- piescoModérateur
Demonfox a écrit:Si je voulais vraiment gagner je ne serais pas devenue prof mais je serais rester Directeur Commercial donc oui j'ai divisé mon salaire par trois mais c'est un choix. donc non pas curieuse façon de concevoir CE métier pas les métiers en général. Aujourd'hui je ne suis jamais (sauf pour les conseils...) chez moi après 18h contre 21 voir 22h avant. j'ai les vacances ce que j'avais accumulé durant des années etc... Donc pour ceux qui ne sont jamais passer par la case PRIVE en effet cela est peut être bizarre pour vous mais non ON NE DEVIENT PAS PROF pour l'argent mais pour pleins de petits trucs à côté!!
Je suppose que tu réagis à mon message avec ta deuxième phrase, je me permets quelques précisions.
Tu aurais dû remarquer que j'ai bel et bien écrit "un métier" et non pas "ce métier", parce que le propre d'un métier est qu'il est fait contre rétribution. Dans le cas contraire, on parle de bénévolat.
Fires à déjà souligné ce que certains mots éveillent pour la plupart de nous, un triste souvenir qui reste tenace dans beaucoup de mémoires.
Quant à l'évocation de la casse privée qui revient si souvent ici... franchement vous croyez que nous vivons sous cloche ? Pas de parents, frères, soeurs, conjoints, amis ?
- DemonfoxNiveau 6
On marche sur la tête, Matteo et en plus me dire que j'ai un discours d’extrême droite ne me sied aucunement!!! Et jamais au grand jamais j'ai eu ces paroles. Donc merci de ne pas extrapoler ou de lire à travers des lignes imaginaires.
Et bien je vous laisse voir une conspiration là ou il n'y en a pas, je suis sincèrement déçue, de voir que si certains de vos collègues pensent autrement cela est gênant pour vous et sont automatiquement des méchants d’extrême droite.
Je dis et répète que nous sommes tous prof pour diverses raisons, et que si j'ai écris sur ce fil c'est qu'il me manque 500€ sur ma paye, que je viens d'avoir la DPE et que cette erreur devrait être rectifiée la semaine prochaine, donc oui prof avec un salaire moindre qu'un cadre sup dans le privé mais pas au SMIG. Et non je n'ai jamais dis que nous ne valions que ce que nous touchons etc.... Et encore moins pour ceux qui sont dans des endroits compliqués. Maintenant je vous laisse à vos extrapolations qui n'ont aucunement lieux d'être
Et bien je vous laisse voir une conspiration là ou il n'y en a pas, je suis sincèrement déçue, de voir que si certains de vos collègues pensent autrement cela est gênant pour vous et sont automatiquement des méchants d’extrême droite.
Je dis et répète que nous sommes tous prof pour diverses raisons, et que si j'ai écris sur ce fil c'est qu'il me manque 500€ sur ma paye, que je viens d'avoir la DPE et que cette erreur devrait être rectifiée la semaine prochaine, donc oui prof avec un salaire moindre qu'un cadre sup dans le privé mais pas au SMIG. Et non je n'ai jamais dis que nous ne valions que ce que nous touchons etc.... Et encore moins pour ceux qui sont dans des endroits compliqués. Maintenant je vous laisse à vos extrapolations qui n'ont aucunement lieux d'être
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"L'égalité des sexes est acquise en droit. Certains hommes s'étonnent encore que les femmes exercent les mêmes fonctions qu'eux, mais je suppose que c'est par modestie."
André Frossard
- piescoModérateur
Demonfox a écrit:J'ai dis divisé mon salaire par trois avec celui que j'avais précédemment (celui de contractuelle)et comme j'ai dis c'est mon choix, pour une qualité de vie que j'estime supérieure. Mais pour autant si je reste au SMIG ou presque je ne resterais pas car en effet il y a un minimum à obtenir. Ce que je dis c'est que je peux comprendre que je ne peux gagner autant que ce que j'avais avant, et c'est normal je n'ai plus les responsabilité que j'avais etc... Mais nous avons tous un niveau d'étude et d'expérience qui est sous payé certes, mais quand même c'est agréable avec un salaire disons moyen (juste suffisant pour les charges j'en convient) d'avoir du temps à consacrer à ses enfants, à sa famille, et pour moi c'est ce qui a fait que je suis devenue prof après 20 ans de cadre sup dans le privé. Maintenant j'aurais plus je ne dis pas non, mais je n'ai pas une conception curieuse de mon job, là je ne suis pas d'accord!
Ah non, dans le message précédent tu as écrit "nous", c'est bien pour cela que j'ai répondu.
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- Dadoo33Grand sage
Fires of Pompeii a écrit:chmarmottine a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Bon alors on va reprendre car ça sent la caricature.
Je dis que je travaille pour l'argent et c'est vrai : j'estime que je devrais avoir uen rémunération plus haute, correspondant à ma fonction, et non je ne serais jamais bénévole.
Ça ne veut pas dire que je n'aime pas mon métier, ni que je n'apprécie pas d'être avec mon enfant pendant les vacances. Ça veut simplement dire ce que ça veut dire : je travaille aussi parce que j'ai des charges ; je ne vois pas pourquoi on devrait choisir entre faire ce qu'on aime et être payés. On est mal payés et si toi tu acceptes de diviser ton salaire par 3 et que ça ne te gêne pas (mais un peu quand même sinon tu ne posterais pas ici), moi ça me fait suer de voir la paye que j'ai ce mois-ci.
Oui, je prétends à un meilleur salaire et je lutterai toujours pour, je l'ai toujours dit ici. Je ne vois pas bien le rapport avec le fait d'aimer son métier ou d'en apprécier les conditions. Je maintiens que mes congés scolaires ne payent pas les charges... On peut se contenter du salaire que l'on a, et on le fait tous en réalité car on n'a pas le choix, mais l'idée "qu'on ne fait pas ça pour l'argent" est le motif que prennent certains politiques pour ne pas nous augmenter. Comme si on était curés. J'ai encore la vidéo de NVB en tête.
Comme pour toutes les professions, on travaille pour gagner de l'argent ...
Si en plus, on trouve d'autres avantages, tant mieux ...
Ben oui, exactement. Je ne vois pas pourquoi le métier de professeur serait différent. Honnêtement ce discours de sacerdoce je ne peux plus l'entendre, je ne peux plus.
+1
- AudreyOracle
Demonfox, ainsi donc, on exercerait le métier d'enseignant pour bénéficier de "petits à côté", notamment le fait de passer du temps avec ses enfants.
N'ayant pas d'enfant, et certaine que je n'en aurai jamais, je me demande bien de quels "petits à côté" je bénéficie. Vu que ce n'est pas d'un salaire correspondant à mon niveau de qualification ou à mes responsabilités (ni même au temps réel que je passe à travailler, puisque toutes nos heures ne sont pas payées, malgré les feuilles de déclarations d'hse, hein...), vu que je n'ai aucun avantage en nature (pas de CE, pas de chèque déj, par ex...), vu que je passe une partie non négligeable de mes week-ends et vacances à travailler, vraiment, j'ai du mal à voir de quels "petits à côté" tu parles.
Ton discours du type "je suis parent avant tout et c'est pour ça que je suis prof" massacre notre profession depuis des années. C'est exactement ce type de discours qui range aujourd'hui dans l'inconscient collectif (et politique...) dans le même groupe des "débiles qui accepteront tout parce que c'est pas l'argent qui les intéresse" que les "femmes de médecins", et plus généralement, c'est ce type de discours qui fragilise la place des femmes dans la société, et entretient l'image d'elles comme personnes qui dépendent des hommes . FoP évoquait le discours de NVB qui balançait en ricanant que si on était intéressé par l'argent, on n'était pas prof, en disant à quel point elle ne supportait plus les discours comme le sien, et comme le tien. Je la rejoins totalement. Voir des "collègues" creuser notre propre tombe collective, celle des enseignants et celle des femmes, par des discours de ravis de la crèche, ça me donne des bouffées de colère, et même de violence. Fort heureusement pour les gens comme toi, je me contrôle, et je réfléchis encore un peu à ce que je dis. J'ai conscience de ce qu'est le "collectif". J'aimerais bien que tu en fasses de même.
N'ayant pas d'enfant, et certaine que je n'en aurai jamais, je me demande bien de quels "petits à côté" je bénéficie. Vu que ce n'est pas d'un salaire correspondant à mon niveau de qualification ou à mes responsabilités (ni même au temps réel que je passe à travailler, puisque toutes nos heures ne sont pas payées, malgré les feuilles de déclarations d'hse, hein...), vu que je n'ai aucun avantage en nature (pas de CE, pas de chèque déj, par ex...), vu que je passe une partie non négligeable de mes week-ends et vacances à travailler, vraiment, j'ai du mal à voir de quels "petits à côté" tu parles.
Ton discours du type "je suis parent avant tout et c'est pour ça que je suis prof" massacre notre profession depuis des années. C'est exactement ce type de discours qui range aujourd'hui dans l'inconscient collectif (et politique...) dans le même groupe des "débiles qui accepteront tout parce que c'est pas l'argent qui les intéresse" que les "femmes de médecins", et plus généralement, c'est ce type de discours qui fragilise la place des femmes dans la société, et entretient l'image d'elles comme personnes qui dépendent des hommes . FoP évoquait le discours de NVB qui balançait en ricanant que si on était intéressé par l'argent, on n'était pas prof, en disant à quel point elle ne supportait plus les discours comme le sien, et comme le tien. Je la rejoins totalement. Voir des "collègues" creuser notre propre tombe collective, celle des enseignants et celle des femmes, par des discours de ravis de la crèche, ça me donne des bouffées de colère, et même de violence. Fort heureusement pour les gens comme toi, je me contrôle, et je réfléchis encore un peu à ce que je dis. J'ai conscience de ce qu'est le "collectif". J'aimerais bien que tu en fasses de même.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
+10000000.Audrey a écrit:Demonfox, ainsi donc, on exercerait le métier d'enseignant pour bénéficier de "petits à côté", notamment le fait de passer du temps avec ses enfants.
N'ayant pas d'enfant, et certaine que je n'en aurai jamais, je me demande bien de quels "petits à côté" je bénéficie. Vu que ce n'est pas d'un salaire correspondant à mon niveau de qualification ou à mes responsabilités (ni même au temps réel que je passe à travailler, puisque toutes nos heures ne sont pas payées, malgré les feuilles de déclarations d'hse, hein...), vu que je n'ai aucun avantage en nature (pas de CE, pas de chèque déj, par ex...), vu que je passe une partie non négligeable de mes week-ends et vacances à travailler, vraiment, j'ai du mal à voir de quels "petits à côté" tu parles.
Ton discours du type "je suis parent avant tout et c'est pour ça que je suis prof" massacre notre profession depuis des années. C'est exactement ce type de discours qui range aujourd'hui dans l'inconscient collectif (et politique...) dans le même groupe des "débiles qui accepteront tout parce que c'est pas l'argent qui les intéresse" que les "femmes de médecins", et plus généralement, c'est ce type de discours qui fragilise la place des femmes dans la société, et entretient l'image d'elles comme personnes qui dépendent des hommes . FoP évoquait le discours de NVB qui balançait en ricanant que si on était intéressé par l'argent, on n'était pas prof, en disant à quel point elle ne supportait plus les discours comme le sien, et comme le tien. Je la rejoins totalement. Voir des "collègues" creuser notre propre tombe collective, celle des enseignants et celle des femmes, par des discours de ravis de la crèche, ça me donne des bouffées de colère, et même de violence. Fort heureusement pour les gens comme toi, je me contrôle, et je réfléchis encore un peu à ce que je dis. J'ai conscience de ce qu'est le "collectif". J'aimerais bien que tu en fasses de même.
- olive27400Niveau 8
Demonfox a écrit:On marche sur la tête, Matteo et en plus me dire que j'ai un discours d’extrême droite ne me sied aucunement!!! Et jamais au grand jamais j'ai eu ces paroles. Donc merci de ne pas extrapoler ou de lire à travers des lignes imaginaires.
Et bien je vous laisse voir une conspiration là ou il n'y en a pas, je suis sincèrement déçue, de voir que si certains de vos collègues pensent autrement cela est gênant pour vous et sont automatiquement des méchants d’extrême droite.
Je dis et répète que nous sommes tous prof pour diverses raisons, et que si j'ai écris sur ce fil c'est qu'il me manque 500€ sur ma paye, que je viens d'avoir la DPE et que cette erreur devrait être rectifiée la semaine prochaine, donc oui prof avec un salaire moindre qu'un cadre sup dans le privé mais pas au SMIG. Et non je n'ai jamais dis que nous ne valions que ce que nous touchons etc.... Et encore moins pour ceux qui sont dans des endroits compliqués. Maintenant je vous laisse à vos extrapolations qui n'ont aucunement lieux d'être
@Demonfox
Je n'ai pas remonté tout le fil mais c'est souvent ce genre de propos que l'on entend des reconversions pro. Mais certains (je ne parle que des exemples que j'ai connu) oublient de dire qu'ils se tournent vers l'EN car ils n'ont plus de boulot dans le privé.
Mais ce qui m'a fait réagir c'est le mot SMIG. Cela n'existe plus depuis 1970 et a été remplacé par le SMIC.
- A TuinVénérable
Demonfox a écrit:Si je voulais vraiment gagner je ne serais pas devenue prof mais je serais rester Directeur Commercial donc oui j'ai divisé mon salaire par trois mais c'est un choix. donc non pas curieuse façon de concevoir CE métier pas les métiers en général. Aujourd'hui je ne suis jamais (sauf pour les conseils...) chez moi après 18h contre 21 voir 22h avant. j'ai les vacances ce que j'avais accumulé durant des années etc... Donc pour ceux qui ne sont jamais passer par la case PRIVE en effet cela est peut être bizarre pour vous mais non ON NE DEVIENT PAS PROF pour l'argent mais pour pleins de petits trucs à côté!!
Je suis devenue professeur parce que j'adore préparer des cours, me cultiver et faire passer des connaissances, aussi pour l'interaction avec les élèves.
Mais ce métier devient dévalorisé financièrement et socialement, c'est un fait. De mon souvenir d'il y a 35 ans de là, de l'école communale avec le maître considéré comme notable au village, à écrire avec la plume et l'encrier, on est bien loin désormais. C'est un fait. Un gouffre sépare ces deux photographies à trois décennies d'écart.
Une autre réalité, c'est que beaucoup font ce métier parce qu'ils l'aiment, et y trouvent du sens. Cela fait partie des métiers ayant encore - pas pour longtemps peut-être- cette plus-value. Il y a actuellement une perte de sens dans beaucoup de métiers, et on peut le tourner comme on veut, le temps passé à travailler n'est pas négligeable. Si on fait un travail qui ne plaît pas, ou qui semble dépourvu de sens, je ne suis pas sûre qu'on puisse être pleinement heureux au quotidien. Je pense que cet aspect peut être jalousé, comme le serait l'idée d'une augmentation des enseignants, parce que les critiques émises se heurtent malgré tout à un mur : les gens voient bien qu'on aime faire notre métier. Ils sont très conscients aussi des difficultés de ce métier actuellement. Personne n'est dupe. Mais comment, quelle hérésie, mais pourquoi les augmenter, puisqu'ils se plaisent à faire ce qu'ils font.
Quant au métier que tu as quitté, je - mais d'autres aussi, n'aurions pas souhaité du tout ce type de travail ; je - mais d'autres aussi je suppose - ne concevons pas d'intérêt à gagner 6000 euros par mois si à côté on n'a pas de vie.
Si rentrer à 10h du soir pour se coucher comme les poules fait rêver des gens, en échange de 6000 euros par mois, grand bien leur fasse.
Ce n'est pas une vie enviable du point de vue de beaucoup. Les moments qu'on perd ne se rattrapent jamais.
Enfin, on n'a jamais vu un coffre fort suivre un corbillard.
- HORAHabitué du forum
Certes, le coffre-fort ne suit pas le corbillard mais ce serait pas mal que les risques d'arrivée anticipée de celui-ci à cause du boulot soient reconnus financièrement. Les enseignants sont soumis à des risques psychosociaux élevés, et l'EN le sait très bien, c'est son bureau des stats qui le dit.
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01521720/file/depp-2016-EF-92-04-enseignants-face-aux-risques-psychosociaux-comparaison-des-enseignants-avec-certains-cadres-prive-et-fonction-publique-2013.pdf
Et je rejoins Audrey : à force de nous auto-convaincre que nous exerçons un métier à part, notre paye est devenue bien à part. Pour rappel
En 2019, le salaire des enseignants était inférieur d'un quart à celui des autres fonctionnaires de catégorie A
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/06/08062021Article637587295667589742.aspx
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01521720/file/depp-2016-EF-92-04-enseignants-face-aux-risques-psychosociaux-comparaison-des-enseignants-avec-certains-cadres-prive-et-fonction-publique-2013.pdf
Et je rejoins Audrey : à force de nous auto-convaincre que nous exerçons un métier à part, notre paye est devenue bien à part. Pour rappel
En 2019, le salaire des enseignants était inférieur d'un quart à celui des autres fonctionnaires de catégorie A
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/06/08062021Article637587295667589742.aspx
- KilmenyEmpereur
Demonfox a écrit:Si je voulais vraiment gagner je ne serais pas devenue prof mais je serais rester Directeur Commercial donc oui j'ai divisé mon salaire par trois mais c'est un choix. donc non pas curieuse façon de concevoir CE métier pas les métiers en général. Aujourd'hui je ne suis jamais (sauf pour les conseils...) chez moi après 18h contre 21 voir 22h avant. j'ai les vacances ce que j'avais accumulé durant des années etc... Donc pour ceux qui ne sont jamais passer par la case PRIVE en effet cela est peut être bizarre pour vous mais non ON NE DEVIENT PAS PROF pour l'argent mais pour pleins de petits trucs à côté!!
Avec toutes les réunions de la réforme, puis du projet d'évaluation et les réunions avec les parents, les équipes de suivi post-confinements, je rentre presque plus souvent à 21h qu'à 18h cette année.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- TangledingGrand Maître
Le cas particulier du collègue Tartempion qui a mis de côté durant ses années à 10.000 balles par mois, et qui vient faire la réclame du salaire honteux du métier, on s'en cogne.
Pour faire simple et bref.
Pour faire simple et bref.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Cléopatra2Guide spirituel
En revanche, je ne suis pas sûre qu'il y avait des encriers il y a 35 ans!!!!!! (mais sinon d'accord avec Audrey et FoP).
Et à tout ce qui a été dit, j'ajoute aussi que comme on a des réunions qui s'ajoutent n'importe quand, le mois de juin tout transformé à cause des exam etc., le métier devient compliqué familialement aussi.
Et que dire des collègues à temps partiel qui surveillent/corrigent/font passer les oraux au même niveau horaire que les collègues à temps plein? Scandaleux.
Et à tout ce qui a été dit, j'ajoute aussi que comme on a des réunions qui s'ajoutent n'importe quand, le mois de juin tout transformé à cause des exam etc., le métier devient compliqué familialement aussi.
Et que dire des collègues à temps partiel qui surveillent/corrigent/font passer les oraux au même niveau horaire que les collègues à temps plein? Scandaleux.
- A TuinVénérable
Ah si j'ai pu connaître l'encrier ^^ J'étais allée dans une école communale mes deux premières années d'école, et il y avait ceci. Il y avait aussi des bocaux avec des bestioles dans le formol, et un poêle à bois au milieu de la pièce.
Elle avait fermé après ces deux années, car nous n'étions plus assez nombreux, et ensuite effectivement il n'y avait plus cela ....
[edit] et oui, c'était un tout petit village de campagne, excusez cette référence surannée ...
Elle avait fermé après ces deux années, car nous n'étions plus assez nombreux, et ensuite effectivement il n'y avait plus cela ....
[edit] et oui, c'était un tout petit village de campagne, excusez cette référence surannée ...
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah ah jamais connu, et j'étais à l'école il y a 35 ans .
- nicole 86Expert spécialisé
Le prestige de l'enseignant, il y a 35 ans, c'était déjà du passé. Mes parents hussards noirs nés en 1921 disaient déjà dans les années 50-60 que ce n'était plus "ça" sauf dans les tous petits villages !
- InvitéInvité
Moi je me dis pourquoi pas. Avec 6000€/mois je pourrais mettre de côté au moins 3000€/mois soit sur 10 ans 360 000€.A Tuin a écrit:Demonfox a écrit:Si je voulais vraiment gagner je ne serais pas devenue prof mais je serais rester Directeur Commercial donc oui j'ai divisé mon salaire par trois mais c'est un choix. donc non pas curieuse façon de concevoir CE métier pas les métiers en général. Aujourd'hui je ne suis jamais (sauf pour les conseils...) chez moi après 18h contre 21 voir 22h avant. j'ai les vacances ce que j'avais accumulé durant des années etc... Donc pour ceux qui ne sont jamais passer par la case PRIVE en effet cela est peut être bizarre pour vous mais non ON NE DEVIENT PAS PROF pour l'argent mais pour pleins de petits trucs à côté!!
Je suis devenue professeur parce que j'adore préparer des cours, me cultiver et faire passer des connaissances, aussi pour l'interaction avec les élèves.
Mais ce métier devient dévalorisé financièrement et socialement, c'est un fait. De mon souvenir d'il y a 35 ans de là, de l'école communale avec le maître considéré comme notable au village, à écrire avec la plume et l'encrier, on est bien loin désormais. C'est un fait. Un gouffre sépare ces deux photographies à trois décennies d'écart.
Une autre réalité, c'est que beaucoup font ce métier parce qu'ils l'aiment, et y trouvent du sens. Cela fait partie des métiers ayant encore - pas pour longtemps peut-être- cette plus-value. Il y a actuellement une perte de sens dans beaucoup de métiers, et on peut le tourner comme on veut, le temps passé à travailler n'est pas négligeable. Si on fait un travail qui ne plaît pas, ou qui semble dépourvu de sens, je ne suis pas sûre qu'on puisse être pleinement heureux au quotidien. Je pense que cet aspect peut être jalousé, comme le serait l'idée d'une augmentation des enseignants, parce que les critiques émises se heurtent malgré tout à un mur : les gens voient bien qu'on aime faire notre métier. Ils sont très conscients aussi des difficultés de ce métier actuellement. Personne n'est dupe. Mais comment, quelle hérésie, mais pourquoi les augmenter, puisqu'ils se plaisent à faire ce qu'ils font.
Quant au métier que tu as quitté, je - mais d'autres aussi, n'aurions pas souhaité du tout ce type de travail ; je - mais d'autres aussi je suppose - ne concevons pas d'intérêt à gagner 6000 euros par mois si à côté on n'a pas de vie.
Si rentrer à 10h du soir pour se coucher comme les poules fait rêver des gens, en échange de 6000 euros par mois, grand bien leur fasse.
Ce n'est pas une vie enviable du point de vue de beaucoup. Les moments qu'on perd ne se rattrapent jamais.
Enfin, on n'a jamais vu un coffre fort suivre un corbillard.
Je dirais bien 4000 mais je ne sais pas si on parlait d'un montant net d'impôts ou pas et j'aurais surement quelques charges en plus du type taxe foncière car j'aurais les moyens d'acheter.
Bon après il faut y a l'inflation mais aussi certains placement qui peuvent rapporter plus donc je vais rester sur 360 000€. 360 000€ ça fait environ 360 HSA donc 36 HSA en moyenne par an sur 10 ans. Enfin ça peut être 35 HSA + 1 prime PP par exemple.
Comme tu dis "les moments qu'on perd ne se rattrapent jamais", les moments qu'on perd à faire des heure sup parce qu'on est sous-payé ne se rattrapent jamais. Quand je rentre après avoir des journées de 8h je me couche aussi avec les poules et il est 7h pas 10h.
Avec un patrimoine de 360 000€ au bout de 10 ans tu peux ensuite profiter. Faire un métier qui te plait plus, reprendre des études, etc.
Avec un travail à 6000€/mois tu n'as pas de vie mais ça peut être temporaire si tu le souhaite, avec un travail de prof tu es coincé. Ne pas avoir de vie ça ne s'arrête jamais.
- DaphnéDemi-dieu
Cléopatra2 a écrit:En revanche, je ne suis pas sûre qu'il y avait des encriers il y a 35 ans!!!!!! (mais sinon d'accord avec Audrey et FoP).
Et à tout ce qui a été dit, j'ajoute aussi que comme on a des réunions qui s'ajoutent n'importe quand, le mois de juin tout transformé à cause des exam etc., le métier devient compliqué familialement aussi.
Et que dire des collègues à temps partiel qui surveillent/corrigent/font passer les oraux au même niveau horaire que les collègues à temps plein? Scandaleux.
Ni même il y a 50 ans ! Du moins dans le secondaire.
Je n'en ai jamais vu dans mes classes.
- IphigénieProphète
Il y en avait encore en primaire dans les années -60/65 on écrivait à la plume sergent-major. En 64 sont apparus les premiers "feutres" : je m'en souviens parce qu'une copine a fait faire à sa mère le tour des papeteries en lui faisant croire que la maîtresse en exigeait un.
voilà, c'était l'épisode "je me souviens".
voilà, c'était l'épisode "je me souviens".
- BardamuNiveau 5
Pour deux années de privé, tu peux reconstituer une année de carrière fictive comme titulaire dans l'EN.Demonfox a écrit: je suis devenue prof après 20 ans de cadre sup dans le privé.
C'est ce que font mes nouveaux collègues venus du privé à Bercy. (Il faut qu'il s'agisse vraiment d'emploi d'encadrement pour reconstituer une carrière fictive en catégorie A)
Tu indiques un échelon 8 sur iprof, la carrière a donc due être reconstituée. Il y a peut-être un effet rétroactif sur les versements futures.
A surveiller.
Pour revenir à la conversation (enfin, là où elle a dérivée), j'ai eu un premier déclic lors de l'augmentation de 150€ des policiers en 2018 (au tout début du mouvement des gilets jaunes) :
https://www.lci.fr/police/fronde-des-policiers-un-accord-trouve-avec-le-ministere-de-l-interieur-sur-une-augmentation-des-salaires-2107999.html
Le ministre avait, parait-il, accepté de bon cœur l'augmentation. Les syndicats avaient été surpris d'obtenir aussi vite et sans marchandage ce qu'ils revendiquaient. J'en avais discuté avec mes collègues (j'étais encore prof à l'époque) : mon point de vue était que nous, enseignants, aurions été bien en peine d'en obtenir autant.
Autre exemple : les grèves récurrentes des éboueurs de Marseille. La dernière en date :
https://www.lefigaro.fr/social/greve-des-eboueurs-a-marseille-un-accord-en-passe-d-etre-trouve-20211001«Ce n'est pas la question du pourcentage de baisse du temps de travail qui nous préoccupait, mais le fait que les agents ne devaient pas perdre de jours de congés ni d'euros de salaire. Et non seulement ils ne perdent pas les 28 jours qu'ils risquaient de perdre mais ils auront une valorisation salariale de 80 euros/mois», a précisé Patrice Ayache.
J'ai pensé que les enseignants étaient pris dans un cercle vicieux : ceux qui passent aujourd'hui le concours connaissent les conditions de rémunération et viennent néanmoins en connaissance de cause : le salaire n'est pas leur principale motivation. Alors pourquoi engageraient-ils un bras de fer pour une revalorisation ?
Deuxième déclic : il y a aussi eu les "stylos rouges" :
- pourquoi préférer un "chantage" aux copies*, aux notes ou aux corrections à une grève de plusieurs jours ? (comme les éboueurs de Marseille)
- parce qu'une grève dure ne serait pas suivie.**
Ce mouvement était donc, de mon point de vue, un aveu de faiblesse implicite. (Opinion que je me suis bien gardé de partager)
J'avais fait le tour de la profession. J'avais l'impression de stagner, de radoter, de vieillir. Il y avait ce sentiment de déclassement social, et je ne voulais plus travailler chez moi.
Je me suis dit qu'il me serait toujours possible de repasser le CAPES en cas de nostalgie tardive, celui-ci étant devenu moins sélectif qu'il ne fut.
Je suis parti. J'ai découvert les primes de la catégorie A, les RTT, le portable de service ou l'arbre de Noël ; et un autre monde que celui de l'éducation.
Quand j'indique mon ancien boulot, les collègues me disent spontanément : "Oui, les enseignants sont moins payés, mais c'est normal : juillet et aout ne leur sont pas payés, et cela est lissé sur l'année". Je fais un rapide calcul mental et je songe qu'ils ont oublié septembre et début octobre.
(* Je ne vais sans doute pas me faire des amis ici, mais je trouvais ce comportement assez puéril.
**Et puis il y a déjà l'agenda des grèves du mardi et du jeudi contre les réformes du moment. Ah, les reformes... les éboueurs marseillais font-ils aussi grève contre les réformes ?)
- MoyenCrocoNiveau 10
Le jour ou les syndicats se bougeront pour les profs en leur demandant de faire une grève dure à la rentrée des élèves, et qui perdurent dans le temps pour créer l'emmerdement maximal nécessaire à faire bouger les choses, peut être que ca avancera.
En attendant, les pseudos grèves des mardi et jeudi (pour pas prolonger les week ends) qui ne servent pas car ponctuellement, les parents trouvent de quoi faire garder leurs enfants, voire directement au collège ...
En attendant, les pseudos grèves des mardi et jeudi (pour pas prolonger les week ends) qui ne servent pas car ponctuellement, les parents trouvent de quoi faire garder leurs enfants, voire directement au collège ...
- Djedje_BzhNiveau 6
MoyenCroco a écrit:Le jour ou les syndicats se bougeront pour les profs en leur demandant de faire une grève dure à la rentrée des élèves, et qui perdurent dans le temps pour créer l'emmerdement maximal nécessaire à faire bouger les choses, peut être que ca avancera.
En attendant, les pseudos grèves des mardi et jeudi (pour pas prolonger les week ends) qui ne servent pas car ponctuellement, les parents trouvent de quoi faire garder leurs enfants, voire directement au collège ...
Encore faudrait il que les profs se syndiquent….Vouloir toujours attendre de quelqu’un qu’il fasse le boulot pour les autres, c’est un peu facile…Les syndicats auraient beau demander cette grève illimitée…serait elle suivie ?
C’est aussi aux enseignants de se remuer un peu…
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Abusus non tollit usum
- CrapaudNiveau 6
Je suis d'accord. Mais est on encore capable (l'a t'on déjà été ?) de se regrouper pour faire bloc et revendiquer ?Encore faudrait il que les profs se syndiquent….Vouloir toujours attendre de quelqu’un qu’il fasse le boulot pour les autres, c’est un peu facile…Les syndicats auraient beau demander cette grève illimitée…serait elle suivie ?
C’est aussi aux enseignants de se remuer un peu…
Dans mon lycée tranquille d'une petite ville à 1h de Paris, où moins de 10% des enseignants fait généralement grève , il y a eu un peu de mouvement lors des dernières réformes.
On a pu rassembler un bon tiers des enseignants autour d'un petit déjeuner à l'entrée du lycée.
La manif qui a suivi ne ressemblait pas à grand chose derrière.
- MathadorEmpereur
Les textes applicables ne sont pas les mêmes pour les enseignants et pour les A type de Bercy.Bardamu a écrit:Pour deux années de privé, tu peux reconstituer une année de carrière fictive comme titulaire dans l'EN.Demonfox a écrit: je suis devenue prof après 20 ans de cadre sup dans le privé.
C'est ce que font mes nouveaux collègues venus du privé à Bercy. (Il faut qu'il s'agisse vraiment d'emploi d'encadrement pour reconstituer une carrière fictive en catégorie A)
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User16619Niveau 6
Bonjour, je viens de passer du corps certifié à agrégé. Mon bulletin de salaire indique en octobre "agrégé CN échelon 1" alors que j'étais certifié échelon 3.
Je suis toujours payé à l'indice 448 (certifié échelon 3) mais sans prime Grenelle puisque je suis officiellement agrégé échelon 1 (avant reclassement).
Est-ce normal ? Je trouve gonflé que le rectorat ait retenu les deux inconvénients de chacun des deux corps pour calculer ma paye : indice du certifié, absence de prime de l'agrégé échelon 1.
Merci de votre aide.
Je suis toujours payé à l'indice 448 (certifié échelon 3) mais sans prime Grenelle puisque je suis officiellement agrégé échelon 1 (avant reclassement).
Est-ce normal ? Je trouve gonflé que le rectorat ait retenu les deux inconvénients de chacun des deux corps pour calculer ma paye : indice du certifié, absence de prime de l'agrégé échelon 1.
Merci de votre aide.
- CrapaudNiveau 6
Bonjour,
Echelon 3 (indice majoré 448), tu es logiquement reclassé à l'indice égal ou immédiatement supérieur lors de ton changement de corps(Im 450, agrégé échelon 1).
Ca c'est normal. Tu devrais également conserver de l'ancienneté non ?
Pour la prime grenelle, je ne sais pas, il me semble que tu devrais la toucher, vu que c'est à destination des titulaires.
Echelon 3 (indice majoré 448), tu es logiquement reclassé à l'indice égal ou immédiatement supérieur lors de ton changement de corps(Im 450, agrégé échelon 1).
Ca c'est normal. Tu devrais également conserver de l'ancienneté non ?
Pour la prime grenelle, je ne sais pas, il me semble que tu devrais la toucher, vu que c'est à destination des titulaires.
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2012 - 2022 : Prof certifié de Physique-Chimie
2022 : reconversion via concours technicien supérieur principal de l'économie et de l'industrie
2024 : ingénieur de l'industrie et des mines
Poste actuel : inspecteur de l'environnement en DREAL (Ministère de la transition écologique)
- Lisak40Expert spécialisé
Désolée j'ai supprimé mon message car il n'était pas à la bonne place et en plus j'y racontais n'importe quoi !
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