- Not a PandaHabitué du forum
Cath a écrit:J'arrête de te répondre : pour devenir infirmière, il faut le bac, déposer un dossier, plus 3 ans de formation (dont la moitié de stages). Une élève de 1ère année s'appelle "élève infirmière ".
Rien de tel pour un enseignant, à qui il faut désormais bac+5 pour avoir le droit de passer le concours. On ne l'appelle pas "élève professeur" dès sa 1ère année de fac et il n'a absolument aucune garantie de réussir le concours un jour.
J
Pour devenir ingénieur INSA, il faut le bac, déposer un dossier, plus 5 ans de formation.
- ben2510Expert spécialisé
Not a Panda a écrit:Cath a écrit:J'arrête de te répondre : pour devenir infirmière, il faut le bac, déposer un dossier, plus 3 ans de formation (dont la moitié de stages). Une élève de 1ère année s'appelle "élève infirmière ".
Rien de tel pour un enseignant, à qui il faut désormais bac+5 pour avoir le droit de passer le concours. On ne l'appelle pas "élève professeur" dès sa 1ère année de fac et il n'a absolument aucune garantie de réussir le concours un jour.
J
Pour devenir ingénieur INSA, il faut le bac, déposer un dossier, plus 5 ans de formation.
C'est là qu'on voit que pour être médecin, il faut des études bien plus longues que pour être ingénieur, bac+1 vs bac+0.
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Isis39Enchanteur
youpeka a écrit:TrucOuBidule a écrit:
Sans compter que les IMP ont pour certaines vocation à remplacer des heures qui étaient statutaires (comme celle du labo de techno).
Sinon ce serait bien aussi qu'une heure supp ne soit pas moins payée qu'une heure poste... (connaît-on un seul autre secteur où cela se passe ainsi ???)
TrucOuBidule
+1
ca aussi c’est une vrai arnaque, j’ai passé 20 ans dans l’industrie, je ne connais aucun secteur où les heures sup sont moins bien payées que les heures normales. D’ailleurs par définition, une hsa n’est pas vraiment une heure sup mais plutôt un charge de travail en plus (peu importe combien d’heures de travail cela génère…)
Mais on est piégé, avec des salaires aussi bas il est difficile de ne pas faire quelques hsa,… en tout cas pour les plus jeunes, et ca c’est clairement une stratégie.
C'est pire avec les IMP qui permettent de faire des économies. Pour moi (à mon niveau de carrière), un IMP m'est payée moins qu'une HSA.
- InvitéInvité
Not a Panda a écrit:Cath a écrit:J'arrête de te répondre : pour devenir infirmière, il faut le bac, déposer un dossier, plus 3 ans de formation (dont la moitié de stages). Une élève de 1ère année s'appelle "élève infirmière ".
Rien de tel pour un enseignant, à qui il faut désormais bac+5 pour avoir le droit de passer le concours. On ne l'appelle pas "élève professeur" dès sa 1ère année de fac et il n'a absolument aucune garantie de réussir le concours un jour.
J
Pour devenir ingénieur INSA, il faut le bac, déposer un dossier, plus 5 ans de formation.
Pendant ce temps, le DASEN lui touche dans les 50 000 euros de prime,…
- BaldredSage
Merci @gauvain31, c'est sans doute plus long à écrire, mais beaucoup intéressant à lire !gauvain31 a écrit:@Baldred : Disons qu'il peut y avoir un lien système-acteurs si ces acteurs laissent les choses faire (dans ce cas ils sont complices); évidemment qu'il peut y avoir une impuissance réelle face à l'imposition de choses inacceptables ( ex: invention de notes et rupture d'égalité lors du Bac 2019) où les collègues qui ont retenus les copies n'ont pas à rougir. Pour moi ce fut le dernier fait d'arme de cette profession. La population enseignante est plurielle, mais je décris une tendance à long terme, à savoir une apolitisation croissante d'une partie corps enseignant qui a parfois tendance un impact sur la dégradation des conditions de travail puisque ne voyant pas le lien entre les réformes et l'idéologie néolibérale (et toute politique est le fait d'une idéologie à savoir d'un corpus d'idées pensant la société tout entière). Or, pour mobiliser efficacement il faut savoir pour quoi on se bat, d'où importance de tracter, d'informer. Quant au "déni" et à la "soumission", de certains, je l'assume puisque l'ayant observé. J'aurais pu rajouter "veulerie" aussi . Mais pour moi ce n'est pas le fond du problème
Quant aux "traîtres", ceux qui trahissent les principes les plus élémentaires de la République, je les mets au ministère : ceux qui conçoivent dans l'anonymat le plus total des plans sociaux que l'on appelle dans l'EN des "réformes", dont le but décennies après décennies est le même : tailler dans le lard, sans retour en arrière possible (système de cliquet comme le disait si bien un collègue sur ce site). On fait juste des "grenelles" pour calmer provisoirement la grogne et gagner du temps dans le quinquennat. Car ce sont des choix politiques qui amènent l'Etat à s'appauvrir et donc à appauvrir l’Éducation Nationale. L'action de cette dernière doit donc être pensée à travers plusieurs prismes, dont le prisme politique, car des choix différents sont faits selon, les pays, et c'est par idéologie (et donc politique) , que l'on a sciemment les déclasser les enseignants en France. Cela aurait pu ne pas se faire. Mais cela s'est fait.
je ne suis pas exactement d'accord avec toi sur des détails, mais c'est très secondaire, je partage l'essentiel.
Cependant, je crois que ce que tu appelles soumission ou veulerie reste une simplification inutile : ou bien on la trouve partout, dans toutes les entreprises ou institutions, ou bien tu veux décrire un comportement propre aux profs et il faudrait trouver des mots plus justes. L'aveuglement que tu évoques n'est pas propre aux acteurs de l'EN, mais plutôt de la classe moyenne.
Comme c'est une simplification de dire qu'il y a complicité ( merci d'avoir évité "collabo") quand les acteurs laissent faire le système. Notre apathie collective, alors que la crise sanitaire a mis au jour les pensées et les arrières pensées blanqueriennes et qu'il aurait été légitime de s'opposer à des épreuves qui n'avaient, de l'avis de tous aucun sens, mérite une analyse plus poussée, au delà de la condamnation de quelques collègues. Tu parais bien mieux outillé que moi pour la développer et je te lirai avec attention.
- nc33Niveau 10
Il se trouve qu'on subit les activités des collègues, lorsqu'elles se déroulent pendant nos cours...Baldred a écrit:
Non le pire ce ne sont pas les activités (club, voyage, etc...)que je vois souvent décriés( "collabos"...). Reconnaissons-nous le droit de mettre le plaisir et l'engagement là où nous le souhaitons sans avoir en plus à subir le regard discriminant de ceux qui n'en ont ni le temps ni l'envie.
- BaldredSage
Bonjour,nc33 a écrit:Il se trouve qu'on subit les activités des collègues, lorsqu'elles se déroulent pendant nos cours...Baldred a écrit:
Non le pire ce ne sont pas les activités (club, voyage, etc...)que je vois souvent décriés( "collabos"...). Reconnaissons-nous le droit de mettre le plaisir et l'engagement là où nous le souhaitons sans avoir en plus à subir le regard discriminant de ceux qui n'en ont ni le temps ni l'envie.
Problème différent, ou autre façon de poser le problème. Plus de 30 ans que je fais par exemple collège au cinéma. J y réponds en général par un grand sourire. Je ne suis avec mes sorties qu une goutte dans l océan des galeries de salle des profs. Tout est voté en CA, jamais eu d oppositions exprimées.
- A TuinVénérable
nc33 a écrit:Il se trouve qu'on subit les activités des collègues, lorsqu'elles se déroulent pendant nos cours...Baldred a écrit:
Non le pire ce ne sont pas les activités (club, voyage, etc...)que je vois souvent décriés( "collabos"...). Reconnaissons-nous le droit de mettre le plaisir et l'engagement là où nous le souhaitons sans avoir en plus à subir le regard discriminant de ceux qui n'en ont ni le temps ni l'envie.
Oui enfin là je te répondrais, qu'on ne va pas aller agencer les projets ou sorties en fonction des desideratas des collègues ne le souhaitant pas (les concernés qui savent eux par contre se mettre en avant pour se mettre en avant, parfois). Maintenant quand tel collègue se plaint parce que telle sortie lui "prend" des heures, je lui offre la possibilité de prendre de mes heures par un échange, et en général vu qu'il faut bosser et chercher le créneau, ça calme tout de suite.
Les gens ne vont pas aller appeler les lieux de visites, les autocaristes 10 fois de suite parce que "bidule a dit que", ses heures etc. On n'en finirait pas.
Je ne pense pas du reste que ce type de collègues aillent se plaindre autant de la même manière auprès de leurs chefs, quand des manifestations ou journées sont organisées par ces derniers.
- A TuinVénérable
Baldred a écrit:
Problème différent, ou autre façon de poser le problème. Plus de 30 ans que je fais par exemple collège au cinéma. J y réponds en général par un grand sourire. Je ne suis avec mes sorties qu une goutte dans l océan des galeries de salle des profs. Tout est voté en CA, jamais eu d oppositions exprimées.
Oui c'est ça, tout à fait aussi ! Les personnes ne vont pas se plaindre au moment des CA, comme quoi il y a trop de sorties etc.
Quand on gratte un peu en plus, on s'aperçoit que ces collègues pontilleux "mes heures, mon précieux" n'en font pas plus que ceux d'à côté. Il s'agit en revanche d'une posture pour faire genre "regardez comme moi je travaille, j'ai besoin de toutes ms heures pour bosser à fond". C'est une façon de valoriser ce qu'ils font la base, leurs cours, histoire de se donner une contenance et faire un argument au cas où on vienne leur dire qu'ils font cours uniquement. Alors que ça s'assume aussi très bien, il n'y a pas besoin de toute cette posture autour : plein de collègue font cours, sans plus, et c'est très bien comme ça. C'est déjà l'essentiel, ça ne devrait même pas faire l'objet de remarques éventuelles. Et ils assument très bien sans en rajouter, et c'est très bien !
De toute façon on en est tous au même point, avec des horaires de cours étiques, et diverses sorties ou manifestations qui viennent obérer des heures de cours prévues. Et nos cours à faire rentrer dedans, tous autant que nous sommes.
Il ne me viendrait pas à l'idée d'aller me plaindre auprès d'un tel parce que sa sortie ou projet tombe ce jour-là. Une seule exception je dirais, valable pour tout le monde : si on a prévu des examens du contrôle continu ce jour-là admettons, et que la date était placée de plus longue date. Car cela implique aussi un changement d'organisation et une logistique.
- Une passanteEsprit éclairé
A Tuin a écrit:Baldred a écrit:
Problème différent, ou autre façon de poser le problème. Plus de 30 ans que je fais par exemple collège au cinéma. J y réponds en général par un grand sourire. Je ne suis avec mes sorties qu une goutte dans l océan des galeries de salle des profs. Tout est voté en CA, jamais eu d oppositions exprimées.
Oui c'est ça, tout à fait aussi ! Les personnes ne vont pas se plaindre au moment des CA, comme quoi il y a trop de sorties etc.
Quand on gratte un peu en plus, on s'aperçoit que ces collègues pontilleux "mes heures, mon précieux" n'en font pas plus que ceux d'à côté. Il s'agit en revanche d'une posture pour faire genre "regardez comme moi je travaille, j'ai besoin de toutes ms heures pour bosser à fond".
De toute façon on en est tous au même point, avec des horaires de cours étiques, et diverses sorties ou manifestations qui viennent obérer des heures de cours prévues. Et nos cours à faire rentrer dedans, tous autant que nous sommes.
Il ne me viendrait pas à l'idée d'aller me plaindre auprès d'un tel parce que sa sortie ou projet tombe ce jour-là. Une seule exception je dirais, valable pour tout le monde : si on a prévu des examens du contrôle continu ce jour-là admettons, et que la date était placée de plus longue date. Car cela implique aussi un changement d'organisation et une logistique.
Il ne faut pas oublier que les élus au CA représentent leurs collègues, jamais nous ne votons contre une sortie / un projet d'un collègue (sinon nous serions de piètres représentants) mais cela ne signifie pas que nous ne sommes pas nombreux à en remettre en question le bien-fondé.
- A TuinVénérable
Une passante a écrit:cela ne signifie pas que nous ne sommes pas nombreux à en remettre en question le bien-fondé.
Dans quel type de cas ? En général les projets approuvés s'inscrivent au mieux dans les programmes. Par contre effectivement j'ai constaté avec la covid que certaines sortis sont parfois "remaniées" et donnent lieu à des sorties d'agrément, qui n servent guère à autre chose qu'aller se promener. A la base, ce type de sortie tel quel proposé initialement, serait retoqué.
- Une passanteEsprit éclairé
A Tuin a écrit:Une passante a écrit:cela ne signifie pas que nous ne sommes pas nombreux à en remettre en question le bien-fondé.
Dans quel type de cas ? En général les projets approuvés s'inscrivent au mieux dans les programmes. Par contre effectivement j'ai constaté avec la covid que certaines sortis sont parfois "remaniées" et donnent lieu à des sorties d'agrément, qui n servent guère à autre chose qu'aller se promener. A la base, ce type de sortie tel quel proposé initialement, serait retoqué.
Je ne vais donner qu'un exemple pour ne pas être identifiable, "lycéens au cinéma". Ce n'est pas franchement exploitable en cours, cela fait perdre des heures (et coûte cher).
Les projets approuvés correspondent peut-être à certains programmes (et encore, je n'en suis pas toujours certaine), mais aucun programme ne doit se faire au détriment des autres cours (et donc des autres programmes pénalisés par les heures perdues).
- A TuinVénérable
Clairement me concernant, et concernant les contenus de mes programmes, depuis 3 ans, c'est intordable.
Aucun lien, aucun rapport, des films déprimants, effectivement je n'y participe plus
Je préfère proposer des sorties cinéma, mais avec la possibilité de choisir moi-même un film en lien avec tel ou tel chapitre.
- Isis39Enchanteur
En 3e cela me pose problème car en HGEMC on a un programme très lourd à boucler pour le DNB. Sinon...
- BaldredSage
Une passante a écrit:A Tuin a écrit:Baldred a écrit:
Problème différent, ou autre façon de poser le problème. Plus de 30 ans que je fais par exemple collège au cinéma. J y réponds en général par un grand sourire. Je ne suis avec mes sorties qu une goutte dans l océan des galeries de salle des profs. Tout est voté en CA, jamais eu d oppositions exprimées.
Oui c'est ça, tout à fait aussi ! Les personnes ne vont pas se plaindre au moment des CA, comme quoi il y a trop de sorties etc.
Il ne faut pas oublier que les élus au CA représentent leurs collègues, jamais nous ne votons contre une sortie / un projet d'un collègue (sinon nous serions de piètres représentants) mais cela ne signifie pas que nous ne sommes pas nombreux à en remettre en question le bien-fondé.
Sans parler de voter, je me souviens de quelques belles empoignades en CA sur d autres sujets, mais jamais sur celui-ci, si tu représentes quelques collègues qui pensent comme toi, je te conseille d'en parler. Ton argument principal est-il : ça gêne mon cours?
- Ajonc35Sage
J'ai participé, pendant des années, de près ou de loin à " collège au cinéma ". Je trouvais, et mes collègues aussi, que cela participait à une ouverture culturelle. Mais vu les programmations, vu qu'on ne savait que tardivement ( et c'est peut-être parce que j'étais au MAAF) les titres proposés, l'équipe a lâché le système. Ouverture culturelle oui, mais si on ne peut ( soit collectivement, soit individuellement) travailler le film en classe, cela ressemblait à une sortie avec un intérêt plus discutable.A Tuin a écrit:Ah tu m'étonnes. Lycéens au cinéma je l'ai fait plusieurs années, parce que (et tant que) c'était exploitable.
Clairement me concernant, et concernant les contenus de mes programmes, depuis 3 ans, c'est intordable.
Aucun lien, aucun rapport, des films déprimants, effectivement je n'y participe plus
Je préfère proposer des sorties cinéma, mais avec la possibilité de choisir moi-même un film en lien avec tel ou tel chapitre.
De plus les films proposés étaient ( forcément) en décalage avec ta programmation ou "comment utiliser un film sur la révolution de 1789 quand tu l'as étudié en début d'année et que le film est proposé en avril"?
- BaldredSage
- Flo44Érudit
Alors là....A Tuin a écrit:Baldred a écrit:
Problème différent, ou autre façon de poser le problème. Plus de 30 ans que je fais par exemple collège au cinéma. J y réponds en général par un grand sourire. Je ne suis avec mes sorties qu une goutte dans l océan des galeries de salle des profs. Tout est voté en CA, jamais eu d oppositions exprimées.
Oui c'est ça, tout à fait aussi ! Les personnes ne vont pas se plaindre au moment des CA, comme quoi il y a trop de sorties etc.
Quand on gratte un peu en plus, on s'aperçoit que ces collègues pontilleux "mes heures, mon précieux" n'en font pas plus que ceux d'à côté. Il s'agit en revanche d'une posture pour faire genre "regardez comme moi je travaille, j'ai besoin de toutes ms heures pour bosser à fond". C'est une façon de valoriser ce qu'ils font la base, leurs cours, histoire de se donner une contenance et faire un argument au cas où on vienne leur dire qu'ils font cours uniquement. Alors que ça s'assume aussi très bien, il n'y a pas besoin de toute cette posture autour : plein de collègue font cours, sans plus, et c'est très bien comme ça. C'est déjà l'essentiel, ça ne devrait même pas faire l'objet de remarques éventuelles. Et ils assument très bien sans en rajouter, et c'est très bien !
De toute façon on en est tous au même point, avec des horaires de cours étiques, et diverses sorties ou manifestations qui viennent obérer des heures de cours prévues. Et nos cours à faire rentrer dedans, tous autant que nous sommes.
Il ne me viendrait pas à l'idée d'aller me plaindre auprès d'un tel parce que sa sortie ou projet tombe ce jour-là. Une seule exception je dirais, valable pour tout le monde : si on a prévu des examens du contrôle continu ce jour-là admettons, et que la date était placée de plus longue date. Car cela implique aussi un changement d'organisation et une logistique.
Pendant mon année de stage, un cinquième de mes heures sur une classe a été squizzé par des sorties diverses et variées. Sans compter les absences d'une petite dizaine d'élèves le mercredi matin, quasiment une fois sur 3 (pour l'UNSS). Il y a un moment, ça finit par compter. Surtout dans une matière où les savoirs sont cumulatifs. Si j'avais été absente sur autant d'heures, les parents se seraient certainement plaints (et à raison) que leurs enfants prenaient du retard. Quant à rattraper, j'ai bien essayé, c'était impossible.
- nc33Niveau 10
D'où l'intérêt de chercher en premier l'accord des collègues plutôt que de la direction ou du CA, je suis sur que certains n'ont pas de programme (à part des thèmes) et s'en fichent de perdre des heures en raison des sorties organisées. Parce que même sans examens, tout heure perdue crée du travail pour changer ce qui était prévu, se débrouiller pour finir sans trop bâcler tel sujet avant les vacances (sinon à la reprise faut réviser à nouveau pour éviter les tôles qui démotivent les élèves).A Tuin a écrit:
De toute façon on en est tous au même point, avec des horaires de cours étiques, et diverses sorties ou manifestations qui viennent obérer des heures de cours prévues. Et nos cours à faire rentrer dedans, tous autant que nous sommes.
Il ne me viendrait pas à l'idée d'aller me plaindre auprès d'un tel parce que sa sortie ou projet tombe ce jour-là. Une seule exception je dirais, valable pour tout le monde : si on a prévu des examens du contrôle continu ce jour-là admettons, et que la date était placée de plus longue date. Car cela implique aussi un changement d'organisation et une logistique.
Le minimum c'est de chercher un créneau de remplacement qui arrange... moi j'ai en marre de devoir en chercher, et par ailleurs de faire des heures en plus non payées quand je suis à la bourre dans le programme à cause des cours qui sautent (l'examen final ne s'adapte pas). Le pire c'est quand les élèves sèchent la (fameuse) sortie, un jour je maintiendrai mon cours pour voir qui s'y pointe.A Tuin a écrit: Maintenant quand tel collègue se plaint parce que telle sortie lui "prend" des heures, je lui offre la possibilité de prendre de mes heures par un échange, et en général vu qu'il faut bosser et chercher le créneau, ça calme tout de suite.
Les gens ne vont pas aller appeler les lieux de visites, les autocaristes 10 fois de suite parce que "bidule a dit que", ses heures etc. On n'en finirait pas.
Je ne pense pas du reste que ce type de collègues aillent se plaindre autant de la même manière auprès de leurs chefs, quand des manifestations ou journées sont organisées par ces derniers.
- VicomteDeValmontGrand sage
:moneybag:🥲
— :green_apple: Du pognon pour les profs! :moneybag: (@Ithyphallique) July 31, 2021
Dès le mois d'octobre :
- Les aides-soignants (passant de catégorie C à B) seront payés comme les profs certifiés et PE
- Les infirmiers seront payés comme les profs agrégés
Content pour eux mais à quand la grande revalorisation des enseignants, @jmblanquer ?#Blanquer pic.twitter.com/BBt9778xaA
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- InvitéInvité
VicomteDeValmont a écrit::moneybag:🥲
— :green_apple: Du pognon pour les profs! :moneybag: (@Ithyphallique) July 31, 2021
Dès le mois d'octobre :
- Les aides-soignants (passant de catégorie C à B) seront payés comme les profs certifiés et PE
- Les infirmiers seront payés comme les profs agrégés
Content pour eux mais à quand la grande revalorisation des enseignants, @jmblanquer ?#Blanquer pic.twitter.com/BBt9778xaA
Moi aussi je suis content pour eux. De mon coté sans revalorisation conséquente je décline tout travail supplémentaine, pas pp, pas de voyages, pas le club, etc. Je me concentre sur mes cours et mes heures de cours.
- VicomteDeValmontGrand sage
🥲
— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) August 13, 2021
Salaire des enseignants : la honte de la république !
D'après l'OCDE, à 15 ans d'ancienneté, un enseignant européen en collège gagne en moyenne 53% ($ PPA) de plus qu'un enseignant français, ramené au nombre d'heures d'enseignement et d'élèves par classe.#ProlosDelEN pic.twitter.com/UF1DGmMRn6
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- CleroliDoyen
IMPORTANT : Revalorisation : c'est finalement le 4ème scénrio qui est retenu par JM Blanquer pour les 245 M destinés à la prime d'attractivité 2022. Vous trouverez ce scénario ici https://t.co/IOJxb4GbTl pic.twitter.com/CfPqweQkbv
— Café pédagogique (@cafepedagogique) August 25, 2021
Café pédagogique a écrit:Ce 4ème scénario concerne 58% des enseignants jusqu'à l'échelon 9 soit les 22 premières années. Du coup le montant est faible : 36€ net par mois echelon 2 , 29€ échelon 9 pour les titulaires.
- ysabelDevin
Je n'écris pas ce que je pense car c'est beaucoup trop vuglaire.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Isis39Enchanteur
- Ramanujan974Érudit
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- Le Café pédagogique est en colère !
- [Le café] Les recommandations de JM Blanquer pour l'enseignement du français
- Du nouveau pour l'enseignement prioritaire
- Professeurs de lettres, considérez-vous que l'AFEF vous représente ?