Un enseignant a-t-il le droit de demander une sanction ?

Pour moi, la question est la même que si on demandait "un médecin peut-il prescrire un médicament?".

Oui c'est totalement étrange comme question, mais ces chefs mentent et réinventent les règles. Il faut donc tout prouver, tout justifier par le cadre réglementaire. Je suis d'ailleurs cataloguée de "procédurière" mais je ne peux pas faire autrement avec eux. Ils m'ont plusieurs fois soutenu des énormités, en se moquant de moi ouvertement en me disant "il faut passer le concours si vous savez mieux que nous" etc. Après leur avoir brandi les textes, bien entendu, je n'ai pas de réponse, ou alors c'est de la mauvaise foi "on n'a jamais dit ça" etc.
Je ne peux donc pas me baser sur "les habitudes" et "les pratiques".
J'ai donc finalement trouvé le texte qui indique noir sur blanc qu'on peut faire une demande :
Lien vers la circulaire

"L'initiative de la procédure disciplinaire appartient exclusivement au chef d'établissement, éventuellement sur demande d'un membre de la communauté éducative. "

Sinon l'affaire continue puisqu'un autre élève a dit dans un cours à un autre qu'il allait lui apprendre à me "doigter".
Si tout ça arrive c'est surement ma faute, hein !
J'ai hâte de savoir ce que les chefs vont m'inventer pour gérer l'incident.

Bien joué !!!!
Et ce n'était pas facile.

Tu veux dire "pour ne pas gérer l'incident".

:sourit: mon erreur montre que j'ai encore espoir... je ne suis pas encore assez désabusée peut-être :lol:

Lentille a écrit:Oui c'est totalement étrange comme question, mais ces chefs mentent et réinventent les règles. Il faut donc tout prouver, tout justifier par le cadre réglementaire. Je suis d'ailleurs cataloguée de "procédurière" mais je ne peux pas faire autrement avec eux. Ils m'ont plusieurs fois soutenu des énormités, en se moquant de moi ouvertement en me disant "il faut passer le concours si vous savez mieux que nous" etc. Après leur avoir brandi les textes, bien entendu, je n'ai pas de réponse, ou alors c'est de la mauvaise foi "on n'a jamais dit ça" etc.
Je ne peux donc pas me baser sur "les habitudes" et "les pratiques".
J'ai donc finalement trouvé le texte qui indique noir sur blanc qu'on peut faire une demande :
Lien vers la circulaire

"L'initiative de la procédure disciplinaire appartient exclusivement au chef d'établissement, éventuellement sur demande d'un membre de la communauté éducative. "

Sinon l'affaire continue puisqu'un autre élève a dit dans un cours à un autre qu'il allait lui apprendre à me "doigter".
Si tout ça arrive c'est surement ma faute, hein !
J'ai hâte de savoir ce que les chefs vont m'inventer pour gérer l'incident.

C'est gratiné, "chez toi"... C'est dans le cours d'un collègue ou le tien ? (ce n'est pas que ça change grand chose sur le fond, mais que le charmant bambin soit l'objet du rapport d'un collègue serait un petit plaisir pour toi).
Dans tous les cas : c'est ce qu'on appelle une menace de viol. Un conseil de discipline s'impose, et un dépôt de plainte serait bienvenu.

Lentille a écrit::sourit: mon erreur montre que j'ai encore espoir... je ne suis pas encore assez désabusée peut-être :lol:

Une équipe en or. Je suis content de quitter un adjoint du même acabit pour une autre académie cette année.

Sinon, une allusion à une plainte au pénal pour harcèlement à l'encontre de la direction et de ses sbires (faits répétés et de nature à nuire à ta dignité) devrait les calmer.

Ce sont visiblement des gens pleins de veulerie : forts avec les faibles, faibles avec les forts.

Bon courage,

Manu7 a écrit:Il est clair que le soutien de la direction est vraiment essentiel. Après, si ce genre d'histoire se déroule régulièrement comme le laisse supposer les 2h de retenue, alors il est sans doute difficile d'expliquer aux élèves et aussi aux familles voire même à certains collègues que c'est très grave.

Je crois qu'il ne faut pas inverser la cause et la conséquence. C'est justement parce que ce genre de faits ne donne lieu qu'à 2h de retenue qu'ils sont aussi fréquents. Lorsque la réponse de la Direction est ferme dès le premier écart de ce type, les élèves savent à quoi s'en tenir et ces incidents ne se reproduisent que très rarement dans l'établissement.

Si l'administration ne me soutient pas dans une telle situation, je pense que j'irais porter plainte contre l'élève... ça n'irait probablement pas très loin, mais ça aurait le mérite de marquer le coup.