Page 2 sur 14 • 1, 2, 3 ... 8 ... 14
- Madame_ProfEsprit sacré
Stork a écrit:Pour tout roxanne : salaire, considération, conditions de travail, perspectives.
Mouais.
Mais, à lire certaines personnes sur ce forum, c'est toujours la même rengaine : l'herbe est plus verte ailleurs, fuyez. Bof, franchement, je suis pas sûre. On peut aimer son métier de prof, se battre pour améliorer les conditions de travail (qui sont à améliorer oui bien sûr), mais je trouve ça triste de lire sans cesse des messages de découragement quand des jeunes viennent ici se renseigner sur le métier.
J'ai longtemps voulu être infirmière. On m'en a dissuadé pour les raisons que tu cites... C'est toujours dans un coin de ma tête. Dans un monde idéal, j'aimerais être prof de SVT la moitié du temps, infirmière l'autre moitié du temps.
Bon, évidemment, faut quand même bien faire comprendre aux éventuels futurs collègues ce qui les attend, car beaucoup idéalisent totalement le métier.
- MalagaModérateur
Mon conseil serait de bien réfléchir à tes conditions d'exercice au début si tu obtiens le CAPES notamment en histoire-géo. Tu ne seras sans doute pas affecté en Normandie mais probablement en région parisienne. Si l'idée de vivre pendant quelques années séparée de ton copain ne te paraît pas insupportable, alors pourquoi pas. Sinon, je te conseille de passer plutôt le CAFEP (pour enseigner dans le privé). Bon courage.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- JennyMédiateur
Pour le CAPES d’histoire/géo, il ne faudra pas négliger la géographie.
Le concours reste en effet sélectif.
Le concours reste en effet sélectif.
- roxanneOracle
J'ai fait un peu l'"idiote" parce que je voyais bien l'implicite puisque c'est le même à chaque fois que quelqu'un d'extérieur à l'enseignement vient avec l'idée de se reconvertir. On lui annonce le pire, qu'il lâche la proie pour l'ombre, qu'il va déchanter, tout en idéalisant souvent le milieu d'où il vient où il serait forcément mieux payé, mieux considéré, plus épanoui (sans y connaitre grand chose d'ailleurs la plupart du temps).. Alors, peut-être , mais là, on a une jeune fille, qui m'a l'air tout à fait déterminée, qui a la tête sur les épaules , qui a conscience du travail qui l'attend et qui a envie d'enseigner, d'être professeur. L'avertir, certes, la décourager, pourquoi? Tu vois, moi ça fait 25 ans que je suis prof, avec des bons moments de galère, je grimace un peu en voyant mon bulletin de paie c'est sûr, mais enfin, bon, n'exagérons pas non plus, on ne me jette pas des pierres dans la rue, je suis à ma place et être dans une étude notariale ne me fait du tout rêver même avec plus d'argent(même si ça doit être intéressant). Elle a 24 ans..
Par conte finir sa formation pour avoir son diplôme au cas où me parait sensé.
Par conte finir sa formation pour avoir son diplôme au cas où me parait sensé.
- User20401Vénérable
Tout à fait d'accord avec ça. Et pour infirmière. J'ai failli sauter le pas lors de ma dispo.Madame_Prof a écrit:Stork a écrit:Pour tout roxanne : salaire, considération, conditions de travail, perspectives.
Mouais.
Mais, à lire certaines personnes sur ce forum, c'est toujours la même rengaine : l'herbe est plus verte ailleurs, fuyez. Bof, franchement, je suis pas sûre. On peut aimer son métier de prof, se battre pour améliorer les conditions de travail (qui sont à améliorer oui bien sûr), mais je trouve ça triste de lire sans cesse des messages de découragement quand des jeunes viennent ici se renseigner sur le métier.
J'ai longtemps voulu être infirmière. On m'en a dissuadé pour les raisons que tu cites... C'est toujours dans un coin de ma tête. Dans un monde idéal, j'aimerais être prof de SVT la moitié du temps, infirmière l'autre moitié du temps.
Bon, évidemment, faut quand même bien faire comprendre aux éventuels futurs collègues ce qui les attend, car beaucoup idéalisent totalement le métier.
- roxanneOracle
Contente de voir qu'on est plusieurs à partager ce point de vue.
- Madame-de-PierreHabitué du forum
J'ai toujours trouvé complètement dingue que les gens qui n'ont pas mis un orteil à la fac dans une matière qu'ils veulent enseigner(déjà là c'est fou) se pensent capable d'avoir l'agreg. Personnelllement je trouve même que c'est très déplacé voir insultant. L'agreg est un concours extrêmement exigeant et difficile POUR QUELQU'UN QUI A UN BAC + 5 DANS LA MATIERE et beaucoup d'enseignants extraordinaires, bourrés de connaissances, d'expérience et avec une super pédagogie et avec un bac+5 et le CAPES n'arrivent pas à le décrocher malgré un travail assidu.eva.lb a écrit:Pour l’agrégation, il est clair que cela nécessite un travail monstre, alors pour quelqu’un n’ayant pas fait d’études en ce sens, je n’imagine pas... avec beaucoup (énormément) de travail personnel, de la rigueur et éventuellement une prepa, c’est peut-être jouable ?
Pour te donner clairement mon avis NON ça ne t'est pas accessible et heureusement sinon ça ne serait pas l'agreg. Mais peut-être faut-il y voir là une des manifestations de la critique permanente de la légitimité et de l'expertise de l'enseignant : ba oui aujourd'hui tout le monde peut être prof il suffit de postuler à Pôle Emploi pour ça, alors pourquoi pas agrégé tant qu'on y est ?
Pour moi le seul CAPES envisageable pour toi c'est celui de droit-éco-gestion il me semble.
- roxanneOracle
Ah ben ça aussi, c'est bien définitif..sauf que des contre-exemple, j'en connais un certain nombre..Madame-de-Pierre a écrit:J'ai toujours trouvé complètement dingue que les gens qui n'ont pas mis un orteil à la fac dans une matière qu'ils veulent enseigner(déjà là c'est fou) se pensent capable d'avoir l'agreg. Personnelllement je trouve même que c'est très déplacé voir insultant. L'agreg est un concours extrêmement exigeant et difficile POUR QUELQU'UN QUI A UN BAC + 5 DANS LA MATIERE et beaucoup d'enseignants extraordinaires, bourrés de connaissances, d'expérience et avec une super pédagogie et avec un bac+5 et le CAPES n'arrivent pas à le décrocher malgré un travail assidu.eva.lb a écrit:Pour l’agrégation, il est clair que cela nécessite un travail monstre, alors pour quelqu’un n’ayant pas fait d’études en ce sens, je n’imagine pas... avec beaucoup (énormément) de travail personnel, de la rigueur et éventuellement une prepa, c’est peut-être jouable ?
Pour te donner clairement mon avis NON ça ne t'est pas accessible et heureusement sinon ça ne serait pas l'agreg. Mais peut-être faut-il y voir là une des manifestations de la critique permanente de la légitimité et de l'expertise de l'enseignant : ba oui aujourd'hui tout le monde peut être prof il suffit de postuler à Pôle Emploi pour ça, alors pourquoi pas agrégé tant qu'on y est ?
Pour moi le seul CAPES envisageable pour toi c'est celui de droit-éco-gestion il me semble.
Et il ne me semble pas qu'on parle de postuler à Pôle emploi..(ceci dit c'est comme ça que j'ai commencé et 25 ans plus tard, il me semble être à ma place, donc là aussi, doucement sur les vérités générales)
- Madame-de-PierreHabitué du forum
Y'a toujours des contre-exemples, elle me demande mon avis je lui donne et je n'ai pas parlé de Pole emploi pour elle.
- roxanneOracle
Pourquoi en parler sur ce post alors?
- StorkNiveau 4
@Madame-de-Pierre : +1
Et c’est bien sûr à mettre en corrélation avec le niveau de considération du métier. Prof ? Trop facile, suffit de prendre une craie et de se poster devant un tableau. En gros, c’est ça.
Et c’est bien sûr à mettre en corrélation avec le niveau de considération du métier. Prof ? Trop facile, suffit de prendre une craie et de se poster devant un tableau. En gros, c’est ça.
- StorkNiveau 4
roxanne a écrit:Pourquoi en parler sur ce post alors?
Certainement parce que l‘Education nationale recrute à Pôle Emploi.
- MehitabelVénérable
roxanne a écrit:Contente de voir qu'on est plusieurs à partager ce point de vue.
C'est aussi mon point de vue. Je ne troquerais pas 500/600 euros de plus contre mon bien le plus précieux : mon temps libre, ma liberté de faire ce que je veux, ce en quoi je crois le plus. J'aime être dans une salle de classe, j'aime le public des collégiens et comme je leur dis souvent, si vous, vous n'êtes pas contents d'être là, c'est votre problème, mais moi tous les matins je suis ravie de me lever pour vous retrouver et faire ce que je peux.
Oui, cela demande de ne pas se prendre pour un sauveur, de faire fi des inspecteurs, de certains collègues, de prendre du recul par rapport à toutes les injonctions entendues, il faut être plus fort que cela. Si un inspecteur vient demain dans ma classe, je vais en prendre pour mon grade, je le sais, mais je m'en fous, pour de vrai, je sais que cela ne me fera strictement rien, parce que tous les matins c'est moi qui me lève le matin pour essayer de transmettre un petit quelque chose aux 6eA. Je sais aussi que le système d'avancement est pipé et j'en attends rien.
Quant à la supposée valorisation ailleurs, je n'y crois pas une seule seconde, je crois que la seule valorisation que l'on doit attendre c'est la sienne propre, et que si on croit vraiment que dans les entreprises du privé on est plus reconnu, mieux traité, on se trompe lourdement.
L'EN n'est pas parfaite, elle a plein de défauts, mais non je n'irais pas travailler chez Orange, ou dans un supermarché où je ne pense pas que l'on reconnaisse les employés mieux qu'à l'EN.
Et dans ces temps de crise où des gens regardent leurs indemnités chômages la boule au ventre, je suis reconnaissante de pouvoir payer mon loyer, nourrir mes enfants sans angoisses, et s'il faut mettre de côté une illusion de reconnaissance de côté je suis prête à le faire pour cela.
- roxanneOracle
Franchement, je ne comprends pas cet état d'esprit surtout que le post de départ fait preuve à la fois de lucidité et d'humilité. Et heureusement d'ailleurs qu'il y a des gens qui ont envie de faire notre métier et qui sont prêts à bosser pour ça.
- MehitabelVénérable
Stork a écrit:@Madame-de-Pierre : +1
Et c’est bien sûr à mettre en corrélation avec le niveau de considération du métier. Prof ? Trop facile, suffit de prendre une craie et de se poster devant un tableau. En gros, c’est ça.
On parle d'une jeune fille qui est en M2, c'est-à-dire avec le même niveau d'étude que ceux qui sont à l'ESPE en M2 métiers de l'éducation. On ne parle pas d'une gamine de 18 ans qui sort son bac en poche.
Un M2 en études notariales qui exige très certainement des qualités de rigueur, d'expression, de maîtrise de français, que nombre d'étudiants en M2 éducation pourraient lui envier.
- roxanneOracle
Mais ça fait plus de 40 ans que c'est comme ça hein...(et ça n'a pas toujours fait les pires enseignants)Stork a écrit:roxanne a écrit:Pourquoi en parler sur ce post alors?
Certainement parce que l‘Education nationale recrute à Pôle Emploi.
- StorkNiveau 4
Mehitabel a écrit:Stork a écrit:@Madame-de-Pierre : +1
Et c’est bien sûr à mettre en corrélation avec le niveau de considération du métier. Prof ? Trop facile, suffit de prendre une craie et de se poster devant un tableau. En gros, c’est ça.
On parle d'une jeune fille qui est en M2, c'est-à-dire avec le même niveau d'étude que ceux qui sont à l'ESPE en M2 métiers de l'éducation. On ne parle pas d'une gamine de 18 ans qui sort son bac en poche.
Un M2 en études notariales qui exige très certainement des qualités de rigueur, d'expression, de maîtrise de français, que nombre d'étudiants en M2 éducation pourraient lui envier.
Oh mais certainement ! Ce qui n’enlève rien au fait qu’elle peut tout de même se faire une idée complètement fausse du métier d’enseignant. Mais le mieux, c’est qu’elle tente, qu’elle fasse sa propre expérience et sa propre opinion après avoir vu le terrain.
- StorkNiveau 4
roxanne a écrit:Franchement, je ne comprends pas cet état d'esprit surtout que le post de départ fait preuve à la fois de lucidité et d'humilité. Et heureusement d'ailleurs qu'il y a des gens qui ont envie de faire notre métier et qui sont prêts à bosser pour ça.
Oui, heureusement en effet que „ces gens-là“ qui ne „bossent pas pour l’argent“ ne préfèrent pas „aller ramasser des fraises“...
- Cléopatra2Guide spirituel
Attention, l'agreg interne n'est accessible qu'aux titulaires, pas aux contractuels. Moi je pense qu'Eva devrait effectivement tenter après avoir eu son diplôme de notaire (ou alors passer les écrits l'an prochain si elle a le temps). Déjà ne pas vendre la peau de l'ours. Le CAPES, il faut le décrocher. Ce que je vois aussi, c'est un projet avec son conjoint qui sera accessible en tant que notaire assez rapidement, mais pas du tout en tant que prof (horizon au moins 4 ans). En revanche, je déconseillerais de perdre du temps à passer le CAPES plusieurs fois car c'est autant d'années de perdues pour le projet normand, pour la retraite...
Le CRPE me paraît bien plus sensé en terme de concours, et en plus il peut être passé dans l'académie de prédilection. Bien sûr ça demande une préparation spécifique mais moins de méthodologie très précise dans chaque matière.
L'agrégation d'histoire, je pense que ce n'est pas jouable car les études initiales ne sont pas des études littéraires.
En revanche, je crois que la décision d'Eva est déjà prise. En tout cas, ne pas s'acharner s'il y a échec aux concours alors qu'on a déjà une formation et un emploi possible à côté. Ca n'en vaut pas la peine. Une vocation qui semble aussi forte me semble ensuite conduire à bien des déceptions de toutes sortes.
Le CRPE me paraît bien plus sensé en terme de concours, et en plus il peut être passé dans l'académie de prédilection. Bien sûr ça demande une préparation spécifique mais moins de méthodologie très précise dans chaque matière.
L'agrégation d'histoire, je pense que ce n'est pas jouable car les études initiales ne sont pas des études littéraires.
En revanche, je crois que la décision d'Eva est déjà prise. En tout cas, ne pas s'acharner s'il y a échec aux concours alors qu'on a déjà une formation et un emploi possible à côté. Ca n'en vaut pas la peine. Une vocation qui semble aussi forte me semble ensuite conduire à bien des déceptions de toutes sortes.
- Madame-de-PierreHabitué du forum
Parce que je veux lui montrer que même si elle est attirée par ce métier, ce qui est très bien et je lui souhaite de devenir enseignante, elle aussi, comme une partie de la société, a intégré le fait que devenir enseignant était à la portée de tout le monde même si on n'y connaît rien dans une matière et ça me fait d'autant plus mal que ça vient d'une personne qui aime cet univers et qui devrait en avoir une belle opinion.roxanne a écrit:Pourquoi en parler sur ce post alors?
Il faut soit une estime de soit monstre soit une mésestime du travail monstre pour se penser apte à avoir le capes et mieux l'agreg quand on n'a pas eu le cursus. C'est ce que d'autres que moi lui ont dit mais personne ne lui fait prendre conscience d'à quel point sa remarque est déplacée et je trouve, irrespectueuse pour la profession.
Quand je passais les concours, tous les ans nous avions un arriviste qui sortait de nulle part pour devenir agrégé d'arts plastiques et qui n'en n'avait jamais fait à l'université et même pas au lycée et ces personnes là, parce qu'ils "aimaient bien la matière" ou avait animé trois cours de pâte à sel à la salle des fêtes du village, se trouvaient bien légitimes d'être là. Je suis désolée mais ça me révolte que nous nous laissions marcher sur les pieds comme ça, c'est un terrible manque de respect pour nos années d'études, toutes les difficultés que nous avons encaissés, les refus, et pour ceux qui avaient bel et bien le niveau et qui ont tenté ces concours 1, 2, 3, 7 fois voir plus sans jamais les réussir.
Je ne dis d'ailleurs pas qu'elle est incapable d'enseigner c'est pourquoi j'ai parlé du capes de droit qui me semble plus à sa portée si elle valide son master (et encore je ne suis pas une spécialiste du capes droit éco gestion).
- HimpyExpert spécialisé
Mehitabel a écrit:roxanne a écrit:Contente de voir qu'on est plusieurs à partager ce point de vue.
C'est aussi mon point de vue. Je ne troquerais pas 500/600 euros de plus contre mon bien le plus précieux : mon temps libre, ma liberté de faire ce que je veux, ce en quoi je crois le plus. J'aime être dans une salle de classe, j'aime le public des collégiens et comme je leur dis souvent, si vous, vous n'êtes pas contents d'être là, c'est votre problème, mais moi tous les matins je suis ravie de me lever pour vous retrouver et faire ce que je peux.
Oui, cela demande de ne pas se prendre pour un sauveur, de faire fi des inspecteurs, de certains collègues, de prendre du recul par rapport à toutes les injonctions entendues, il faut être plus fort que cela. Si un inspecteur vient demain dans ma classe, je vais en prendre pour mon grade, je le sais, mais je m'en fous, pour de vrai, je sais que cela ne me fera strictement rien, parce que tous les matins c'est moi qui me lève le matin pour essayer de transmettre un petit quelque chose aux 6eA. Je sais aussi que le système d'avancement est pipé et j'en attends rien.
Quant à la supposée valorisation ailleurs, je n'y crois pas une seule seconde, je crois que la seule valorisation que l'on doit attendre c'est la sienne propre, et que si on croit vraiment que dans les entreprises du privé on est plus reconnu, mieux traité, on se trompe lourdement.
L'EN n'est pas parfaite, elle a plein de défauts, mais non je n'irais pas travailler chez Orange, ou dans un supermarché où je ne pense pas que l'on reconnaisse les employés mieux qu'à l'EN.
Et dans ces temps de crise où des gens regardent leurs indemnités chômages la boule au ventre, je suis reconnaissante de pouvoir payer mon loyer, nourrir mes enfants sans angoisses, et s'il faut mettre de côté une illusion de reconnaissance de côté je suis prête à le faire pour cela.
Je me reconnais assez, moi aussi, dans cette description.
- roxanneOracle
Mais tu te rends compte que tu parles à une jeune fille de 24 ans, diplômée, qui sait ce que c'est que bosser (et non à un "arriviste") qui ne se voit pas être notaire toute sa vie et qui veut être enseignante et en Lettres. Bon, peut-être qu'elle y arrivera peut-être que non, mais je te trouve très péremptoire et puis désolée mais il y a plusieurs façons et plusieurs voies pour arriver au métier. Et ma foi aimer la matière qu'on veut enseigner c'est déjà pas mal non? Je trouve que c'est avc des mentalités comme ça qu'on se paie une réputation épouvantable parfois (et pour le coup justifiée).
- ModuloHabitué du forum
Madame-de-Pierre a écrit:Je suis désolée mais ça me révolte que nous nous laissions marcher sur les pieds comme ça, c'est un terrible manque de respect pour nos années d'études, toutes les difficultés que nous avons encaissés, les refus, et pour ceux qui avaient bel et bien le niveau et qui ont tenté ces concours 1, 2, 3, 7 fois voir plus sans jamais les réussir.
Il me semblait qu'un concours était justement là pour effectuer une discrimination par les épreuves, et non par le cursus. Je suis assez étonné qu'on puisse penser que l'inscription (non contingentée encore) serait une chasse gardée pour certains.
Et pour répondre au topic initial : Allez y Eva. Prenez le temps de terminer votre cursus actuel, puis examinez si vous avez encore cette envie d'enseigner (quitte à le faire un an en tant que contractuel avant). Les reconversions sont légions, dans un sens comme dans l'autre.
_________________
Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- StorkNiveau 4
Sincèrement, peut-on encore parler de concours discriminants en ce qui concerne l‘Education nationale (hormis l‘Agreg) ?
- HélipsProphète
Tout dépend des matières. Autant que je sache, la pression en HG par exemple n'est pas franchement négligeable...Stork a écrit:Sincèrement, peut-on encore parler de concours discriminants en ce qui concerne l‘Education nationale (hormis l‘Agreg) ?
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Dadoo33Grand sage
roxanne a écrit:Contente de voir qu'on est plusieurs à partager ce point de vue.
Oh que oui
D’accord avec madame Prof, Cicyle, Malaga...
Page 2 sur 14 • 1, 2, 3 ... 8 ... 14
- Quitter l'éducation nationale : changer de métier.
- Quitter l'éducation nationale à l'issue de l'année de stage.
- "La France ne mérite pas ses profs." Enseignantes, elles ont décidé de quitter l'Éducation nationale
- Benoît Hamon face au Bondy Blog sur LCP : "Quitter l’Education nationale, c’était un crève coeur".
- Discours de F. Hollande pour la concertation nationale sur le numérique pour l'éducation
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum