- berseriaNiveau 7
Ma tutrice m'encadre beaucoup, m'aide à améliorer mes cours, à les rendre plus clairs.
Il y a une interaction entre le contenu des séances et la gestion de classe. Certains élèves me reprochent ouvertement de ne rien comprendre. Bien sûr je dois remettre en cause, et les reproches viennent aussi d'élèves qui suivent partiellement le cours et s'amusent beaucoup. Du coup, ils ont moins de crédit.
Il y a une interaction entre le contenu des séances et la gestion de classe. Certains élèves me reprochent ouvertement de ne rien comprendre. Bien sûr je dois remettre en cause, et les reproches viennent aussi d'élèves qui suivent partiellement le cours et s'amusent beaucoup. Du coup, ils ont moins de crédit.
- ShajarVénérable
Maintenant que tu commences à trouver ta posture et à créer du calme, en plus de cela, il va falloir réfléchir sérieusement à la manière dont tu passes le contenu.
Pour le coup, seuls des profs de maths peuvent vraiment t'aider, chaque matière a ses spécificités.
Pour le coup, seuls des profs de maths peuvent vraiment t'aider, chaque matière a ses spécificités.
- berseriaNiveau 7
Aujourd'hui, avec ma classe la plus difficile, j'ai commencé au bout de 16 minutes. Certains avaient choisi leur place, refusaient de se déplacer, il a fallu les menacer d'heures de retenue.
Et je trouve que c'est plutôt satisfaisant. Il est vain de faire semblant de faire cours. Il faut prendre le temps de s'installer. Comme dit dans un message précédent, à la prochaine séance, sans doute perdra t-on encore du temps. Il faut d'abord poser un cadre, avant de prétendre expliquer quoi que ce soit.
Après certaines élèves se sentent pris en otage. Une élève semblait retenir ses larmes, une autre était placée à côté d'un élève pénible, et a fondu en larmes.
C'est regrettable. C'est ma responsabilité d'instaurer un cadre propice au travail.
Et je trouve que c'est plutôt satisfaisant. Il est vain de faire semblant de faire cours. Il faut prendre le temps de s'installer. Comme dit dans un message précédent, à la prochaine séance, sans doute perdra t-on encore du temps. Il faut d'abord poser un cadre, avant de prétendre expliquer quoi que ce soit.
Après certaines élèves se sentent pris en otage. Une élève semblait retenir ses larmes, une autre était placée à côté d'un élève pénible, et a fondu en larmes.
C'est regrettable. C'est ma responsabilité d'instaurer un cadre propice au travail.
- scot69Modérateur
berseria a écrit:Aujourd'hui, avec ma classe la plus difficile, j'ai commencé au bout de 16 minutes. Certains avaient choisi leur place, refusaient de se déplacer, il a fallu les menacer d'heures de retenue.
Tu n'as pas cédé et c'est le principal.
J'ai tendance à amplifier mes phrases d'un "c'est non négociable" et ça marche plutôt bien.
- PoupoutchModérateur
Évidemment, ça bouleverse leurs habitudes, mais ils s'en remettront. Si jamais des élèves sérieux te semblent vraiment perturbés de leur placement, tu peux modifier le plan de classe puisque tu le sais et eux aussi, c'est toi qui décides (de même que tu peux le modifier si jamais tu constates des erreurs de casting).berseria a écrit:Aujourd'hui, avec ma classe la plus difficile, j'ai commencé au bout de 16 minutes. Certains avaient choisi leur place, refusaient de se déplacer, il a fallu les menacer d'heures de retenue.
Et je trouve que c'est plutôt satisfaisant. Il est vain de faire semblant de faire cours. Il faut prendre le temps de s'installer. Comme dit dans un message précédent, à la prochaine séance, sans doute perdra t-on encore du temps. Il faut d'abord poser un cadre, avant de prétendre expliquer quoi que ce soit.
Après certaines élèves se sentent pris en otage. Une élève semblait retenir ses larmes, une autre était placée à côté d'un élève pénible, et a fondu en larmes.
C'est regrettable. C'est ma responsabilité d'instaurer un cadre propice au travail.
Et maintenant que tu reprends la main sur le volet discipline, tu peux effectivement commencer à t'inquiéter du contenu avec l'aide de ta tutrice.
Ils verront que tu n'as pas juste décidé de les pourrir mais de redresser la barre. Petit à petit quand ils verront que l'ambiance est plus propice au travail et que tu expliques plus patiemment parce que tu es moins pris par l'aspect gestion de classe ils y trouveront leur compte.
Bref, ce que tu fais est courageux et il ne faut pas lâcher, ça sera bénéfique pour tout le monde.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- CleroliDoyen
Je change régulièrement les places assignées car il n'y a pas de raison que ce soient toujours les mêmes qui se trouvent à côté d'un pénible (ce dernier ne va pas changer miraculeusement en quelques jours ! ). C'est aussi la leçon que j'ai retenue de l'expérience de mes enfants : gentilles, calmes, bonnes élèves, elles avaient droit au pénible qu'elles devaient supporter jusqu'à la fin de l'année. Au bout d'un moment, c'est bon ….berseria a écrit:Aujourd'hui, avec ma classe la plus difficile, j'ai commencé au bout de 16 minutes. Certains avaient choisi leur place, refusaient de se déplacer, il a fallu les menacer d'heures de retenue.
Et je trouve que c'est plutôt satisfaisant. Il est vain de faire semblant de faire cours. Il faut prendre le temps de s'installer. Comme dit dans un message précédent, à la prochaine séance, sans doute perdra t-on encore du temps. Il faut d'abord poser un cadre, avant de prétendre expliquer quoi que ce soit.
Après certaines élèves se sentent pris en otage. Une élève semblait retenir ses larmes, une autre était placée à côté d'un élève pénible, et a fondu en larmes.
C'est regrettable. C'est ma responsabilité d'instaurer un cadre propice au travail.
- X.Y.U.Niveau 7
Exactement ! A force de ne réfléchir qu'aux "cas", on en oublie parfois les autres, qui n'ont rien demandé et qui doivent se coltiner des élèves vraiment pas faciles... C'est bien de réussir à montrer aussi à ces élèves-là qu'ils existent à nos yeux et qu'ils sont aussi importants que d'autre qui "mangent toute la place".
- User20159Esprit éclairé
X.Y.U. a écrit:Exactement ! A force de ne réfléchir qu'aux "cas", on en oublie parfois les autres, qui n'ont rien demandé et qui doivent se coltiner des élèves vraiment pas faciles... C'est bien de réussir à montrer aussi à ces élèves-là qu'ils existent à nos yeux et qu'ils sont aussi importants que d'autre qui "mangent toute la place".
C'est sûr, mais pour une gestion de groupe efficace, il faut d'abord gérer les "cas" et les empêcher de nuire, même si dans un premier temps ils bouffent une grande partie de l'énergie et du temps de cours. Les autres ne vous en seront que plus reconnaissants d'avoir neutralisé l'énergumène , par la suite. Ce n'est pas du temps perdu, c'est du temps gagné pour le futur.
En ce qui concerne les "placements", certes un plan de classe n'est jamais immuable (c'est le prof' qui décide), mais ça n'a jamais tué un bon élève d'être assis à côté d'un cas (neutralisé) pendant un an, surtout quand c'est 2 ou 3 heures par semaines, les plans de classe changeant selon les matières et les salles.
- Spoiler:
- Et les vrais cas, je dis bien les vrais, je crois savoir de quoi je parle, ça s'isole dans la classe : loin des yeux, loin des autres, au fond près du radiateur, avec un espace d'isolement qui l'entoure , bon ça nécessite une grande salle et de petits effectifs, mais j'avais cette chance....et puis au besoin, si perturbation de cours, ça se vire ! , même si des fois t'as un peu mal en pensant à la vie scol' qui va devoir le récupérer et le gérer.
Bon avec des classes sédentarisées et des plans de classe parfois fixes, dans beaucoup de collèges, en cette merveilleuse année scolaire 2020/2021 , ça peut poser d'autres problèmes.
Et oui, depuis quelques messages, @berseria est manifestement sur la bonne voie :sourit:
- CleroliDoyen
Voila, les vrais cas il faut les isoler loin des autres mais par contre, si, être à côté d'un "cas", ça peut faire des dégâts à la longue. L'une de mes gamines m'avait dit : "finalement, si je veux avoir la paix, faut que moi aussi je fasse n'importe quoi en classe". Et bien non, c'est aussi notre boulot de prof de ne pas sacrifier qq uns, parce que gentils, calmes et bons élèves, pour avoir la paix. Et il ne faut pas rêver non plus, les chieurs, ça sait harceler le gentil voisin (c'est même du pain béni !). La tranquillité du prof et des autres élèves à ce prix, et bien non, ce n'est pas acceptable.Ha@_x a écrit:X.Y.U. a écrit:Exactement ! A force de ne réfléchir qu'aux "cas", on en oublie parfois les autres, qui n'ont rien demandé et qui doivent se coltiner des élèves vraiment pas faciles... C'est bien de réussir à montrer aussi à ces élèves-là qu'ils existent à nos yeux et qu'ils sont aussi importants que d'autre qui "mangent toute la place".
C'est sûr, mais pour une gestion de groupe efficace, il faut d'abord gérer les "cas" et les empêcher de nuire, même si dans un premier temps ils bouffent une grande partie de l'énergie et du temps de cours. Les autres ne vous en seront que plus reconnaissants d'avoir neutralisé l'énergumène , par la suite. Ce n'est pas du temps perdu, c'est du temps gagné pour le futur.
En ce qui concerne les "placements", certes un plan de classe n'est jamais immuable (c'est le prof' qui décide), mais ça n'a jamais tué un bon élève d'être assis à côté d'un cas (neutralisé) pendant un an, surtout quand c'est 2 ou 3 heures par semaines, les plans de classe changeant selon les matières et les salles.
- Spoiler:
Et les vrais cas, je dis bien les vrais, je crois savoir de quoi je parle, ça s'isole dans la classe : loin des yeux, loin des autres, au fond près du radiateur, avec un espace d'isolement qui l'entoure , bon ça nécessite une grande salle et de petits effectifs, mais j'avais cette chance....et puis au besoin, si perturbation de cours, ça se vire ! , même si des fois t'as un peu mal en pensant à la vie scol' qui va devoir le récupérer et le gérer.
Bon avec des classes sédentarisées et des plans de classe parfois fixes, dans beaucoup de collèges, en cette merveilleuse année scolaire 2020/2021 , ça peut poser d'autres problèmes.
Et oui, depuis quelques messages, @berseria est manifestement sur la bonne voie :sourit:
PS : Ce que je raconte, je l'ai vécu pendant mon année de 6ème et depuis que je suis prof je déplace régulièrement les "cas" pour soulager leur voisinage.
- User20159Esprit éclairé
@Cleroli
Tu as oublié le possible tutorat du cas par le gentil/studieux de la place d'à côté !
Si si des fois ça marche je te jure, j'ai même créé un couple improbable une année
Tu as oublié le possible tutorat du cas par le gentil/studieux de la place d'à côté !
Si si des fois ça marche je te jure, j'ai même créé un couple improbable une année
- berseriaNiveau 7
Certains élèves viennent en classe avec un mot de leurs parents, disant qu'ils ne veulent changer de place.
Ils se plaignent d'être continuellement dérangés, et c'est vrai que les utiliser, en somme pour me faciliter le travail, n'est pas souhaitable.
Je vais encore changer mon plan de classe.
2 élèves, au moins, commencent à s’inquiéter et à penser à ce qu'ils vont devenir en 4e.
" ce sera de votre faute si on a 5 de moyenne en 4e"
" tais-toi [ à un autre élève] , il va nous manquer une partie du cours en 4e".
Cela va dans le bon sens. Et c'est quand même à moi de m'en préoccuper, les élèves devraient être déchargés de ces préoccupations.
Les parents transmettent sans doute ces craintes aux élèves.
Ils se plaignent d'être continuellement dérangés, et c'est vrai que les utiliser, en somme pour me faciliter le travail, n'est pas souhaitable.
Je vais encore changer mon plan de classe.
2 élèves, au moins, commencent à s’inquiéter et à penser à ce qu'ils vont devenir en 4e.
" ce sera de votre faute si on a 5 de moyenne en 4e"
" tais-toi [ à un autre élève] , il va nous manquer une partie du cours en 4e".
Cela va dans le bon sens. Et c'est quand même à moi de m'en préoccuper, les élèves devraient être déchargés de ces préoccupations.
Les parents transmettent sans doute ces craintes aux élèves.
- User20159Esprit éclairé
berseria a écrit:Certains élèves viennent en classe avec un mot de leurs parents, disant qu'ils ne veulent changer de place.
Ils se plaignent d'être continuellement dérangés, et c'est vrai que les utiliser, en somme pour me faciliter le travail, n'est pas souhaitable.
Je vais encore changer mon plan de classe.
Tu peux aussi marquer "vu" dans le carnet et prendre tes décisions toute seule : dans ta classe c'est toi le chef/la cheffe !
Se mettre à changer le plan de classe selon les désirs de certains élèves et parents, c'est ouvrir la porte à .....un sérieux bazar en perspective.
Pour l'instant les commentaires d'élèves et de parents, il faut absolument les ignorer : la priorité absolue c'est d'établir un climat de travail dans la classe.
Les même commentateurs viendront dire merci dans quelques mois.
Parles en à ton tuteur/tutrice.
- CleroliDoyen
Attends un peu pour cela, ton plan est tout récent. Tu le modifieras si tu sens qu'un élève n'est vraiment pas bien ou au retour des vacances. Si tu le changes trop souvent, il va perdre en efficacité et te faire perdre du temps.berseria a écrit:Certains élèves viennent en classe avec un mot de leurs parents, disant qu'ils ne veulent changer de place.
Ils se plaignent d'être continuellement dérangés, et c'est vrai que les utiliser, en somme pour me faciliter le travail, n'est pas souhaitable.
Je vais encore changer mon plan de classe.
2 élèves, au moins, commencent à s’inquiéter et à penser à ce qu'ils vont devenir en 4e.
" ce sera de votre faute si on a 5 de moyenne en 4e"
" tais-toi [ à un autre élève] , il va nous manquer une partie du cours en 4e".
Cela va dans le bon sens. Et c'est quand même à moi de m'en préoccuper, les élèves devraient être déchargés de ces préoccupations.
Les parents transmettent sans doute ces craintes aux élèves.
- SiggyHabitué du forum
berseria a écrit:Certains élèves viennent en classe avec un mot de leurs parents, disant qu'ils ne veulent changer de place.
Ils se plaignent d'être continuellement dérangés, et c'est vrai que les utiliser, en somme pour me faciliter le travail, n'est pas souhaitable.
Je vais encore changer mon plan de classe.
2 élèves, au moins, commencent à s’inquiéter et à penser à ce qu'ils vont devenir en 4e.
" ce sera de votre faute si on a 5 de moyenne en 4e"
" tais-toi [ à un autre élève] , il va nous manquer une partie du cours en 4e".
Cela va dans le bon sens. Et c'est quand même à moi de m'en préoccuper, les élèves devraient être déchargés de ces préoccupations.
Les parents transmettent sans doute ces craintes aux élèves.
Ok il y a du bruit parce que tu ne gères pas bien encore ta classe, mais bon, le bruit ce sont les élèves qui le font! Alors le coup du "on aura des lacunes l'année prochaine" est un peu fort je trouve. Les élèves peuvent aussi entre eux se faire des remarques pour arrêter les bavards. Une année, lors d'un conseil de classe de 6e, on n'avait pas hésiter à le dire aux délégués et de faire passer le mot aux autres élèves car il y en avait 5 sur 30 qui pourrissaient l'ambiance de classe. Tous les collègues avaient des difficultés à les gérer.
- berseriaNiveau 7
Les élèves et les parents ont intégré le jargon du collège, et reprennent le terme consacré de "d'élèves perturbateurs." :
Une élève me reproche le placement d'une de ses amies, parce qu'elle pleurait : " Pourquoi est-ce que vous l'avez mis à côté d'un perturbateur ? Elle avait pourtant un mot de ses parents."
Un parent d’élève à propos de l'élève " On sait qu'il y a des perturbateurs. Il n'a rien à voir avec eux".
C'est quand même curieux. C'est juste un élève parmi les autres. Lui-même a intériorisé le stigmate.
En fait, ce sont des élèves de classe, et ils ont le même droit que les autres à être là.
Le ressentiment que j'avais contre eux, était simplement une exaspération de ne pouvoir faire le cours parfait que je voulais, avec la classe parfaite que je voulais.
Une élève me reproche le placement d'une de ses amies, parce qu'elle pleurait : " Pourquoi est-ce que vous l'avez mis à côté d'un perturbateur ? Elle avait pourtant un mot de ses parents."
Un parent d’élève à propos de l'élève " On sait qu'il y a des perturbateurs. Il n'a rien à voir avec eux".
C'est quand même curieux. C'est juste un élève parmi les autres. Lui-même a intériorisé le stigmate.
En fait, ce sont des élèves de classe, et ils ont le même droit que les autres à être là.
Le ressentiment que j'avais contre eux, était simplement une exaspération de ne pouvoir faire le cours parfait que je voulais, avec la classe parfaite que je voulais.
- Mélusine2Niveau 10
berseria a écrit:Les élèves et les parents ont intégré le jargon du collège, et reprennent le terme consacré de "d'élèves perturbateurs." :
Une élève me reproche le placement d'une de ses amies, parce qu'elle pleurait : " Pourquoi est-ce que vous l'avez mis à côté d'un perturbateur ? Elle avait pourtant un mot de ses parents."
Un parent d’élève à propos de l'élève " On sait qu'il y a des perturbateurs. Il n'a rien à voir avec eux".
C'est quand même curieux. C'est juste un élève parmi les autres. Lui-même a intériorisé le stigmate.
En fait, ce sont des élèves de classe, et ils ont le même droit que les autres à être là.
Le ressentiment que j'avais contre eux, était simplement une exaspération de ne pouvoir faire le cours parfait que je voulais, avec la classe parfaite que je voulais.
Oui, tu as raison : c'est une bonne chose de t'être débarrassée de ce ressentiment et de travailler à oublier ce rêve de cours parfait dispensé avec grâce à de parfaits élèves... cela arrive de temps en temps, mais comme tous les moments de grâce, c'est l'exception, pas la règle. Le tout est que le cours ait lieu, et que le maximum d'élèves possibles en retirent un savoir : je ne suis pas sûre d'être claire, mais je crois que si tu peux à la fois prendre de l'assurance et te défaire d'un désir inatteignable de toute-puissance, tu vas trouver ta façon d'être plus efficace et aussi de ne plus souffrir de ton travail. Je te le souhaite sincèrement.
- scu59Niveau 3
Bonjour, j'arrive ici un peu "par hasard"... je débute aussi dans le métier, alors j'ai qques questions. Tu es en rep +? Tu as quel âge? (Si ce n'est pas trop indiscret...)
- scu59Niveau 3
D'accord, je n'ai pas eu le temps de lire tous les messages, mais quelle est la situation aujourd'hui? As-tu toujours du mal avec l'autorité?
- henrietteMédiateur
Ben relis les messages du fil, parce que tout y est dit, d'accord ? C'est tout de même la moindre des choses à faire si tu t'intéresses vraiment à la situation de berseria.scu59 a écrit:D'accord, je n'ai pas eu le temps de lire tous les messages, mais quelle est la situation aujourd'hui? As-tu toujours du mal avec l'autorité?
Par ailleurs, merci de te présenter dans la section ad hoc du forum (Votre présentation), comme le veut l'usage ici.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- scu59Niveau 3
henriette a écrit:Ben relis les messages du fil, parce que tout y est dit, d'accord ? C'est tout de même la moindre des choses à faire si tu t'intéresses vraiment à la situation de berseria.scu59 a écrit:D'accord, je n'ai pas eu le temps de lire tous les messages, mais quelle est la situation aujourd'hui? As-tu toujours du mal avec l'autorité?
Ouch, je ne m'attendais juste pas à ce qu'elle réponde aussi vite, c'est pourquoi je lui ai dit que je n'avais pas eu le temps de lire tous les messages.
Ah, je viens d'arriver, pas au courant de tout...
- X.Y.U.Niveau 7
Bienvenue scu59 ! Oui moi aussi je te conseille de lire le sujet, ça te sera peut-être utile aussi
Ha@_x, oui je suis totalement d'accord sur le principe de casser les associations explosives notamment, en mettant un "gentil" à côté d'un "excité", je l'ai d'ailleurs exprimé précédemment. Ce n'était pas du tout mon propos de nier cela, je confirmais ce que disait Cleroli. Parfois avec la tête dans le guidon on ne fait plus attention à certains élèves, ils n'ont pas à morfler toute l'année pour la paix collective. On peut essayer de régler ces problèmes de discipline sans toujours charger les mêmes. Attention à ne pas changer trop souvent les plans de classe, ça peut être contre-productif. (et ne pas trop compter non plus sur le fait que "de toute façon ils ont les autres cours pour souffler", car les collègues peuvent avoir les mêmes "bonnes idées", et j'ai souvent eu le cas d'élèves très sages qui en avaient marre de se coltiner le même casse-pied à leur côté dans plusieurs matières...)
Ben si tu fais ça, adieu l'autorité et la crédibilité... Chacun ira chouiner auprès de papa-maman à la moindre de tes décisions et tu n'auras jamais l'adhésion de la classe puisqu'il va bien falloir imposer des choses, voire des sanctions, si tu veux pouvoir faire un cours qui se tiennent à peu près, dans un climat relativement calme. :-/ C'est bien humain de leur part de tenter d'esquiver ce qui ne leur plaît pas, mais c'est à toi de garder le cap (c'est en cela que je te disais "tiens bon") et de ne pas te laisser influencer à tout moment. Tu doutes sans cesse (c'est d'ailleurs le titre de ton topic) et ils le perçoivent bien tes élèves ! C'est ta faille et ils s'y engouffrent. Il va falloir se mettre un coup de pied au *** pour prendre un peu en assurance face à eux, vraiment, "c'est toi le chef" si j'ose dire !! Il faut maintenant que tu t'en persuades sinon tu vas te faire bouffer tout cru (si ce n'est déjà fait ). Ou toute crue (excuse-moi, au début je te parlais au masculin je crois, mais bon peu importe, ça ne change rien à l'affaire ;-) ). Les parents n'ont aucun pouvoir de décision dans ta classe, AUCUN ! Alors oui, évidemment, un mot expliquant que machin a des pb de vue et doit être placé pas trop loin du tableau, on en tient compte, mais ce genre de demande, non ! Ce comportement consommateur m'exaspère, il ne faut pas rentrer dans ce jeu-là... En plus, si tu cèdes, c'est la porte ouverte à toutes les demandes et à toutes les contestations, et c'est un cercle vicieux puisque si tu as dit "ok" à l'un, pourquoi pas à l'autre ? (sans quoi ils vont t'accuser immédiatement de faire des injustices, c'est sans fin...). L'avantage d'un plan de classe c'est que PERSONNE ne choisit sa place, tout le monde subit la même règle et s'y plie, même si évidemment certains s'en tireront mieux que d'autres selon le voisin... Même avec des classes cool, il m'est arrivé d'accéder à certaines demandes "madame est-ce qu'on peut se mettre ensemble avec ma copine ? je vous promets on discutera pas, on est ensemble en français et on bosse super bien, et si on bavarde vous nous rechangez de place" avec des coeurs dans les yeux et tout et tout ... J'avais fini par dire oui car l'une comme l'autre ne m'avait posé de souci en classe, je leur faisais confiance (et effectivement elles se sont bien comportées). SAUF QUE : du coup le lendemain, un autre s'est permis de changer de place sans demander parce que bidule avait changé de place hier (évidemment c'était niet, je l'ai fait retourner d'où il venait), puis le surlendemain c'était 4 autres qui se pointait à mon bureau dès le début de l'heure pour m'implorer de changer aussi, et ça n'en finit plus... Et on a beau dire non, ça crée quand même des perturbations pénibles en début d'heure alors qu'on voudrait commencer notre cours sans traîner... Bref, plus tu es ferme, cash, et droite, plus tu te simplifieras la vie.Certains élèves viennent en classe avec un mot de leurs parents, disant qu'ils ne veulent changer de place.
Ils se plaignent d'être continuellement dérangés, et c'est vrai que les utiliser, en somme pour me faciliter le travail, n'est pas souhaitable.
Je vais encore changer mon plan de classe.
Ha@_x, oui je suis totalement d'accord sur le principe de casser les associations explosives notamment, en mettant un "gentil" à côté d'un "excité", je l'ai d'ailleurs exprimé précédemment. Ce n'était pas du tout mon propos de nier cela, je confirmais ce que disait Cleroli. Parfois avec la tête dans le guidon on ne fait plus attention à certains élèves, ils n'ont pas à morfler toute l'année pour la paix collective. On peut essayer de régler ces problèmes de discipline sans toujours charger les mêmes. Attention à ne pas changer trop souvent les plans de classe, ça peut être contre-productif. (et ne pas trop compter non plus sur le fait que "de toute façon ils ont les autres cours pour souffler", car les collègues peuvent avoir les mêmes "bonnes idées", et j'ai souvent eu le cas d'élèves très sages qui en avaient marre de se coltiner le même casse-pied à leur côté dans plusieurs matières...)
- berseriaNiveau 7
- Je suis arrivée au bout des plans de classe. Tout le monde veut être devant et personne ne veut être à côté d'un élève pénible.
- Je suis perplexe. Certains élèves se plaignent ouvertement de ne rien comprendre à mes explications.
" On ne fait pas exprès de ne rien comprendre. Seules trois personnes comprennent."
Je travaille avec ma tutrice sur comment mettre le contenu à leur portée [ pas à leur niveau, comme indiqué dans un message précédent].
Les élèves qui se plaignent avec le plus de virulence sont ceux qui s'amusent en cours, de manière récurrente. Certains qui sont sérieux ont aussi du mal.
Donc je dois aussi trouver ce que je peux améliorer.
Certains éléments sont dus à la gestion de classe :
- le bruit ambiant
- la dispersion de certains élèves , même périodique.
- le fait que la plupart des élèves n'écoutent même pas la correction. Les élèves qui passent au tableau eux-mêmes le disent. Ceux qui réagissent à la correction remettent juste en question leur camarade, ou réclament des explications, puis ne les écoutent pas.
Effectivement, il ne faut pas leur en tenir rigueur, c'est à moi de les recadrer.
Donc je dois d'abord rétablir une ambiance, au lieu d'écouter les plaintes des élèves et des parents ?
- Je suis perplexe. Certains élèves se plaignent ouvertement de ne rien comprendre à mes explications.
" On ne fait pas exprès de ne rien comprendre. Seules trois personnes comprennent."
Je travaille avec ma tutrice sur comment mettre le contenu à leur portée [ pas à leur niveau, comme indiqué dans un message précédent].
Les élèves qui se plaignent avec le plus de virulence sont ceux qui s'amusent en cours, de manière récurrente. Certains qui sont sérieux ont aussi du mal.
Donc je dois aussi trouver ce que je peux améliorer.
Certains éléments sont dus à la gestion de classe :
- le bruit ambiant
- la dispersion de certains élèves , même périodique.
- le fait que la plupart des élèves n'écoutent même pas la correction. Les élèves qui passent au tableau eux-mêmes le disent. Ceux qui réagissent à la correction remettent juste en question leur camarade, ou réclament des explications, puis ne les écoutent pas.
Effectivement, il ne faut pas leur en tenir rigueur, c'est à moi de les recadrer.
Donc je dois d'abord rétablir une ambiance, au lieu d'écouter les plaintes des élèves et des parents ?
- LadyOlennaModérateur
Je confirme ce qui t'a été dit plus haut : ne cède JAMAIS aux plaintes des élèves et des parents, sinon tu es foutue. De toute façon, quoi que tu fasses, tu en auras toujours.
- scot69Modérateur
Et j'ajouterais qu'il n'y a pas non plus 25 places devant. On ne peut pas y mettre tout le monde!
- cléliaFidèle du forum
berseria a écrit:
Donc je dois d'abord rétablir une ambiance, au lieu d'écouter les plaintes des élèves et des parents ?
Oui. Ton premier objectif est d'instaurer un climat qui permette de travailler et le plan de classe fait partie des leviers pour atteindre ce but. Tu n'as pas à accéder aux demandes des parents et des élèves en ce qui concerne les places dans la classe sauf pour les cas liés aux pap et ppms (élèves qui doivent être devant à cause de handicap par exemple). Tu dois réussir à te faire plus confiance. Si tu réussis à punir les élèves pénibles rapidement (au 2e avertissement par exemple), alors leurs voisins ne souffriront plus de la situation. Et pour les très gros cas, il faut les isoler.
Pour le contenu, continue de travailler avec ta tutrice. Demande-lui de venir te voir. Va la voir en cours. Essaie aussi de voir d'autres collègues de ta matière.
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- Stagiaire dans le doute
- [Ressource Canopé] Se mettre dans la peau d'un stagiaire dans la rédaction d'un grand quotidien
- Dans le doute...
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- Affectée dans un autre département que celui demandé en tant que stagiaire : plus de chance de revenir dans son département l'an prochain ?
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