- alprechac2Expert
Moi non plus ...ZeSandman a écrit:Je n'ai pas compris si c'était une obligation ou une possibilité pour les chefs d'établissement.
Dans cet article, le futur laisse penser que ce sera une obligation, mais dans quelle mesure les journalistes ont-ils, ou non, déformé la fameuse fiche opérationnelle ... :
https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/251698-bac-et-brevet-2021-les-collegiens-et-lyceens-liberes-une-semaine-avant-leurs-exa
sortiraparis a écrit:
Ainsi, les collégiens en classe de Troisième seront libérés le 21 juin, pour qu'ils puissent étudier chez eux avant les épreuves du Brevet, qui se déroulent le lundi 28 et le mardi 29 juin 2021.
La cheffe vient d'envoyer le planning de fin d'année ; elle va être ravie.
Je vais encore sabrer dans ce que j'avais prévu, c'est vrai que les 3e n'ont pas besoin d'une semaine de cours en plus ....
- AhenobarbusNiveau 5
alprechac2 a écrit:Moi non plus ...ZeSandman a écrit:Je n'ai pas compris si c'était une obligation ou une possibilité pour les chefs d'établissement.
Dans cet article, le futur laisse penser que ce sera une obligation, mais dans quelle mesure les journalistes ont-ils, ou non, déformé la fameuse fiche opérationnelle ... :
https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/251698-bac-et-brevet-2021-les-collegiens-et-lyceens-liberes-une-semaine-avant-leurs-exasortiraparis a écrit:
Ainsi, les collégiens en classe de Troisième seront libérés le 21 juin, pour qu'ils puissent étudier chez eux avant les épreuves du Brevet, qui se déroulent le lundi 28 et le mardi 29 juin 2021.
La cheffe vient d'envoyer le planning de fin d'année ; elle va être ravie.
Je vais encore sabrer dans ce que j'avais prévu, c'est vrai que les 3e n'ont pas besoin d'une semaine de cours en plus ....
On fait une semaine banalisée chez nous à compter du 21 pour faire réviser les 3e.
- MalavitaÉrudit
Cath a écrit:
J'en ai parlé avec mon inspecteur avant-hier. Il m'a dit "Qu'est-ce que vous avez compris ?"
J'ai répondu "Comme vous, rien".
La FAQ des examens a été mis à jour ! Est-ce que quelqu'un au Ministère lit le forum ?
Pour le baccalauréat professionnel, toutes les épreuves ponctuelles ont lieu. Toutefois, afin de tenir compte des circonstances particulières de cette année scolaire, seules les deux meilleures notes obtenues sur les épreuves écrites communes à tous les candidats (français,histoire-géographie et enseignement moral et civique, prévention, santé et environnement et économie-droit ou économie-gestion) sont retenues au titre de ces épreuves pour la délivrance du diplôme. La moyenne de l’ensemble de ces épreuves est calculée sur la base de la moyenne des deux notes les plus élevées, pondérées par leur coefficient respectif.
Pour les CCF, cela donne ça :
Pour les épreuves en CCF reposant sur plusieurs situations d’évaluation et pour lesquelles au moins une situation d’évaluation a déjà été organisée, les situations d’évaluation prévues au référentiel mais non encore réalisées sont neutralisées et n’ont donc pas à être mises en place. Ainsi, si un candidat a déjà été évalué par une ou deux épreuves de CCF en cours d’année, la ou les épreuves de CCF restantes sont neutralisées. En revanche, pour les épreuves en CCF n’ayant encore pu faire l’objet d’aucune évaluation, une situation d’évaluation doit être organisée pour la session 2021. La priorité doit donc être accordée aux CCF n’ayant pas encore fait l’objet d’une situation d’évaluation
- CathEnchanteur
Ok, donc en bac pro on garde les 2 meilleures notes de ces 4 épreuves, chacune gardant son coefficient.
Il leur a fallu 1 semaine pour rectifier, quand même.
Les Gilets Jaunes ne leur ont pas suffit...
Il leur a fallu 1 semaine pour rectifier, quand même.
Les Gilets Jaunes ne leur ont pas suffit...
- JennyMédiateur
Auto tests disponibles la semaine pour notre lycée. Enfin...
- nc33Niveau 10
C'est technique à réaliser la 1ère fois ce test. En plus la barre s'est colorée à toute vitesse pour atteindre "C" : sur le coup j'ai cru que j'étais contaminé, avant de finir de lire la notice.
- ElietteNiveau 9
Haha les femmes passées par la case test de grossesse partent avec un avantage certain sur ce coup là
- JacqGuide spirituel
Les miennes (terminales ASSP) ont passé courageusement deux mois en maisons de retraite à voir nos anciens tomber un par un. Nous avons même fait venir un psy après les stages (surtout pour la première session de stage ou la vague mortelle était plus importante). Elles n'ont pas joué à la marelle devant les caméras.Lisak40 a écrit:En même temps, on a bien compris que tout le monde, de haut en bas (bon pas totalement), se foutait du Bac Pro. Les miens ce sont des futurs électriciens, donc des "pauvres", qui le resteront possiblement (ou en tous les cas ne deviendront ni avocats ni médecins ni journalistes ni banquiers) donc oui, rien à faire de ces "(futurs) sans-dents"...
Dans un an ou deux se sont elles qui se prendront les canons à eau du gouvernement lorsqu'elles manifesteront pour la revalorisation des personnels de santé. Donc on peut supposer qu'elles méritent déjà largement le mépris de M. Blanquer et du ministère pour les épreuves du bac professionnel.
Les miennes aussi sont dégoutées et furieuses et pourtant ce ne sont pas de grandes revendicatrices.Cath a écrit:C'est exactement ça. Et mes élèves en ont bien conscience.
En CAP les inspecteurs nous indiquent qu'en Lettres il faut maintenir la partie écrite du CCF, donc nous pouvons nous passer de l'épreuve orale (d'ailleurs totalement ridicule) qui représente la moitié de la note. Or la partie écrite est la plus chronophage et la plus difficile. Je vais donc faire aussi passer la partie orale sinon ce sera un massacre pour certains.Malavita a écrit:La FAQ des examens a été mis à jour ! Est-ce que quelqu'un au Ministère lit le forum ?Cath a écrit:J'en ai parlé avec mon inspecteur avant-hier. Il m'a dit "Qu'est-ce que vous avez compris ?"
J'ai répondu "Comme vous, rien".Bon je ne comprends pas l'histoire de la moyenne pondérée.Pour le baccalauréat professionnel, toutes les épreuves ponctuelles ont lieu. Toutefois, afin de tenir compte des circonstances particulières de cette année scolaire, seules les deux meilleures notes obtenues sur les épreuves écrites communes à tous les candidats (français,histoire-géographie et enseignement moral et civique, prévention, santé et environnement et économie-droit ou économie-gestion) sont retenues au titre de ces épreuves pour la délivrance du diplôme. La moyenne de l’ensemble de ces épreuves est calculée sur la base de la moyenne des deux notes les plus élevées, pondérées par leur coefficient respectif.
Pour les CCF, cela donne ça :
Pour les épreuves en CCF reposant sur plusieurs situations d’évaluation et pour lesquelles au moins une situation d’évaluation a déjà été organisée, les situations d’évaluation prévues au référentiel mais non encore réalisées sont neutralisées et n’ont donc pas à être mises en place. Ainsi, si un candidat a déjà été évalué par une ou deux épreuves de CCF en cours d’année, la ou les épreuves de CCF restantes sont neutralisées. En revanche, pour les épreuves en CCF n’ayant encore pu faire l’objet d’aucune évaluation, une situation d’évaluation doit être organisée pour la session 2021. La priorité doit donc être accordée aux CCF n’ayant pas encore fait l’objet d’une situation d’évaluation
Je ne comprends toujours pas. Comment peut-on garder les mêmes coef ? Il y a deux coef 2.5 (5 au total pour lettres-histoire) et deux coef 1. Comment peut-on dire que cela garde le même coef ? Ou alors si les élèves ont de meilleures notes en PSE et Eco (coef deux au total) cela devient du coef 7 pour l'ensemble ? C'est grotesque lorsqu'on voit la masse de travail, notamment en histoire-géo et à quel point on s'arrache les cheveux pour terminer le programme. Comment pourrons nous dire qu'on a maintenu un bac avec une relative qualité en supprimant deux notes de coef 5 pour les remplacer par du coef 1 ?Cath a écrit:Ok, donc en bac pro on garde les 2 meilleures notes de ces 4 épreuves, chacune gardant son coefficient.
Il leur a fallu 1 semaine pour rectifier, quand même.
Les Gilets Jaunes ne leur ont pas suffit...
Le plus simple était d'annoncer dès janvier-février le contrôle continu. Mais pour cela il fallait décider, prendre ses responsabilités et ne pas mépriser le travail des élèves et des enseignants. D'ailleurs, sans la modeste agitation des bac pro il n'y aurait eu aucune adaptation.
A ce sujet, encore un mail de nos inspecteurs "après la bataille" : aménagement en lettres, deux sujets portant sur deux des trois objets d'étude et RIEN en histoire-géo alors qu'il y a juste 10 thèmes à traiter et que c'est infaisable avec cours une semaine sur deux (déjà normalement c'est difficile à tenir). J'ai réussi à traiter 3 thèmes sur 4 en histoire, 2 sur 4 en géo, 1 sur deux en EMC (bon, je vais bâcler le deuxième assez rapidement histoire d'avoir les deux). Je n'ai pas pu préparer correctement mes élèves à la partie écriture en français car on doit choisir : méthodologie/entrainement ou programme impossible à boucler.
Cette politique abjecte de gribouilles sans nom est grotesque, méprisante et ces gens sont méprisables au plus haut point. La seule chose qui l'intéresse c'est sont Grand oral, qu'il se passe, qu'il y ait quelques journalistes, qu'il puisse pointer son groin devant les caméras avant de partir vers d'autres cieux pour avoir la paix et profiter des avantages pécuniaires récoltés tout au long d'une carrière de nuisible de première classe.
- MC311Niveau 10
Auto-tests arrivés hier après-midi dans mon lycée, pour 30 % des enseignants ... Ceux qui le souhaitent peuvent aller chercher leur boîte de 25 ! En se testant 2 fois par semaine, il faut 16 auto-tests jusqu'aux vacances. Merveille d'anticipation : ceux qui auront reçu leur boîte de 25 seront prêts pour le mois de septembre !
Pas d'auto-tests évoqués pour les AED, AESH ... alors que ça devrait être le cas.
Aucune information pour l'organisation des auto-tests pour les lycéens (recueil des autorisations parentales, planning des séances d'info, planning des séances de passage d'auto-tests) alors que le ministre avait annoncé que les élèves seraient testés à partir du 10 mai.
Pas d'auto-tests évoqués pour les AED, AESH ... alors que ça devrait être le cas.
Aucune information pour l'organisation des auto-tests pour les lycéens (recueil des autorisations parentales, planning des séances d'info, planning des séances de passage d'auto-tests) alors que le ministre avait annoncé que les élèves seraient testés à partir du 10 mai.
- JacqGuide spirituel
MC311 a écrit: [...]
Aucune information pour l'organisation des auto-tests pour les lycéens (recueil des autorisations parentales, planning des séances d'info, planning des séances de passage d'auto-tests) alors que le ministre avait annoncé que les élèves seraient testés à partir du 10 mai.
Idem.
Et je pense que nous n'aurons rien avant la fin des cours. Peur que ce soit le foutoir (tests mal faits, élèves qui se déclarent positifs pour ne pas venir en cours, tests qui bloqueraient des classes entières alors qu'il ne reste pas beaucoup d'heures, classes qui pourraient être fermées) pas le temps pour le faire car il ne reste quasiment plus rien avant les examens et qu'on ne veut pas utiliser le peu d'heures d'enseignement qu'il reste d'ici à la fin de l'année pour organiser tout cela.
- ysabelDevin
Chez nous, les autotests commencent lundi pour les élèves (enfin les 1/2 classes présentes).
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- VanGogh59Expert spécialisé
Eliette a écrit:Haha les femmes passées par la case test de grossesse partent avec un avantage certain sur ce coup là
Je vous déconseille néanmoins de faire pipi dessus. Vous risqueriez d'avoir des surprises...
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- MalavitaÉrudit
Jacq a écrit:
En CAP les inspecteurs nous indiquent qu'en Lettres il faut maintenir la partie écrite du CCF, donc nous pouvons nous passer de l'épreuve orale (d'ailleurs totalement ridicule) qui représente la moitié de la note. Or la partie écrite est la plus chronophage et la plus difficile. Je vais donc faire aussi passer la partie orale sinon ce sera un massacre pour certains.Je ne comprends toujours pas. Comment peut-on garder les mêmes coef ? Il y a deux coef 2.5 (5 au total pour lettres-histoire) et deux coef 1. Comment peut-on dire que cela garde le même coef ? Ou alors si les élèves ont de meilleures notes en PSE et Eco (coef deux au total) cela devient du coef 7 pour l'ensemble ? C'est grotesque lorsqu'on voit la masse de travail, notamment en histoire-géo et à quel point on s'arrache les cheveux pour terminer le programme. Comment pourrons nous dire qu'on a maintenu un bac avec une relative qualité en supprimant deux notes de coef 5 pour les remplacer par du coef 1 ?Cath a écrit:Ok, donc en bac pro on garde les 2 meilleures notes de ces 4 épreuves, chacune gardant son coefficient.
Il leur a fallu 1 semaine pour rectifier, quand même.
Les Gilets Jaunes ne leur ont pas suffit...
Le plus simple était d'annoncer dès janvier-février le contrôle continu. Mais pour cela il fallait décider, prendre ses responsabilités et ne pas mépriser le travail des élèves et des enseignants. D'ailleurs, sans la modeste agitation des bac pro il n'y aurait eu aucune adaptation.
A ce sujet, encore un mail de nos inspecteurs "après la bataille" : aménagement en lettres, deux sujets portant sur deux des trois objets d'étude et RIEN en histoire-géo alors qu'il y a juste 10 thèmes à traiter et que c'est infaisable avec cours une semaine sur deux (déjà normalement c'est difficile à tenir). J'ai réussi à traiter 3 thèmes sur 4 en histoire, 2 sur 4 en géo, 1 sur deux en EMC (bon, je vais bâcler le deuxième assez rapidement histoire d'avoir les deux). Je n'ai pas pu préparer correctement mes élèves à la partie écriture en français car on doit choisir : méthodologie/entrainement ou programme impossible à boucler.
Cette politique abjecte de gribouilles sans nom est grotesque, méprisante et ces gens sont méprisables au plus haut point. La seule chose qui l'intéresse c'est sont Grand oral, qu'il se passe, qu'il y ait quelques journalistes, qu'il puisse pointer son groin devant les caméras avant de partir vers d'autres cieux pour avoir la paix et profiter des avantages pécuniaires récoltés tout au long d'une carrière de nuisible de première classe.
Un collègue, inspecté, vient de nous faire parvenir les réponses à nos questions (nous l'avions missionné). Pas de réponses : les inspecteurs n'en savent pas plus que nous et préfèrent donc ne pas s'avancer et attendent les règlements d'examens. On ne sait même pas comment calculer la moyenne des CCF : addition des trois CCF à ramener sur 20 ? Avant nous avions une fiche récapitulative, mais là rien (et là, ce n'est pas à cause de la crise sanitaire...). Par contre, il nous a été conseillé de programmer le maximum de CCF. Cela tombe bien, c'est la position de notre équipe. Notre direction est aussi sur cette ligne. Donc mes CAP ont un CCF à chaque heure de cours, oral ou écrit, le tout étalé sur trois semaines.
Cependant, nous avons appris que des formations en distanciel sur les programmes, notamment sur le programme limitatif en terminale étaient prévues (deux jours et demi, je crois) dans la première quinzaine de juin.
Sinon, je rame pour terminer le programme en terminale, mais ce n'est pas à cause de la crise sanitaire... J'ai perdu peu d'heures, ils étaient en stage lorsque nous sommes passés en demie-jauge et notre direction a fait revenir les classes à examen en classe entière, et toutes mes formations ou presque ont été annulées. Au final, lors du passage au distanciel, j'étais au même point que ma classe de l'an dernier. J'ai donc supprimé ma dernière séquence de Français, puisque j'avais traité les trois objets d'étude en déconseillant toutefois de choisir l'un des thèmes. J'espère avoir terminé ma dernière séquence en Histoire en début de semaine. Il me restera donc deux séquences en Géographie, mais réviser la méthodologie, sera impossible. Le problème, c'est surtout que mes terminales ne viennent pas et d'une heure à l'autre, (y compris dans la même journée), ce ne sont pas les mêmes... Ils ne prennent aucun cours (hormis mes deux sérieux) et viennent pour ne pas être mis absent... enfin pour ceux qui viennent (d'ailleurs, dans leur cas la demie-jauge est inutile...). Cela fait trois ans que cela dure... Ils ne sont pas au niveau... La crise sanitaire n'a fait qu'amplifier le phénomène... Ils comptent sur le fait qu'on leur donnera le bac en remontant les notes... et honnêtement, dans leur cas, je ne suis même pas sure, que cela suffise...
- NenyimNiveau 5
Jacq a écrit:[...]Pour le baccalauréat professionnel, toutes les épreuves ponctuelles ont lieu. Toutefois, afin de tenir compte des circonstances particulières de cette année scolaire, seules les deux meilleures notes obtenues sur les épreuves écrites communes à tous les candidats (français,histoire-géographie et enseignement moral et civique, prévention, santé et environnement et économie-droit ou économie-gestion) sont retenues au titre de ces épreuves pour la délivrance du diplôme. La moyenne de l’ensemble de ces épreuves est calculée sur la base de la moyenne des deux notes les plus élevées, pondérées par leur coefficient respectif.
Je ne comprends toujours pas. Comment peut-on garder les mêmes coef ? Il y a deux coef 2.5 (5 au total pour lettres-histoire) et deux coef 1. Comment peut-on dire que cela garde le même coef ? Ou alors si les élèves ont de meilleures notes en PSE et Eco (coef deux au total) cela devient du coef 7 pour l'ensemble ? C'est grotesque lorsqu'on voit la masse de travail, notamment en histoire-géo et à quel point on s'arrache les cheveux pour terminer le programme. Comment pourrons nous dire qu'on a maintenu un bac avec une relative qualité en supprimant deux notes de coef 5 pour les remplacer par du coef 1 ?
Personnellement je comprends que oui il faut faire la moyenne pondérée des deux meilleurs notes et que en effet cette note sera affectée d'un coefficient 7.
Ce qui est particulièrement absurde c'est qu'avoir de meilleurs résultats peut signifier avoir une plus mauvais moyenne. Par exemple, et en écrivant les notes dans l'ordre avec coefficients 2,5 puis 1, un candidat A avec 20;0;1;0 aura : (20*2,5+1*1)/(2,5+1)=14,57 de moyenne mais un candidat B avec 20;6;1;0 aura (20*2,5+6*2,5)/(2,5+2,5)=13. Donc obtenir 6 plutôt que 0 à la deuxième épreuve coefficient 2,5 aura couté à l'élève B 2 points si les notes sont arrondis.
Cette discussion a déjà eu lieu sur néoprof l'année dernière ou celle d'avant mais je ne me rappelle plus exactement le contexte. Il est vraiment nécessaire que des personnes n'ayant pas la moindre compréhension d'une moyenne arrêtent de décider au niveau national les modalités du calcul des moyennes.
- JacqGuide spirituel
Malavita a écrit:Jacq a écrit:
En CAP les inspecteurs nous indiquent qu'en Lettres il faut maintenir la partie écrite du CCF, donc nous pouvons nous passer de l'épreuve orale (d'ailleurs totalement ridicule) qui représente la moitié de la note. Or la partie écrite est la plus chronophage et la plus difficile. Je vais donc faire aussi passer la partie orale sinon ce sera un massacre pour certains.Je ne comprends toujours pas. Comment peut-on garder les mêmes coef ? Il y a deux coef 2.5 (5 au total pour lettres-histoire) et deux coef 1. Comment peut-on dire que cela garde le même coef ? Ou alors si les élèves ont de meilleures notes en PSE et Eco (coef deux au total) cela devient du coef 7 pour l'ensemble ? C'est grotesque lorsqu'on voit la masse de travail, notamment en histoire-géo et à quel point on s'arrache les cheveux pour terminer le programme. Comment pourrons nous dire qu'on a maintenu un bac avec une relative qualité en supprimant deux notes de coef 5 pour les remplacer par du coef 1 ?Cath a écrit:Ok, donc en bac pro on garde les 2 meilleures notes de ces 4 épreuves, chacune gardant son coefficient.
Il leur a fallu 1 semaine pour rectifier, quand même.
Les Gilets Jaunes ne leur ont pas suffit...
Le plus simple était d'annoncer dès janvier-février le contrôle continu. Mais pour cela il fallait décider, prendre ses responsabilités et ne pas mépriser le travail des élèves et des enseignants. D'ailleurs, sans la modeste agitation des bac pro il n'y aurait eu aucune adaptation.
A ce sujet, encore un mail de nos inspecteurs "après la bataille" : aménagement en lettres, deux sujets portant sur deux des trois objets d'étude et RIEN en histoire-géo alors qu'il y a juste 10 thèmes à traiter et que c'est infaisable avec cours une semaine sur deux (déjà normalement c'est difficile à tenir). J'ai réussi à traiter 3 thèmes sur 4 en histoire, 2 sur 4 en géo, 1 sur deux en EMC (bon, je vais bâcler le deuxième assez rapidement histoire d'avoir les deux). Je n'ai pas pu préparer correctement mes élèves à la partie écriture en français car on doit choisir : méthodologie/entrainement ou programme impossible à boucler.
Cette politique abjecte de gribouilles sans nom est grotesque, méprisante et ces gens sont méprisables au plus haut point. La seule chose qui l'intéresse c'est sont Grand oral, qu'il se passe, qu'il y ait quelques journalistes, qu'il puisse pointer son groin devant les caméras avant de partir vers d'autres cieux pour avoir la paix et profiter des avantages pécuniaires récoltés tout au long d'une carrière de nuisible de première classe.
Un collègue, inspecté, vient de nous faire parvenir les réponses à nos questions (nous l'avions missionné). Pas de réponses : les inspecteurs n'en savent pas plus que nous et préfèrent donc ne pas s'avancer et attendent les règlements d'examens. On ne sait même pas comment calculer la moyenne des CCF : addition des trois CCF à ramener sur 20 ? Avant nous avions une fiche récapitulative, mais là rien (et là, ce n'est pas à cause de la crise sanitaire...). Par contre, il nous a été conseillé de programmer le maximum de CCF. Cela tombe bien, c'est la position de notre équipe. Notre direction est aussi sur cette ligne. Donc mes CAP ont un CCF à chaque heure de cours, oral ou écrit, le tout étalé sur trois semaines.
Cependant, nous avons appris que des formations en distanciel sur les programmes, notamment sur le programme limitatif en terminale étaient prévues (deux jours et demi, je crois) dans la première quinzaine de juin.
Sinon, je rame pour terminer le programme en terminale, mais ce n'est pas à cause de la crise sanitaire... J'ai perdu peu d'heures, ils étaient en stage lorsque nous sommes passés en demie-jauge et notre direction a fait revenir les classes à examen en classe entière, et toutes mes formations ou presque ont été annulées. Au final, lors du passage au distanciel, j'étais au même point que ma classe de l'an dernier. J'ai donc supprimé ma dernière séquence de Français, puisque j'avais traité les trois objets d'étude en déconseillant toutefois de choisir l'un des thèmes. J'espère avoir terminé ma dernière séquence en Histoire en début de semaine. Il me restera donc deux séquences en Géographie, mais réviser la méthodologie, sera impossible. Le problème, c'est surtout que mes terminales ne viennent pas et d'une heure à l'autre, (y compris dans la même journée), ce ne sont pas les mêmes... Ils ne prennent aucun cours (hormis mes deux sérieux) et viennent pour ne pas être mis absent... enfin pour ceux qui viennent (d'ailleurs, dans leur cas la demie-jauge est inutile...). Cela fait trois ans que cela dure... Ils ne sont pas au niveau... La crise sanitaire n'a fait qu'amplifier le phénomène... Ils comptent sur le fait qu'on leur donnera le bac en remontant les notes... et honnêtement, dans leur cas, je ne suis même pas sure, que cela suffise...
Ma chance est un peu inverse à la tienne. Mes terminales sont hyper travailleuse (jamais vu cela en 20 ans) et on a finalement plus avancé durant les 4 semaines de confinement plus vacances que si nous étions en classe en 1 semaine sur 2. Du coup elles sont hyper inquiètes.
Ceux qui comptent avoir un "bac COVID n'ont pas totalement tort puisque, comme c'est la dernière session de ce bac, ils vont booster les notes pour avoir le moins de redoublant possible et pour que M. Blanquer puisse dire "tout s'est bien passé".
Mais qu'ils se méfient. L'année dernière nous avons eu deux éliminés d'office et sans rattrapage possible car ils n'avaient pas la moyenne en matières pro ce qui est éliminatoire. Et nous n'avions pas "remonté" les notes durant la "remontée" des notes, jugeant qu'ils n'avaient pas le niveau bac en pro. L'une d'entre elle avait d'ailleurs 0 de moyenne en lettres au second semestre (deux DM non rendus, 0, absente aux deux devoirs sur table, aucun devoir rendu durant le confinement). Et l'oral de rattrapage c'est bien beau, mais les candidats à la ramasse l'étaient encore plus que d'habitude. Pour ceux que j'ai fait passer à l'oral, 50% d'échec.
Il n'en demeure pas moins que prendre des notes coef 1 pour éventuellement remplacer des notes coef 2.5 est lamentable. S'il y a des coef c'est qu'il y a une raison. Changer cela c'est encore plus dévaloriser un bac déjà atrocement dévalorisé dans sa forme normale et qui le sera encore plus dans sa forme à venir (HS : même les élèves de première professionnelle version nouvelle mouture Blanquer se plaignent d'avoir moins d'heures disciplinaires et trop d'heures consacrées à ne rien faire d'utile : pointage co-animation et chef d'oeuvre).
- JacqGuide spirituel
Nenyim a écrit:Jacq a écrit:[...]Pour le baccalauréat professionnel, toutes les épreuves ponctuelles ont lieu. Toutefois, afin de tenir compte des circonstances particulières de cette année scolaire, seules les deux meilleures notes obtenues sur les épreuves écrites communes à tous les candidats (français,histoire-géographie et enseignement moral et civique, prévention, santé et environnement et économie-droit ou économie-gestion) sont retenues au titre de ces épreuves pour la délivrance du diplôme. La moyenne de l’ensemble de ces épreuves est calculée sur la base de la moyenne des deux notes les plus élevées, pondérées par leur coefficient respectif.
Je ne comprends toujours pas. Comment peut-on garder les mêmes coef ? Il y a deux coef 2.5 (5 au total pour lettres-histoire) et deux coef 1. Comment peut-on dire que cela garde le même coef ? Ou alors si les élèves ont de meilleures notes en PSE et Eco (coef deux au total) cela devient du coef 7 pour l'ensemble ? C'est grotesque lorsqu'on voit la masse de travail, notamment en histoire-géo et à quel point on s'arrache les cheveux pour terminer le programme. Comment pourrons nous dire qu'on a maintenu un bac avec une relative qualité en supprimant deux notes de coef 5 pour les remplacer par du coef 1 ?
Personnellement je comprends que oui il faut faire la moyenne pondérée des deux meilleurs notes et que en effet cette note sera affectée d'un coefficient 7.
Ce qui est particulièrement absurde c'est qu'avoir de meilleurs résultats peut signifier avoir une plus mauvais moyenne. Par exemple, et en écrivant les notes dans l'ordre avec coefficients 2,5 puis 1, un candidat A avec 20;0;1;0 aura : (20*2,5+1*1)/(2,5+1)=14,57 de moyenne mais un candidat B avec 20;6;1;0 aura (20*2,5+6*2,5)/(2,5+2,5)=13. Donc obtenir 6 plutôt que 0 à la deuxième épreuve coefficient 2,5 aura couté à l'élève B 2 points si les notes sont arrondis.
Cette discussion a déjà eu lieu sur néoprof l'année dernière ou celle d'avant mais je ne me rappelle plus exactement le contexte. Il est vraiment nécessaire que des personnes n'ayant pas la moindre compréhension d'une moyenne arrêtent de décider au niveau national les modalités du calcul des moyennes.
Toutafé.... la preuve je n'ai rien compris à ton raisonnement. Ne cherche pas, camarade, à m'expliquer, c'est peine perdue, je suis trop mauvais en math.
:sourit: :sourit: :sourit:
Par contre, contrairement à ceux du ministère, je suis capable de comprendre qu'un prof de math est plus apte que moi pour juger de cela à ma place (que je te laisse volontiers) .
Donc, "je suis d'accord avec toi même si je n'ai rien compris".
- henrietteMédiateur
Pour le Pr. Salomon, il faudra vacciner les enfants pour qu'ils ne contaminent pas les adultes :
https://amp.lefigaro.fr/sciences/covid-19-oui-il-faudra-vacciner-les-enfants-selon-le-professeur-remi-salomon-20210513
Covid-19 : «Oui, il faudra vacciner les enfants», selon le professeur Rémi Salomon
En effet, selon le professeur, bien que les enfants fassent «très peu de formes graves», «ils sont porteurs et ils transmettent». «L'étude de l'Institut Pasteur l'avait bien dit, les parents d'enfants qui sont à l'école primaire n'ont pas de sur-risque, mais les parents d'enfants qui sont au collège ou au lycée» en ont un. Des résultats à prendre avec précautions, car l'étude a été faite avant que le variant britannique ne se manifeste : «Il est possible que le variant britannique» soit également plus transmissible «à l'école primaire». «C'est moins pour protéger les enfants», mais plus «pour protéger les autres» qu'il faut vacciner, a-t-il résumé.
https://amp.lefigaro.fr/sciences/covid-19-oui-il-faudra-vacciner-les-enfants-selon-le-professeur-remi-salomon-20210513
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- MalavitaÉrudit
Jacq a écrit:
Ma chance est un peu inverse à la tienne. Mes terminales sont hyper travailleuse (jamais vu cela en 20 ans) et on a finalement plus avancé durant les 4 semaines de confinement plus vacances que si nous étions en classe en 1 semaine sur 2. Du coup elles sont hyper inquiètes.
Ceux qui comptent avoir un "bac COVID n'ont pas totalement tord puisque, comme c'est la dernière session de ce bac, ils vont booster les notes pour avoir le moins de redoublant possible et pour que M. Blanquer puisse dire "tout s'est bien passé".
Mais qu'ils se méfient. L'année dernière nous avons eu deux éliminés d'office et sans rattrapage possible car ils n'avaient pas la moyenne en matières pro ce qui est éliminatoire. Et nous n'avions pas "remonté" les notes durant la "remontée" des notes, jugeant qu'ils n'avaient pas le niveau bac en pro. L'une d'entre elle avait d'ailleurs 0 de moyenne en lettres au second semestre (deux DM non rendus, 0, absente aux deux devoirs sur table, aucun devoir rendu durant le confinement). Et l'oral de rattrapage c'est bien beau, mais les candidats à la ramasse l'étaient encore plus que d'habitude. Pour ceux que j'ai fait passer à l'oral, 50% d'échec.
Il n'en demeure pas moins que prendre des notes coef 1 pour éventuellement remplacer des notes coef 2.5 est lamentable. S'il y a des coef c'est qu'il y a une raison. Changer cela c'est encore plus dévaloriser un bac déjà atrocement dévalorisé dans sa forme normale et qui le sera encore plus dans sa forme à venir (HS : même les élèves de première professionnelle version nouvelle mouture Blanquer se plaignent d'avoir moins d'heures disciplinaires et trop d'heures consacrées à ne rien faire d'utile : pointage co-animation et chef d'oeuvre).
Le problème, justement, c'est que leurs notes en pro ne sont pas bonnes du tout... (les fameuses fiches colorées...). Qu'ils jouent à ne pas venir à leurs CCF et que cela agace les collègues et de toute manière c'est mauvais... Bref, c'est la première fois que je suis bien incapable de dire qui aura son bac et qui ne l'aura pas (à l'exception de 3-4 élèves)...
Un de mes collègue a aussi soulevé un point pas idiot : lors des corrections, comme les notes risquent de ne pas compter, et bien, on risque de faire moins d'efforts et de corriger plus vite...
Sinon, je suis d'accord avec toi, je n'ai rien compris aux calculs de @Nenyim, mais je lui fait confiance !
- EnaecoVénérable
henriette a écrit:Pour le Pr. Salomon, il faudra vacciner les enfants pour qu'ils ne contaminent pas les adultes :
Covid-19 : «Oui, il faudra vacciner les enfants», selon le professeur Rémi Salomon
En effet, selon le professeur, bien que les enfants fassent «très peu de formes graves», «ils sont porteurs et ils transmettent». «L'étude de l'Institut Pasteur l'avait bien dit, les parents d'enfants qui sont à l'école primaire n'ont pas de sur-risque, mais les parents d'enfants qui sont au collège ou au lycée» en ont un. Des résultats à prendre avec précautions, car l'étude a été faite avant que le variant britannique ne se manifeste : «Il est possible que le variant britannique» soit également plus transmissible «à l'école primaire». «C'est moins pour protéger les enfants», mais plus «pour protéger les autres» qu'il faut vacciner, a-t-il résumé.
https://amp.lefigaro.fr/sciences/covid-19-oui-il-faudra-vacciner-les-enfants-selon-le-professeur-remi-salomon-20210513
Ah, le voila le futur débat animé !
Quand on voit qu'on plafonne dans des tranches d'âge où le bénéficie individuel est indiscutable, je vois mal comment on pourrait obtenir quelque chose de significatif dans une tranche d'âge où l'objectif est avant tout collectif.
- JacqGuide spirituel
Malavita a écrit:Jacq a écrit:
Ma chance est un peu inverse à la tienne. Mes terminales sont hyper travailleuses (jamais vu cela en 20 ans) et on a finalement plus avancé durant les 4 semaines de confinement plus vacances que si nous étions en classe en 1 semaine sur 2. Du coup elles sont hyper inquiètes.
Ceux qui comptent avoir un "bac COVID n'ont pas totalement tord puisque, comme c'est la dernière session de ce bac, ils vont booster les notes pour avoir le moins de redoublants possible et pour que M. Blanquer puisse dire "tout s'est bien passé".
Mais qu'ils se méfient. L'année dernière nous avons eu deux éliminés d'office et sans rattrapage possible car ils n'avaient pas la moyenne en matières pro ce qui est éliminatoire. Et nous n'avions pas "remonté" les notes durant la "remontée" des notes, jugeant qu'ils n'avaient pas le niveau bac en pro. L'une d'entre elle avait d'ailleurs 0 de moyenne en lettres au second semestre (deux DM non rendus, 0, absente aux deux devoirs sur table, aucun devoir rendu durant le confinement). Et l'oral de rattrapage c'est bien beau, mais les candidats à la ramasse l'étaient encore plus que d'habitude. Pour ceux que j'ai fait passer à l'oral, 50% d'échec.
Il n'en demeure pas moins que prendre des notes coef 1 pour éventuellement remplacer des notes coef 2.5 est lamentable. S'il y a des coef c'est qu'il y a une raison. Changer cela c'est encore plus dévaloriser un bac déjà atrocement dévalorisé dans sa forme normale et qui le sera encore plus dans sa forme à venir (HS : même les élèves de première professionnelle version nouvelle mouture Blanquer se plaignent d'avoir moins d'heures disciplinaires et trop d'heures consacrées à ne rien faire d'utile : pointage co-animation et chef d'oeuvre).
Le problème, justement, c'est que leurs notes en pro ne sont pas bonnes du tout... (les fameuses fiches colorées...). Qu'ils jouent à ne pas venir à leurs CCF et que cela agace les collègues et de toute manière c'est mauvais... Bref, c'est la première fois que je suis bien incapable de dire qui aura son bac et qui ne l'aura pas (à l'exception de 3-4 élèves)...
Un de mes collègue a aussi soulevé un point pas idiot : lors des corrections, comme les notes risquent de ne pas compter, et bien, on risque de faire moins d'efforts et de corriger plus vite...
Sinon, je suis d'accord avec toi, je n'ai rien compris aux calculs de @Nenyim, mais je lui fais confiance !
La "chance" que tu as c'est d'avoir des jean-foutres, donc tu n'as pas à te soucier de leur bac puisque eux ne le font pas. A la rigueur cela te permet de travailler plus efficacement avec les sérieux. Les élèves qui ne viennent pas aux CCF, qu'ils assument. S'ils ne viennent pas au CCF, qu'ils aient leur petit 0 mérité et basta. Je suis désolé, il faut accepter de planter ceux qui ne bossent pas, simplement par respect pour ceux qui bossent. Nous n'avons pas hésité l'année dernière pour les élèves en question (binôme PP avec un prof de matière pro, nous étions tous les deux d'accord : pas le niveau bac, pas le bac).
Par contre accepter que les élèves qui bossent le fassent sérieusement, ce qui leur demande beaucoup de travail, notamment en historie-géo qui est vraiment une matière difficile pour nos élèves de pro, pour n'avoir à la fin que deux notes, ne même pas savoir ce qu'ont donné leurs copies dans les autres matières, ne même pas savoir, par exemple, qu'ils auront eu 12/12/9/14 et que pendant ce temps un autre aura son bac en ayant eu 01/04/10 et 11 (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!) il faut vraiment être un technocrate intéressé uniquement par sa carrière pour le tolérer et l'accepter ou même l'envisager un instant. C'est intolérable et totalement inique. On parle de récompenser le fruit du travail ? On parle de valeur travail ?
Non, on parle juste de l'image de monsieur Blanquer dans les médias, de la poussière sous le tapis pour masquer son incompétence crasse et son mépris de classe.
- gauvain31Empereur
Merci Jacq pour tes propos plein de bon sens. Par contre je ne comprends pas une chose: si des élèves sont absents de façon non justifiée au CCF, pourquoi les faire rattraper ? S'il ont reçu une convocation papier avec une date et une heure précise et qu'ils ne la respecte pas, cela veut dire qu'ils n'ont pas respecté la règle du jeu. Je ne comprends pas pourquoi il peut y avoir un débat là dessus au sein de certaines équipes disciplinaires. Respecter les autres c'est aussi rester le temps des autres et en premier celui des évaluateurs qui font l'effort de se déplacer .
Quand j'avais fait passé les ECE il y a deux ans la consigne était claire : si absence non justifiée = zéro. Si absence justifié , élève non noté (la note de SVT sur 16 points était convertie en note sur 20).
Quant à la valeur travail , elle semble totalement absente dans l'esprit de certains collègues et /ou CDE qui ne voient pas d'inconvénient à rattraper des absences injustifiées. Ce sont des irresponsables. L'employabilité d'un jeune au final renvoi automatiquement à la notion de travail et d'effort. Un patron préfèrera employer un jeune bosseur maladroit mais assidu qui forcément se remettra en question que de jeunes talents prétentieux absentéistes retardataires qui n'en foutent pas une (dixit un copain qui a encadré des bac pro en magasin de bricolage...).
La "bienveillance" (qui n'est en fait de la complaisance pour s'acheter une paix sociale) , ne fait que creuser la tombe de ces jeunes au final inemployables.
Quand j'avais fait passé les ECE il y a deux ans la consigne était claire : si absence non justifiée = zéro. Si absence justifié , élève non noté (la note de SVT sur 16 points était convertie en note sur 20).
Quant à la valeur travail , elle semble totalement absente dans l'esprit de certains collègues et /ou CDE qui ne voient pas d'inconvénient à rattraper des absences injustifiées. Ce sont des irresponsables. L'employabilité d'un jeune au final renvoi automatiquement à la notion de travail et d'effort. Un patron préfèrera employer un jeune bosseur maladroit mais assidu qui forcément se remettra en question que de jeunes talents prétentieux absentéistes retardataires qui n'en foutent pas une (dixit un copain qui a encadré des bac pro en magasin de bricolage...).
La "bienveillance" (qui n'est en fait de la complaisance pour s'acheter une paix sociale) , ne fait que creuser la tombe de ces jeunes au final inemployables.
- MalavitaÉrudit
gauvain31 a écrit:Merci Jacq pour tes propos plein de bon sens. Par contre je ne comprends pas une chose: si des élèves sont absents de façon non justifiée au CCF, pourquoi les faire rattraper ? S'il ont reçu une convocation papier avec une date et une heure précise et qu'ils ne la respecte pas, cela veut dire qu'ils n'ont pas respecté la règle du jeu. Je ne comprends pas pourquoi il peut y avoir un débat là dessus au sein de certaines équipes disciplinaires. Respecter les autres c'est aussi rester le temps des autres et en premier celui des évaluateurs qui font l'effort de se déplacer .
Quand j'avais fait passé les ECE il y a deux ans la consigne était claire : si absence non justifiée = zéro. Si absence justifié , élève non noté (la note de SVT sur 16 points était convertie en note sur 20).
Quant à la valeur travail , elle semble totalement absente dans l'esprit de certains collègues et /ou CDE qui ne voient pas d'inconvénient à rattraper des absences injustifiées. Ce sont des irresponsables. L'employabilité d'un jeune au final renvoi automatiquement à la notion de travail et d'effort. Un patron préfèrera employer un jeune bosseur maladroit mais assidu qui forcément se remettra en question que de jeunes talents prétentieux absentéistes retardataires qui n'en foutent pas une (dixit un copain qui a encadré des bac pro en magasin de bricolage...).
La "bienveillance" (qui n'est en fait de la complaisance pour s'acheter une paix sociale) , ne fait que creuser la tombe de ces jeunes au final inemployables.
Ce n'est pas un débat sur les équipes disciplinaires, ce sont les consignes, en LP, dans notre académie, on nous demande de mettre absent (l'absence étant éliminatoire, pas le zéro) seulement après la deuxième convocation (à notre grand désarroi...). La première est donnée par l'enseignant (avec liste d'émargement) et la seconde est envoyée par courrier, normalement en recommandé. Le problème, c'est que là, ils profitent de la situation, en se déclarant cas contact... Mais il n'y aura pas de troisième convocation (et là c'est la consigne de la direction) sauf pour l'un d'entre eux qui a justificatif médical béton. A titre personnel, je suis contente d'être en ponctuel !
- gauvain31Empereur
Malavita a écrit:gauvain31 a écrit:Merci Jacq pour tes propos plein de bon sens. Par contre je ne comprends pas une chose: si des élèves sont absents de façon non justifiée au CCF, pourquoi les faire rattraper ? S'il ont reçu une convocation papier avec une date et une heure précise et qu'ils ne la respecte pas, cela veut dire qu'ils n'ont pas respecté la règle du jeu. Je ne comprends pas pourquoi il peut y avoir un débat là dessus au sein de certaines équipes disciplinaires. Respecter les autres c'est aussi rester le temps des autres et en premier celui des évaluateurs qui font l'effort de se déplacer .
Quand j'avais fait passé les ECE il y a deux ans la consigne était claire : si absence non justifiée = zéro. Si absence justifié , élève non noté (la note de SVT sur 16 points était convertie en note sur 20).
Quant à la valeur travail , elle semble totalement absente dans l'esprit de certains collègues et /ou CDE qui ne voient pas d'inconvénient à rattraper des absences injustifiées. Ce sont des irresponsables. L'employabilité d'un jeune au final renvoi automatiquement à la notion de travail et d'effort. Un patron préfèrera employer un jeune bosseur maladroit mais assidu qui forcément se remettra en question que de jeunes talents prétentieux absentéistes retardataires qui n'en foutent pas une (dixit un copain qui a encadré des bac pro en magasin de bricolage...).
La "bienveillance" (qui n'est en fait de la complaisance pour s'acheter une paix sociale) , ne fait que creuser la tombe de ces jeunes au final inemployables.
Ce n'est pas un débat sur les équipes disciplinaires, ce sont les consignes, en LP, dans notre académie, on nous demande de mettre absent (l'absence étant éliminatoire, pas le zéro) seulement après la deuxième convocation. La première est donnée par l'enseignant (avec liste d'émargement) et la seconde est envoyée par courrier, normalement en recommandé. Le problème, c'est que là, ils profitent de la situation, en se déclarant cas contact... Mais il n'y aura pas de troisième convocation (et là c'est la consigne de la direction) sauf pour l'un d'entre eux qui a justificatif médical béton. A titre personnelle, je suis contente d'être en ponctuelle !
Ok, merci pour cet éclairage Malavita. Je ne comprend donc pas pour ne pas faire de convocation-papier dès le départ? Cela constitue un signal à l'élève en lui disant qu'il a droit de fait à une seconde chance. C'est ce que l'on fait pour les ECE. Cette politique rectorale est irresponsable.
- zigmag17Guide spirituel
Il me semble que c'est dans la loi: un élève qui ne se présente pas à un CCF doit être automatiquement convoqué une deuxième fois par l'établissement.gauvain31 a écrit:Merci Jacq pour tes propos plein de bon sens. Par contre je ne comprends pas une chose: si des élèves sont absents de façon non justifiée au CCF, pourquoi les faire rattraper ? S'il ont reçu une convocation papier avec une date et une heure précise et qu'ils ne la respecte pas, cela veut dire qu'ils n'ont pas respecté la règle du jeu. Je ne comprends pas pourquoi il peut y avoir un débat là dessus au sein de certaines équipes disciplinaires. Respecter les autres c'est aussi rester le temps des autres et en premier celui des évaluateurs qui font l'effort de se déplacer .
Quand j'avais fait passé les ECE il y a deux ans la consigne était claire : si absence non justifiée = zéro. Si absence justifié , élève non noté (la note de SVT sur 16 points était convertie en note sur 20).
Quant à la valeur travail , elle semble totalement absente dans l'esprit de certains collègues et /ou CDE qui ne voient pas d'inconvénient à rattraper des absences injustifiées. Ce sont des irresponsables. L'employabilité d'un jeune au final renvoi automatiquement à la notion de travail et d'effort. Un patron préfèrera employer un jeune bosseur maladroit mais assidu qui forcément se remettra en question que de jeunes talents prétentieux absentéistes retardataires qui n'en foutent pas une (dixit un copain qui a encadré des bac pro en magasin de bricolage...).
La "bienveillance" (qui n'est en fait de la complaisance pour s'acheter une paix sociale) , ne fait que creuser la tombe de ces jeunes au final inemployables.
Je ne me souviens pas d'ailleurs s'il a obligation de présenter un certificat médical pour justifier cette première absence. Je parle pour ceux qui préparent leurs CCF dans les matières générales et qui sont convoqués par nos soins, dans notre établissement (et accessoirement, à qui nous faisons passer les oraux, ce qui n'empêche pas certains de nous faire de grandes scènes du II en direct car même s'ils nous connaissent, c'est trop pour eux). Je n'ai jamais eu affaire à des absences de candidats lorsque j'ai fait passer des oraux de CCF dans des CFA par exemple.
Cette année , avec un flair inouï, nous avons anticipé les absences de certains de nos élèves en CAP (classe championne de l'absentéisme tournant, on s'est dit qu'on allait ramer sec pour les convocations); nous avons étalé les écrits et oraux sur trois semaines, et bon an mal an, sommes parvenus à leur faire passer à tous leurs CCF. On n'y croyait pas, on a crié victoire! ("Victoire!!" - pas pour qu'elle revienne ) . On a bien fait: les collègues qui ont attendu "qu'ils soient prêts" s'en mordent les doigts à l'heure qu'il est.
Par ailleurs, le sens du respect de l'examinateur qui se déplacerait pour rien leur échappe complètement. Oserai-je dire qu'à cet égard c'est la même chose que le rectorat ( on peut être convoqué deux jours, et revenir le deuxième pour s'entendre dire qu'il n'y a aucun candidat et que c'est juste pour remonter les notes des bordereaux ; c'est arrivé à une collègue l'année dernière, deux heures de route AR pour rien, elle était vénère)
Quant à la "bienveillance" non mais allô quoi! Pitié pas ça!!!! Mot honni!!! :diable:
- MalavitaÉrudit
gauvain31 a écrit:Malavita a écrit:gauvain31 a écrit:Merci Jacq pour tes propos plein de bon sens. Par contre je ne comprends pas une chose: si des élèves sont absents de façon non justifiée au CCF, pourquoi les faire rattraper ? S'il ont reçu une convocation papier avec une date et une heure précise et qu'ils ne la respecte pas, cela veut dire qu'ils n'ont pas respecté la règle du jeu. Je ne comprends pas pourquoi il peut y avoir un débat là dessus au sein de certaines équipes disciplinaires. Respecter les autres c'est aussi rester le temps des autres et en premier celui des évaluateurs qui font l'effort de se déplacer .
Quand j'avais fait passé les ECE il y a deux ans la consigne était claire : si absence non justifiée = zéro. Si absence justifié , élève non noté (la note de SVT sur 16 points était convertie en note sur 20).
Quant à la valeur travail , elle semble totalement absente dans l'esprit de certains collègues et /ou CDE qui ne voient pas d'inconvénient à rattraper des absences injustifiées. Ce sont des irresponsables. L'employabilité d'un jeune au final renvoi automatiquement à la notion de travail et d'effort. Un patron préfèrera employer un jeune bosseur maladroit mais assidu qui forcément se remettra en question que de jeunes talents prétentieux absentéistes retardataires qui n'en foutent pas une (dixit un copain qui a encadré des bac pro en magasin de bricolage...).
La "bienveillance" (qui n'est en fait de la complaisance pour s'acheter une paix sociale) , ne fait que creuser la tombe de ces jeunes au final inemployables.
Ce n'est pas un débat sur les équipes disciplinaires, ce sont les consignes, en LP, dans notre académie, on nous demande de mettre absent (l'absence étant éliminatoire, pas le zéro) seulement après la deuxième convocation. La première est donnée par l'enseignant (avec liste d'émargement) et la seconde est envoyée par courrier, normalement en recommandé. Le problème, c'est que là, ils profitent de la situation, en se déclarant cas contact... Mais il n'y aura pas de troisième convocation (et là c'est la consigne de la direction) sauf pour l'un d'entre eux qui a justificatif médical béton. A titre personnel, je suis contente d'être en ponctuel !
Ok, merci pour cet éclairage Malavita. Je ne comprend donc pas pour ne pas faire de convocation-papier dès le départ? Cela constitue un signal à l'élève en lui disant qu'il a droit de fait à une seconde chance. C'est ce que l'on fait pour les ECE. Cette politique rectorale est irresponsable.
La convocation papier est faite dès le départ mais donnée en main propre contre émargement. La deuxième convocation est réalisée si les élèves ne viennent pas (justification ou pas), ce qui arrive toujours avec quelques uns (souvent les élèves qui ne viennent plus depuis des mois et un ou deux autres asticots), mais jamais dans de telle proportion... D'ailleurs la deuxième convocation avait surpris notre nouveau CDE, il y a quelques années, qui trouvait cela trop laxiste. Renseignement pris, c'était une obligation.
- JennyMédiateur
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