franchement pénible

Pour faire le bilan
- Elle me valide que 7 compétences sur les 10
(1) je n'aurai pas su adapter mon enseignement aux dys et aux faibles, en dehors des évaluations, trop ont décroché,
2) je ne suis pas à l'aise dans l'équipe pédagogique, juste parce que je m'entends pas avec elle ou ses petits copains
3) je sais pas organiser le travail de la classe parce qu'elle a observé une séance au CDI et une en préparation d'exposés en classe qui étaient un peu le bordel) ... mais pour elle ça souligne de réels progrès et peut suffire à me faire titulariser (je sais pas).

- Le rapport prétendument sur l'année ne fait qu'étaler des reproches de début d'année (qui sont fondés, j'ai eu un début difficile), est cru, ne met pas grand chose en valeur et me taille plus qu'autre chose, de l'avis de plein de collègues. Elle me reproche aussi qu'on ait pas collaboré assez alors que j'ai multiplié mes envois durant les vacances, qu'on a construit des plans de séances, séquences à plusieurs reprises mais qu'elle aurait voulu qu'on améliore plus le questionnement et le décorticage, chose qu'on a fait à chaque séance de travail, mais plus informellement.

Ma question est donc, au cas où je sois en commission, comment me défendre ?
- Je compte contacter les syndicats (je suis au SNES) très vite, mais je suis en quête de conseils/témoignages...

Et j'avoue que je commence à craquer. A force de me faire enfoncer, je commence à vraiment me sentir mauvais, et de fait, comme tout débutant, je suis pas si bon que ça, les classes deviennent dispersées, décrochent de la matière, et je fatigue, je me sens juste tellement fatigué d'être enfoncé, surveillé, de me faire bâcher quand j'essaie de me défendre. Je suis si mauvais que ça ? Peut-être, je me sens tellement à l'ouest parfois. J'en viens parfois à repenser quitter ce métier et faire n'importe quoi d'autre, si j'aimais pas tant le contact des gosses et ma matière...

 
Franchement je compatis, la manière dont les stagiaires sont parfois traités avec tout le travail qu'ils ont est dég......
Un conseil , en commission écrase toi et fait ton autocritique à la chinoise quitte à visualiser un énorme doigt d'honneur pour supporter. Je parle en connaissance de cause, j'ai eu des débuts houleux pour avoir trop ouvert ma grande bouche devant inspection et formateurs..

Mélophore a écrit:Elle m'a bien dit "Oh même moi, je ne suis pas parfaite". Mais je pense que je paie le fait qu'elle ne m'apprécie tout simplement pas, je suis pas assez dans son moule. Pourtant, j'aime ce métier, et je me défends auprès des gosses, même si c'est parfois bruyant ou dispersé.

C'était de l'ironie j'espère   

Si ça peut te rassurer, les rapports sur les stagiaires montrent toujours qu'il y a des défauts, ce qui est normal lorsqu'on débute, mais ce n'est pas pour autant que les stagiaires ne sont pas titularisés. De plus, avec le nombre de candidats au concours qui baisse à vue d’œil, ils n'ont pas intérêt à refouler ceux qui l'ont déjà passé...

Mais si tu veux préparer un dossier, comme le dit Pauvre Yorick, établis la liste de toutes les heures passées avec ta tutrice de façon neutre.
Bon courage !

L'année de stage, un mauvais moment à passer, courage!!!
J'ai fait une année de stage à 18h avec 6 niveaux, avec 2h de route par jour plus les formations mercredi et jeudi. Et ben imaginez-vous que mes "chers" formateurs avaient rapportés tels des mouchards à l'IPR qu'ils ne me trouvaient pas assez souriante et gaie en formation... n'importe quoi. Heureusement que ma tutrice et l'IPR se sont appuyés sur mes vraies compétences et mon comportement en situation réelle et pas si je savais bien faire la lèche ou pas. J'ai eu les félicitations de l'IPR et de ma CDE de l'époque, les formateurs étaient bouche bée. Juste pour te dire que parfois, le stagiaire obtient aussi gain de cause et qu'il y a aussi des gens dotés d'un sens de la réalité dans l'EN (et pas de leur réalité)

Alors non tu n'es pas "mauvais", l'année de stage est une année très difficile, et nombreux sont les personnes qui ont souffert de tuteurs bien trop subjectifs (ou ayant oublié qu'ils ont débuté un jours). Une amie/collègue de mon année de stage a vécu le même type d’expérience que toi. Elle en a fait une dépression. Elle a repiqué et l'année suivante elle est tombée sur une tutrice bienveillante, normale en fait et comme par hasard cette soit disant prof à la gestion de classe catastrophique s'est transformée en une merveilleuse enseignante. Et puis j'adore les critiques des collègues parfaits qui gèrent parfaitement les PAI, ne mènent que des séances captivantes et qui ne sont jamais bordélisés   
Dans un premier temps il faut avoir l'avis définitif qui ne devrait pas tarder. Il me semble que l'avis de l'IPR est primordiale... et il a l'air positif non ? As tu celui du chef d'établissement ?

J'ai suivi tes déboires de loin. Franchement, ça a l'air d'avoir été/d'être la croix et la bannière, ton année de stage. Ayant moi-même un tuteur  :censure: , je visualise assez ce que ça peut donner chez toi... :roll:Je n'ai aucun conseil, mais ne doute pas que des néos bien informés sauront t'aider.

mélophore a écrit:Elle m'a bien dit "Oh même moi, je ne suis pas parfaite". Mais je pense que je paie le fait qu'elle ne m'apprécie tout simplement pas, je suis pas assez dans son moule. Pourtant, j'aime ce métier, et je me défends auprès des gosses, même si c'est parfois bruyant ou dispersé.

Ta tutrice est quand même d'une prétention rare.

Courage !  

Mélophore a écrit:Elle m'a bien dit "Oh même moi, je ne suis pas parfaite". Mais je pense que je paie le fait qu'elle ne m'apprécie tout simplement pas, je suis pas assez dans son moule. Pourtant, j'aime ce métier, et je me défends auprès des gosses, même si c'est parfois bruyant ou dispersé.

Si ce métier te plait franchement, tu as toutes les chances de devenir un bon prof!

Dalathée2 a écrit:J'ai suivi tes déboires de loin. Franchement, ça a l'air d'avoir été/d'être la croix et la bannière, ton année de stage. Ayant moi-même un tuteur  :censure: , je visualise assez ce que ça peut donner chez toi... :roll:Je n'ai aucun conseil, mais ne doute pas que des néos bien informés sauront t'aider.

mélophore a écrit:Elle m'a bien dit "Oh même moi, je ne suis pas parfaite". Mais je pense que je paie le fait qu'elle ne m'apprécie tout simplement pas, je suis pas assez dans son moule. Pourtant, j'aime ce métier, et je me défends auprès des gosses, même si c'est parfois bruyant ou dispersé.

Ta tutrice est quand même d'une prétention rare.

Courage !  

j'allais le dire !!!
ce genre de réaction, chez ta tutrice, me met hors de moi…surtout quand on te lit et que l'on voit que tu as cherché à bien faire tout au long de l'année.
Quand seras-tu fixé, au juste ?

je n'ai pas tout lu, je ne connais pas les déboires que vous avez pu rencontrer et je sais qu'il y a des tuteurs  :
mais, pour dédramatiser la chose et tenter de vous rassurer un peu : que toutes les compétences ne soient pas validées quand on débute c'est nor-mal!!! (j'aurais tendance à dire que même après plusieurs années de pratique on ne les valide pas forcément non plus). En septembre, les IPR nous ont bien indiqué que le fait d'avoir des items non validés (ou non validables parce que non observables lors des visites diverses) n'était en aucun cas synonyme de non validation de l'année de stage.

Je serai fixé début juin. Donc, cela veut dire si j'ai bien compris que 7 items sur 10 c'est pas rédhibitoire ? J'espère bien. En attendant, le rapport est salé quand même, de l'avis des collègues amis qui l'ont lu, elle règle ses comptes et montre qu'elle ne m'aime pas.

Mélophore a écrit:Je serai fixé début juin. Donc, cela veut dire si j'ai bien compris que 7 items sur 10 c'est pas rédhibitoire ? J'espère bien. En attendant, le rapport est salé quand même, de l'avis des collègues amis qui l'ont lu, elle règle ses comptes et montre qu'elle ne m'aime pas.

Il est possible que ça joue en sa défaveur si c'est trop personnel et de toute façon l'inspection est souveraine.

C'est pas "trop personnel". Elle maîtrise très bien le jargon de l'institution, elle me taille en se couvrant. J'ai été loin de la perfection cette année, très très loin. Mais je me suis battu pour améliorer les choses, elle le reconnaît même... tout en disant que j'ai pas été dans mon positionnement de stagiaire etc... (j'ai toujours pas compris, malgré mes efforts, ce qu'elle attendait. Une copie conforme d'elle-même ?)

L'avis du tuteur n'est consulté que s'il y a discordance entre l'avis d'inspection et l'avis du cde, ou si les deux avis sont négatifs.

Si ton IA-IPR est pour ta validation, laisse courir.
Si tu passes en commission, sois factuel, fais un rapport d'activité purement descriptif et voilà.
Si tu n'es pas validé, demande à voir ton dossier pour voir si le rapport de ta tutrice ne fait pas de jugement de personne, ce type de commentaires n'a rien à faire dans un rapport de tuteur (si elle dit que tu n'as pas été assez gentil et collaboratif avec elle, jugement de personne).

Maintenant, une vraie question : te vois-tu partir pour 18h minimum l'an prochain ?
Être maintenu en stage peut permettre de se poser, surtout si tu es à 9h.

Bref, à toi de voir.

L'année prochaine, les stagiaires renouvellés seront pas à 9h de ce que j'ai entendu mais encore à 15h, voire à 18h. Et honnêtement, si c'est pour un retour dans mon académie d'origine, tenir 18h, je peux. Je tiens 15h en bossant dur mais sans non plus me surmener, et heureusement, sinon, j'aurais plus de santé mentale. 18h, ça peut tenir, même avec plus de niveaux, l'expérience faisant.

Pour le moment, de ce que j'ai cru comprendre, tout les acteurs en présence (IPR à cause de l'agitation le jour de l'inspection, CDE qui se fie totalement à la tutrice) sont pas carrément défavorables, mais un peu hésitants. Honnêtement, j'ai pas fini de l'améliorer, je suis sur une bonne dynamique, l'année prochaine, j'aurai un mois de septembre plus maîtrisé puisque tout se décide en septembre souvent et que mon mois de septembre était un beau cafouillage...

Mélophore a écrit:l'année prochaine, j'aurai un mois de septembre plus maîtrisé puisque tout se décide en septembre souvent et que mon mois de septembre était un beau cafouillage...

Il est vrai qu'avec ton "expérience" de cette année, tu pourras repartir sur des bases plus saines.

Elyas a écrit:
Si tu n'es pas validé, demande à voir ton dossier pour voir si le rapport de ta tutrice ne fait pas de jugement de personne, ce type de commentaires n'a rien à faire dans un rapport de tuteur (si elle dit que tu n'as pas été assez gentil et collaboratif avec elle, jugement de personne).

Le rapport de la tutrice, j'en ai déjà copie. En fait, elle dit que je n'ai "pas su me positionner en tant que stagiaire". C'est là qu'elle est gonflée. une soixantaine d'heures de concertation, une trentaine d'heures d'observation de sa part, envois, échanges, j'ai fait que ça, cette année, me positionner en tant que stagiaire, en fait elle reste sur son impression du mois de septembre où ni elle (tutrice pour la 1e fois), ni moi, ne sachions trop comment nous positionner l'un avec l'autre.

Sept compétences validées sur dix ça me semble très bien. Si un élève arrive à ce résultat, nous sommes aux anges alors pour un professeur stagiaire ça devrait être la même chose.

Je vois mal comment tu ne pourrais ne pas être validé mais bon... je te souhaite bonne chance ne tout cas.

Fesseur Pro a écrit:

Mélophore a écrit:l'année prochaine, j'aurai un mois de septembre plus maîtrisé puisque tout se décide en septembre souvent et que mon mois de septembre était un beau cafouillage...

Il est vrai qu'avec ton "expérience" de cette année, tu pourras repartir sur des bases plus saines.

... en espérant que cela soit dans un poste de titulaire et non à traîner encore un an dans une académie loin de chez moi, devoir surveiller le moindre de mes faits & gestes en formation parce qu'on est surveillés par les formateurs et tout le monde.

Melophore, je suis désolée de lire ça. Ta tutrice   
J'ai été tutrice il y a bientôt 3 ans et je ne voyais pas ma stagiaire tous les 4 matins. J'ai fait en fonction de ses besoins. Et il est normal de ne pas être pardait au début. Si tu as bossé et que tu as progressé pendant l'année, ça ne peut que jouer en ta faveur en cas de passage en commission. Bon courage à toi.

Je te le souhaite.
Ne te gâche pas la vie en attendant.