iufm!

Moi, on m'y a expliqué que quand on était une femme, on avait forcément des talons, et que pour faire respecter l'ordre en classe, il suffisait donc de taper du pied.

Une lecture utile pour tous les stagiaires IUFM:

http://artdelaguerreselonsuntzu.ifrance.com/

ruse, tromperie de l'ennemi, adaptation, etc.

La réalisation de son projet oblige parfois à ça.

Audrey a écrit:Moi, on m'y a expliqué que quand on était une femme, on avait forcément des talons, et que pour faire respecter l'ordre en classe, il suffisait donc de taper du pied.

et tous les problèmes de discipline disparurent !

En ce qui me concerne les cours de l'iufm me DEPRIMENT, et si on nous oblige à y aller à coup de sanctions du type: retenue de salaire si vous n'avez pas de justificatif, c'est bien qu'ils savent que nous n'y trouvons que peu d'intérêts!

Je préfèrerai être jetée dans un plein temps (pourtant je vous assure, je ne m'en sors pas du tout bien avec ma seule et unique classe de zep classée zone violence!!!) plutôt que devoir me taire, suivre leur séquence initiale qui ne me parle pas, et n'avoir aucune réponse!!!!

Alller à l'iufm suppose de laisser sa vraie personnalité au vestiaire!

(En ce qui concerne l'année prochaine et les reports de stage, même les formateurs ne savent rien du tout...)

Beh en fait...bien souvent, je ne suis pas une vraie femme: je ne porte pas souvent de talons.

Kilmeny a écrit:J'ai appris "deux piliers fondamentaux" de l'enseignement à l'IUFM:

1) Que faut-il pour corriger une copie? Un stylo rouge

Malheur, non, c'est un stylo vert : trop violent le rouge !!

Tu avais des formateurs même pas au point.

Bonjour,
ce n'est que le début, mais j'ai l'impression que l'Iufm m'apporte quand même des choses :
- rencontres avec d'autres profs
- quelques conseils pratiques, exemples de textes, de séquences...même si tout n'est pas à prendre, même si certains conseils que les formateurs donnent sont critiqués par le tuteur (dans ce cas, on en discute, et on choisit ce qui nous paraît le mieux et ce qui est conforme à la "culture d'établissement").

J'avais peur de ces journées à l'Iufm (Créteil) mais pour l'instant je suis agréablement surprise; peut-être que je changerai d'avis. On apprend moins vite, moins bien peut-être que sur le "terrain" mais justement, cela donne du recul et cela me permet de mieux comprendre comment fonctionne ce système "éducation nationale".
J'ai eu des conseils précis (pour une classe difficile) je ne sais pas encore ce que je vais en faire, mais je suis contente d'avoir des avis différents, etc...
Je ne sais pas quelle sera l'entrée dans le métier pour les futurs lauréats du concours, mais ce qui est sûr c'est que 12h de cours, c'est déjà pas mal (beaucoup) au début.

Sinon, je suis d'accord avec Léna sur l'agressivité (des élèves, des profs) mais c'est un autre sujet.

J'espère donc que cela va continuer de façon positive, car brr... ce que vous dîtes fait peur !!

Je vois que bcp ont eu une mauvaise expérience: peu ou pas de conseils, peu ou pas de soutien et surtout pas mal de flicage...
J'ai une expérience mitigée: j'ai eu une excellente formatrice avec laquelle on travaillait sur NOS séquences pour voir comment bâtir un cours, et qui m'a soutenue quand j'ai été en difficulté.
A côté de ça mal mal de conférences inutiles, et certains formateurs qui m'ont cassée, lors de la 2e visite et du mémoire. Malgré tout j'ai été titularisée et maintenant je considère qu'il y a des choses à améliorer dans l'IUFM mais que le métier de prof est trop complexe pour se passer d'un espace où parler de ce qu'on expérimente les 1eres années.

De l'humanité des formateurs IUFM :
Deuxième année d'iufm -sans être passée par la première, les formateurs n'aiment pas ça- , j'avais d'autres tares aussi, et des problèmes de santé.
Je devais être hospitalisée un jour ou deux pour une intervention sous anesthésie générale au printemps : je préviens et demande au formateur d'informer l'IPR (la saison des inspections approchait) pour qu'elle ne m'inspecte pas la semaine de l'hospitalisation.
Résultat : une inspection le jour de mon retour en classe, 48h après l'intervention !
Et un commentaire assassin dans mon dossier. Mais de toute façon, ils n'avaient pas leur mot à dire pour la titularisation, ou si peu !

Expérience mitigée pour ma part :
- un super formateur en lettres (Denis F. pour ceux de Lille)
- un séminaire de mémoire sympa (bcp de conseils, bcp d'écoute de la formatrice)
- un ennui terrible lors des journées où on ne parlait que discipline et gestion de classe car rien de concret, ni d'applicable ou presque...
- l'impression d'assister à une thérapie collective, très vite, où chacun exposait ses problèmes, mais sans recevoir d'aide, ni de piste, à part "ça s'arrangera avec le temps"
- AUCUNE formation en langues anciennes (alors que pourtant j'en aurais eu bien besoin !)

Je trouve consternant le constat que vous faites de l'iufm…
J'ai eu plus de chance que vous apparemment : certes, je me suis ennuyée comme un rat mort en formation trandisciplinaire mais j'ai appris pas mal de choses en formation disciplinaire (et pas des conseils crétins sur la couleur du stylo pour corriger les copies). Je ne dis pas que je partage tous leurs avis, mais je ne suis pas non plus d'accord avec la façon de faire de tous mes collègues actuels. Ils nous exposaient les choses telles qu'ils les pratiquaient dans leurs propres classes.
D'ailleurs, ce sont mes trois formateurs de disciplinaire qui m'ont appris à gérer une classe et qui m'ont finalement aidée à valider mon année. Eux m'ont fait profiter de leur expérience, notamment en zep, alors que mon tuteur répondait aux abonnés absents et mes collègues tournaient pudiquement le dos.
En ce qui me concerne, j'ai eu de la chance que l'iufm soit là !

Stered a écrit:Expérience mitigée pour ma part :
- un super formateur en lettres (Denis F. pour ceux de Lille)

Deniiiiis! tu fais aussi partie de son fan club? C'était mon directeur de mémoire (avec Severine S.). Grâce à lui, c'était un plaisir d'aller à l'IUFM, rien que pour les formations qu'il assurait.

Oui, il est génial !

Hervé Hervé a écrit:Une lecture utile pour tous les stagiaires IUFM:

http://artdelaguerreselonsuntzu.ifrance.com/

ruse, tromperie de l'ennemi, adaptation, etc.

La réalisation de son projet oblige parfois à ça.

Génial ton site, Hervé ! Ca me fait penser au Hagakuré ; c'est japonais aussi ?

le métier de prof est trop complexe pour se passer d'un espace où parler de ce qu'on expérimente les 1eres années

Ça je suis d'accord ! Reste à inventer cet espace que l'IUFM est bien loin d'être (pour ne pas dire qu'il en est l'anti-thèse !!!).

Passerose a écrit:

Hervé Hervé a écrit:Une lecture utile pour tous les stagiaires IUFM:

http://artdelaguerreselonsuntzu.ifrance.com/

ruse, tromperie de l'ennemi, adaptation, etc.

La réalisation de son projet oblige parfois à ça.

Génial ton site, Hervé ! Ca me fait penser au Hagakuré ; c'est japonais aussi ?

Sun Tzu est chinois, tandis que l'Hagakuré est un livre japonais. Mais on sait que les Japonais ont pompé pas mal de choses aux Chinois et je crois que Sun Tzu est une source d'inspiration pour l'éthique japonaise (mais je n'ai pas lu l'Art de la guerre.)

Merci Carabas.

Comme beaucoup, je me suis fait royalement chi..r à l'iufm mais j'ai apprécié de voir des collègues qui se posaient le plus souvent les mêmes questions que moi.
Dans le lot, je retiens deux formateurs qui nous ont VRAIMENT aidés, heureusement pour moi car ma tutrice était aux abonnés absents.
Je trouve que le courrier du mari qui se demande si sa femme tiendra le coup, c'est quand même exagéré non ?
Ok l'iufm propose des trucs débiles, mais bon, il ne faut pas tout prendre à coeur !
Dès le départ, j'ai remarqué qu'il fallait faire profil bas, ne pas se faire remarquer, ne pas trop contredire certains formateurs, et surtout pas leur rentrer dans le lard.
Certains pourront me taxer de lâcheté, mais non, je me suis adaptée à merveille au système, c'est-à-dire que tout a glissé sur moi pendant cette année et que j'ai pris mon mal en patience jusqu'à la titularisation.
Entre commencer directement par un temps plein et faire une dizaine d'heures en se coltinant l'iufm (avec ses défauts, certes !), je choisis l'option 2.
D'ailleurs les formateurs doivent être un peu masos car en fin d'année nous devions remplir un super questionnaire du genre : "définissez l'iufm en trois mots"... Les malheureux nous l'avaient donné APRES la titularisation ET il était anonyme...
Je vous laisse deviner les mots les plus fréquemment employés...

Non, Lulucastagnette, vous n'êtes pas "lâche". Au contraire, vous avez tout compris !

+ 1 !

Comme je l'ai déjà expliqué dans un autre sujet ( celui sur les étudiants lâchés devant des élèves), je n'ai pas fait l'IUFM et ne le regrette en rien, j'ai plus appris face aux élèves et en compagnie des collègues avec qui je discutais. Bien sûr 18H de cours d'un coup, sans préparation, sans tuteur, c'est un peu raide, mais je ne regrette pas mon parcours car je me suis consacrée dès le début à la pratique et c'est cela qui compte, après il est important d'aller en stages car on apprend toujours quelques trucs de la part des collègues ( et parfois quand même des formateurs).

Je viens de recevoir, comme tous les personnels d'Aix-Marseille, un appel d'offres de l'IUFM qui cherche des intervenants.
Chiche que je me présente… Qui veut parier avec moi que je ne serai pas retenu ?

Et pourquoi pas ? chiche ! :lol:

Abraxas a écrit:Je viens de recevoir, comme tous les personnels d'Aix-Marseille, un appel d'offres de l'IUFM qui cherche des intervenants.
Chiche que je me présente… Qui veut parier avec moi que je ne serai pas retenu ?

Présente-toi ! Il faut miner le système de l'intérieur.

C'est ce que je me répète, sans parvenir à me décider à devenir inspecteur général…

N'empêche, s'ils recrutent, ça signifie que ça ne va pas fermer, non? (ou du moins, pas tout de suite?)

Absolument rien ne laisse présager une "fermeture" des IUFM ! S'ils subissent en ce moment même des OPA de la part des grandes universités (à la demande de Mme Pécresse), ce n'est certainement pas pour liquider les actifs par la suite. Les universitaires ne sont pas fous.

Il faut aussi savoir que la dotation statutaire des IUFM a été... augmentée (oui, oui !) depuis que M. Sarkozy est au pouvoir (pas augmentée de beaucoup, mais bel et bien augmentée !) L'époque des coupes budgétaires, c'était M. Jospin/Allègre ... on n'est jamais aussi bien trahi que par ses amis.