Stagiaires 2020/2021

berseria a écrit:J'ai un conseil de classe prévu avec une classe dont les parents d'élèves réclament mon départ.
J'ai décidé d'y aller, parce que si je n'y vais pas, les élèves vont l'interpréter comme un signe de faiblesse supplémentaire.

Qu'est-ce que je fais ? J'ignore les parents d'élèves, ils veulent que je parte, donc cela ne sert à rien de discuter avec eux.

Tu prépares bien ton agrégation.

berseria a écrit:J'ai un conseil de classe prévu avec une classe dont les parents d'élèves réclament mon départ.
J'ai décidé d'y aller, parce que si je n'y vais pas, les élèves vont l'interpréter comme un signe de faiblesse supplémentaire.

Qu'est-ce que je fais ? J'ignore les parents d'élèves, ils veulent que je parte, donc cela ne sert à rien de discuter avec eux.

J'ai longuement hésité mais je te réponds quand même, au risque de perdre mon temps et de te faire perdre le tien.

C'est au président du conseil de classe de recadrer les parents s'ils sortent de leur rôle, notamment en s'en prenant à un prof. Ils n'ont aucun pouvoir pour faire virer un prof, même un.e stagiaire. Peu importe la "volonté" des parents, seule notre administration peut décider de nous virer pour des faits (très) graves.
Pendant le conseil, tu peux juste préciser que tu as déjà répondu (si c'est effectivement le cas) aux questions (s'il y en a eu) des parents. S'il y a de nouveaux faits évoqués en conseil, tu peux soit préparer le terrain en amont en décidant avec le cde/adjoint/cpe (=celui qui présidera ce conseil) et le PP de la position commune que vous adopterez, soit rester très factuel (sans évoquer ton ressenti qui, comme pour chacun d'entre nous, est forcément subjectif). Il faut travailler en équipe.

Dans quel type d'établissement enseignes-tu ? Les parents ont-ils l'habitude d'intervenir en conseil de classe (informe toi auprès de tes collègues) ? La plupart des conseils auxquels j'ai assisté et qui, selon les élèves ou certains parents, auraient dû finir en règlement de comptes, se sont déroulés sans que nous entendions les parents (problèmes réglés en amont par le cde ou les profs concernés, ou "beaucoup de bruit pour rien", c'est difficile pour la plupart des parents de prendre la parole devant tant de monde). Comment s'est passé le conseil de cette classe au 1e trimestre ?

Le conseil aura lieu en présentiel alors que les réunions sont limitées à 6 personnes physiquement présentes ?

Je suis prêt à discuter, voir ce qui peut être amélioré, sauf que les parents d'élèves se plaignent directement à la direction du collège. Je découvre toujours les problèmes après coup.
La déléguée des parents d'élèves m'a écrit parce que certains élèves avaient des devoirs non rendus. En fait, certains les rendent pas, et ensuite crient que le professeur est malveillant. J'ai expliqué la situation. Les élèves pour ne pas se faire gronder, certifient à leurs parents qu'ils ont bien rendu leurs copies, et que c'est le professeur qui a perdu leurs copies.

@Jenny : j'essaie de simplifier les cours et les contrôles pour remettre les élèves au travail.

Un truc pour les copies : toujours les compter avant de partir du collège, si possible au fur et à mesure du rendu.
Au collège, je prends la copie ou le carnet. Je mets une croix, devoir non rendu. Dernier délai le tant, à déposer dans le casier n°X.

berseria a écrit:Je suis prêt à discuter, voir ce qui peut être amélioré, sauf que les parents d'élèves se plaignent directement à la direction du collège. Je découvre toujours les problèmes après coup.
La déléguée des parents d'élèves m'a écrit parce que certains élèves avaient des devoirs non rendus. En fait, certains les rendent pas, et ensuite crient que le professeur est malveillant. J'ai expliqué la situation. Les élèves pour ne pas se faire gronder, certifient à leurs parents qu'ils ont bien rendu leurs copies, et que c'est le professeur qui a perdu leurs copies.

@Jenny : j'essaie de simplifier les cours et les contrôles pour remettre les élèves au travail.

Mais je ne comprends pas bien : tu as des petits, donc si tu constates que tu n'as pas toutes les copies, tu le dis immédiatement aux élèves ? Tu préviens les parents ? C'est la même histoire que ton contrôle où il te manque deux copies, mais bon, c'est pas bien grave, si je ferme très très fort les yeux, il ne va rien se passer

@MC311

Les parents sont cadrés, ils ne peuvent pas évoquer le fonctionnement individuel d'une matière particulière au conseil de classe.
Le conseil aura lieu en comité restreint à 6 personnes, 1 délégué élève, 1 délégué parent notamment.
Le professeur principal reçoit aussi les parents d'élèves en amont.

Je suis sceptique sur l'intérêt de discuter avec les parents d'élèves, alors qu'ils réclament mon départ.
Et effectivement, si je ne discute pas avec eux, cela va les conforter dans leur opposition.

berseria a écrit:@MC311  

Les parents sont cadrés, ils ne peuvent pas évoquer le fonctionnement individuel d'une matière particulière au conseil de classe.
Le conseil aura lieu en comité restreint à 6 personnes, 1 délégué élève, 1 délégué parent notamment.
Le professeur principal reçoit aussi les parents d'élèves en amont.

Je suis sceptique sur l'intérêt de discuter avec les parents d'élèves, alors qu'ils réclament mon départ.
Et effectivement, si je ne discute pas avec eux, cela va les conforter dans leur opposition.

Pourquoi veux-tu rester prof ? Quels sont tes motivations pour faire ce métier ?

Je comprends pas bien le coup des copies... Quand tu les ramasses, tu peux déjà les compter, tu sais... Ensuite si on te rend rien, tu peux signaler avant même d'avoir noté les copies.

Helips : dire que j’appelle certains parents de terminale pour des travaux non rendus (pas au premier, certes).

Jenny a écrit:Helips : dire que j’appelle certains parents de terminale pour des travaux non rendus (pas au premier, certes).

Alors que tu n'as même pas de souci de gestion de classe ou de titularisation

La question d'AmyR est cruciale, pourquoi vouloir être enseignant si l'interaction avec les élèves, les parents sont fuies ? Tu aurais 40 ans, je comprendrais l'urgence de bosser, mais tu nous as dit que tu avais 25 ans, si je ne me trompe, alors tu peux largement bifurquer.

berseria a écrit: Les parents sont cadrés, ils ne peuvent pas évoquer le fonctionnement individuel d'une matière particulière au conseil de classe.
Le conseil aura lieu en comité restreint à 6 personnes, 1 délégué élève, 1 délégué parent notamment.
Le professeur principal reçoit aussi les parents d'élèves en amont.

Je suis sceptique sur l'intérêt de discuter avec les parents d'élèves, alors qu'ils réclament mon départ.
Et effectivement, si je ne discute pas avec eux, cela va les conforter dans leur opposition.

Je ne comprends pas tes craintes lors de ce conseil de classe puisque les parents sont cadrés et que le PP réagit en amont. Il faut peut-être dédramatiser : il ne va rien se passer, comme dans beaucoup de conseils de classe.

Hélips a écrit:La question d'AmyR est cruciale, pourquoi vouloir être enseignant si l'interaction avec les élèves, les parents sont fuies ? Tu aurais 40 ans, je comprendrais l'urgence de bosser, mais tu nous as dit que tu avais 25 ans, si je ne me trompe, alors tu peux largement bifurquer.

Après avoir fait 5 ans d'études, on peut comprendre l'envie de ne pas les jeter par la fenêtre hein .. (c'est quoi ces questions ?) Imaginez dire à un ingénieur fraîchement diplômé la même chose ?
Et si la nouvelle orientation ne convient toujours pas, on change encore ?
(à ce petit jeu, j'ai connu des gens qui vivent pendant plus de 10 ans aux crochets de leurs parents ..)

Pour Berseria, c'est pas parce qu'il a du mal maintenant qu'il ne fera pas un bon prof dans 5 ans. La plupart des problèmes qu'ils rencontrent sont gérables avec l'expérience j'imagine.

Le problème de berseria n'est pas dans 5 ans, malheureusement, mais cette année : comment éviter le licenciement.

montjoie-saintdenis a écrit:

Hélips a écrit:La question d'AmyR est cruciale, pourquoi vouloir être enseignant si l'interaction avec les élèves, les parents sont fuies ? Tu aurais 40 ans, je comprendrais l'urgence de bosser, mais tu nous as dit que tu avais 25 ans, si je ne me trompe, alors tu peux largement bifurquer.

Après avoir fait 5 ans d'études, on peut comprendre l'envie de ne pas les jeter par la fenêtre hein .. (c'est quoi ces questions ?) Imaginez dire à un ingénieur fraîchement diplômé la même chose ?
Et si la nouvelle orientation ne convient toujours pas, on change encore ?
(à ce petit jeu, j'ai connu des gens qui vivent pendant plus de 10 ans aux crochets de leurs parents ..)

Pour Berseria, c'est pas parce qu'il a du mal maintenant qu'il ne fera pas un bon prof dans 5 ans. La plupart des problèmes qu'ils rencontrent sont gérables avec l'expérience j'imagine.

Mon impression est que non, ce ne sera pas gérable avec l'expérience (mais je ne prétends pas "savoir" je ne parle bien que d'impression).
Et oui, on peut dire la même chose à un ingénieur fraichement diplômé ou pas, et des ingénieurs qui se sont reconvertis après 3 ans de prépa, leur école puis entre 0 et 5 ans dans une boite, j'en connais (y compris l'un dans les arts de rue, autant dire un vrai virage). On a quand même assez de témoignage de profond mal-être lié au travail sur ce forum pour affirmer que oui, il faut se poser la question, avant d'être en arrêt pour dépression tant qu'à faire.

montjoie-saintdenis a écrit:

Hélips a écrit:La question d'AmyR est cruciale, pourquoi vouloir être enseignant si l'interaction avec les élèves, les parents sont fuies ? Tu aurais 40 ans, je comprendrais l'urgence de bosser, mais tu nous as dit que tu avais 25 ans, si je ne me trompe, alors tu peux largement bifurquer.

Après avoir fait 5 ans d'études, on peut comprendre l'envie de ne pas les jeter par la fenêtre hein .. (c'est quoi ces questions ?) Imaginez dire à un ingénieur fraîchement diplômé la même chose ?
Et si la nouvelle orientation ne convient toujours pas, on change encore ?
(à ce petit jeu, j'ai connu des gens qui vivent pendant plus de 10 ans aux crochets de leurs parents ..)

Pour Berseria, c'est pas parce qu'il a du mal maintenant qu'il ne fera pas un bon prof dans 5 ans. La plupart des problèmes qu'ils rencontrent sont gérables avec l'expérience j'imagine.

Je comprends ton interrogation. Néanmoins on voit bien qu'il n'est pas heureux dans ce métier (ses élèves, leurs parents, ses collègues, son cde n'y trouvent pas leur compte non plus visiblement) donc on peut se demander pourquoi il s'y accroche et veut le faire pendant les 42 prochaines années.

Quel est le mal à vivre quelques années aux crochets de ses parents ?
Je me suis dépêchée de trouver un métier pour gagner de l'argent avant que mes parents me laisse tomber et je n'en suis pas heureuse aujourd'hui (j'aime enseigner mais je déteste tout ce qu'il y a à côté : salaire, réformes, etc.). Si j'avais pu rester aux crochets de mes parents peut-être que j'aurais osé aller jusqu'à l'agrégation ou aurait pris davantage le temps d'essayer le privé. Bref, tout le monde n'a pas ce choix malheureusement mais je ne vois pas de mal à vivre quelques années de plus au crochet de ses parents si ça permet d'être plus heureux ensuite.

D'où la question de l'âge soulevée par Hélips. Berseria a été toujours très allusif à ce sujet, ce qui peut amener à se demander si, sur ce sujet-là aussi, il ne dit pas tout.
En tout cas, la situation n'est pas la même selon qu'il a une petite vingtaine d'années, ou la quarantaine déjà bien entamée, selon qu'il s'agit d'un premier emploi, ou d'une reconversion plus tardive, voire même d'un premier emploi très tardif.

Bafjude a écrit:

berseria a écrit:En tout cas , c'est une période de l'année délicate pour la plupart de stagiaires. Il y a eu des vagues de démissions, en particulier de stagiaires  avec un bon classement au CAPES ( <100).

Pour moi aussi, c'est une période délicate pour moi. Mais je sais que c'est difficile pour tous les stagiaires. Cela permet de relativiser. Courage à tous les camarades !

Je dis ça en tant que stagiaire et uniquement dans le but de te faire réfléchir sur ta situation, et non pas dans le but de t'enfoncer ou je ne sais quoi :

Pour moi comme pour la plupart des stagiaires que je connais, actuellement la période est difficile pour jongler entre établissement, INSPE, mémoire (pour ceux qui en ont) et oral. Mais dans ce mix, c'est certainement pas l'établissement qui est l'élément le plus compliqué ! Au contraire, pour beaucoup ça se passe très bien et c'est plutôt l'échappatoire du reste que la purge.

En ce qui concerne les démissions, dans ma promo, l'unique démission enregistrée cette année l'est depuis septembre (quelqu'un qui s'est retrouvé devant une classe pour la première fois et s'est juste dit "c'est pas pour moi").

Je ne pense pas qu'on puisse généraliser sur ce point et/ou en conclure quoi que ce soit,  cela dépend vraiment de l'établissement, des classes qu'on a, et du ressenti et de la façon d'être et de faire de chacun...Je pense que l'année de stage peut être vraiment difficile dans les conditions actuelles (classes surchargées, lacunes importantes, comportements problématiques...), notamment lorsqu'on a à gérer des classes compliquées pour lequel en tant que stagiaire on n'y est pas du tout préparé (on le voit dans d'autres témoignages), avec en plus la surcharge délirante de travail de l'inspe (qui peut être très variable selon les inspe apparemment).

Je souhaite bon courage à Berseria qui semble vouloir faire évoluer ses pratiques bien qu'avec difficulté (mais qui n'en a pas?).

eole73 a écrit:

Bafjude a écrit:

berseria a écrit:En tout cas , c'est une période de l'année délicate pour la plupart de stagiaires. Il y a eu des vagues de démissions, en particulier de stagiaires  avec un bon classement au CAPES ( <100).

Pour moi aussi, c'est une période délicate pour moi. Mais je sais que c'est difficile pour tous les stagiaires. Cela permet de relativiser. Courage à tous les camarades !

Je dis ça en tant que stagiaire et uniquement dans le but de te faire réfléchir sur ta situation, et non pas dans le but de t'enfoncer ou je ne sais quoi :

Pour moi comme pour la plupart des stagiaires que je connais, actuellement la période est difficile pour jongler entre établissement, INSPE, mémoire (pour ceux qui en ont) et oral. Mais dans ce mix, c'est certainement pas l'établissement qui est l'élément le plus compliqué ! Au contraire, pour beaucoup ça se passe très bien et c'est plutôt l'échappatoire du reste que la purge.

En ce qui concerne les démissions, dans ma promo, l'unique démission enregistrée cette année l'est depuis septembre (quelqu'un qui s'est retrouvé devant une classe pour la première fois et s'est juste dit "c'est pas pour moi").

Je ne pense pas qu'on puisse généraliser sur ce point et/ou en conclure quoi que ce soit,  cela dépend vraiment de l'établissement, des classes qu'on a, et du ressenti et de la façon d'être et de faire de chacun...Je pense que l'année de stage peut être vraiment difficile dans les conditions actuelles (classes surchargées, lacunes importantes, comportements problématiques...), notamment lorsqu'on a à gérer des classes compliquées pour lequel en tant que stagiaire on n'y est pas du tout préparé (on le voit dans d'autres témoignages), avec en plus la surcharge délirante de travail de l'inspe (qui peut être très variable selon les inspe apparemment).

Je souhaite bon courage à Berseria qui semble vouloir faire évoluer ses pratiques bien qu'avec difficulté (mais qui n'en a pas?).

Qu'est-ce qui te donne cette impression ?!
En tout cas, il n'a pas répondu pour l'instant et nous nous disputons.
On verra bien ce qu'il a à dire.

henriette a écrit:D'où la question de l'âge soulevée par Hélips. Berseria a été toujours très allusif à ce sujet, ce qui peut amener à se demander si, sur ce sujet-là aussi, il ne dit pas tout.
En tout cas, la situation n'est pas la même selon qu'il a une petite vingtaine d'années, ou la quarantaine déjà bien entamée, selon qu'il s'agit d'un premier emploi, ou d'une reconversion plus tardive, voire même d'un premier emploi très tardif.

@ Henriette : il me semble me souvenir que Berseria avait dit avoir "autour de 25 ans".

Bafjude a écrit:Mais que ce ne soit pas le lieu pour en discuter, c'est certain, mais à travers tes écrits on a l'impression que tu ne veux pas discuter DU TOUT en fait... Comment ça se fait ? Qu'est-ce qui te fait peur ?

Je vais essayer de discuter avec les parents, mais quand ils en viennent à demander mon départ, j'ai l'impression qu'il n'y a plus de discussion possible.

@henriette : tu avais raison pour la fille qui pleure. Une collègue a vu la fille qui pleurait à la remise d'un autre contrôle. Elle l'a emmenée à la vie scolaire.
Je vais au conseil de classe.

@Hélips :
- je me suis aperçu des copies qui manquaient au moment de la correction.
- j'aime bien l'interaction avec les élèves, c’est l'intérêt du métier, mais pour l'instant, je ne me fais pas respecter, donc ce n’est pas très agréable.

J'ai autour de 25 ans mais plus que moins. Je dois travailler. Il faut arriver à se faire respecter des élèves, et c'est cela qui me fait défaut, le plus.

Le conseil de classe ne sert pas à discuter avec les parents. Et certainement pas du "départ" d'un prof. On y fait le bilan des résultats des élèves, individuellement, et les parents, éventuellement, apportent des informations ou posent des questions à ce sujet.
Pour les copies, comme dit plus haut, il faut les compter au moment de leur remise. Idéalement au fur et à mesure, donc avant la sortie des élèves.

berseria a écrit:

Bafjude a écrit:Mais que ce ne soit pas le lieu pour en discuter, c'est certain, mais à travers tes écrits on a l'impression que tu ne veux pas discuter DU TOUT en fait... Comment ça se fait ? Qu'est-ce qui te fait peur ?

Je vais essayer de discuter avec les parents, mais quand ils en viennent à demander mon départ, j'ai l'impression qu'il n'y a plus de discussion possible.

@henriette : tu avais raison pour la fille qui pleure. Une collègue a vu la fille qui pleurait à la remise d'un autre contrôle. Elle l'a emmenée à la vie scolaire.
Je vais au conseil de classe.

@Hélips :
- je me suis aperçu des copies qui manquaient au moment de la correction.
- j'aime bien l'interaction avec les élèves, c’est l'intérêt du métier, mais pour l'instant, je ne me fais pas respecter, donc ce n’est pas très agréable.

J'ai autour de 25 ans mais plus que moins. Je dois travailler. Il faut arriver à se faire respecter des élèves, et c'est cela qui me fait défaut, le plus.

Tu peux répondre à la question que j'ai posé ? Ou au moins expliquer pourquoi tu ignores chacun de mes messages ?

Tu as un plan B en cas de licenciement ? L'agrégation te permettrait de faire une deuxième année de stage. Mais ca risque d'être difficile.

@AmyR : c'est ce qu'a toujours fait berseria à chaque fois qu'on a essayé d'aller un peu plus en profondeur.

AmyR a écrit:
Pourquoi veux-tu rester prof ? Quels sont tes motivations pour faire ce métier ?

Pour l'instant, c'est éprouvant. Et j'espère que ma gestion de classe va s'arranger.
Les collègues qui arrivent à tenir leurs classes doivent apprécier cette interaction avec les élèves. J'espère que j'arriverai à faire comme eux.
Et pour l'instant, c'est tumultueux.

On voit ton découragement dans cette formulation.