Stagiaires 2020/2021

montjoie-saintdenis a écrit:Qui surveille les élèves à l'intercours ? Personne. Qui les surveille dans les toilettes ? Personne.
J'ai jamais laissé les élèves seuls pour aller chercher des photocopies ou n'importe quoi (et je ne le ferais pas), mais idem : ne pas déresponsabiliser les élèves.

Non mais montjoie-saintdenis, dans le cas de berseria, tu vois bien que c'est pas en renouvelant son stage que ça va améliorer les choses. Toi-même tu te demandais cet après-midi si c'était un troll. Il nous explique depuis le début que sa classe ne pose aucun problème avec ses collègues. Le problème ce n'est pas les élèves de berseria, c'est berseria.

henriette a écrit:Relis mon message, tu n'as visiblement pas compris de quels genres de cas il s'agit...
Et je ne comprends pas pourquoi tu te sens mis en cause. Ai-je sous-entendu d'une quelconque manière que c'était ce que tu faisais ???

Oui, je vois globalement de quoi tu parles.
(Je ne me sens pas mis en cause. C'est juste que j'ai pas envie qu'on croit des choses à tord par rapport à ce que je dis ^^)

LadyOlenna a écrit:Il nous explique depuis le début que sa classe ne pose aucun problème avec ses collègues. Le problème ce n'est pas les élèves de berseria, c'est berseria.

Ça, ça veut rien dire ^^ Ces collègues n'ont pas le même statut (et ils le sentent), donc les élèves ne les traitent pas pareil. Souvent (de mon expérience d'élève), les élèves choisissent un prof un peu plus faible que les autres pour foutre un peu plus le [modéré]. Si ça n'avait pas été Berseria, ça aurait peut-être été un autre des profs.
D'ailleurs, ces élèves ne sont pas si sages s'ils foutent le [modéré] dans une matière. Des élèves sages ne foutraient pas le [modéré], même avec un prof peu autoritaire.

montjoie-saintdenis a écrit:

LadyOlenna a écrit:Il nous explique depuis le début que sa classe ne pose aucun problème avec ses collègues. Le problème ce n'est pas les élèves de berseria, c'est berseria.

Ça, ça veut rien dire ^^ Ces collègues n'ont pas le même statut (et ils le sentent), donc les élèves ne les traitent pas pareil. Souvent (de mon expérience d'élève), les élèves choisissent un prof un peu plus faible que les autres pour foutre un peu plus le [modéré]. Si ça n'avait pas été Berseria, ça aurait peut-être été un autre des profs.
D'ailleurs, ces élèves ne sont pas si sages s'ils foutent le [modéré] dans une matière. Des élèves sages ne foutraient pas le [modéré], même avec un prof peu autoritaire.

Un peu... tout est dans le "un peu". Là, c'est pas "un peu".

Le problème n'est pas un problème d'autorité. Des cours mal fichus, toujours les mêmes bons élèves interrogés, des évaluations infaisables, le refus de répondre aux questions, c'est tout ça le problème.

montjoie-saintdenis a écrit:

LadyOlenna a écrit:Il nous explique depuis le début que sa classe ne pose aucun problème avec ses collègues. Le problème ce n'est pas les élèves de berseria, c'est berseria.

Ça, ça veut rien dire ^^ Ces collègues n'ont pas le même statut (et ils le sentent), donc les élèves ne les traitent pas pareil. Souvent (de mon expérience d'élève), les élèves choisissent un prof un peu plus faible que les autres pour foutre un peu plus le [modéré]. Si ça n'avait pas été Berseria, ça aurait peut-être été un autre des profs.
D'ailleurs, ces élèves ne sont pas si sages s'ils foutent le bordel dans une matière. Des élèves sages ne foutraient pas le bordel, même avec un prof peu autoritaire.

Il n'y a pas que le [modéré] là comme problème. D'ailleurs pour moi le plus gros problème ici c'est la relation entretenu avec les élèves : répondre que de toute façon ils ne savent pas distribuer les feuilles quand une élève dit ne pas avoir eu de photocopie, dire à une élève qui a 15 au lieu de 20 et qui pleure parce qu'elle a peur que ces parents la punisse que oui 15 c'est pas terrible, etc. Les relations entretenus avec les collègues semblent aussi être compliquées.

Mais dans son cas, ce qui est le plus grave, c’est pas de ne pas être capable de monter des séquences correctes, c’est pas de ne pas être capable de différencier, c’est même pas son manque d’autorité. Tout cela s’apprend et pourrait être rectifié, à condition de le vouloir, lors d’une 2eme année de stage. C’est plutôt son relationnel et sa façon d’appréhender les élèves. C’est ça qui ne le fait pas. Et les formateurs comme les inspecteurs sont extrêmement attentifs à cela quand il s’agit d’un enseignant débutant. Est-ce que la relation prof/eleves établie permet d’instaurer un climat propice aux apprentissages? Dans son cas, c’est non. Et c’est pas avec une 2eme année de stage que les choses vont pouvoir s’améliorer. Premièrement, parce que Berseria est incapable de se remettre en question, mais surtout parce que le problème est plus profond que cela. C’est lui le nœud du problème en fait.

Preuve en est : même avec une classe difficile, quand un enseignant est inspecté et qu’il est respecté par ses élèves, ils se tiennent bien et ont même à cœur de se montrer sous leur meilleur jour (même si au quotidien, ce même prof en prend plein la figure par lesdits élèves). Pas là. Ça en dit long...

Oui, tu as raison, kiwi.

Hélips a écrit:
Un peu... tout est dans le "un peu". Là, c'est pas "un peu".

Les élèves ne se battent pas dans sa classe nan ? Son [modéré] repose simplement sur du bavardage il me semble, donc c'est juste "un peu" le [modéré]. (On nous en a montré du [modéré] à l'inspé en vidéo, et là ce qu'il nous dit ne semble pas en être totalement : les élèves n'envoient pas des chaises à travers la pièce, ou ne courent pas dans la salle comme s'ils étaient en récréation)

La vie scolaire n’intervient pas dans un cours pour du bavardage.

Et j’ajouterai qu’il a de la chance d’avoir des 6emes et des 5emes en responsabilité. Avec des 3emes ou des lycéens, ça aurait pété depuis bien longtemps.

Pour ma classe de 6e, j'ai manqué de fermeté au début de l'année, et les élèves en ont profité pour faire ce qu'ils voulaient, bavarder beaucoup. Comme ils ont bavardé et ont moins compris le cours, il a fallu leur mettre des heures de soutien. Mais ces heures de soutien les ont conforté dans l'idée que c'était le prof qui était en cause, et pas eux. Ce qui les a conforté dans leurs bavardages.  Mes explications sont sans doute perfectibles, et c'est avant tout un problème de discipline : ne pas se faire marcher sur les pieds par les élèves.

@ladyOlenna J'ai manqué de fermeté, et c’est difficile de rattraper le coup. Je serai plus ferme l'année prochaine. (Et je ferai des contrôles plus simples.)

Il reste encore un trimestre entier pour faire des cours et des contrôles adaptés, changer de fonctionnement et améliorer le climat de classe.
Personnellement si les élèves se crient dessus en plein cours (ça m'arrive en Segpa), ils n'ont plus le droit de se lever pour venir au tableau (et ils boudent). Une fois que la situation est calmée (et ça peut prendre plusieurs cours), on peut reprendre un mode de fonctionnement avec de la circulation.

montjoie-saintdenis a écrit:

Hélips a écrit:
Un peu... tout est dans le "un peu". Là, c'est pas "un peu".

Les élèves ne se battent pas dans sa classe nan ? Son [modéré] repose simplement sur du bavardage il me semble, donc c'est juste "un peu" le [modéré]. (On nous en a montré du [modéré] à l'inspé en vidéo, et là ce qu'il nous dit ne semble pas en être totalement : les élèves n'envoient pas des chaises à travers la pièce, ou ne courent pas dans la salle comme s'ils étaient en récréation)

@montjoie-saintdenis, je sais que c'est un pensum, mais reprends le fil du début et tu verras que ce n'est pas la position et les difficultés des stagiaires qui sont en cause, mais d'un stagiaire très à l'ouest.

berseria a écrit:Pour ma classe de 6e, j'ai manqué de fermeté au début de l'année, et les élèves en ont profité pour faire ce qu'ils voulaient, bavarder beaucoup. Comme ils ont bavardé et ont moins compris le cours, il a fallu leur mettre des heures de soutien. Mais ces heures de soutien les ont conforté dans l'idée que c'était le prof qui était en cause, et pas eux. Ce qui les a conforté dans leurs bavardages.  Mes explications sont sans doute perfectibles, et c'est avant tout un problème de discipline : ne pas se faire marcher sur les pieds par les élèves.

@ladyOlenna J'ai manqué de fermeté, et c’est difficile de rattraper le coup. Je serai plus ferme l'année prochaine. (Et je ferai des contrôles plus simples.)

L'année est loin d'être finie. Si tu es incapable d'appliquer la moindre mesure pendant les mois qui restent, je ne vois pas ce qui changera l'année prochaine, surtout que tu n'as pas des élèves difficiles cette année.

berseria a écrit:Pour ma classe de 6e, j'ai manqué de fermeté au début de l'année, et les élèves en ont profité pour faire ce qu'ils voulaient, bavarder beaucoup. Comme ils ont bavardé et ont moins compris le cours, il a fallu leur mettre des heures de soutien. Mais ces heures de soutien les ont conforté dans l'idée que c'était le prof qui était en cause, et pas eux. Ce qui les a conforté dans leurs bavardages.  Mes explications sont sans doute perfectibles, et c'est avant tout un problème de discipline : ne pas se faire marcher sur les pieds par les élèves.

@ladyOlenna J'ai manqué de fermeté, et c’est difficile de rattraper le coup. Je serai plus ferme l'année prochaine. (Et je ferai des contrôles plus simples.)

Ah bon, c'est ça que tu as compris.
Bon.

berseria a écrit:@ladyOlenna J'ai manqué de fermeté, et c’est difficile de rattraper le coup. Je serai plus ferme l'année prochaine. (Et je ferai des contrôles plus simples.)

Et sur l'empathie ? Je suis PP d'une Tle sympathique et calme, avec un petit effectif, dans un bon lycée. Vraiment pas le genre de classe compliquée, mais avec 6 élèves très fragiles psychologiquement. Je te dis franchement, je serais très inquiète si tu les avais en cours. Je n'ose imaginer ce que tu sortirais à un élève qui fait une crise d'angoisse ou qui vient te confier qu'il va très mal.

Change les choses dès cette année, essaie au moins. L'année n'est pas finie.

Danska a écrit:

berseria a écrit:Pour ma classe de 6e, j'ai manqué de fermeté au début de l'année, et les élèves en ont profité pour faire ce qu'ils voulaient, bavarder beaucoup. Comme ils ont bavardé et ont moins compris le cours, il a fallu leur mettre des heures de soutien. Mais ces heures de soutien les ont conforté dans l'idée que c'était le prof qui était en cause, et pas eux. Ce qui les a conforté dans leurs bavardages.  Mes explications sont sans doute perfectibles, et c'est avant tout un problème de discipline : ne pas se faire marcher sur les pieds par les élèves.

@ladyOlenna J'ai manqué de fermeté, et c’est difficile de rattraper le coup. Je serai plus ferme l'année prochaine. (Et je ferai des contrôles plus simples.)

L'année est loin d'être finie. Si tu es incapable d'appliquer la moindre mesure pendant les mois qui restent, je ne vois pas ce qui changera l'année prochaine, surtout que tu n'as pas des élèves difficiles cette année.

Cette année il y a un précédent. Changer d'établissement permettra de recommencer à 0, d'avoir une nouvelle chance mais pas sûr que ça suffise car si ces erreurs se répètent la situation sera la même.

berseria a écrit:Pour ma classe de 6e, j'ai manqué de fermeté au début de l'année, et les élèves en ont profité pour faire ce qu'ils voulaient, bavarder beaucoup. Comme ils ont bavardé et ont moins compris le cours, il a fallu leur mettre des heures de soutien. Mais ces heures de soutien les ont conforté dans l'idée que c'était le prof qui était en cause, et pas eux. Ce qui les a conforté dans leurs bavardages.  Mes explications sont sans doute perfectibles, et c'est avant tout un problème de discipline : ne pas se faire marcher sur les pieds par les élèves.

@ladyOlenna J'ai manqué de fermeté, et c’est difficile de rattraper le coup. Je serai plus ferme l'année prochaine. (Et je ferai des contrôles plus simples.)

Aucune remise en remise en question. Alors qu'il nous dit lui-même que sa tutrice lui dit bien que c'est le prof qui est en cause. Pauvres élèves, pauvres collègues.
Je vais vous dire : pour le bien des élèves de l'année prochaine, je vous propose de tous encourager Berseria a bien préparé ses vœux pour sa mutation à Paris, à ne surtout pas se remettre en question, à continuer à expliquer à "la fille qui pleure" qu'elle n'a qu'à aller pleurer dans le couloir toute seule (assez donc, pour qu'une collègue se précipite en pensant qu'elle s'était blessée), et à trouver que "ralala le PP leur a dit que je les trouvais bavards, c'est un scandale".

Les vrais stagiaires, ceux qui avec difficultés ou pas se posent des questions, préparent leur entretien, leur inspection/visite, reviendez ! Tulipia par exemple, tu en es où de ton histoire de double tâche finale ?

Excusez-moi de vous embêter de nouveau. Je suis dépitée. Je n’arrive pas à remonter la pente. Cette vigilance nécessaire dans le rapport intermédiaire m’a fait perdre confiance en moi. Je lis dans certains forums qu’une vigilance implique forcément une procédure d’alerte. J’ai contacté la chargée de mission, pas de réponse. Ma tutrice a essayé de me réconforter mais je stresse. J’ai pris rdv avec le Cde... Mes collègues me disent de ne pas lâcher, de tenir mais je n’en ai plus la force.

Ca va aller.
C'est le seul point négatif du rapport ? C'est, il me semble, trop tard pour lancer une procédure d'alerte.
Peux-tu citer un cas où tu as travaillé en équipe ?

Lialia a écrit:Excusez-moi de vous embêter de nouveau. Je suis dépitée. Je n’arrive pas à remonter la pente. Cette vigilance nécessaire dans le rapport intermédiaire m’a fait perdre confiance en moi. Je lis dans certains forums qu’une vigilance implique forcément une procédure d’alerte. J’ai contacté la chargée de mission, pas de réponse. Ma tutrice a essayé de me réconforter mais je stresse. J’ai pris rdv avec le Cde... Mes collègues me disent de ne pas lâcher, de tenir mais je n’en ai plus la force.

Courage. C'est très difficile d'encaisser les reproches, mais tu sais, si ta tutrice tente de réconforter, c'est qu'elle pense que, s'il y a des choses à améliorer, c'est faisable, et que tu vas y arriver. Tu as pris rendez-vous avec le CdE pour parler de quoi ? (Je me doute, hein, mais en le précisant, en mettant les choses à plat, des gens ici pourront aussi te donner des conseils pour aborder ça le mieux possible).

A priori les procédures d’alerte se font beaucoup plus tôt dans l’année, non ?

Jenny a écrit:Ca va aller.
C'est le seul point négatif du rapport ? C'est, il me semble, trop tard pour lancer une procédure d'alerte.
Peux-tu citer un cas où tu as travaillé en équipe ?

Oui le seul. J’ai des « en bonne voie » et « en cours d’acquisition ». Le premier rapport n’avait que des « en bonne voie ». Certaines compétences sont passées du vert au orange. Pour la coopération avec l’équipe, j’étais en vert. J’ai monté en janvier un projet de concours de lecture expressive. Pour le jury, j’ai invité ma tutrice, le cde, le CPE et quelques collègues. J’ai eu des très bons retours et des remerciements.

Lors de ma dernière visite, ma tutrice est venue avec une autre collègue tutrice, pour avoir un autre point de vue. Elles ont rédigé le rapport ensemble. Elles devaient voir l’autre stagiaire mais elles ne l’ont pas fait. J’étais réticente au début car cette « autre tutrice » est assez froide avec moi : elle me dit rarement bonjour. J’ai essayé d’échanger avec elle durant l’année mais cela reste lacunaire et distant. J’ai donc eu cette « double visite ».

J’ai appelé ma tutrice et lui ai fait part de mes inquiétudes concernant le rapport . Elle m’a conseillé de « destresser » Je lui ai dit que j’avais peur pour ma titularisation. Elle m’a rassurée. Mon problème selon elle est que je suis trop perfectionniste (« mes cours sont trop parfaits ») et que je devais faire preuve de plus de spontanéité. Je suis consciente de ça et je vais travailler ce point. Elle m’a proposé de faire du yoga, du théâtre etc. Je ne la sollicite pas souvent. Je pense que je l’ai parfois mise à l’écart : peur de l’embêter je pense. Je me suis excusée pour ma maladresse. J’ai suggéré une visite conseil avec la chargée de mission. Ma tutrice n’en voit pas trop l’utilité si ce n’est pour me rassurer.

J’ai l’ai quand même contactée (la chargée de mission). Je la connais très bien. C’était ma formatrice lors de ma préparation au CAPES interne durant deux ans. Elle sait comment je fonctionne (mon côté trop perfectionniste). Je n’ai pas encore de réponse.

J’ai demandé un rdv avec le cde pour avoir un retour concernant les points à améliorer...

Ça ne me paraît pas inquiétant du tout, tout ne peut pas être parfait. Tu as travaillé en équipe dans l’année De plus, tu es sur deux établissements.

C'est plutôt positif, tout ça. Destresse, comme le conseille ta tutrice.