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- LagomorpheFidèle du forum
Notre collègue @Hébertisme est contractuel depuis deux mois. Deux mois
Bien sûr qu'il faut avoir un certain recul, une réflexion et une ouverture d'esprit sur les modalités didactiques possibles pour enseigner un programme. Notre collègue en est manifestement conscient, c'est explicite dans plusieurs de ses messages. Mais on ne peut pas attendre d'un contractuel depuis deux mois la hauteur de vue dans ce domaine et la maîtrise de toute la palette des outils que manifesterait un agrégé titulaire hors classe.
Sa question était en substance "Qu'est-ce que je risque en cas d'inspection en séparant explicitement l'enseignement de la grammaire de celui de la culture, du vocabulaire, de la prononciation ?".
Pas grand chose, j'espère :
- d'abord parce qu'il y a une sévère pénurie d'enseignants d'anglais, et d'un point de vue certes parfaitement cynique, l'EN n'a guère intérêt à virer un contractuel qui ne pose pas de problème uniquement pour non-conformité idéologique
- ensuite parce qu'on peut-être espérer d'un inspecteur qu'il soit capable de comprendre qu'un contractuel depuis deux mois fait ce qu'il peut, avec la formation (souvent strictement inexistante) dont il a bénéficié. Être braqué contre les textes officiels, s'opposer ouvertement aux injonctions et le claironner, là oui, ça poserait des problèmes. Mais si @Hébertisme montre qu'il est capable, en injectant un peu d'affichage "IPR-compatible" à ses cours, de montrer qu'il a conscience de ce qui est attendu (ce qui est le cas), qu'il y réfléchit (ce qui est le cas), et qu'il reste ouvert d'esprit et assez modeste dans l'analyse de ses propres pratiques (ce qu'il est), ça devrait se terminer avec un rapport riche en recommandations, mais pas par un internement au goulag. Ou alors c'est à désespérer de l'humanité des IPR.
Bien sûr qu'il faut avoir un certain recul, une réflexion et une ouverture d'esprit sur les modalités didactiques possibles pour enseigner un programme. Notre collègue en est manifestement conscient, c'est explicite dans plusieurs de ses messages. Mais on ne peut pas attendre d'un contractuel depuis deux mois la hauteur de vue dans ce domaine et la maîtrise de toute la palette des outils que manifesterait un agrégé titulaire hors classe.
Sa question était en substance "Qu'est-ce que je risque en cas d'inspection en séparant explicitement l'enseignement de la grammaire de celui de la culture, du vocabulaire, de la prononciation ?".
Pas grand chose, j'espère :
- d'abord parce qu'il y a une sévère pénurie d'enseignants d'anglais, et d'un point de vue certes parfaitement cynique, l'EN n'a guère intérêt à virer un contractuel qui ne pose pas de problème uniquement pour non-conformité idéologique
- ensuite parce qu'on peut-être espérer d'un inspecteur qu'il soit capable de comprendre qu'un contractuel depuis deux mois fait ce qu'il peut, avec la formation (souvent strictement inexistante) dont il a bénéficié. Être braqué contre les textes officiels, s'opposer ouvertement aux injonctions et le claironner, là oui, ça poserait des problèmes. Mais si @Hébertisme montre qu'il est capable, en injectant un peu d'affichage "IPR-compatible" à ses cours, de montrer qu'il a conscience de ce qui est attendu (ce qui est le cas), qu'il y réfléchit (ce qui est le cas), et qu'il reste ouvert d'esprit et assez modeste dans l'analyse de ses propres pratiques (ce qu'il est), ça devrait se terminer avec un rapport riche en recommandations, mais pas par un internement au goulag. Ou alors c'est à désespérer de l'humanité des IPR.
- mafalda16Modérateur
Pour l'instant on sait seulement qu'il sépare grammaire et prononciation. Le reste (culture, communication et allez même actionnelle hop sous le tapis), c'est bien différent déjà d'un cloisonnement assumé.
Sinon d'accord avec @Ma'am et bien entendu @kensington pour l'amour de la traduction
Sinon d'accord avec @Ma'am et bien entendu @kensington pour l'amour de la traduction
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- HébertismeNiveau 2
Comment comptes-tu t'y prendre exactement ?
Sinon, je maintiens qu'un enseignement explicite de la grammaire n'est pas du tout incompatible avec une approche culturelle.
C'est simple, j'ai fait une évaluation d'entrée le premier jour, Voir ici (pdf)
Là j'ai vraiment mis beaucoup de notions, ne sachant pas du tout à quoi m'attendre ; évidemment c'était "mauvais" (5 de moyenne sur les trois classes)
À la fin de l'année, je ferai quelque chose de similaire, pas exactement la même car je saurai ce qu'on aura vu ou pas. Mais en tout cas ça me permettra de mesurer précisément leur progression sur la maîtrise de la langue; pour l'oral j'aviserai.
- Lord StevenExpert
Je me suis permis de lire votre test, si vous l'aviez envisagé en 6eme effectivement cela me semble ambitieux, je peux vous dire que plus d'un entrant au lycée ne le réussirait pas. Après je ne vois pas en quoi le thème c'est mal en effet, mais ce n'est qu'un exercice parmi tant d'autres.
Et pour répondre à Lagomorphe quant au manque d'humanité des IPR, ce n'est pas général, mais j'en ai connu une qui a longuement sévi sur l'académie de Besançon qui commençait sa solitude affective par son despotisme voire son sadisme, et hélas cela fonctionnait bien avec les plus fragiles....
Et pour répondre à Lagomorphe quant au manque d'humanité des IPR, ce n'est pas général, mais j'en ai connu une qui a longuement sévi sur l'académie de Besançon qui commençait sa solitude affective par son despotisme voire son sadisme, et hélas cela fonctionnait bien avec les plus fragiles....
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- HébertismeNiveau 2
Lord Steven a écrit:Je me suis permis de lire votre test, si vous l'aviez envisagé en 6eme effectivement cela me semble ambitieux, je peux vous dire que plus d'un entrant au lycée ne le réussirait pas. Après je ne vois pas en quoi le thème c'est mal en effet, mais ce n'est qu'un exercice parmi tant d'autres.
Et pour répondre à Lagomorphe quant au manque d'humanité des IPR, ce n'est pas général, mais j'en ai connu une qui a longuement sévi sur l'académie de Besançon qui commençait sa solitude affective par son despotisme voire son sadisme, et hélas cela fonctionnait bien avec les plus fragiles....
Justement, quel autre genre d'exercice trouvez-vous utile ? J'avoue qu'à part les thèmes et les versions, je n'en fais guère d'autres. J'ai du mal à voir l'intérêt des textes à trous ou phrases qu'il faut remettre dans l'ordre. C'est peut-être un préjugé idiot de ma part.
- gnafron2004Grand sage
La syntaxe pose de gros problèmes aux élèves, entre autres parce qu'ils ne la maîtrisent souvent pas bien en français; leur faire repérer la nature des mots est très utile. Leur faire différencier nature et fonction également. Faire remarquer les similitudes et différences de syntaxe en français et en anglais, et leur faire manipuler, est indispensable. D'où également le recours à l'oral, et à la répétition en contexte, afin de fixer la syntaxe, en plus de la prononciation.
Le recours aux manuels est, à mon avis, dans le cas d'un "débutant" en enseignement jeté dans le grand bain, très utile et ne saurait en aucun cas être reproché à ce stade.
Le recours aux manuels est, à mon avis, dans le cas d'un "débutant" en enseignement jeté dans le grand bain, très utile et ne saurait en aucun cas être reproché à ce stade.
- Lowpow29Fidèle du forum
Lagomorphe a écrit:Notre collègue @Hébertisme est contractuel depuis deux mois. Deux mois
Bien sûr qu'il faut avoir un certain recul, une réflexion et une ouverture d'esprit sur les modalités didactiques possibles pour enseigner un programme. Notre collègue en est manifestement conscient, c'est explicite dans plusieurs de ses messages. Mais on ne peut pas attendre d'un contractuel depuis deux mois la hauteur de vue dans ce domaine et la maîtrise de toute la palette des outils que manifesterait un agrégé titulaire hors classe.
Sa question était en substance "Qu'est-ce que je risque en cas d'inspection en séparant explicitement l'enseignement de la grammaire de celui de la culture, du vocabulaire, de la prononciation ?".
Personne ne dit qu'on peut avoir ce recul en deux mois, personnellement je dis le contraire, et c'est pour ça que j'attends d'un débutant un peu de modestie et d'ouverture sur les pratiques, pas de penser savoir a priori ce qui est bon ou mauvais.
Pendant mon année de stage et la suivante (TZR), je n'ai fait que ça, observer, récupérer les cours de mes collègues... Je n'ai quasiment rien réutilisé car cela ne me correspondait pas du tout mais j'avais l'humilité de ne pas prétendre pouvoir juger les pratiques des autres de manière professionnelle.
Dans les messages de notre collègue, je ne vois pas de questions concernant la didactique des LVE, de questionnement sur les différentes manières d'enseigner, sur les différentes approches en didactique.
Voilà le message initial qui pour moi est d'une arrogance incroyable :
Hébertisme a écrit:Cependant, je suis totalement en dehors des clous des méthodes officielles, qui préconisent de faire uniquement des séquences de culture dans lesquelles on insère des points de grammaire. Je trouve cela d'une stupidité sans nom et je constate avec mes collègues que ça ne fonctionne tout simplement pas. Arrivés en troisième, certains élèves ont du mal avec le présent simple.
Quelles conséquences pour moi si je me fais inspecter et que je dis à l'inspecteur que je fais ce qui marche et que les méthodes officielles sont nulles ?
Où lis-tu, @Lagormorphe, dans ce message, une conscience du fait que notre collègue n'a pas assez de recul pour juger des pratiques ? Où lis-tu une quelconque ouverture d'esprit, une volonté d'en savoir davantage sur la didactique des LVE et son histoire, sur le pourquoi du comment on en arrive là ?
Moi, je lis plutôt quelqu'un qui, après deux mois d'expérience (si j'en crois que tu as dit), nous parle de l'enseignement de l'anglais tel qu'il est préconisé aujourd'hui comme "nul" et "stupide". Il faut être de mauvaise foi pour appeler ça l'humilité du débutant qui sait qu'il n'a pas de recul.
Là, on vient enfin d'avoir une question intéressante :
où notre collègue demande enfin l'avis de ses pairs plus expérimentés. En nous donnant son avis :Hébertisme a écrit:Justement, quel autre genre d'exercice trouvez-vous utile ?
Oui c'est un préjugé, idiot je ne sais pas, mais il y a aussi bien d'autres exercices que thème/version/textes à trous/phrases à remettre dans l'ordre...Hébertisme a écrit:J'avoue qu'à part les thèmes et les versions, je n'en fais guère d'autres. J'ai du mal à voir l'intérêt des textes à trous ou phrases qu'il faut remettre dans l'ordre. C'est peut-être un préjugé idiot de ma part.
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Lord StevenExpert
Hébertisme a écrit:Lord Steven a écrit:Je me suis permis de lire votre test, si vous l'aviez envisagé en 6eme effectivement cela me semble ambitieux, je peux vous dire que plus d'un entrant au lycée ne le réussirait pas. Après je ne vois pas en quoi le thème c'est mal en effet, mais ce n'est qu'un exercice parmi tant d'autres.
Et pour répondre à Lagomorphe quant au manque d'humanité des IPR, ce n'est pas général, mais j'en ai connu une qui a longuement sévi sur l'académie de Besançon qui commençait sa solitude affective par son despotisme voire son sadisme, et hélas cela fonctionnait bien avec les plus fragiles....
Justement, quel autre genre d'exercice trouvez-vous utile ? J'avoue qu'à part les thèmes et les versions, je n'en fais guère d'autres. J'ai du mal à voir l'intérêt des textes à trous ou phrases qu'il faut remettre dans l'ordre. C'est peut-être un préjugé idiot de ma part.
Je précise que je n'ai eu des 6eme qu'une seule fois dans ma carrière au siècle dernier, mais vous avez raison, n'ayez pas de préjugés. Déranger les mots d'une phrase est un exercice définitivement formateur car loin d'être si simple pour peu que vous distilliez des subtilités pour donner sens à votre phrase (e.g. deux adjectifs ne pouvant que se référer à des noms précis). Imaginer les questions d'un dialogue dont vous donnez les réponses est aussi intéressant par exemple, et en fait n'oubliez pas que le thème est rassurant car cela leur fournit une base de réflexion ronronnante, à un moment donné vous vous devez de les sortir de cette zone de votre propre confort intellectuel dans laquelle vous les avez entraînés.
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- HocamSage
Hébertisme a écrit:
cela passe par des points de grammaire explicites, du genre : "sujet + verbe + complément" à l'affirmatif, "Do conjugué + sujet + base verbale + complément + ?" à l'interrogatif.
C'est ce que je fais avec les 6ème, et aucun ne s'ennuie. Ce n'est pas facile, mais je répète plusieurs fois jusqu'à ce qu'ils comprennent, et au final, au bout d'1 à 2h de cours, c'est maîtrisé.
Hébertisme a écrit:J'avoue qu'à part les thèmes et les versions, je n'en fais guère d'autres.
Si « aucun élève ne s'ennuie » avec grammaire et traduction hors contexte à haute dose en 6e, et qu'en une ou deux heures de cours ils « maîtrisent » les points travaillés, ma foi, profites-en bien, hein, mais ça risque de ne pas durer ou de ne pas être la norme dans un autre établissement.
Au passage, le « avec moi aucun élève ne s'ennuie » ou toute variante du genre me paraît assez présomptueux, à tout le moins.
- ElyasEsprit sacré
J'ai le droit de dire qu'entre les propos du collègue et le choix de son pseudonyme, il y a un sacré paradoxe ^^
- CitoyenNiveau 7
Hocam a écrit:Hébertisme a écrit:
cela passe par des points de grammaire explicites, du genre : "sujet + verbe + complément" à l'affirmatif, "Do conjugué + sujet + base verbale + complément + ?" à l'interrogatif.
C'est ce que je fais avec les 6ème, et aucun ne s'ennuie. Ce n'est pas facile, mais je répète plusieurs fois jusqu'à ce qu'ils comprennent, et au final, au bout d'1 à 2h de cours, c'est maîtrisé.Hébertisme a écrit:J'avoue qu'à part les thèmes et les versions, je n'en fais guère d'autres.
Si « aucun élève ne s'ennuie » avec grammaire et traduction hors contexte à haute dose en 6e, et qu'en une ou deux heures de cours ils « maîtrisent » les points travaillés, ma foi, profites-en bien, hein, mais ça risque de ne pas durer ou de ne pas être la norme dans un autre établissement.
Au passage, le « avec moi aucun élève ne s'ennuie » ou toute variante du genre me paraît assez présomptueux, à tout le moins.
C'est vrai qu'échanger sur des méthodes plus fumeuses les unes que les autres est intellectuellement satisfaisant, mais les élèves dans tout cela?
- mafalda16Modérateur
Tu peux préciser à quelles "méthodes fumeuses" tu fais référence ?
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- HocamSage
Citoyen a écrit:Hocam a écrit:Hébertisme a écrit:
cela passe par des points de grammaire explicites, du genre : "sujet + verbe + complément" à l'affirmatif, "Do conjugué + sujet + base verbale + complément + ?" à l'interrogatif.
C'est ce que je fais avec les 6ème, et aucun ne s'ennuie. Ce n'est pas facile, mais je répète plusieurs fois jusqu'à ce qu'ils comprennent, et au final, au bout d'1 à 2h de cours, c'est maîtrisé.Hébertisme a écrit:J'avoue qu'à part les thèmes et les versions, je n'en fais guère d'autres.
Si « aucun élève ne s'ennuie » avec grammaire et traduction hors contexte à haute dose en 6e, et qu'en une ou deux heures de cours ils « maîtrisent » les points travaillés, ma foi, profites-en bien, hein, mais ça risque de ne pas durer ou de ne pas être la norme dans un autre établissement.
Au passage, le « avec moi aucun élève ne s'ennuie » ou toute variante du genre me paraît assez présomptueux, à tout le moins.
C'est vrai qu'échanger sur des méthodes plus fumeuses les unes que les autres est intellectuellement satisfaisant, mais les élèves dans tout cela?
Et le rapport avec mon message dans tout cela ?
Comme on te l'a fait remarquer plus haut, tu n'es pas professeur de LV, et il me paraîtrait judicieux de ta part de ne pas débarquer sur un fil où tu ne comprends pas grand chose (ce qui est parfaitement légitime) en prétendant avoir trouvé la solution-miracle. Merci, c'est vrai qu'on n'avait pas pensé à privilégier l'oral avant ta venue, heureusement que tu es là.
- henrietteMédiateur
Pas professeur de LV (et plus professeur du tout, d'ailleurs) : les leçons de pédagogie sur une discipline qu'on n'a jamais enseignée, données d'un ton peu amène à des gens qui l'enseignent, cela ne manque pas d'air.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- HélipsProphète
Ben oui, tu as raison, mais toi, tu as quelle expérience sur "les élèves dans tout cela ?". Histoire de pouvoir nous aider à dissiper la fumée.Citoyen a écrit:
C'est vrai qu'échanger sur des méthodes plus fumeuses les unes que les autres est intellectuellement satisfaisant, mais les élèves dans tout cela?
Je suis tout à fait d'accord : on développe juste l'oral. Et en maths, on oublie tout, puisque la seule chose dont ils auront besoin dans leur vie pro, un tableur le fait très bien. En HG ? Rien, personne n'a jamais obtenu un job en connaissant des dates, hein, franchement. Le français ? Nous sommes dans un temps de mondialisation, l'anglais, il n'y a que ça de vrai. Ah si, peut-être rédiger une lettre de candidature ? Je ne dirais rien des sous-matières (que je ne citerais même pas, tiens, ça leur apprendra à faire des trucs qui servent à rien).Citoyen a écrit:Bien que je ne sois pas profs de langues, je me permets une remarque : et si, tout simplement, on développait plus l'oral?
N'est-ce pas là que serait la plus grosse source de progrès?
Sérieux. La question était "est-ce que je risque de me faire taper sur les doigts si je m'assoie sur les programmes ?", la reponse est "oui". Le reste est hors-sujet.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- CitoyenNiveau 7
Hélips a écrit:Ben oui, tu as raison, mais toi, tu as quelle expérience sur "les élèves dans tout cela ?". Histoire de pouvoir nous aider à dissiper la fumée.Citoyen a écrit:
C'est vrai qu'échanger sur des méthodes plus fumeuses les unes que les autres est intellectuellement satisfaisant, mais les élèves dans tout cela?Je suis tout à fait d'accord : on développe juste l'oral. Et en maths, on oublie tout, puisque la seule chose dont ils auront besoin dans leur vie pro, un tableur le fait très bien. En HG ? Rien, personne n'a jamais obtenu un job en connaissant des dates, hein, franchement. Le français ? Nous sommes dans un temps de mondialisation, l'anglais, il n'y a que ça de vrai. Ah si, peut-être rédiger une lettre de candidature ? Je ne dirais rien des sous-matières (que je ne citerais même pas, tiens, ça leur apprendra à faire des trucs qui servent à rien).Citoyen a écrit:Bien que je ne sois pas profs de langues, je me permets une remarque : et si, tout simplement, on développait plus l'oral?
N'est-ce pas là que serait la plus grosse source de progrès?
Sérieux. La question était "est-ce que je risque de me faire taper sur les doigts si je m'assoie sur les programmes ?", la reponse est "oui". Le reste est hors-sujet.
Je ne cherche pas à proposer des méthodes plus efficaces, car visiblement il ne manque pas de méthodes...mais le débat ne semblait pas mettre l'élève au centre de ces méthodes. C'est à dire qu'il pourrait être aussi censé de vérifier quelle pourrait en être l'effet et l'utilité sur tous élèves, aussi ceux de l'enseignement professionnel, des ZEP,...
- mafalda16Modérateur
gné ?
Du verbiage ?
Et donc expérience d'enseignant légitime de LV ?
Du verbiage ?
Et donc expérience d'enseignant légitime de LV ?
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- piescoModérateur
Citoyen a écrit:Hélips a écrit:Ben oui, tu as raison, mais toi, tu as quelle expérience sur "les élèves dans tout cela ?". Histoire de pouvoir nous aider à dissiper la fumée.Citoyen a écrit:
C'est vrai qu'échanger sur des méthodes plus fumeuses les unes que les autres est intellectuellement satisfaisant, mais les élèves dans tout cela?Je suis tout à fait d'accord : on développe juste l'oral. Et en maths, on oublie tout, puisque la seule chose dont ils auront besoin dans leur vie pro, un tableur le fait très bien. En HG ? Rien, personne n'a jamais obtenu un job en connaissant des dates, hein, franchement. Le français ? Nous sommes dans un temps de mondialisation, l'anglais, il n'y a que ça de vrai. Ah si, peut-être rédiger une lettre de candidature ? Je ne dirais rien des sous-matières (que je ne citerais même pas, tiens, ça leur apprendra à faire des trucs qui servent à rien).Citoyen a écrit:Bien que je ne sois pas profs de langues, je me permets une remarque : et si, tout simplement, on développait plus l'oral?
N'est-ce pas là que serait la plus grosse source de progrès?
Sérieux. La question était "est-ce que je risque de me faire taper sur les doigts si je m'assoie sur les programmes ?", la reponse est "oui". Le reste est hors-sujet.
Je ne cherche pas à proposer des méthodes plus efficaces, car visiblement il ne manque pas de méthodes...mais le débat ne semblait pas mettre l'élève au centre de ces méthodes. C'est à dire qu'il pourrait être aussi censé de vérifier quelle pourrait en être l'effet et l'utilité sur tous élèves, aussi ceux de l'enseignement professionnel, des ZEP,...
L'apprenant.
- LagomorpheFidèle du forum
Lowpow29 a écrit:
Voilà le message initial qui pour moi est d'une arrogance incroyable :Hébertisme a écrit:Cependant, je suis totalement en dehors des clous des méthodes officielles, qui préconisent de faire uniquement des séquences de culture dans lesquelles on insère des points de grammaire. Je trouve cela d'une stupidité sans nom et je constate avec mes collègues que ça ne fonctionne tout simplement pas. Arrivés en troisième, certains élèves ont du mal avec le présent simple.
Quelles conséquences pour moi si je me fais inspecter et que je dis à l'inspecteur que je fais ce qui marche et que les méthodes officielles sont nulles ?
Où lis-tu, @Lagormorphe, dans ce message, une conscience du fait que notre collègue n'a pas assez de recul pour juger des pratiques ? Où lis-tu une quelconque ouverture d'esprit, une volonté d'en savoir davantage sur la didactique des LVE et son histoire, sur le pourquoi du comment on en arrive là ?
Moi, je lis plutôt quelqu'un qui, après deux mois d'expérience (si j'en crois que tu as dit), nous parle de l'enseignement de l'anglais tel qu'il est préconisé aujourd'hui comme "nul" et "stupide". Il faut être de mauvaise foi pour appeler ça l'humilité du débutant qui sait qu'il n'a pas de recul.
Il s'agit du message initial, certes un peu cash, qui a pour but d'amener rapidement à une question très concrète que se pose notre collègue. Il a été suivi d'autres messages qui montrent plus d'ouverture d'esprit. Si on lit bien, notre collègue constate d'ailleurs "avec ses collègues" (peut-être très expérimentés, eux) que ça ne fonctionne pas du tout (dans l'établissement où il enseigne). Je ne vois pas ou est "l'arrogance incroyable" dans ce message. @Hébertisme a même précisé "pour moi". Il a le droit d'avoir une opinion, y compris très tôt dans sa carrière. Dans ma discipline, et avec expérience et recul, j'aurais pu écrire à peu près la même chose: "Moi, le constructivisme pédagogique à toutes les sauces, ça me gonfle et ça gonfle encore plus les élèves". Non que j'interdise à ceux qui le pratique de le faire, je n'en ai ni l'envie, ni le pouvoir, leurs pratiques ne regardent qu'eux, et s'ils s'en sortent avec, tant mieux pour eux et leurs élèves. Du moment qu'ils me fichent la paix, à moi et à mes méthodes, qui fonctionnent aussi bien - et étant en lycée avec bac et bacs blancs, j'ai tous les arguments chiffrés nécessaires pour le démontrer.
Quant à la "volonté d'en savoir davantage sur la didactique et son histoire", que celles et ceux qu'elle habite s'en délectent si ça les passionne. J'ai de sérieux doutes quant au fait que lesdits passionnés soient de meilleurs professeurs que ceux qui s'en tapent. Je me considère comme un artisan, pas comme un chercheur ni comme un historien des sciences de l'éducation ni un spécialiste de la didactique. J'utilise des outils pour atteindre un objectif, point. Savoir qui les a inventé et quelle est leur histoire ne m'intéresse pas plus que le forgeron (d'art) ne s'intéresse à l'histoire de l'enclume et du marteau: il s'en sert, pour faire son job, point. Je n'ai rien contre les passionnés des didactiques, des sciences de l'éducation et de leur histoire, hein. J'aimerais juste qu'ils comprennent 1) que ne pas partager leur passion n'est pas un crime, 2) que ceux que ça ne passionne pas ne sont pas - ou ne deviendront pas - nécessairement de mauvais enseignants.
Et pour revenir au sujet, la question d' @Hébertisme n'était pas "quel jugement portez-vous sur mes opinions en matière de didactique", mais "quelles peuvent être les conséquences de la mise en œuvre de méthodes autres que celles suggérées par le programme ?".
- Lowpow29Fidèle du forum
Je sais bien que ce n'était pas le sujet et je ne me suis pas exprimée initialement mais simplement parce que j'étais très étonnée de lire des réponses allant selon moi plutôt dans le même sens.
Je ne pense pas que chaque prof doive être un passionné de la didactique mais ma foi quand on prétend porter des jugements sur ce qui marche ou ne marche pas chez les autres, ça me semblerait la moindre des choses que de se pencher sur cette question des méthodes.
Je conçois que je sois peut-être sur un positionnement radical et isolé.
Mais pour moi, être prof sans s'intéresser à la didactique, c'est un peu comme mon grand-père qui traitait ses champs parce que tout le monde le faisait. Heureusement que certains agriculteurs se sont demandé tiens je vais voir dans l'histoire comment on a fait pour pallier tel ou tel problème, et peut-être ailleurs aussi.
Tu utilises des outils pour atteindre un objectif, tout à fait, mais tu as plusieurs outils à ta disposition et tu ne choisis pas n'importe lequel ! J'espère !
Sans se renseigner, comment savoir par soi-même quel outil utiliser pour telle ou telle situation ?
Quant à l'arrogance, elle réside selon moi dans l'emploi des mots "stupide" et "nul" pour décrire le travail de collègues. C'est peut-être la réalité, je n'en sais rien, mais je trouve cela prétentieux de l'afficher comme ça sans recul et sans qu'on sache réellement à quoi ça correspond, en plus.
S'il y avait une bonne manière de faire qui était efficace pour tous, partout et en tout temps, ça se saurait depuis longtemps.
Et oui, je trouve la didactique passionnante, en particulier dans le domaine des LVE, et j'ai certainement eu tort sur le fait que c'était le cas de la majorité des professeurs.
Effectivement, j'imagine que si j'avais reçu un enseignement qui m'avait semblé particulièrement efficace, j'aurais envie de le reproduire tel quel, sans le questionner. Je réalise en l'écrivant que ça n'est pas si bête que ça, même si j'espère que notre collègue ira voir plus loin s'il reste dans le métier.
Voilà
Je ne pense pas que chaque prof doive être un passionné de la didactique mais ma foi quand on prétend porter des jugements sur ce qui marche ou ne marche pas chez les autres, ça me semblerait la moindre des choses que de se pencher sur cette question des méthodes.
Je conçois que je sois peut-être sur un positionnement radical et isolé.
Mais pour moi, être prof sans s'intéresser à la didactique, c'est un peu comme mon grand-père qui traitait ses champs parce que tout le monde le faisait. Heureusement que certains agriculteurs se sont demandé tiens je vais voir dans l'histoire comment on a fait pour pallier tel ou tel problème, et peut-être ailleurs aussi.
Tu utilises des outils pour atteindre un objectif, tout à fait, mais tu as plusieurs outils à ta disposition et tu ne choisis pas n'importe lequel ! J'espère !
Sans se renseigner, comment savoir par soi-même quel outil utiliser pour telle ou telle situation ?
Quant à l'arrogance, elle réside selon moi dans l'emploi des mots "stupide" et "nul" pour décrire le travail de collègues. C'est peut-être la réalité, je n'en sais rien, mais je trouve cela prétentieux de l'afficher comme ça sans recul et sans qu'on sache réellement à quoi ça correspond, en plus.
S'il y avait une bonne manière de faire qui était efficace pour tous, partout et en tout temps, ça se saurait depuis longtemps.
Et oui, je trouve la didactique passionnante, en particulier dans le domaine des LVE, et j'ai certainement eu tort sur le fait que c'était le cas de la majorité des professeurs.
Effectivement, j'imagine que si j'avais reçu un enseignement qui m'avait semblé particulièrement efficace, j'aurais envie de le reproduire tel quel, sans le questionner. Je réalise en l'écrivant que ça n'est pas si bête que ça, même si j'espère que notre collègue ira voir plus loin s'il reste dans le métier.
Voilà
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- LagomorpheFidèle du forum
J'aime bien l'image de l'agriculteur qui traite ses champs à la panurge, mais il y a une différence de taille avec un professeur qui reproduirait sans trop réfléchir des méthodes qu'il a vues fonctionner : en traitant ses champs pour rien, l'agriculteur nuit à l'environnement. Le professeur ne nuit à personne. Et fait peut-être même le plus grand bien à ses élèves. Mais, pour revenir à la question initiale, il risque de défriser l'IPR qui, lui, peut lui nuire. Et je trouverais ça injuste.
Pour ce qui est des outils, bien évidemment j'en ai plusieurs dans ma boîte et j'essaye de prendre le bon au bon moment pour faire passer la notion voulue avec le bon groupe d'élèves. Comment je sais que ces outils existent ? Comme tous les collègues:
1) J'ai longtemps été élève puis étudiant, et j'ai eu de nombreux professeurs, de toutes disciplines (et je ne m'interdis pas d'utiliser des souvenirs des méthodes de feu mon prof de maths de 4ème pour enseigner les maladies infectieuses aux 1ères, par exemple). Ce qui fait déjà une sacrée palette.
2) J'ai des collègues sympas avec lesquels je discute. De bêtises, quand on veut décompresser après une classe pénible, mais aussi bien sûr de la manière d'enseigner. On s'échange des trucs, des idées, des documents, des trouvailles, des exemples pour illustrer un point de cours. La bonne idée initiale de l'un peut être améliorée par l'adresse technique de l'autre, et complètement transformée par l'approche d'un troisième. Parfois, ça synergise. Parfois aussi, un collègue est tout fier de me faire part d'une idée, je l'écoute en pensant très fort que moi je trouve ça très bof, que ça ne passera pas avec le combo "ma personnalité + mes classes", que je ne vois pas comment améliorer le truc, mais que s'il trouve ça bien pour ses élèves, qu'il se lance et bonne chance. S'il me dit finalement que ça c'est super bien passé, je peux tenter quelque chose du même genre. Ou pas: je ne suis pas très aventureux sur les points essentiels d'un programme. Mais sur un détail, je peux prendre un petit risque pour tester.
Par contre, connaître le terme érudit pour décrire telle ou telle méthode ou en connaître l'origine et l'historique, ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Je suis un artisan, pas un didacticien. Je suis un utilisateur d'outils didactiques, pas un érudit ni un théoricien sur ces questions.
Il résulte de tout cela qu'aucun professeur, même sans expérience de l'enseignement, n'arrive devant les élèves sans aucune ressource. Et rares sont les professeurs tout seuls dans leur discipline dans le établissement, sans compter qu'on peut dialoguer avec des collègues d'autres disciplines. Le plus débutant des enseignants arrive devant ses classes avec son expérience d'élève et le contenu de ses échanges avec ses collègues. Par conséquent, ça ne me choque pas qu'un collègue très peu expérimenté ait déjà une opinion sur telle ou telle approche. La formulation "cette méthode là n'est pas mon truc, restons sur des bases solides et rassurantes pour l'instant" est évidemment préférable à "c'est nul et stupide"...mais je mettrais le côté jugement à l'emporte-pièce sur le compte du besoin d'assurance que peut ressentir un débutant plus que sur de l'arrogance. C'est plus facile d'être mesuré quand on sait mener sa barque. Je confesse avoir été passablement binaire et un chouilla provocateur à mes débuts, ça devait me rassurer.
Quant à @Hébertisme , bien sûr qu'il ira voir plus loin. Il est jeune, il a le temps . Il faut juste qu'il apprenne à ne pas rentrer bille en tête dans le lard d'un IPR avec le même vocabulaire que celui qu'il emploie ici. Notre vénérable institution préfère que ses rouages tournent sans heurt, et il faut parfois mettre ses convictions de côté le temps d'une visite-conseil. Mais je crois qu'il a compris l'idée.
Pour ce qui est des outils, bien évidemment j'en ai plusieurs dans ma boîte et j'essaye de prendre le bon au bon moment pour faire passer la notion voulue avec le bon groupe d'élèves. Comment je sais que ces outils existent ? Comme tous les collègues:
1) J'ai longtemps été élève puis étudiant, et j'ai eu de nombreux professeurs, de toutes disciplines (et je ne m'interdis pas d'utiliser des souvenirs des méthodes de feu mon prof de maths de 4ème pour enseigner les maladies infectieuses aux 1ères, par exemple). Ce qui fait déjà une sacrée palette.
2) J'ai des collègues sympas avec lesquels je discute. De bêtises, quand on veut décompresser après une classe pénible, mais aussi bien sûr de la manière d'enseigner. On s'échange des trucs, des idées, des documents, des trouvailles, des exemples pour illustrer un point de cours. La bonne idée initiale de l'un peut être améliorée par l'adresse technique de l'autre, et complètement transformée par l'approche d'un troisième. Parfois, ça synergise. Parfois aussi, un collègue est tout fier de me faire part d'une idée, je l'écoute en pensant très fort que moi je trouve ça très bof, que ça ne passera pas avec le combo "ma personnalité + mes classes", que je ne vois pas comment améliorer le truc, mais que s'il trouve ça bien pour ses élèves, qu'il se lance et bonne chance. S'il me dit finalement que ça c'est super bien passé, je peux tenter quelque chose du même genre. Ou pas: je ne suis pas très aventureux sur les points essentiels d'un programme. Mais sur un détail, je peux prendre un petit risque pour tester.
Par contre, connaître le terme érudit pour décrire telle ou telle méthode ou en connaître l'origine et l'historique, ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Je suis un artisan, pas un didacticien. Je suis un utilisateur d'outils didactiques, pas un érudit ni un théoricien sur ces questions.
Il résulte de tout cela qu'aucun professeur, même sans expérience de l'enseignement, n'arrive devant les élèves sans aucune ressource. Et rares sont les professeurs tout seuls dans leur discipline dans le établissement, sans compter qu'on peut dialoguer avec des collègues d'autres disciplines. Le plus débutant des enseignants arrive devant ses classes avec son expérience d'élève et le contenu de ses échanges avec ses collègues. Par conséquent, ça ne me choque pas qu'un collègue très peu expérimenté ait déjà une opinion sur telle ou telle approche. La formulation "cette méthode là n'est pas mon truc, restons sur des bases solides et rassurantes pour l'instant" est évidemment préférable à "c'est nul et stupide"...mais je mettrais le côté jugement à l'emporte-pièce sur le compte du besoin d'assurance que peut ressentir un débutant plus que sur de l'arrogance. C'est plus facile d'être mesuré quand on sait mener sa barque. Je confesse avoir été passablement binaire et un chouilla provocateur à mes débuts, ça devait me rassurer.
Quant à @Hébertisme , bien sûr qu'il ira voir plus loin. Il est jeune, il a le temps . Il faut juste qu'il apprenne à ne pas rentrer bille en tête dans le lard d'un IPR avec le même vocabulaire que celui qu'il emploie ici. Notre vénérable institution préfère que ses rouages tournent sans heurt, et il faut parfois mettre ses convictions de côté le temps d'une visite-conseil. Mais je crois qu'il a compris l'idée.
- HébertismeNiveau 2
Je vois que mon message initial, certes cru, a suscité un débat éclairé, merci pour vos réponses, en particulier à @Lagomorphe
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