- EdithWGrand sage
Clecle78 a écrit:La rupture d'égalité elle est déjà là non ? Avec des établissements qui font tous à leur sauce.
Certes, mais le grand public ne le sait pas. Alors que fermer les écoles ne pourra pas passer inaperçu (contrairement au bidouillage général habituel qui n’émeut personne, cf Mayotte).
- CassandrineNiveau 10
Pontorson50 a écrit:mais on attend le taux de positivité des tests qui restait stable malgré cette forte hausse des cas depuis une semaine. Car le nombre total de tests devrait augmenter du fait justement de la montée en régime des tests scolaires.Clecle78 a écrit:Plus de 29000 contaminations ce soir...
@Pontorson50,
Quels tests scolaires? Combien d'enfants et de parents ont accepté que les enfants passent le test? Dans quelles régions?
- HalybelÉrudit
EdithW a écrit:Clecle78 a écrit:La rupture d'égalité elle est déjà là non ? Avec des établissements qui font tous à leur sauce.
Certes, mais le grand public ne le sait pas. Alors que fermer les écoles ne pourra pas passer inaperçu (contrairement au bidouillage général habituel qui n’émeut personne, cf Mayotte).
Et puis rupture d'égalité pour des examens qu'on donne...
Je veux dire c'est plutôt le CC qui est une rupture d'égalité.
Suffit de se souvenir des consignes quand on a fait grève des corrections.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- EuphémiaNiveau 10
Quand on voit les méthodes de trop nombreux professeurs des écoles, cela n'a en effet rien d'étonnant. Ce qui le serait, c'est que cela les décident enfin à se poser les bonnes questions.Verdurette a écrit:Plus rien ne m'étonne, maintenant que je sais que quelques mois de confinement améliorent sensiblement l'apprentissage de la lecture
_________________
L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- EuphémiaNiveau 10
Moi, je suis surtout bien contente de pouvoir continuer à travailler en présentiel, malgré les risques pris durant mes 2h quotidiennes de transport en commun (fort accrus d'ailleurs depuis le couvre-feu), malgré les risques pris au collège, et j'espère bien que cela continuera.ysabel a écrit:Ben oui, la majorité des parents est bien contente de pouvoir mettre les gamins à l'école pour ne pas les avoir dans les pattes.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- DanskaProphète
Euphémia a écrit:Quand on voit les méthodes de trop nombreux professeurs des écoles, cela n'a en effet rien d'étonnant. Ce qui le serait, c'est que cela les décident enfin à se poser les bonnes questions.Verdurette a écrit:Plus rien ne m'étonne, maintenant que je sais que quelques mois de confinement améliorent sensiblement l'apprentissage de la lecture
Je serais tout de même assez surprise que les enfants apprennent mieux à lire dans leurs familles qu'à l'école ! C'est sans doute vrai pour les enfants de cadres, enseignants inclus - et encore, probablement pas tous - mais je ne vois pas comment ça pourrait être possible de façon générale, sauf à considérer que tous les parents ont spontanément plus de temps et des meilleures méthodes d'apprentissage que nos collègues PE.
Ou alors j'ai mal compris ce que tu voulais dire... ?
- nico3311Niveau 1
pour ma part, j'espère que ce n'est pas la "majorité" des parents. Par contre, Il est vrai que les médias insistent lourdement sur cette aspect là. De ce fait, à force de l'entendre, beaucoup de monde finie par croire que c'est la "majorité" des parents. Dernière illustration de ceci dans la fin de la vidéo juste au dessus : La "journaliste" insiste sur cette "pensée" dans sa formulation de l'information, consciemment ou pas.ysabel a écrit:
Ben oui, la majorité des parents est bien contente de pouvoir mettre les gamins à l'école pour ne pas les avoir dans les pattes.
- EuphémiaNiveau 10
Je veux juste dire que j'ai rencontré beaucoup trop d'enfants ayant mal appris à lire et à écrire pour ne pas douter de la qualité du travail qui peut être fait en CP. Et comme les seuls qui ont pu surmonter ce désastreux démarrage, non sans peine, sont ceux qui ont bénéficié d'une reprise familiale ou médicale, je ne serais pas étonnée que le confinement ait pu bénéficier aux enfants dont l'entourage est apte à les accompagner dans leurs apprentissages. Une bonne méthode d'apprentissage de la lecture n'est pas difficile à trouver ni à appliquer.Danska a écrit:Euphémia a écrit:Quand on voit les méthodes de trop nombreux professeurs des écoles, cela n'a en effet rien d'étonnant. Ce qui le serait, c'est que cela les décident enfin à se poser les bonnes questions.Verdurette a écrit:Plus rien ne m'étonne, maintenant que je sais que quelques mois de confinement améliorent sensiblement l'apprentissage de la lecture
Je serais tout de même assez surprise que les enfants apprennent mieux à lire dans leurs familles qu'à l'école ! C'est sans doute vrai pour les enfants de cadres, enseignants inclus - et encore, probablement pas tous - mais je ne vois pas comment ça pourrait être possible de façon générale, sauf à considérer que tous les parents ont spontanément plus de temps et des meilleures méthodes d'apprentissage que nos collègues PE.
Ou alors j'ai mal compris ce que tu voulais dire... ?
Les résultats des évaluations de 6e tendent d'ailleurs à confirmer le fait qu'un certain nombre d'enfants ont mieux progressé chez eux que s'ils avaient passé cette période à l'école.
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- Clecle78Bon génie
Hier chez ma kiné j'ai entendu qu'une prof du collège voisin exagerait vraiment parce qu'après s'être chopé le covid (vraisemblablement au collège, cluster) elle était restée absente près de trois mois et que la mairie était gonflée de fermer la cantine après la contamination de trois personnes de service. Ce sont les mêmes personnes que j'entends raconter chaque semaine leurs apéros voisins et les soirées pyjamas des gamins. Et j'ai droit systématiquement au " Ah ! Vous êtes encore à l'isolement, vous ? " Ce n'est pas dit méchamment, mais bon ...
- User20401Vénérable
Bin oui, hein ! On prend le premier pingouin trouvé dans la rue, et il peut bien faire le job d'un PE. On s'demande bien pourquoi on les paie, ceux-là !Euphémia a écrit:Je veux juste dire que j'ai rencontré beaucoup trop d'enfants ayant mal appris à lire et à écrire pour ne pas douter de la qualité du travail qui peut être fait en CP. Et comme les seuls qui ont pu surmonter ce désastreux démarrage, non sans peine, sont ceux qui ont bénéficié d'une reprise familiale ou médicale, je ne serais pas étonnée que le confinement ait pu bénéficier aux enfants dont l'entourage est apte à les accompagner dans leurs apprentissages. Une bonne méthode d'apprentissage de la lecture n'est pas difficile à trouver ni à appliquer.Danska a écrit:Euphémia a écrit:Quand on voit les méthodes de trop nombreux professeurs des écoles, cela n'a en effet rien d'étonnant. Ce qui le serait, c'est que cela les décident enfin à se poser les bonnes questions.Verdurette a écrit:Plus rien ne m'étonne, maintenant que je sais que quelques mois de confinement améliorent sensiblement l'apprentissage de la lecture
Je serais tout de même assez surprise que les enfants apprennent mieux à lire dans leurs familles qu'à l'école ! C'est sans doute vrai pour les enfants de cadres, enseignants inclus - et encore, probablement pas tous - mais je ne vois pas comment ça pourrait être possible de façon générale, sauf à considérer que tous les parents ont spontanément plus de temps et des meilleures méthodes d'apprentissage que nos collègues PE.
Ou alors j'ai mal compris ce que tu voulais dire... ?
Les résultats des évaluations de 6e tendent d'ailleurs à confirmer le fait qu'un certain nombre d'enfants ont mieux progressé chez eux que s'ils avaient passé cette période à l'école.
Allez, je n'en dis pas plus, je vais finir bannie du forum, sinon…
- MalagaModérateur
Euphémia a écrit:Je veux juste dire que j'ai rencontré beaucoup trop d'enfants ayant mal appris à lire et à écrire pour ne pas douter de la qualité du travail qui peut être fait en CP. Et comme les seuls qui ont pu surmonter ce désastreux démarrage, non sans peine, sont ceux qui ont bénéficié d'une reprise familiale ou médicale, je ne serais pas étonnée que le confinement ait pu bénéficier aux enfants dont l'entourage est apte à les accompagner dans leurs apprentissages. Une bonne méthode d'apprentissage de la lecture n'est pas difficile à trouver ni à appliquer.Danska a écrit:Euphémia a écrit:Quand on voit les méthodes de trop nombreux professeurs des écoles, cela n'a en effet rien d'étonnant. Ce qui le serait, c'est que cela les décident enfin à se poser les bonnes questions.Verdurette a écrit:Plus rien ne m'étonne, maintenant que je sais que quelques mois de confinement améliorent sensiblement l'apprentissage de la lecture
Je serais tout de même assez surprise que les enfants apprennent mieux à lire dans leurs familles qu'à l'école ! C'est sans doute vrai pour les enfants de cadres, enseignants inclus - et encore, probablement pas tous - mais je ne vois pas comment ça pourrait être possible de façon générale, sauf à considérer que tous les parents ont spontanément plus de temps et des meilleures méthodes d'apprentissage que nos collègues PE.
Ou alors j'ai mal compris ce que tu voulais dire... ?
Les résultats des évaluations de 6e tendent d'ailleurs à confirmer le fait qu'un certain nombre d'enfants ont mieux progressé chez eux que s'ils avaient passé cette période à l'école.
Ma fille était en CP l'année dernière et pour l'avoir fait travailler à la maison pendant deux mois, je peux affirmer que sa maîtresse fait un bien meilleur boulot que moi.
Je trouve ton message incroyablement méprisant envers les professeurs des écoles.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- CleroliDoyen
A l'image finalement des résultats des évaluations de 2de :Euphémia a écrit:Les résultats des évaluations de 6e tendent d'ailleurs à confirmer le fait qu'un certain nombre d'enfants ont mieux progressé chez eux que s'ils avaient passé cette période à l'école.
SourceRésultats tests de positionnement 2020 a écrit:Au niveau national, en début d’année scolaire 2020-2021, 93,3 % des élèves en début de seconde générale et technologique ont une maîtrise satisfaisante ou très bonne des connaissances et des compétences en français . Les résultats sont moins élevés en mathématiques où les éléments nécessaires à l’acquisition des connaissances et des compétences sont correctement assimilés par 83,6 % des élèves (figure 3.2.2).
C'est particulièrement net si on compare ces données à celles de 2019
sourceRésultats tests de positionnement 2019 a écrit:Au niveau national, en début d’année scolaire 2019-2020, 80,2 % des élèves de début de seconde ont une maîtrise satisfaisante ou très bonne de l’ensemble des connaissances des domaines évalués en français : ils sont 89,2 % en seconde générale et technologique (...) En mathématiques, les élèves de seconde générale et technologique obtiennent des résultats comparables à ceux du français : le taux de maîtrise est de 84,3 %.
Je pense qu'on peut se baser sur ces excellents résultats pour exiger un reconfinement national. Il faut le reconnaître : les parents sont plus performants que nous, je me demande d'ailleurs pourquoi ils râlent à l'idée d'une fermeture des écoles. En même temps, un bon livre de Français couplé à de bonnes questions et le tour est joué, n'est-ce pas Euphemia ?
Bien sûr toute remise en cause de la pertinence de ces tests ne relèverait que d'une mauvaise foi évidente
- EuphémiaNiveau 10
Ma petite voisine était en CP l'année dernière, année que j'ai passée à rattraper les inepties pédagogiques de sa maîtresse. De tels exemples, j'en ai par dizaines et, à lire certains fils de discussion sur ce forum, j'ai malheureusement l'impression que je suis loin d'être la seule.Malaga a écrit:Euphémia a écrit:
Je veux juste dire que j'ai rencontré beaucoup trop d'enfants ayant mal appris à lire et à écrire pour ne pas douter de la qualité du travail qui peut être fait en CP. Et comme les seuls qui ont pu surmonter ce désastreux démarrage, non sans peine, sont ceux qui ont bénéficié d'une reprise familiale ou médicale, je ne serais pas étonnée que le confinement ait pu bénéficier aux enfants dont l'entourage est apte à les accompagner dans leurs apprentissages. Une bonne méthode d'apprentissage de la lecture n'est pas difficile à trouver ni à appliquer.
Les résultats des évaluations de 6e tendent d'ailleurs à confirmer le fait qu'un certain nombre d'enfants ont mieux progressé chez eux que s'ils avaient passé cette période à l'école.
Ma fille était en CP l'année dernière et pour l'avoir fait travailler à la maison pendant deux mois, je peux affirmer que sa maîtresse fait un bien meilleur boulot que moi.
Je trouve ton message incroyablement méprisant envers les professeurs des écoles.
Ce n'est pas du mépris que je ressens, mais de la colère, une colère très très profonde, et non envers toute cette profession, mais une partie trop importante pour que ce ne soit pas un véritable scandale. Ne pas apprendre correctement à lire et à écrire à un enfant, ce n'est rien d'autre que de la maltraitance, une des pires qui soient. Maltraitance que subissent de plein fouet les enfants qui ont le plus besoin de l'école.
L'école ne joue plus son rôle et nous, corps enseignant, avons une part importante de responsabilité qu'il serait peut-être temps de reconnaître collectivement au lieu de continuer à jouer les autruches par pur esprit de corporatisme.
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L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- HélipsProphète
Le sujet n'étant pas "les PE sont quand même à 80% de gros nullos", merci de revenir au Covid dans l'EN.
Et merci aux PE d'être restés polis, je n'aurais pas forcément eu cette maitrise à leur place.
Et merci aux PE d'être restés polis, je n'aurais pas forcément eu cette maitrise à leur place.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- DanskaProphète
Euphémia a écrit:Ma petite voisine était en CP l'année dernière, année que j'ai passée à rattraper les inepties pédagogiques de sa maîtresse. De tels exemples, j'en ai par dizaines et, à lire certains fils de discussion sur ce forum, j'ai malheureusement l'impression que je suis loin d'être la seule.Malaga a écrit:Euphémia a écrit:
Je veux juste dire que j'ai rencontré beaucoup trop d'enfants ayant mal appris à lire et à écrire pour ne pas douter de la qualité du travail qui peut être fait en CP. Et comme les seuls qui ont pu surmonter ce désastreux démarrage, non sans peine, sont ceux qui ont bénéficié d'une reprise familiale ou médicale, je ne serais pas étonnée que le confinement ait pu bénéficier aux enfants dont l'entourage est apte à les accompagner dans leurs apprentissages. Une bonne méthode d'apprentissage de la lecture n'est pas difficile à trouver ni à appliquer.
Les résultats des évaluations de 6e tendent d'ailleurs à confirmer le fait qu'un certain nombre d'enfants ont mieux progressé chez eux que s'ils avaient passé cette période à l'école.
Ma fille était en CP l'année dernière et pour l'avoir fait travailler à la maison pendant deux mois, je peux affirmer que sa maîtresse fait un bien meilleur boulot que moi.
Je trouve ton message incroyablement méprisant envers les professeurs des écoles.
Ce n'est pas du mépris que je ressens, mais de la colère, une colère très très profonde, et non envers toute cette profession, mais une partie trop importante pour que ce ne soit pas un véritable scandale. Ne pas apprendre correctement à lire et à écrire à un enfant, ce n'est rien d'autre que de la maltraitance, une des pires qui soient. Maltraitance que subissent de plein fouet les enfants qui ont le plus besoin de l'école.
L'école ne joue plus son rôle et nous, corps enseignant, avons une part importante de responsabilité qu'il serait peut-être temps de reconnaître collectivement au lieu de continuer à jouer les autruches par pur esprit de corporatisme.
Et donc ta conclusion, c'est "les PE sont globalement nuls, donc n'importe quel pékin dont ce n'est absolument pas le travail ferait mieux qu'eux" ? C'est pire que du mépris à ce stade !
Du coup Cleroli a raison, il faut d'urgence exiger la fermeture des écoles, c'est la meilleure façon de faire progresser les élèves.
- EuphémiaNiveau 10
Face à une lecture aussi perspicace et clairvoyante de mon propos, je ne puis qu'humblement m'incliner.Danska a écrit:Euphémia a écrit:Ma petite voisine était en CP l'année dernière, année que j'ai passée à rattraper les inepties pédagogiques de sa maîtresse. De tels exemples, j'en ai par dizaines et, à lire certains fils de discussion sur ce forum, j'ai malheureusement l'impression que je suis loin d'être la seule.Malaga a écrit:Euphémia a écrit:
Je veux juste dire que j'ai rencontré beaucoup trop d'enfants ayant mal appris à lire et à écrire pour ne pas douter de la qualité du travail qui peut être fait en CP. Et comme les seuls qui ont pu surmonter ce désastreux démarrage, non sans peine, sont ceux qui ont bénéficié d'une reprise familiale ou médicale, je ne serais pas étonnée que le confinement ait pu bénéficier aux enfants dont l'entourage est apte à les accompagner dans leurs apprentissages. Une bonne méthode d'apprentissage de la lecture n'est pas difficile à trouver ni à appliquer.
Les résultats des évaluations de 6e tendent d'ailleurs à confirmer le fait qu'un certain nombre d'enfants ont mieux progressé chez eux que s'ils avaient passé cette période à l'école.
Ma fille était en CP l'année dernière et pour l'avoir fait travailler à la maison pendant deux mois, je peux affirmer que sa maîtresse fait un bien meilleur boulot que moi.
Je trouve ton message incroyablement méprisant envers les professeurs des écoles.
Ce n'est pas du mépris que je ressens, mais de la colère, une colère très très profonde, et non envers toute cette profession, mais une partie trop importante pour que ce ne soit pas un véritable scandale. Ne pas apprendre correctement à lire et à écrire à un enfant, ce n'est rien d'autre que de la maltraitance, une des pires qui soient. Maltraitance que subissent de plein fouet les enfants qui ont le plus besoin de l'école.
L'école ne joue plus son rôle et nous, corps enseignant, avons une part importante de responsabilité qu'il serait peut-être temps de reconnaître collectivement au lieu de continuer à jouer les autruches par pur esprit de corporatisme.
Et donc ta conclusion, c'est "les PE sont globalement nuls, donc n'importe quel pékin dont ce n'est absolument pas le travail ferait mieux qu'eux" ? C'est pire que du mépris à ce stade !
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- DanskaProphète
Le fait est qu'on a visiblement tous eu la même, à commencer par les PE ici présents. Peut-être que c'est toi qui t'es mal exprimée, par conséquent.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
J'hallucine. Je suis PE mais n'ai jamais fait de CP. Jamais il ne me viendrait à l'idée de cracher à la tête de collègues dont les classes sont souvent bien difficile à gérer.
Mais tu as raison, il faut savoir se remettre en cause. Donc quelle est l'excellentissime méthode de lecture permettant à n'importe quel quidam d'apprendre à lire à n'importe quel enfant ?
Mais tu as raison, il faut savoir se remettre en cause. Donc quelle est l'excellentissime méthode de lecture permettant à n'importe quel quidam d'apprendre à lire à n'importe quel enfant ?
- Thalia de GMédiateur
Hélips a écrit:Le sujet n'étant pas "les PE sont quand même à 80% de gros nullos", merci de revenir au Covid dans l'EN.
Et merci aux PE d'être restés polis, je n'aurais pas forcément eu cette maitrise à leur place.
La modération comprend votre colère, mais revenons au Covid dans l'EN.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User20401Vénérable
Allez, je me suis (un peu calmée). Au passage, merci à la modération pour son soutien.
Pour en revenir au sujet COVID, les enfants de milieux populaires ont souffert du confinement, plus que les autres. Un enfant avec un accès à la lecture à la maison, avec un vocabulaire riche, apprendra à lire sans PE. C'est une évidence. De la même façon qu'il n'aura probablement pas besoin de tes cours de français par la suite. Il peut très bien se débrouiller tout seul, avec son bagage et de bons bouquins.
Mais j'enseigne en CP en politique de la ville, et je peux te dire que ceux-là ont bien besoin d'un PE face à eux.
C'est pour cette raison que je souhaitais les demi-groupes, pour éviter à tout prix une fermeture. Parce que nous, on les voit les écarts.
Et passons sur le graphisme/écriture, qu'un parent, même cultivé, même avec un bon bagage, est incapable d'enseigner correctement (on le mesure avec nos CP, qui ont raté la moitié de la GS).
D'ailleurs les évaluations de CP (si mal conçues soient-elles) n'ont pas mesuré que les enfants ont mieux progressé en confinement que d'habitude, au contraire. Le niveau était mauvais aux évaluations de septembre et s'est amélioré en janvier. Donc il semble que les efforts menés par les PE aient porté leurs fruits. Ceci si on se fie à ces évaluations, ce qui n'est pas mon cas.
Pour en revenir au sujet COVID, les enfants de milieux populaires ont souffert du confinement, plus que les autres. Un enfant avec un accès à la lecture à la maison, avec un vocabulaire riche, apprendra à lire sans PE. C'est une évidence. De la même façon qu'il n'aura probablement pas besoin de tes cours de français par la suite. Il peut très bien se débrouiller tout seul, avec son bagage et de bons bouquins.
Mais j'enseigne en CP en politique de la ville, et je peux te dire que ceux-là ont bien besoin d'un PE face à eux.
C'est pour cette raison que je souhaitais les demi-groupes, pour éviter à tout prix une fermeture. Parce que nous, on les voit les écarts.
Et passons sur le graphisme/écriture, qu'un parent, même cultivé, même avec un bon bagage, est incapable d'enseigner correctement (on le mesure avec nos CP, qui ont raté la moitié de la GS).
D'ailleurs les évaluations de CP (si mal conçues soient-elles) n'ont pas mesuré que les enfants ont mieux progressé en confinement que d'habitude, au contraire. Le niveau était mauvais aux évaluations de septembre et s'est amélioré en janvier. Donc il semble que les efforts menés par les PE aient porté leurs fruits. Ceci si on se fie à ces évaluations, ce qui n'est pas mon cas.
- ProtonExpert
Pendant ce temps Blanquer fait sa pub dans le Parisien. Rien sur les enseignants. Rien sur les conditions de travail. Rien sur les salaires. Rien sur la DHG. Rien sur la nullité de sa réforme au lycée et les orientations ratées. Bref ... pourquoi ai-je lu ça après le petit déjeuner, j'ai la nausée maintenant.
Pour ceux qui ont le coeur bien accroché :
https://www.leparisien.fr/politique/jean-michel-blanquer-on-ne-peut-fermer-l-ecole-que-lorsque-l-on-a-tout-essaye-13-03-2021-8428402.php
Pour ceux qui ont le coeur bien accroché :
- Blanquer vous donne la nausée, c'est gratuit :
Au moment où les chiffres épidémiques s'emballent et que la rumeur d'un nouveau confinement — total ou partiel — plane sur le pays, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer entend tout faire pour préserver l'école et éviter le même scénario qu'au mois de mars 2020.
Inquiet face aux phénomènes de violences entre jeunes et de harcèlement, il livre pour notre journal ses premières pistes. Il affirme que « cette violence que l'on voit chez les plus jeunes serait pire si les écoles avaient été fermées ».
Quant à la prochaine présidentielle et les régionales de juin, il défend l'idée d'un front républicain pour contrer le RN, même si cela devait être au détriment d'Emmanuel Macron et de sa majorité. Enfin celui qui a renoncé à être la tête de liste d'En Marche en Ile-de-France pour le prochain scrutin, n'exclut pas d'être candidat lors des prochaines élections législatives en 2022.
Il y a un an, le président de la République annonçait la fermeture des écoles. Aujourd'hui, au moment où l'épidémie flambe à nouveau, ce scénario peut-il se reproduire, notamment en Ile-de-France ? Quelle est votre ligne rouge ?
JEAN-MICHEL BLANQUER. L'école est la dernière chose à fermer, car c'est l'institution la plus précieuse au cœur de la société. Donc on ne peut fermer l'école que lorsque l'on a essayé tout le reste et que ce n'est pas suffisant.
Mais le président l'a fait à l'époque. Vous aviez même dit que vous étiez contre, avant qu'il ne vous contredise lors de son allocution…
Lorsque nous avons dû fermer les écoles le 12 mars, il y a un an, nous étions dans un moment totalement inédit d'un point de vue historique. Il fallait arrêter l'épidémie en urgence et le président de la République a suivi l'avis du Conseil scientifique, institué ce jour-là. Ce qui compte, c'est que pendant un an, nous avons su traverser collectivement le défi le plus grand jamais posé à l'école. La France est très attachée à son école. Cette crise a conduit à un renouveau de l'alliance de la France avec son école.
De nombreux épidémiologistes disent qu'il faudrait fermer les cantines. Vous réservez-vous cette possibilité, pour garder les écoles ouvertes si les chiffres continuent de grimper ?
Par définition, tout est sur la table. On peut imaginer de fermer les cantines, qui sont effectivement le maillon faible dans la journée de l'élève, sans pour autant fermer les écoles. Néanmoins, on a jusqu'à présent considéré qu'il était nécessaire de les maintenir ouvertes. C'est un enjeu social et de santé. Pour beaucoup d'enfants, c'est le seul moyen de faire un repas équilibré dans la journée.
En janvier, vous aviez annoncé la vaccination des profs pour mars. Elle n'a pas eu lieu. C'est pour quand ?
J'ai dit que Ce serait souhaitable. La doctrine sanitaire française est d'aller des plus vulnérables vers les moins vulnérables, selon des critères d'âge et de comorbidités. Actuellement, le vaccin commence à concerner les professeurs de plus de 50 ans qui ont des fragilités — au même titre que la population générale. Si on devait entrer dans une logique de profession avec des vaccins qui arriveraient en grand nombre en avril, je ferai alors tout pour que les professeurs fassent partie des premiers concernés.
Le harcèlement scolaire tue toujours, avec le récent drame de la mort d'Alisha. Les dispositifs en place ne marchent pas, ou pas assez. Que faire de plus ?
Le harcèlement scolaire est un fléau mondial. Des outils existent : campagnes contre le harcèlement, mise en place d'ambassadeurs dans chaque établissement, des numéros verts (3020 et 0 800 200 200), et nous systématisons la formation initiale des professeurs en la matière. Cette stratégie rencontre de premiers résultats : en 2018, on est ainsi passé à 5 % d'élèves se déclarant victimes, contre 11 % quatre ans auparavant. Cela reste trop. Mais le grand problème aujourd'hui, c'est le cyberharcèlement qui a augmenté à la faveur du confinement et qui est le type de harcèlement que Alisha a subi.
Et que comptez-vous faire ?
Nous devons renforcer nos partenariats avec les réseaux sociaux, pour mieux repérer et supprimer plus vite les contenus haineux. A l'école, ce cyberharcèlement doit être sanctionné plus sévèrement. Il y a d'ailleurs de plus en plus de conseils de discipline liés à ce type d'affaire.
Au-delà de la prévention, ne faut-il pas quelque chose de plus radical ?
Sur ce dossier, qui est en haut de la pile, il n'est pas interdit d'interdire. L'interdiction du téléphone portable au collège a produit des effets très concrets et très positifs. La fréquentation des réseaux sociaux est théoriquement interdite avant 13 ans. Je proposerai de nouvelles initiatives en termes d'usages et d'âge prochainement.
Le nombre de rixes entre bandes rivales a augmenté de 25 % en 2020. Comment enrayer cet autre fléau ?
Ce qui s'est passé est très grave. Et cette violence que l'on voit chez les plus jeunes serait d'ailleurs pire si les écoles avaient été fermées. On sait que le confinement crée des difficultés. C'est pour cela que les mineurs sont prioritaires dans nos approches : ouverture des écoles, collèges et lycées bien sûr. Nous rouvrirons en premier pour les mineurs les infrastructures sportives dès que les conditions sanitaires le permettront.
Et quoi d'autre ?
Nous allons généraliser à l'ensemble du territoire les Alliances éducatives, concept expérimenté au sein des Cités éducatives dans les territoires défavorisés, et les Territoires éducatifs ruraux en zone rurale. C'est l'application concrète de l'adage Il faut tout un village pour éduquer un enfant. On met autour de la table ceux qui interviennent dans la vie d'un enfant : parents, école, police, justice, associations, et communes. Et on leur donne des moyens pour agir sur ce qui fait réussir les enfants. Comme, par exemple, avec le Plan mercredi.
Mais concrètement ?
Par exemple, un club de taekwondo de Montpellier est devenu un acteur socio-éducatif majeur, car il propose de l'aide aux devoirs, des activités de vacances, etc. Avec la ministre des Sports Roxana Maracineanu, nous venons de confier à son responsable une mission pour généraliser cela dans toute la France. Nous allons aussi développer encore plus les Vacances apprenantes, avec par exemple des voyages à vélo à la découverte du patrimoine. C'est l'esprit colo régénéré !
Quel rapport avec les bandes ?
Il doit y avoir une dimension préventive et une dimension répressive. Cela évite les problèmes, si on raccroche les élèves aux apprentissages. Par ailleurs, nous travaillons à repérer ces bandes, dont 80 % sont concentrées en Île-de-France. Ce phénomène se travaille très jeune : si depuis l'âge de dix ans vous êtes habitué à passer vos vacances avec le quartier d'en face, qui traditionnellement est rival, vous vous habituez à une logique de fraternité.
Et le volet répressif, vous faites quoi ?
Avec Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, nous menons une action conjointe pour combattre le phénomène aux abords des établissements. Cela se traduira par des actions résolues pour mettre fin à la violence et aux trafics autour des collèges et lycées. Nous avons déjà commencé à intensifier la lutte contre les stupéfiants.
Des professeurs sont accusés d'islamophobie, par exemple à l'IEP de Grenoble... Quel regard portez-vous sur cette affaire ?
J'ai condamné avec fermeté ces logiques de fatwa. Toutes les idéologies, qui définissent des personnes par rapport à leurs appartenances, qu'elles soient raciales ou religieuses, avant de considérer leur appartenance à la République, mènent à des logiques de fragmentation. Ce n'est pas la société dont on a envie.
Vous faites notamment référence à l'islamo-gauchisme, que vous avez récemment dénoncé ?
Oui, mais pas seulement. J'ai dénoncé cela l'an dernier. Il y a aussi d'autres courants dans les sciences sociales qui ont beaucoup de mal à laisser vivre tous les courants de pensée. J'appelle cela du « maccarthysme inversé », qui consiste à exclure celui qui ne pense pas comme vous.
Concernant le Bac, les épreuves d'enseignements de spécialités auraient dû se tenir la semaine prochaine. Or, elles ont été supprimées au profit du contrôle continu. Beaucoup de lycéens ont peur que leur diplôme soit dévalué cette année. Que leur répondez-vous ?
Il y a des vertus au contrôle terminal qui solennise une évaluation, et des vertus au contrôle continu qui valorise l'effort permanent. Et c'est le sens de la réforme du bac que d'avoir et l'un et l'autre. Le remplacement des épreuves de mars au profit du contrôle continu, c'est une décision que j'ai dû prendre en janvier compte tenu des conditions sanitaires. Comme cela, tout leur travail jusqu'à juin sera pris en compte dans leur note du Bac.
Mais pouvez-vous nous assurer qu'en cas de flambée épidémique les épreuves laissées en présentiel le resteront ?
La situation sanitaire devrait être normalement plus détendue en juin. Donc, logiquement, le Bac de Français pour les élèves de première, les épreuves de philosophie et le nouveau grand oral se tiendront dans les conditions normales du contrôle terminal.
Les sondages donnent Emmanuel Macron et Marine Le Pen au coude-à-coude pour la présidentielle. Cela vous inquiète ?
Les sondages ne doivent pas être notre guide dans la vie, sinon nous passerions notre temps à godiller. Mais il est évident que l'on doit être attentif à la montée de l'extrême droite en France telle qu'elle existe depuis longtemps. C'est un sujet de vigilance, qui doit cependant nous amener à être fidèles à nous-même. Pour moi, l'antidote à l'extrême droite, comme à l'extrême gauche, c'est le projet républicain.
En cas de risque RN aux régionales, prônez-vous le retrait des listes LREM au profit d'un front républicain ?
Oui. Il faut toujours un front républicain face aux extrêmes. Quitte à se retirer et n'avoir aucun élu. En ce moment, il y a beaucoup de gens qui jouent avec les hypothèses d'une extrême droite ou d'une extrême gauche au pouvoir. J'observe une espèce d'excitation devant le pire. Moi, je ne compte pas du tout jouer à cela.
Stanislas Guérini, Christophe Castaner, Marlène Schiappa disent qu'ils voteraient Jean-Luc Mélenchon face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Et vous ?
Ces sujets de politique-fiction ne servent à rien. Ce qu'il faut, c'est avoir un vrai projet. Je suis fidèle à l'esprit de la campagne de 2017 : constructif, bienveillant, dépassant les clivages.
Regrettez-vous de n'avoir pas été candidat en Ile-de-France ?
Cela m'est apparu infaisable compte tenu de mes obligations ministérielles et de l'importance de la crise sanitaire. Je suis concentré sur le maintien des écoles ouvertes et sur les réformes pour hausser le niveau de nos élèves. Alors, je ne le regrette pas, d'autant plus que nous avons une excellente tête de liste, en la personne de Laurent Saint-Martin. Le temps viendra de se présenter à une élection. Mais plus tard.
Par exemple aux législatives ?
Pourquoi pas. Mais ce n'est pas encore d'actualité, l'urgence, c'est de surmonter la crise.
https://www.leparisien.fr/politique/jean-michel-blanquer-on-ne-peut-fermer-l-ecole-que-lorsque-l-on-a-tout-essaye-13-03-2021-8428402.php
- Clecle78Bon génie
Et dans la revue de presse de France Inter avec quand même un petit coup de griffe sur le logiquement
du "Logiquement le bac se déroulera normalement"
du "Logiquement le bac se déroulera normalement"
- Manu7Expert spécialisé
VanGogh59 a écrit:Rouletabille a écrit:Oui, enfin bon, des conseils de classe en visio... Cette règle de 6 adultes pour les réunions alors qu'on accueille chaque jour des classes de 30... Comment dire, ça m'agace prodigieusement... Sois on ferme, sois on fait des petits groupe et donc on applique la règle des visio et de la limitation du nombre de participants... ou bien si on accueille tous les élèves on fait donc des conseils de classe en "présentiel" (sic)... Car franchement, on le sait, les visio pour cela ou pour les conseils péda and co amoindri encore la participation de tous, la compréhension de tous (déjà en "présentiel" - sic - on est déjà tous inégaux pour prendre la parole, s'exprimer and co)... Bref, c'est mon ressenti, ma vision, sans m'exprimer aucunement de ce qu'il faudrait faire (ou sur la situation sanitaire). Juste que cela me semble totalement kafkaïens d'enchaîner les heures devant 30 élèves et de ne pas pouvoir faire des réunions dans l'établissement à dix ou douze adultes !
Ce qui est kafkaïen, c'est d'avoir des cinémas fermés et des écoles ouvertes. Ce qui est kafkaïen, c'est d'avoir des restaurants et des bars fermés et des cantines ouvertes. Ce qui est kafkaïen, c'est d'interdire les réunions de plus de 6 y compris en famille et de faire des conseils de classe à 30 personnes comme ce sera le cas chez moi.
Enfin ce qui est kafkaïen, c'est d'attribuer des primes à des personnes soit disant en "2ème ligne" (encore faut-il s'entendre sur ce qui est 1ère et 2ème ligne ) et ne rien donner aux profs qui pour le coup sont au front.
Les conseils de classe à 30 personnes se feront en présentiel ou à distance ? Mais au début de la réforme du lycée on commençait aussi à entendre des voix officielles qui discutaient de l'intérêt des conseils de classe sans doute pour défendre cette reforme à la noix !!!
D'ailleurs en parlant de réforme, les protocoles demandent le moins de brassages possible mais on n'a jamais remis en question cette réforme qui brasse tous les élèves dans des EDT totalement absurdes.
- kaktus65Niveau 10
Proton a écrit:Pendant ce temps Blanquer fait sa pub dans le Parisien. Rien sur les enseignants. Rien sur les conditions de travail. Rien sur les salaires. Rien sur la DHG. Rien sur la nullité de sa réforme au lycée et les orientations ratées. Bref ... pourquoi ai-je lu ça après le petit déjeuner, j'ai la nausée maintenant.
Pour ceux qui ont le coeur bien accroché :
- Blanquer vous donne la nausée, c'est gratuit :
Au moment où les chiffres épidémiques s'emballent et que la rumeur d'un nouveau confinement — total ou partiel — plane sur le pays, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer entend tout faire pour préserver l'école et éviter le même scénario qu'au mois de mars 2020.
Inquiet face aux phénomènes de violences entre jeunes et de harcèlement, il livre pour notre journal ses premières pistes. Il affirme que « cette violence que l'on voit chez les plus jeunes serait pire si les écoles avaient été fermées ».
Quant à la prochaine présidentielle et les régionales de juin, il défend l'idée d'un front républicain pour contrer le RN, même si cela devait être au détriment d'Emmanuel Macron et de sa majorité. Enfin celui qui a renoncé à être la tête de liste d'En Marche en Ile-de-France pour le prochain scrutin, n'exclut pas d'être candidat lors des prochaines élections législatives en 2022.
Il y a un an, le président de la République annonçait la fermeture des écoles. Aujourd'hui, au moment où l'épidémie flambe à nouveau, ce scénario peut-il se reproduire, notamment en Ile-de-France ? Quelle est votre ligne rouge ?
JEAN-MICHEL BLANQUER. L'école est la dernière chose à fermer, car c'est l'institution la plus précieuse au cœur de la société. Donc on ne peut fermer l'école que lorsque l'on a essayé tout le reste et que ce n'est pas suffisant.
Mais le président l'a fait à l'époque. Vous aviez même dit que vous étiez contre, avant qu'il ne vous contredise lors de son allocution…
Lorsque nous avons dû fermer les écoles le 12 mars, il y a un an, nous étions dans un moment totalement inédit d'un point de vue historique. Il fallait arrêter l'épidémie en urgence et le président de la République a suivi l'avis du Conseil scientifique, institué ce jour-là. Ce qui compte, c'est que pendant un an, nous avons su traverser collectivement le défi le plus grand jamais posé à l'école. La France est très attachée à son école. Cette crise a conduit à un renouveau de l'alliance de la France avec son école.
De nombreux épidémiologistes disent qu'il faudrait fermer les cantines. Vous réservez-vous cette possibilité, pour garder les écoles ouvertes si les chiffres continuent de grimper ?
Par définition, tout est sur la table. On peut imaginer de fermer les cantines, qui sont effectivement le maillon faible dans la journée de l'élève, sans pour autant fermer les écoles. Néanmoins, on a jusqu'à présent considéré qu'il était nécessaire de les maintenir ouvertes. C'est un enjeu social et de santé. Pour beaucoup d'enfants, c'est le seul moyen de faire un repas équilibré dans la journée.
En janvier, vous aviez annoncé la vaccination des profs pour mars. Elle n'a pas eu lieu. C'est pour quand ?
J'ai dit que Ce serait souhaitable. La doctrine sanitaire française est d'aller des plus vulnérables vers les moins vulnérables, selon des critères d'âge et de comorbidités. Actuellement, le vaccin commence à concerner les professeurs de plus de 50 ans qui ont des fragilités — au même titre que la population générale. Si on devait entrer dans une logique de profession avec des vaccins qui arriveraient en grand nombre en avril, je ferai alors tout pour que les professeurs fassent partie des premiers concernés.
Le harcèlement scolaire tue toujours, avec le récent drame de la mort d'Alisha. Les dispositifs en place ne marchent pas, ou pas assez. Que faire de plus ?
Le harcèlement scolaire est un fléau mondial. Des outils existent : campagnes contre le harcèlement, mise en place d'ambassadeurs dans chaque établissement, des numéros verts (3020 et 0 800 200 200), et nous systématisons la formation initiale des professeurs en la matière. Cette stratégie rencontre de premiers résultats : en 2018, on est ainsi passé à 5 % d'élèves se déclarant victimes, contre 11 % quatre ans auparavant. Cela reste trop. Mais le grand problème aujourd'hui, c'est le cyberharcèlement qui a augmenté à la faveur du confinement et qui est le type de harcèlement que Alisha a subi.
Et que comptez-vous faire ?
Nous devons renforcer nos partenariats avec les réseaux sociaux, pour mieux repérer et supprimer plus vite les contenus haineux. A l'école, ce cyberharcèlement doit être sanctionné plus sévèrement. Il y a d'ailleurs de plus en plus de conseils de discipline liés à ce type d'affaire.
Au-delà de la prévention, ne faut-il pas quelque chose de plus radical ?
Sur ce dossier, qui est en haut de la pile, il n'est pas interdit d'interdire. L'interdiction du téléphone portable au collège a produit des effets très concrets et très positifs. La fréquentation des réseaux sociaux est théoriquement interdite avant 13 ans. Je proposerai de nouvelles initiatives en termes d'usages et d'âge prochainement.
Le nombre de rixes entre bandes rivales a augmenté de 25 % en 2020. Comment enrayer cet autre fléau ?
Ce qui s'est passé est très grave. Et cette violence que l'on voit chez les plus jeunes serait d'ailleurs pire si les écoles avaient été fermées. On sait que le confinement crée des difficultés. C'est pour cela que les mineurs sont prioritaires dans nos approches : ouverture des écoles, collèges et lycées bien sûr. Nous rouvrirons en premier pour les mineurs les infrastructures sportives dès que les conditions sanitaires le permettront.
Et quoi d'autre ?
Nous allons généraliser à l'ensemble du territoire les Alliances éducatives, concept expérimenté au sein des Cités éducatives dans les territoires défavorisés, et les Territoires éducatifs ruraux en zone rurale. C'est l'application concrète de l'adage Il faut tout un village pour éduquer un enfant. On met autour de la table ceux qui interviennent dans la vie d'un enfant : parents, école, police, justice, associations, et communes. Et on leur donne des moyens pour agir sur ce qui fait réussir les enfants. Comme, par exemple, avec le Plan mercredi.
Mais concrètement ?
Par exemple, un club de taekwondo de Montpellier est devenu un acteur socio-éducatif majeur, car il propose de l'aide aux devoirs, des activités de vacances, etc. Avec la ministre des Sports Roxana Maracineanu, nous venons de confier à son responsable une mission pour généraliser cela dans toute la France. Nous allons aussi développer encore plus les Vacances apprenantes, avec par exemple des voyages à vélo à la découverte du patrimoine. C'est l'esprit colo régénéré !
Quel rapport avec les bandes ?
Il doit y avoir une dimension préventive et une dimension répressive. Cela évite les problèmes, si on raccroche les élèves aux apprentissages. Par ailleurs, nous travaillons à repérer ces bandes, dont 80 % sont concentrées en Île-de-France. Ce phénomène se travaille très jeune : si depuis l'âge de dix ans vous êtes habitué à passer vos vacances avec le quartier d'en face, qui traditionnellement est rival, vous vous habituez à une logique de fraternité.
Et le volet répressif, vous faites quoi ?
Avec Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, nous menons une action conjointe pour combattre le phénomène aux abords des établissements. Cela se traduira par des actions résolues pour mettre fin à la violence et aux trafics autour des collèges et lycées. Nous avons déjà commencé à intensifier la lutte contre les stupéfiants.
Des professeurs sont accusés d'islamophobie, par exemple à l'IEP de Grenoble... Quel regard portez-vous sur cette affaire ?
J'ai condamné avec fermeté ces logiques de fatwa. Toutes les idéologies, qui définissent des personnes par rapport à leurs appartenances, qu'elles soient raciales ou religieuses, avant de considérer leur appartenance à la République, mènent à des logiques de fragmentation. Ce n'est pas la société dont on a envie.
Vous faites notamment référence à l'islamo-gauchisme, que vous avez récemment dénoncé ?
Oui, mais pas seulement. J'ai dénoncé cela l'an dernier. Il y a aussi d'autres courants dans les sciences sociales qui ont beaucoup de mal à laisser vivre tous les courants de pensée. J'appelle cela du « maccarthysme inversé », qui consiste à exclure celui qui ne pense pas comme vous.
Concernant le Bac, les épreuves d'enseignements de spécialités auraient dû se tenir la semaine prochaine. Or, elles ont été supprimées au profit du contrôle continu. Beaucoup de lycéens ont peur que leur diplôme soit dévalué cette année. Que leur répondez-vous ?
Il y a des vertus au contrôle terminal qui solennise une évaluation, et des vertus au contrôle continu qui valorise l'effort permanent. Et c'est le sens de la réforme du bac que d'avoir et l'un et l'autre. Le remplacement des épreuves de mars au profit du contrôle continu, c'est une décision que j'ai dû prendre en janvier compte tenu des conditions sanitaires. Comme cela, tout leur travail jusqu'à juin sera pris en compte dans leur note du Bac.
Mais pouvez-vous nous assurer qu'en cas de flambée épidémique les épreuves laissées en présentiel le resteront ?
La situation sanitaire devrait être normalement plus détendue en juin. Donc, logiquement, le Bac de Français pour les élèves de première, les épreuves de philosophie et le nouveau grand oral se tiendront dans les conditions normales du contrôle terminal.
Les sondages donnent Emmanuel Macron et Marine Le Pen au coude-à-coude pour la présidentielle. Cela vous inquiète ?
Les sondages ne doivent pas être notre guide dans la vie, sinon nous passerions notre temps à godiller. Mais il est évident que l'on doit être attentif à la montée de l'extrême droite en France telle qu'elle existe depuis longtemps. C'est un sujet de vigilance, qui doit cependant nous amener à être fidèles à nous-même. Pour moi, l'antidote à l'extrême droite, comme à l'extrême gauche, c'est le projet républicain.
En cas de risque RN aux régionales, prônez-vous le retrait des listes LREM au profit d'un front républicain ?
Oui. Il faut toujours un front républicain face aux extrêmes. Quitte à se retirer et n'avoir aucun élu. En ce moment, il y a beaucoup de gens qui jouent avec les hypothèses d'une extrême droite ou d'une extrême gauche au pouvoir. J'observe une espèce d'excitation devant le pire. Moi, je ne compte pas du tout jouer à cela.
Stanislas Guérini, Christophe Castaner, Marlène Schiappa disent qu'ils voteraient Jean-Luc Mélenchon face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Et vous ?
Ces sujets de politique-fiction ne servent à rien. Ce qu'il faut, c'est avoir un vrai projet. Je suis fidèle à l'esprit de la campagne de 2017 : constructif, bienveillant, dépassant les clivages.
Regrettez-vous de n'avoir pas été candidat en Ile-de-France ?
Cela m'est apparu infaisable compte tenu de mes obligations ministérielles et de l'importance de la crise sanitaire. Je suis concentré sur le maintien des écoles ouvertes et sur les réformes pour hausser le niveau de nos élèves. Alors, je ne le regrette pas, d'autant plus que nous avons une excellente tête de liste, en la personne de Laurent Saint-Martin. Le temps viendra de se présenter à une élection. Mais plus tard.
Par exemple aux législatives ?
Pourquoi pas. Mais ce n'est pas encore d'actualité, l'urgence, c'est de surmonter la crise.
https://www.leparisien.fr/politique/jean-michel-blanquer-on-ne-peut-fermer-l-ecole-que-lorsque-l-on-a-tout-essaye-13-03-2021-8428402.php
Ne t’inquiète pas : il sera contredit dans les jours qui viennent
- Pontorson50Fidèle du forum
Notre ministre a encore une brillante idée : fermer les cantines pour ne pas fermer les écoles.
https://www.lavoixdunord.fr/959309/article/2021-03-14/direct-covid-19-peut-imaginer-fermer-les-cantines-mais-pas-les-ecoles-estime
On peut imaginer (à peu près n'importe quoi, une interview, une idée), néanmoins...Je préfère retenir le "néanmoins". Je commence à comprendre les campagnes institutionnelles en faveur du petit déjeuner, parce que nous allons devoir en faire le principal repas si le gouvernement laisse galoper l'imagination ministérielle. L'école est tellement importante qu'on peut imaginer aussi de raccourcir les nuits des élèves en instaurant des cours la nuit. Néanmoins on a jusqu'à présent considéré que le sommeil était nécessaire...
https://www.lavoixdunord.fr/959309/article/2021-03-14/direct-covid-19-peut-imaginer-fermer-les-cantines-mais-pas-les-ecoles-estime
On peut imaginer de fermer les cantines, qui sont effectivement le maillon faible dans la journée de l’élève, sans pour autant fermer les écoles. Néanmoins, on a jusqu’à présent considéré qu’il était nécessaire de les maintenir ouvertes. C’est un enjeu social et de santé. »
On peut imaginer (à peu près n'importe quoi, une interview, une idée), néanmoins...Je préfère retenir le "néanmoins". Je commence à comprendre les campagnes institutionnelles en faveur du petit déjeuner, parce que nous allons devoir en faire le principal repas si le gouvernement laisse galoper l'imagination ministérielle. L'école est tellement importante qu'on peut imaginer aussi de raccourcir les nuits des élèves en instaurant des cours la nuit. Néanmoins on a jusqu'à présent considéré que le sommeil était nécessaire...
- Manu7Expert spécialisé
lectiole a écrit:Chez nous, département surveillé, un de mes collègues est absent car cas contact, deux élèves de 3e absents dans ma 3e car ils ont la covid, les conseils de classe ont eu lieu en présentiel et réunion parents / PP en présentiel.
"Youpi !"
Tout cela est interdit. Personne n'a réagit ??? Les réunions parents/profs sont aussi interdites. Je vois mal un CC avec seulement 6 adultes surtout avec 2 parents délégués...
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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