- roxanneOracle
Après, il faut voir quelles sont tes relations avec lui et les relations qu'il entretient de manière générale avec les collègues. Maintenant, tu es en difficulté et il y a manifestement danger potentiel si les élèves sortent sans autorisation. Il me semble normal qu'il veuille te rencontrer et trouver une solution ce qui n'empêche pas que tu sois accompagné.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je crois qu'on ne nous sollicite pas (j'accompagne régulièrement des collègues à l'échelle de l'établissement) parce que les gens pensent qu'on n'a pas le droit d'être accompagné.Ha@_x a écrit:Cléopatra2 a écrit:Non, je pensais à l'entretien avec le chef d'établissement. Vu ce qu'on m'a rapporté cette année (2 entretiens très limite pour des raisons différentes), ce n'est pas encourageant. J'ai le souvenir d'une ex chef qui avait plus ou moins reproché à un collègue l'animation des HIS (elle avait mis satisfaisant ou à améliorer ou que sais-je à rayonnement). Il lui a donc demandé : "Vous me reprochez donc mon activité syndicale?". Hop hop, appréciation changée sur l'instant, "pardon pardon". Un collègue moins aguerri se serait fait bananer. Je ne suis pas sûre que j'aurais eu son flegme.
Faudrait franchement que j'aille éplucher les textes, mais un entretien, même entretien PPCR partie 2, dans le bureau du chef, il me semble que tu peux te faire accompagner. C'est un entretien avec ton chef de service (qui n'est pas un supérieur hiérarchique) après tout.
Après je dois avouer que c'est la première fois que je me pose la question. On ne m'a jamais sollicité pour les entretiens PPCR, quels qu'ils soient. J'ai déjà beaucoup à faire pour les stagiaires (qui eux passent parfois devant le tribunal de l'EQP sans le moindre accompagnement autorisé), et de toute façon la seule chose que risque un titulaire, c'est....ben pas grand chose.
Quand il y a conflit ou tension, le CDE est tout de même juge ou partie, et un collègue pourrait être rassuré d'avoir quelqu'un dans la pièce comme témoin.
Les remontées des entretiens, tant IPR que CDE sont tout de même parfois très étonnants.
- CitoyenNiveau 7
Si Luna21 est à quelques années de la retraite, c'est dur de penser que ces difficultés sont nouvelles. Ce CDE entame probablement un processus de mise à l'écart de ce lycée (mutation, au minimum, voire plus avec l'aide d'un rapport à charge de l'IPR..).
Se faire accompagner dans l'entretien : oui, seulement si la personne est fiable, sinon, non (des lâches, cela existe...).
Je pense qu'il faut faire remonter ce qu'ont fait les élèves (puisque ce n'est pas nouveau, il doit y avoir pas mal de fiches incidents ou d'écrits : s'en servir). Y-a-t-il eu des insolences? Des insultes? des comportements dangereux? Il faudrait bien les avoir signalé et peut-être montrer que ces élèves ont été peu sanctionnés et sont toujours là, malgré la gravité des faits.
Peut-être que le CDE n'a pas été à la hauteur de ce qu'il fallait faire contre ces élèves, donc pas étonnant qu'un enseignant puisse se retrouver en difficulté.
Des difficultés d'autorité cela existe, mais si l'établissement est défaillant, c'est très difficile de s'en sortir.
Se faire accompagner dans l'entretien : oui, seulement si la personne est fiable, sinon, non (des lâches, cela existe...).
Je pense qu'il faut faire remonter ce qu'ont fait les élèves (puisque ce n'est pas nouveau, il doit y avoir pas mal de fiches incidents ou d'écrits : s'en servir). Y-a-t-il eu des insolences? Des insultes? des comportements dangereux? Il faudrait bien les avoir signalé et peut-être montrer que ces élèves ont été peu sanctionnés et sont toujours là, malgré la gravité des faits.
Peut-être que le CDE n'a pas été à la hauteur de ce qu'il fallait faire contre ces élèves, donc pas étonnant qu'un enseignant puisse se retrouver en difficulté.
Des difficultés d'autorité cela existe, mais si l'établissement est défaillant, c'est très difficile de s'en sortir.
- LadyOlennaModérateur
C'est peu probable : Luna a précisé qu'elle enseignait depuis 5 ans.Citoyen a écrit:Si Luna21 est à quelques années de la retraite, c'est dur de penser que ces difficultés sont nouvelles. Ce CDE entame probablement un processus de mise à l'écart de ce lycée (mutation, au minimum, voire plus avec l'aide d'un rapport à charge de l'IPR..).
- roxanneOracle
Voilà. Et puis, il y va aussi de la responsabilité du chef d'établissement tout de même si les élèves sortent. Après, même dans des établissements avec une direction "laxiste" (et j'en ai connu) les élèves ne faisaient pas n'importe quoi dans tous les cours. Et même quand c'est "tenu", ils peuvent gravement déconner s'ils voient ou pensent que le prof est dépassé. Après, c'est le contenu de cet entretien et les solutions proposées qui sont importantes. Si c'est juste pour "casser le prof" en déchargeant l'élève de toute responsabilités, c'est assez vain effectivement.
- Ajonc35Sage
Je pense que nous avons tous reçu ce genre d'invitation.
Quand le cde ou son adjoint est bienveillant ( et compétent) et que la discussion est un vrai échange, on peut même en garder un bon souvenir. Quand ils sont moins compétents ( et en plus carriéristes ), cela peut tourner à la leçon de moral et quand, comme moi, on est en fin de carrière, on a des arguments bien plus solides que cette leçon ( l'invitation faisait suite à de multiples remontées d'une maman, déléguée de surcroît, qui me "pourissait" la vie et sa fille aussi, et comme on est dans le "pas de vague", c'était à moi de me justifier).
Une rencontre à préparer de toute manière en envisageant toutes les possibilités et pourquoi pas préparer une prise de notes.
La gestion de classe, même en fin de carrière, pour moi n'a jamais été simple car les niveaux, les publics ne sont jamais les mêmes et en plus ils évoluent. C'était quand même bien plus facile quand j'ai commencé car les familles étaient plus respectueuses, et donc les rejetons aussi, sans compter tour le reste et là, la liste est longue de tout ce qui nous est tombé dessus.
Quand le cde ou son adjoint est bienveillant ( et compétent) et que la discussion est un vrai échange, on peut même en garder un bon souvenir. Quand ils sont moins compétents ( et en plus carriéristes ), cela peut tourner à la leçon de moral et quand, comme moi, on est en fin de carrière, on a des arguments bien plus solides que cette leçon ( l'invitation faisait suite à de multiples remontées d'une maman, déléguée de surcroît, qui me "pourissait" la vie et sa fille aussi, et comme on est dans le "pas de vague", c'était à moi de me justifier).
Une rencontre à préparer de toute manière en envisageant toutes les possibilités et pourquoi pas préparer une prise de notes.
La gestion de classe, même en fin de carrière, pour moi n'a jamais été simple car les niveaux, les publics ne sont jamais les mêmes et en plus ils évoluent. C'était quand même bien plus facile quand j'ai commencé car les familles étaient plus respectueuses, et donc les rejetons aussi, sans compter tour le reste et là, la liste est longue de tout ce qui nous est tombé dessus.
- pseudo-intelloSage
Je rejoins H@x.
Fais-toi accompagner par un collègue fiable, et si aucun collègue de ton établissement ne te paraît réellement digne de confiance, par un représentant de ton syndicat (si tu es syndiquée ; sinon, il et toujorus temps de le faire).
L'heure du RDV peut-être modifiée en fonction de la disponibilité de ton accompagnant (tu réponds à la convocation par un mail courtois, type "sur le créneau que vous me proposez, ce ne sera pas possible, mais je vous propose...). et si c'est un représentant syndical qui n'est pas dans ton établissement qui t'accompagne, il peut sans doute contacter lui-même ton CDE pour fixer un créneau qui lui convient (et ton CDE sait déjà qu'il ne pourra pas dire n’importe quoi à ce RDV).
Désolée pour LadyOlenna, qui a l'air vraiment correcte dans sa pratique professionnelle, mais tous les CDE ne sont pas comme elle, et ce qu'a pu me dire ma CDE sans témoins s'est déjà retrouvé dans le cahier CHS parce que c'était digoulasse et hors-de-propos. Donc si vis pacem para bellum et on sort le bouclier.
Fais-toi accompagner par un collègue fiable, et si aucun collègue de ton établissement ne te paraît réellement digne de confiance, par un représentant de ton syndicat (si tu es syndiquée ; sinon, il et toujorus temps de le faire).
L'heure du RDV peut-être modifiée en fonction de la disponibilité de ton accompagnant (tu réponds à la convocation par un mail courtois, type "sur le créneau que vous me proposez, ce ne sera pas possible, mais je vous propose...). et si c'est un représentant syndical qui n'est pas dans ton établissement qui t'accompagne, il peut sans doute contacter lui-même ton CDE pour fixer un créneau qui lui convient (et ton CDE sait déjà qu'il ne pourra pas dire n’importe quoi à ce RDV).
Désolée pour LadyOlenna, qui a l'air vraiment correcte dans sa pratique professionnelle, mais tous les CDE ne sont pas comme elle, et ce qu'a pu me dire ma CDE sans témoins s'est déjà retrouvé dans le cahier CHS parce que c'était digoulasse et hors-de-propos. Donc si vis pacem para bellum et on sort le bouclier.
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Je te conseille également de rédiger aussitôt un compte-rendu de l’entretien, que tu feras relire à la personne qui t’a accompagnée et que tu enverras à ta direction (par courriel je pense que cela est suffisant). S’il y a désaccord sur ce retour, ils te répondront. Sinon cela constituera une trace fiable et partagée de vos échanges. Ainsi il ne pourra pas être affirmé par la suite qu’il t’a été dit telle ou telle chose ou que tu t’es engagée à je ne sais quoi si c’est faux.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- LadyOlennaModérateur
T'inquiète pseudo-intello, je sais bien qu'il y a de tout parmi mes collègues ! J'ai moi-même fait les frais il y a quelques années d'une CDE assez "piquante" je dirais, je m'en souviens encore. J'ai eu droit à ma convoc moi aussi, je m'y étais rendue avec un collègue. Elle trouvait que je ne pratiquais pas assez la différenciation pédagogique.pseudo-intello a écrit:Je rejoins H@x.
Fais-toi accompagner par un collègue fiable, et si aucun collègue de ton établissement ne te paraît réellement digne de confiance, par un représentant de ton syndicat (si tu es syndiquée ; sinon, il et toujorus temps de le faire).
L'heure du RDV peut-être modifiée en fonction de la disponibilité de ton accompagnant (tu réponds à la convocation par un mail courtois, type "sur le créneau que vous me proposez, ce ne sera pas possible, mais je vous propose...). et si c'est un représentant syndical qui n'est pas dans ton établissement qui t'accompagne, il peut sans doute contacter lui-même ton CDE pour fixer un créneau qui lui convient (et ton CDE sait déjà qu'il ne pourra pas dire n’importe quoi à ce RDV).
Désolée pour LadyOlenna, qui a l'air vraiment correcte dans sa pratique professionnelle, mais tous les CDE ne sont pas comme elle, et ce qu'a pu me dire ma CDE sans témoins s'est déjà retrouvé dans le cahier CHS parce que c'était digoulasse et hors-de-propos. Donc si vis pacem para bellum et on sort le bouclier.
Je m'étais entendu dire notamment que comme je n'avais pas d'enfants je ne pouvais pas comprendre les difficultés des parents d'élèves dys ou MDPH
- Philomène87Grand sage
LadyOlenna a écrit:
Je m'étais entendu dire notamment que comme je n'avais pas d'enfants je ne pouvais pas comprendre les difficultés des parents d'élèves dys ou MDPH
Il y en a qui sont très forts pour lancer des paroles blessantes.
- gauvain31Empereur
Philomène87 a écrit:LadyOlenna a écrit:
Je m'étais entendu dire notamment que comme je n'avais pas d'enfants je ne pouvais pas comprendre les difficultés des parents d'élèves dys ou MDPH
Il y en a qui sont très forts pour lancer des paroles blessantes.
Surtout qu'un chef d’établissement ou un IPR n'a nullement le droit d'utiliser la vie personnel de l'enseignant (vie privée) comme moyen d'argumentation dans le cadre d'une rencontre professionnelle (vie publique) . Ce mélange des genres est absolument indécent et déplacé; il faut clairement le signifier au CDE et à l'IPR. S'il/elle persiste, vous quittez la réunion.
- Mélusine2Niveau 10
Philomène87 a écrit:LadyOlenna a écrit:
Je m'étais entendu dire notamment que comme je n'avais pas d'enfants je ne pouvais pas comprendre les difficultés des parents d'élèves dys ou MDPH
Il y en a qui sont très forts pour lancer des paroles blessantes.
Immonde en effet.
Luna, je ne sais pas à quel type de "chef" tu as affaire, il doit forcément rester d'autres exemplaires à la fois humains et professionnels que LadyOlenna, mais je partage l'idée qu'il faut absolument te faire accompagner, de préférence par un syndicaliste. C'est une sorte d'assurance, si tu veux : tu ne serais peut-être pas du tout agressée, mais comme tu viens avec un garde du corps, tu es certaine de ne pas l'être.
- LokomazoutNiveau 9
Ajonc35 a écrit:les publics ne sont jamais les mêmes et en plus ils évoluent. C'était quand même bien plus facile quand j'ai commencé car les familles étaient plus respectueuses, et donc les rejetons aussi, sans compter tour le reste et là, la liste est longue de tout ce qui nous est tombé dessus.
Tellement vrai.
Ce qui est paradoxal quand ont été mis en avant ces mêmes dernières années bienveillance, vivre ensemble...
On a assoupli dans un monde qui s'est endurci à bien des niveaux.
Dans le même temps, ce sont l'humain et le collectif qui y ont cédé du terrain.
- CitoyenNiveau 7
Lokomazout a écrit:Ajonc35 a écrit:les publics ne sont jamais les mêmes et en plus ils évoluent. C'était quand même bien plus facile quand j'ai commencé car les familles étaient plus respectueuses, et donc les rejetons aussi, sans compter tour le reste et là, la liste est longue de tout ce qui nous est tombé dessus.
Tellement vrai.
Ce qui est paradoxal quand ont été mis en avant ces mêmes dernières années bienveillance, vivre ensemble...
On a assoupli dans un monde qui s'est endurci à bien des niveaux.
Dans le même temps, ce sont l'humain et le collectif qui y ont cédé du terrain.
Bien résumé. Il y a quand même des parents qui suivent d'assez près leur rejeton, mais qui n'y arrivent pas non plus. L'influence des téléphones portables et des réseaux sociaux est la grande différence avec il y a 20 ans.
L'école devrait être le lieu où on devrait recadrer les jeunes, et raison de plus quand les parents n'y arrivent pas. Certes, ce n'est pas facile, mais je ne crois ni à l'excès de bienveillance, ni aux pédagogies alternatives pour régler la question (des pédagogies alternatives n'étant pas forcément à jeter à la poubelle, mais il faut d'abord obtenir le respect. Un travail de toute l'institution, et non du seul prof).
- PointàlaligneExpert
Surtout, Luna, n'entre pas seule dans le bureau du CDE à ce RV.
Certains collègues béni-oui-oui peuvent se retourner contre toi. Privilégie le représentant syndical.
Certains collègues béni-oui-oui peuvent se retourner contre toi. Privilégie le représentant syndical.
- HonchampDoyen
je trouve dramatique la disparition de la note administrative. Non pas que le système était idéal.
Mais on ne pouvait pas être mal noté par le chef sans qu'il le justifie.
On pouvait avoir "de l'ai tiède" au pire.
Mais : il était difficile de démolir quelqu'un après qu'il ait eu plusieurs d'années "d'eau tiède" ou de commentaires positifs.
Ou après qu'il ait eu de bons commentaires avec un chef précédent.
Désormais, les jeunes collègues n'ont plus que le PPCR, et rien d'autre pour une éventuelle "défense".
Merci François et Najat.
Mais on ne pouvait pas être mal noté par le chef sans qu'il le justifie.
On pouvait avoir "de l'ai tiède" au pire.
Mais : il était difficile de démolir quelqu'un après qu'il ait eu plusieurs d'années "d'eau tiède" ou de commentaires positifs.
Ou après qu'il ait eu de bons commentaires avec un chef précédent.
Désormais, les jeunes collègues n'ont plus que le PPCR, et rien d'autre pour une éventuelle "défense".
Merci François et Najat.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- CitoyenNiveau 7
erreur manifesteHonchamp a écrit:je trouve dramatique la disparition de la note administrative. Non pas que le système était idéal.
Mais on ne pouvait pas être mal noté par le chef sans qu'il le justifie.
On pouvait avoir "de l'ai tiède" au pire.
Mais : il était difficile de démolir quelqu'un après qu'il ait eu plusieurs d'années "d'eau tiède" ou de commentaires positifs.
Ou après qu'il ait eu de bons commentaires avec un chef précédent.
Désormais, les jeunes collègues n'ont plus que le PPCR, et rien d'autre pour une éventuelle "défense".
Merci François et Najat.
La notation administrative? Si le CDE vous avait "dans le pif", il avait seulement à mettre une appréciation négative vague avec une note en dessous de la moyenne, et c'était très difficile de s'en défaire.
Le Tribunal administratif considérait justement que ce n'était pas à "motiver", il fallait que ce soit une erreur manifeste d'appréciation, c'est à dire que c'était à l'enseignant de prouver que sa manière de servir était exemplaire pendant l'année écoulée...impossible, donc.
- IphigénieProphète
Ouais enfin le système était beaucoup moins vertical et les comptes se réglaient relativement aisément en « local »: on ne passait pas par le drh du rectorat...
la « bienveillance » pour les élèves s’est accompagnée d’une mise au pas rigoureuse des enseignants avec ce foutu ppcr: une gestion automatisée et distanciée du local; on a vu cette évolution depuis que la « mode » épistolaire a fait intituler les missives générales des cde par une adresse au « personnel enseignant»....
Pas mieux à dire à la collègue que l’accompagnement d’un délégué syndical en effet.
la « bienveillance » pour les élèves s’est accompagnée d’une mise au pas rigoureuse des enseignants avec ce foutu ppcr: une gestion automatisée et distanciée du local; on a vu cette évolution depuis que la « mode » épistolaire a fait intituler les missives générales des cde par une adresse au « personnel enseignant»....
Pas mieux à dire à la collègue que l’accompagnement d’un délégué syndical en effet.
- LagomorpheFidèle du forum
Citoyen a écrit:erreur manifesteHonchamp a écrit:je trouve dramatique la disparition de la note administrative. Non pas que le système était idéal.
Mais on ne pouvait pas être mal noté par le chef sans qu'il le justifie.
On pouvait avoir "de l'ai tiède" au pire.
Mais : il était difficile de démolir quelqu'un après qu'il ait eu plusieurs d'années "d'eau tiède" ou de commentaires positifs.
Ou après qu'il ait eu de bons commentaires avec un chef précédent.
Désormais, les jeunes collègues n'ont plus que le PPCR, et rien d'autre pour une éventuelle "défense".
Merci François et Najat.
La notation administrative? Si le CDE vous avait "dans le pif", il avait seulement à mettre une appréciation négative vague avec une note en dessous de la moyenne, et c'était très difficile de s'en défaire.
Le Tribunal administratif considérait justement que ce n'était pas à "motiver", il fallait que ce soit une erreur manifeste d'appréciation, c'est à dire que c'était à l'enseignant de prouver que sa manière de servir était exemplaire pendant l'année écoulée...impossible, donc.
D'un autre côté, vu l'importance caaaaapitale de l'ancienne notation administrative...
Un jour un CDE m'a fait une crasse parce que j'avais refusé de remplacer un collègue au pied levé: note administrative augmentée de 0,1 alors qu'il aurait pu mettre 0,2. Et il m'a demandé avec un sourire sardonique dans un couloir si j'avais bien reçu ma notification de notation administrative. "Oui M. le proviseur, mais j'avoue que je n'ai pas lu ce papier. Soyez assuré que je le ferai un jour quand j'aurai fini le travail important".
Je plussoie l'ensemble des collègues qui ont fortement recommandé un accompagnement syndical. Et j'ajouterais: écouter ce que le chef a à dire, mais ne fournir en retour que des réponses en langue-de-bois-creux, et encore uniquement s'il pose explicitement une question. "Je vais réfléchir à ce point", "je n'ai pas encore réfléchi à ceci", "je n'ai pas la réponse à votre question", "c'est une possibilité", "c'est une piste de réflexion intéressante", "c'est l'un des domaines sur lesquels je porte toute mon attention". Toute information donnée à un chef mal intentionné peut être retournée comme arme contre l'enseignant.
- CitoyenNiveau 7
Lagomorphe a écrit:Citoyen a écrit:erreur manifesteHonchamp a écrit:je trouve dramatique la disparition de la note administrative. Non pas que le système était idéal.
Mais on ne pouvait pas être mal noté par le chef sans qu'il le justifie.
On pouvait avoir "de l'ai tiède" au pire.
Mais : il était difficile de démolir quelqu'un après qu'il ait eu plusieurs d'années "d'eau tiède" ou de commentaires positifs.
Ou après qu'il ait eu de bons commentaires avec un chef précédent.
Désormais, les jeunes collègues n'ont plus que le PPCR, et rien d'autre pour une éventuelle "défense".
Merci François et Najat.
La notation administrative? Si le CDE vous avait "dans le pif", il avait seulement à mettre une appréciation négative vague avec une note en dessous de la moyenne, et c'était très difficile de s'en défaire.
Le Tribunal administratif considérait justement que ce n'était pas à "motiver", il fallait que ce soit une erreur manifeste d'appréciation, c'est à dire que c'était à l'enseignant de prouver que sa manière de servir était exemplaire pendant l'année écoulée...impossible, donc.
D'un autre côté, vu l'importance caaaaapitale de l'ancienne notation administrative...
Un jour un CDE m'a fait une crasse parce que j'avais refusé de remplacer un collègue au pied levé: note administrative augmentée de 0,1 alors qu'il aurait pu mettre 0,2. Et il m'a demandé avec un sourire sardonique dans un couloir si j'avais bien reçu ma notification de notation administrative. "Oui M. le proviseur, mais j'avoue que je n'ai pas lu ce papier. Soyez assuré que je le ferai un jour quand j'aurai fini le travail important".
Je plussoie l'ensemble des collègues qui ont fortement recommandé un accompagnement syndical. Et j'ajouterais: écouter ce que le chef a à dire, mais ne fournir en retour que des réponses en langue-de-bois-creux, et encore uniquement s'il pose explicitement une question. "Je vais réfléchir à ce point", "je n'ai pas encore réfléchi à ceci", "je n'ai pas la réponse à votre question", "c'est une possibilité", "c'est une piste de réflexion intéressante", "c'est l'un des domaines sur lesquels je porte toute mon attention". Toute information donnée à un chef mal intentionné peut être retournée comme arme contre l'enseignant.
On peut donc se demander à quoi sert ce genre de chef...
- Panta RheiExpert
Lagomorphe a écrit: (...)
Je plussoie l'ensemble des collègues qui ont fortement recommandé un accompagnement syndical. Et j'ajouterais: écouter ce que le chef a à dire, mais ne fournir en retour que des réponses en langue-de-bois-creux, et encore uniquement s'il pose explicitement une question. "Je vais réfléchir à ce point", "je n'ai pas encore réfléchi à ceci", "je n'ai pas la réponse à votre question", "c'est une possibilité", "c'est une piste de réflexion intéressante", "c'est l'un des domaines sur lesquels je porte toute mon attention". Toute information donnée à un chef mal intentionné peut être retournée comme arme contre l'enseignant.
Merci Lagomorphe pour le passage en italique. Je garde ceci sous le coude!
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- CathEnchanteur
Et ne pas hésiter à reformuler/lui faire reformuler ses questions/remarques : "Voulez-vous dire que..." etc : c'est plus clair pour toi, et tu donnes l'impression d'avoir répondu (alors que tu gagnes du temps).
- Ajonc35Sage
Moi aussi et en toutes circonstances!Panta Rhei a écrit:Lagomorphe a écrit: (...)
Je plussoie l'ensemble des collègues qui ont fortement recommandé un accompagnement syndical. Et j'ajouterais: écouter ce que le chef a à dire, mais ne fournir en retour que des réponses en langue-de-bois-creux, et encore uniquement s'il pose explicitement une question. "Je vais réfléchir à ce point", "je n'ai pas encore réfléchi à ceci", "je n'ai pas la réponse à votre question", "c'est une possibilité", "c'est une piste de réflexion intéressante", "c'est l'un des domaines sur lesquels je porte toute mon attention". Toute information donnée à un chef mal intentionné peut être retournée comme arme contre l'enseignant.
Merci Lagomorphe pour le passage en italique. Je garde ceci sous le coude!
- ReyzundNiveau 6
J'ai eu la même convocation par la cde.
Je ne souhaite pas de formation mais surtout des conseils car j'avoue être moi aussi en difficulté en gestion de classe.
Je m'étais emporté sur quelques élèves en 5eme et surtout une élève de 3eme qui criait a tue tête qu'elle avait ses règles en classe et que c'est normal qu'elle avait la flemme de faire cours.
Je suis convoqué ce lundi a 11h30 le problème c'est que la majeure partie des collègues sont en cours à ce moment là. Une collège m'a dit qu'elle avait cours également mais que si personne n'était dispo, elle irait avec moi dans le bureau du cde.
Je stresse depuis mercredi, si je n'avais pas fait de rapports écrits je n'aurais eu aucune convocation, j'aurais dû faire l'autruche comme la plupart des collègues.
Je ne souhaite pas de formation mais surtout des conseils car j'avoue être moi aussi en difficulté en gestion de classe.
Je m'étais emporté sur quelques élèves en 5eme et surtout une élève de 3eme qui criait a tue tête qu'elle avait ses règles en classe et que c'est normal qu'elle avait la flemme de faire cours.
Je suis convoqué ce lundi a 11h30 le problème c'est que la majeure partie des collègues sont en cours à ce moment là. Une collège m'a dit qu'elle avait cours également mais que si personne n'était dispo, elle irait avec moi dans le bureau du cde.
Je stresse depuis mercredi, si je n'avais pas fait de rapports écrits je n'aurais eu aucune convocation, j'aurais dû faire l'autruche comme la plupart des collègues.
- User12750Niveau 3
Reyzund a écrit:J'ai eu la même convocation par la cde.
Je ne souhaite pas de formation mais surtout des conseils car j'avoue être moi aussi en difficulté en gestion de classe.
Je m'étais emporté sur quelques élèves en 5eme et surtout une élève de 3eme qui criait a tue tête qu'elle avait ses règles en classe et que c'est normal qu'elle avait la flemme de faire cours.
Je suis convoqué ce lundi a 11h30 le problème c'est que la majeure partie des collègues sont en cours à ce moment là. Une collège m'a dit qu'elle avait cours également mais que si personne n'était dispo, elle irait avec moi dans le bureau du cde.
Je stresse depuis mercredi, si je n'avais pas fait de rapports écrits je n'aurais eu aucune convocation, j'aurais dû faire l'autruche comme la plupart des collègues.
Et puis bientôt, on demandera la permission aux élèves de nous laisser parler pour faire cours.
- ReyzundNiveau 6
J'ai oublié de préciser que je suis néo-titulaire et mes deux premières années de stage j'ai eu des difficultés de gestion de classe.
Etonnamment, dans mon autre établissement (je suis en complément de service), ça se passe relativement bien. Pour preuve: je n'ai eu qu'à prendre deux carnets d'élèves de 4eme et ce depuis le début de l'année scolaire. Ainsi qu'un seul rapport écrit (contre un élève qui a depuis été expulsé du territoire, il était en foyer, les difficultés se sont répercutées dans la classe).
Etonnamment, dans mon autre établissement (je suis en complément de service), ça se passe relativement bien. Pour preuve: je n'ai eu qu'à prendre deux carnets d'élèves de 4eme et ce depuis le début de l'année scolaire. Ainsi qu'un seul rapport écrit (contre un élève qui a depuis été expulsé du territoire, il était en foyer, les difficultés se sont répercutées dans la classe).
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