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- EdithWGrand sage
Chutney a écrit:Tout le monde se moque de l'école et de son état lamentable, mais quand les structures ferment, rien n'est plus important, ni la santé ni la vie, que l'instruction du futur de la Nation. Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. Il y a un demi-siècle, un élève de onze ans écrivait bien mieux qu'un étudiant de première année à la fac, mais c'est évidemment le confinement qui produit des dégâts terribles. Tout le monde s'effondre pour un mois de cours, perte irrémédiable qui conduira toute une génération à l’illettrisme...
+ 1000. Il y a même des élèves qui ont "bénéficié" du confinement (même JM Blanquer l'a dit, du bout des lèvres, en juin). Pas une majorité, mais certains, notamment deux catégories : ceux qui, ayant déjà un bon niveau, ont pu se concentrer sur leurs cours sans subir le bazar et le ralentissement habituels en classe (merci l'hétérogénéité), et aussi certains "faibles" ou "en difficulté", qui ont pu travailler à leur rythme, sans distraction, sans le regard des autres (j'en connais que ça a soulagés d'être dans le cocon familial et plus dans la jungle que peut représenter l'école quand on est pas très bien dans sa peau et pas doué pour les relations sociales). Certes, l'école comme lieu d'apprentissage est importante, mais si les conditions de travail et la motivation sont bonnes, le distanciel peut aussi être bénéfique. Et les élèves décrocheurs (9 sur 10 sont ainsi dixit l'équipe pédagogique du collège et celle du lycée de mes enfants) sont aussi ceux qui ne font pas leurs devoirs, rendent copie blanche ou n'ouvrent pas leur cahier en cours hors confinement. Ce qui ne dédouane pas de chercher activement une solution pour eux bien entendu. Arrêtons cette vision de bisounours des élèves...
L'école est avant tout une garderie, dans les interstices de laquelle les enseignants tentent comme ils le peuvent (avec plus ou moins de succès selon les lieux, les profils d'élève, les équipes péda) de faire passer un peu de savoir (ce pour quoi ils ont été formés), tout en devant obéissance à la hiérarchie qui met souvent des bâtons dans les roues et les assomme d'injonctions contradictoires.
Ma fille était une 13-peut mieux faire-trop bavarde depuis son primaire et le confinement l'a totalement transformée : elle a découvert le plaisir de passer du temps sur un problème de maths (deux heures si nécessaire, impossible en classe), d'aller approfondir un sujet d'histoire en regardant un documentaire, de découvrir des pièces de théâtre filmées et de lire le texte après, etc. Elle est maintenant en 3è, plus mûre, plus agréable en classe (aux dires de ses profs), et met un point d'honneur à ne pas descendre en dessous de 16. Je n'en fais pas un modèle, mais je constate que dans mon entourage, certains ont fonctionné comme elle (et sont performants cette année malgré le confinement), alors que d'autres, même partis de "plus haut", n'ont rien fait entre mars et juin et galèrent depuis septembre, même sociologie, parents capables d'aider et matériel informatique opérationnel.
- kiddyNiveau 6
lilith888 a écrit:VanGogh59 a écrit:C'est clair que si la référence journalistique de certains c'est le Parisien ou Pascal Praud, on n'est pas prêts d'être considérés...
La référence directe n'est pas le Parisien, mais l'étude citée par le Parisien (Ainsi, selon la plus importante analyse publiée sur le sujet en septembre dernier dans la revue JAMA Pediatrics (Journal of Américan Medical Association), les enfants et adolescents de moins de 18 ans, ont globalement 44 % de risque en moins que les adultes d'être infectés par le virus.)
sauf que l'étude englobe les enfants et les adolescents et on arrive à cette moyenne farfelu de 44%, comme d'hab les chiffres ont peut en faire un peu ce qu'on veut
après même en restant sur les 44%, quand on voit le brassage des élèves d'un un établissements par rapport à un lieu de travail classique, le risque de contamination est bien présent quand même.
- Isis39Enchanteur
https://www.liberation.fr/checknews/2020/11/09/covid-19-les-chiffres-de-jean-michel-blanquer-sur-les-contaminations-des-eleves-sont-ils-mensongers_1804826Covid-19 : les chiffres de Jean-Michel Blanquer sur les contaminations des élèves sont-ils mensongers?
Le ministère de l'Education a évoqué vendredi 3 528 élèves atteints par le Covid-19, et suggéré une stabilité des chiffres depuis mi-septembre. Mais ces données sont très partielles, et ne traduisent pas du tout la dynamique de l'épidémie chez les jeunes.
[...] Dans les académies de Dijon et Besançon, un rapport de 1 à 20
Les divergences statistiques observées au niveau national se retrouvent dans les données régionales, parfois jusqu’à la caricature. Ainsi, en région Bourgogne Franche-Comté, les académies de Dijon et Besançon ont communiqué le 6 novembre (comme quasiment tous les rectorats) sur le nombre d’élèves contaminés. Au total, 50 cas positifs chez les élèves, sur les sept derniers jours, pour chacune des deux académies. Soit un total de 100 cas sur la semaine écoulé. Pour 520 000 élèves. Un taux dérisoire, qui «montre l’efficacité du protocole appliqué depuis la rentrée», selon la rectrice Nathalie Albert-Moretti lors de la conférence de presse tenue avec le préfet et le directeur de l’ARS.
Or, sur Geodes, le nombre de cas positifs diagnostiqués chez les jeunes de 0 à 19 ans dans la région sur six jours entre le 30 octobre et le 4 novembre était de 2079 (370 pour les 0-9 ans, et 1709 pour les 10-19 ans). Vingt fois plus que les chiffres du rectorat.
édifiant !
- Clecle78Bon génie
Faites circuler ! Ces mensonges sont affligeants et l'attitude des recteurs n'est pas glorieuse
- Clecle78Bon génie
Je confirme tout à fait. certains élèves m'ont clairement dit que le confinement les avait transformés, sans en faire une généralité, dans mon établissement ce n'est pas une exceptionEdithW a écrit:Chutney a écrit:Tout le monde se moque de l'école et de son état lamentable, mais quand les structures ferment, rien n'est plus important, ni la santé ni la vie, que l'instruction du futur de la Nation. Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. Il y a un demi-siècle, un élève de onze ans écrivait bien mieux qu'un étudiant de première année à la fac, mais c'est évidemment le confinement qui produit des dégâts terribles. Tout le monde s'effondre pour un mois de cours, perte irrémédiable qui conduira toute une génération à l’illettrisme...
+ 1000. Il y a même des élèves qui ont "bénéficié" du confinement (même JM Blanquer l'a dit, du bout des lèvres, en juin). Pas une majorité, mais certains, notamment deux catégories : ceux qui, ayant déjà un bon niveau, ont pu se concentrer sur leurs cours sans subir le bazar et le ralentissement habituels en classe (merci l'hétérogénéité), et aussi certains "faibles" ou "en difficulté", qui ont pu travailler à leur rythme, sans distraction, sans le regard des autres (j'en connais que ça a soulagés d'être dans le cocon familial et plus dans la jungle que peut représenter l'école quand on est pas très bien dans sa peau et pas doué pour les relations sociales). Certes, l'école comme lieu d'apprentissage est importante, mais si les conditions de travail et la motivation sont bonnes, le distanciel peut aussi être bénéfique. Et les élèves décrocheurs (9 sur 10 sont ainsi dixit l'équipe pédagogique du collège et celle du lycée de mes enfants) sont aussi ceux qui ne font pas leurs devoirs, rendent copie blanche ou n'ouvrent pas leur cahier en cours hors confinement. Ce qui ne dédouane pas de chercher activement une solution pour eux bien entendu. Arrêtons cette vision de bisounours des élèves...
L'école est avant tout une garderie, dans les interstices de laquelle les enseignants tentent comme ils le peuvent (avec plus ou moins de succès selon les lieux, les profils d'élève, les équipes péda) de faire passer un peu de savoir (ce pour quoi ils ont été formés), tout en devant obéissance à la hiérarchie qui met souvent des bâtons dans les roues et les assomme d'injonctions contradictoires.
Ma fille était une 13-peut mieux faire-trop bavarde depuis son primaire et le confinement l'a totalement transformée : elle a découvert le plaisir de passer du temps sur un problème de maths (deux heures si nécessaire, impossible en classe), d'aller approfondir un sujet d'histoire en regardant un documentaire, de découvrir des pièces de théâtre filmées et de lire le texte après, etc. Elle est maintenant en 3è, plus mûre, plus agréable en classe (aux dires de ses profs), et met un point d'honneur à ne pas descendre en dessous de 16. Je n'en fais pas un modèle, mais je constate que dans mon entourage, certains ont fonctionné comme elle (et sont performants cette année malgré le confinement), alors que d'autres, même partis de "plus haut", n'ont rien fait entre mars et juin et galèrent depuis septembre, même sociologie, parents capables d'aider et matériel informatique opérationnel.
- Miss MessyNiveau 7
A l'instant (vers 12h45), intervention d'un enseignant de physique-chimie chez Neumann / Lechypre à la radio (RMC). Il a réussi, entre autres, à placer :
- Les demi-groupes refusés par certains recteurs (alors que les équipes chefs d'établissement / professeurs ont proposé une solution)
- l'incohérence entre le nombre d'élèves contaminés selon le MEN et le nombres de contaminés de moins de 19 ans selon le Ministère de la Santé
Les 2 "journalistes" sont tombés de leur chaise et ont demandé, par exemple, à recevoir une copie des mails de recteurs récalcitrants – ils ne croyaient pas que cela était possible vu que "le Ministre a dit qu'on mettait en place les demi-groupes en lycée".
Bravo à ce collègue d'avoir un peu réussi à leur ouvrir les yeux ! Vont-ils "enquêter" ??
- Les demi-groupes refusés par certains recteurs (alors que les équipes chefs d'établissement / professeurs ont proposé une solution)
- l'incohérence entre le nombre d'élèves contaminés selon le MEN et le nombres de contaminés de moins de 19 ans selon le Ministère de la Santé
Les 2 "journalistes" sont tombés de leur chaise et ont demandé, par exemple, à recevoir une copie des mails de recteurs récalcitrants – ils ne croyaient pas que cela était possible vu que "le Ministre a dit qu'on mettait en place les demi-groupes en lycée".
Bravo à ce collègue d'avoir un peu réussi à leur ouvrir les yeux ! Vont-ils "enquêter" ??
- Clecle78Bon génie
Enfin on sera peut être un peu écouté ?
- micaschisteMonarque
https://www.ledauphine.com/sante/2020/11/09/covid-19-en-savoie-l-ecole-elementaire-pasteur-a-chambery-fermeeL'école élémentaire Pasteur à Chambéry en Savoie est fermée depuis ce lundi, et devrait le rester toute la semaine. Un cas positif à la Covid-19 a été détecté chez un des enseignants. Ses 10 collègues ont été déclarés cas contact.
https://www.ledauphine.com/education/2020/11/07/covid-19-un-lycee-ferme-et-156-eleves-testes-positifsAcadémie de Grenoble : un lycée fermé et 156 élèves testés positifs à la Covid-19. Comme nous l’expliquions dans nos colonnes le 5 novembre, au moins six cas de Covid ont été signalés parmi le personnel encadrant. Dont le chef d’établissement, le directeur adjoint du site Barrès et le coordonnateur en vie scolaire.(...)En revanche, 156 élèves ont été testés positifs à la Covid-19, dont 59 en 24 heures. Du côté des personnels, on compte 89 cas confirmés, dont 20 en 24 heures.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- EnaecoVénérable
Miss Messy a écrit:A l'instant (vers 12h45), intervention d'un enseignant de physique-chimie chez Neumann / Lechypre à la radio (RMC). Il a réussi, entre autres, à placer :
- Les demi-groupes refusés par certains recteurs (alors que les équipes chefs d'établissement / professeurs ont proposé une solution)
- l'incohérence entre le nombre d'élèves contaminés selon le MEN et le nombres de contaminés de moins de 19 ans selon le Ministère de la Santé
Les 2 "journalistes" sont tombés de leur chaise et ont demandé, par exemple, à recevoir une copie des mails de recteurs récalcitrants – ils ne croyaient pas que cela était possible vu que "le Ministre a dit qu'on mettait en place les demi-groupes en lycée".
Bravo à ce collègue d'avoir un peu réussi à leur ouvrir les yeux ! Vont-ils "enquêter" ??
De quand date le refus ?
Car nous sommes passés de "j'encourage le tout présentiel, les demi-groupes peuvent être accordés exceptionnellement" à "formule valable pour les gros lycées". Je n'ai pas été chercher les propos exacts mais personnellement, j'ai senti un réel changement de discours.
Ca va devenir plus compliqué pour les recteurs de refuser.
micaschiste a écrit:https://www.ledauphine.com/sante/2020/11/09/covid-19-en-savoie-l-ecole-elementaire-pasteur-a-chambery-fermeeL'école élémentaire Pasteur à Chambéry en Savoie est fermée depuis ce lundi, et devrait le rester toute la semaine. Un cas positif à la Covid-19 a été détecté chez un des enseignants. Ses 10 collègues ont été déclarés cas contact.
Comment 10 collègues peuvent être "cas contact" en respectant les gestes barrière et le port du masque ?
Ils vivent à l'école ? Ils sont tous coloc ?
- chmarmottineGuide spirituel
Enaeco a écrit:Miss Messy a écrit:A l'instant (vers 12h45), intervention d'un enseignant de physique-chimie chez Neumann / Lechypre à la radio (RMC). Il a réussi, entre autres, à placer :
- Les demi-groupes refusés par certains recteurs (alors que les équipes chefs d'établissement / professeurs ont proposé une solution)
- l'incohérence entre le nombre d'élèves contaminés selon le MEN et le nombres de contaminés de moins de 19 ans selon le Ministère de la Santé
Les 2 "journalistes" sont tombés de leur chaise et ont demandé, par exemple, à recevoir une copie des mails de recteurs récalcitrants – ils ne croyaient pas que cela était possible vu que "le Ministre a dit qu'on mettait en place les demi-groupes en lycée".
Bravo à ce collègue d'avoir un peu réussi à leur ouvrir les yeux ! Vont-ils "enquêter" ??
De quand date le refus ?
Car nous sommes passés de "j'encourage le tout présentiel, les demi-groupes peuvent être accordés exceptionnellement" à "formule valable pour les gros lycées". Je n'ai pas été chercher les propos exacts mais personnellement, j'ai senti un réel changement de discours.
Ca va devenir plus compliqué pour les recteurs de refuser.micaschiste a écrit:https://www.ledauphine.com/sante/2020/11/09/covid-19-en-savoie-l-ecole-elementaire-pasteur-a-chambery-fermeeL'école élémentaire Pasteur à Chambéry en Savoie est fermée depuis ce lundi, et devrait le rester toute la semaine. Un cas positif à la Covid-19 a été détecté chez un des enseignants. Ses 10 collègues ont été déclarés cas contact.
Comment 10 collègues peuvent être "cas contact" en respectant les gestes barrière et le port du masque ?
Ils vivent à l'école ? Ils sont tous coloc ?
Ils mangent ensemble à midi en enlevant le masque.
- LeclochardEmpereur
Clecle78 a écrit:Je confirme tout à fait. certains élèves m'ont clairement dit que le confinement les avait transformés, sans en faire une généralité, dans mon établissement ce n'est pas une exceptionEdithW a écrit:Chutney a écrit:Tout le monde se moque de l'école et de son état lamentable, mais quand les structures ferment, rien n'est plus important, ni la santé ni la vie, que l'instruction du futur de la Nation. Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. Il y a un demi-siècle, un élève de onze ans écrivait bien mieux qu'un étudiant de première année à la fac, mais c'est évidemment le confinement qui produit des dégâts terribles. Tout le monde s'effondre pour un mois de cours, perte irrémédiable qui conduira toute une génération à l’illettrisme...
+ 1000. Il y a même des élèves qui ont "bénéficié" du confinement (même JM Blanquer l'a dit, du bout des lèvres, en juin). Pas une majorité, mais certains, notamment deux catégories : ceux qui, ayant déjà un bon niveau, ont pu se concentrer sur leurs cours sans subir le bazar et le ralentissement habituels en classe (merci l'hétérogénéité), et aussi certains "faibles" ou "en difficulté", qui ont pu travailler à leur rythme, sans distraction, sans le regard des autres (j'en connais que ça a soulagés d'être dans le cocon familial et plus dans la jungle que peut représenter l'école quand on est pas très bien dans sa peau et pas doué pour les relations sociales). Certes, l'école comme lieu d'apprentissage est importante, mais si les conditions de travail et la motivation sont bonnes, le distanciel peut aussi être bénéfique. Et les élèves décrocheurs (9 sur 10 sont ainsi dixit l'équipe pédagogique du collège et celle du lycée de mes enfants) sont aussi ceux qui ne font pas leurs devoirs, rendent copie blanche ou n'ouvrent pas leur cahier en cours hors confinement. Ce qui ne dédouane pas de chercher activement une solution pour eux bien entendu. Arrêtons cette vision de bisounours des élèves...
L'école est avant tout une garderie, dans les interstices de laquelle les enseignants tentent comme ils le peuvent (avec plus ou moins de succès selon les lieux, les profils d'élève, les équipes péda) de faire passer un peu de savoir (ce pour quoi ils ont été formés), tout en devant obéissance à la hiérarchie qui met souvent des bâtons dans les roues et les assomme d'injonctions contradictoires.
Ma fille était une 13-peut mieux faire-trop bavarde depuis son primaire et le confinement l'a totalement transformée : elle a découvert le plaisir de passer du temps sur un problème de maths (deux heures si nécessaire, impossible en classe), d'aller approfondir un sujet d'histoire en regardant un documentaire, de découvrir des pièces de théâtre filmées et de lire le texte après, etc. Elle est maintenant en 3è, plus mûre, plus agréable en classe (aux dires de ses profs), et met un point d'honneur à ne pas descendre en dessous de 16. Je n'en fais pas un modèle, mais je constate que dans mon entourage, certains ont fonctionné comme elle (et sont performants cette année malgré le confinement), alors que d'autres, même partis de "plus haut", n'ont rien fait entre mars et juin et galèrent depuis septembre, même sociologie, parents capables d'aider et matériel informatique opérationnel.
Vous êtes bien optimistes les filles et vous oubliez tous ceux qui n'avaient de bonnes conditions de travail (pour des tas de raisons) et ont été livrés à eux-mêmes des journées entières. Il y avait aussi des parents comme moi qui tout en bossant ont dû remplacer l'enseignant de primaire sans avoir sa vocation auprès de leur enfant de primaire (CP) qui n'avait aucune autonomie. C'était des journées bien chargées.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- pseudo-intelloSage
Chutney a écrit:Tout le monde se moque de l'école et de son état lamentable, mais quand les structures ferment, rien n'est plus important, ni la santé ni la vie, que l'instruction du futur de la Nation. Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. Il y a un demi-siècle, un élève de onze ans écrivait bien mieux qu'un étudiant de première année à la fac, mais c'est évidemment le confinement qui produit des dégâts terribles. Tout le monde s'effondre pour un mois de cours, perte irrémédiable qui conduira toute une génération à l’illettrisme...
Trois fois oui.
J'ai des élèves qui n'ont pas un niveau CE2, en 4e. J'ai récupéré des copies de "j'ai étais", de "il étais", de "elle mais c'est boucle d'oreille", de "bas OK" proférés par une comtesse du XIXe, de "Tkt" (dixit la même comtesse), avec des dialogues où on ne sait pas qui cause parce qu'il y a au moins dix lignes et autant de répliques sans une seule virgule ni un seul point.
J'ai corrigé des copies de contrôles de lecture, et certaines étaient si perchées qu'à la 40ème, passées les premières questions, je ne voyais même plus le rapport entre la phrase (quand j'arrivais à la comprendre) et la question posée. Je ne savais plus de quelle question ils s'agissait.
La responsabilité des trois mois de confinement dans la débâcle est plus que limitée.
- DanskaProphète
pseudo-intello a écrit:Chutney a écrit:Tout le monde se moque de l'école et de son état lamentable, mais quand les structures ferment, rien n'est plus important, ni la santé ni la vie, que l'instruction du futur de la Nation. Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. Il y a un demi-siècle, un élève de onze ans écrivait bien mieux qu'un étudiant de première année à la fac, mais c'est évidemment le confinement qui produit des dégâts terribles. Tout le monde s'effondre pour un mois de cours, perte irrémédiable qui conduira toute une génération à l’illettrisme...
Trois fois oui.
J'ai des élèves qui n'ont pas un niveau CE2, en 4e. J'ai récupéré des copies de "j'ai étais", de "il était", de "elle mais c'est boucle d'oreille", de "bas OK" proférés par une comtesse du XIXe, de Tkt, avec des dialogues où on ne sait pas qui cause aprce qu'il y a au moins dix liges et autant de répliques sans une seule virgule ni un seul point.
J'ai corrigé des copies de contrôles de lectures, et certaines étaient si perchées qu'à la 40ème, passées les premières questions, je ne voyais même plus le rapport entre la phrase (quand j'arrivais à la comprendre) et la question posée. Je ne savais plus de quelle question ils s'agissait.
La responsabilité des trois mois de confinement dans la débâcle est plus que limitée.
J'ai pratiquement les mêmes... en Tle. Je corrige leurs copies depuis hier, c'est une purge, au point que je pense les faire travailler à fond sur l'orthographe et la rédaction pendant qu'ils seront en travail à distance, tant pis pour le programme.
Comme toi je me dis que le confinement a bon dos : des élèves qui ne maîtrisent pas les accords noms communs-adjectifs ou la ponctuation à 17 ans, ça ne vient certainement pas de trois mois d'enseignement à distance !
- EdithWGrand sage
Leclochard a écrit:Clecle78 a écrit:Je confirme tout à fait. certains élèves m'ont clairement dit que le confinement les avait transformés, sans en faire une généralité, dans mon établissement ce n'est pas une exceptionEdithW a écrit:Chutney a écrit:Tout le monde se moque de l'école et de son état lamentable, mais quand les structures ferment, rien n'est plus important, ni la santé ni la vie, que l'instruction du futur de la Nation. Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. Il y a un demi-siècle, un élève de onze ans écrivait bien mieux qu'un étudiant de première année à la fac, mais c'est évidemment le confinement qui produit des dégâts terribles. Tout le monde s'effondre pour un mois de cours, perte irrémédiable qui conduira toute une génération à l’illettrisme...
+ 1000. Il y a même des élèves qui ont "bénéficié" du confinement (même JM Blanquer l'a dit, du bout des lèvres, en juin). Pas une majorité, mais certains, notamment deux catégories : ceux qui, ayant déjà un bon niveau, ont pu se concentrer sur leurs cours sans subir le bazar et le ralentissement habituels en classe (merci l'hétérogénéité), et aussi certains "faibles" ou "en difficulté", qui ont pu travailler à leur rythme, sans distraction, sans le regard des autres (j'en connais que ça a soulagés d'être dans le cocon familial et plus dans la jungle que peut représenter l'école quand on est pas très bien dans sa peau et pas doué pour les relations sociales). Certes, l'école comme lieu d'apprentissage est importante, mais si les conditions de travail et la motivation sont bonnes, le distanciel peut aussi être bénéfique. Et les élèves décrocheurs (9 sur 10 sont ainsi dixit l'équipe pédagogique du collège et celle du lycée de mes enfants) sont aussi ceux qui ne font pas leurs devoirs, rendent copie blanche ou n'ouvrent pas leur cahier en cours hors confinement. Ce qui ne dédouane pas de chercher activement une solution pour eux bien entendu. Arrêtons cette vision de bisounours des élèves...
L'école est avant tout une garderie, dans les interstices de laquelle les enseignants tentent comme ils le peuvent (avec plus ou moins de succès selon les lieux, les profils d'élève, les équipes péda) de faire passer un peu de savoir (ce pour quoi ils ont été formés), tout en devant obéissance à la hiérarchie qui met souvent des bâtons dans les roues et les assomme d'injonctions contradictoires.
Ma fille était une 13-peut mieux faire-trop bavarde depuis son primaire et le confinement l'a totalement transformée : elle a découvert le plaisir de passer du temps sur un problème de maths (deux heures si nécessaire, impossible en classe), d'aller approfondir un sujet d'histoire en regardant un documentaire, de découvrir des pièces de théâtre filmées et de lire le texte après, etc. Elle est maintenant en 3è, plus mûre, plus agréable en classe (aux dires de ses profs), et met un point d'honneur à ne pas descendre en dessous de 16. Je n'en fais pas un modèle, mais je constate que dans mon entourage, certains ont fonctionné comme elle (et sont performants cette année malgré le confinement), alors que d'autres, même partis de "plus haut", n'ont rien fait entre mars et juin et galèrent depuis septembre, même sociologie, parents capables d'aider et matériel informatique opérationnel.
Vous êtes bien optimistes les filles et vous oubliez tous ceux qui n'avaient de bonnes conditions de travail (pour des tas de raisons) et ont été livrés à eux-mêmes des journées entières. Il y avait aussi des parents comme moi qui tout en bossant ont dû remplacer l'enseignant de primaire sans avoir sa vocation auprès de leur enfant de primaire (CP) qui n'avait aucune autonomie. C'était des journées bien chargées.
Oui, tout à fait, et c'est pourquoi j'ai pris la peine de relativiser mon propos dès le début de mon post cf ce que j'ai graissé...
Et j'avais 4 enfants à la maison, mais (chanceuse que j'étais), c'est davantage l'intendance qui m'a pesé que le suivi scolaire, puisque les ados bossaient en autonomie, les profs ont été impec et la plus jeune, en GS, ne demandait pas trop de temps de suivi.
- FloEarthNiveau 7
@EdithW +1
Idem "certains élèves ont bénéficié de l'enseignement à distance", plus à l'aise dans ce système.
Logique, nous faisons tout de même de l'éducation de masse et même en essayant de diversifier, certains pourraient s'épanouir davantage dans une autre organisation.
Et bien sûr cela n'a pas fonctionné avec d'autres.
Et idem aussi pour l'intendance, les 4 enfants à la maison mais plutôt autonomes.
Nous sommes chanceuses, d'autres professeurs ont nécessairement eu plus de difficultés pour gérer leurs propres enfants.
Pourvu tout de même que nous puissions fonctionner encore un peu avec ce nouveau protocole (demi groupes chez nous, gros lycée) pour garder un peu de présentiel et tenter de maintenir à flot le plus d'élèves possibles.
Je ne suis pas très rassurée (d'un point de vue dynamique de l'épidémie) par le fait que le ministre laisse aux établissements la possibilité de ne PAS ajouter de mesures.
Idem "certains élèves ont bénéficié de l'enseignement à distance", plus à l'aise dans ce système.
Logique, nous faisons tout de même de l'éducation de masse et même en essayant de diversifier, certains pourraient s'épanouir davantage dans une autre organisation.
Et bien sûr cela n'a pas fonctionné avec d'autres.
Et idem aussi pour l'intendance, les 4 enfants à la maison mais plutôt autonomes.
Nous sommes chanceuses, d'autres professeurs ont nécessairement eu plus de difficultés pour gérer leurs propres enfants.
Pourvu tout de même que nous puissions fonctionner encore un peu avec ce nouveau protocole (demi groupes chez nous, gros lycée) pour garder un peu de présentiel et tenter de maintenir à flot le plus d'élèves possibles.
Je ne suis pas très rassurée (d'un point de vue dynamique de l'épidémie) par le fait que le ministre laisse aux établissements la possibilité de ne PAS ajouter de mesures.
- HalybelÉrudit
micaschiste a écrit:https://www.ledauphine.com/sante/2020/11/09/covid-19-en-savoie-l-ecole-elementaire-pasteur-a-chambery-fermeeL'école élémentaire Pasteur à Chambéry en Savoie est fermée depuis ce lundi, et devrait le rester toute la semaine. Un cas positif à la Covid-19 a été détecté chez un des enseignants. Ses 10 collègues ont été déclarés cas contact.
https://www.ledauphine.com/education/2020/11/07/covid-19-un-lycee-ferme-et-156-eleves-testes-positifsAcadémie de Grenoble : un lycée fermé et 156 élèves testés positifs à la Covid-19. Comme nous l’expliquions dans nos colonnes le 5 novembre, au moins six cas de Covid ont été signalés parmi le personnel encadrant. Dont le chef d’établissement, le directeur adjoint du site Barrès et le coordonnateur en vie scolaire.(...)En revanche, 156 élèves ont été testés positifs à la Covid-19, dont 59 en 24 heures. Du côté des personnels, on compte 89 cas confirmés, dont 20 en 24 heures.
156... Et après on dit que les lycées ne sont pas des clusters...
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- Miss MessyNiveau 7
Je viens de ré-écouter en accéléré l'émission de ce midi. Pour répondre à ta question : il n'est pas dit quand certains Recteurs ont refusé les demi-groupes.Enaeco a écrit:@Miss Messy a écrit:
A l'instant (vers 12h45), intervention d'un enseignant de physique-chimie chez Neumann / Lechypre à la radio (RMC). Il a réussi, entre autres, à placer :
- Les demi-groupes refusés par certains recteurs (alors que les équipes chefs d'établissement / professeurs ont proposé une solution)
- l'incohérence entre le nombre d'élèves contaminés selon le MEN et le nombres de contaminés de moins de 19 ans selon le Ministère de la Santé
Les 2 "journalistes" sont tombés de leur chaise et ont demandé, par exemple, à recevoir une copie des mails de recteurs récalcitrants – ils ne croyaient pas que cela était possible vu que "le Ministre a dit qu'on mettait en place les demi-groupes en lycée".
Bravo à ce collègue d'avoir un peu réussi à leur ouvrir les yeux ! Vont-ils "enquêter" ??
De quand date le refus ?
Car nous sommes passés de "j'encourage le tout présentiel, les demi-groupes peuvent être accordés exceptionnellement" à "formule valable pour les gros lycées". Je n'ai pas été chercher les propos exacts mais personnellement, j'ai senti un réel changement de discours.
Ca va devenir plus compliqué pour les recteurs de refuser.
L'avantage de cette émission est qu'ils prennent directement des témoignages au téléphone. On y entend :
un père d'élève, puis un chef de lycée pro, puis Sophie Venetitay du Snes vers 17min45 pendant 5 ou 6 min, puis un père agriculteur qui tient des propos du genre "j'ai fait des fêtes et personne n'a été malade"", puis ce professeur de physique-chimie à 29 min qui étonne les journalistes par les faits que j'ai mentionnés plus haut.
Pour ceux que ça intéresse d'écouter l'émission :
https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/audio/neumann-lechypre-du-9-novembre-le-nouveau-protocole-sanitaire-dans-les-lycees-vous-rassure-t-il-12h13h-665386.html
Résultat du vote à la fin de l'émission (trouvez-vous le nouveau protocole au lycée rassurant ?) NON : 58%
- volnyNiveau 7
Dans mon lycée, il n'est pas sur qu'on fasse des demi groupes la semaine prochaine.Le CDE pense qu'il n y a pas de risque.
- Monsieur SilenceNiveau 9
Suite du feuilleton dans mon collège.
Rappel des épisodes précédents : le recteur a refusé notre aménagement qui contentait l'ensemble des adultes, y compris les parents d'élèves ; on voulait accueillir 3 niveaux sur 4 pour soulager notamment la cantine et pouvoir affecter une salle à chaque classe.
Suite à ce refus, les agents ont décidé de se mettre en grève demain ! Et cela a mobilisé aussi plusieurs collègues. Personne ne comprend ce refus, qui n'a pas été expliqué (mais tout le monde a bien compris le pourquoi) alors que l'aménagement proposé était vraiment bien adapté à notre établissement.
Bref, nos chefs vont sans doute proposer quelque chose de plus bancal : accueillir les 6e et 5e à plein temps, et les 4e et 3e en alternance.
Rappel des épisodes précédents : le recteur a refusé notre aménagement qui contentait l'ensemble des adultes, y compris les parents d'élèves ; on voulait accueillir 3 niveaux sur 4 pour soulager notamment la cantine et pouvoir affecter une salle à chaque classe.
Suite à ce refus, les agents ont décidé de se mettre en grève demain ! Et cela a mobilisé aussi plusieurs collègues. Personne ne comprend ce refus, qui n'a pas été expliqué (mais tout le monde a bien compris le pourquoi) alors que l'aménagement proposé était vraiment bien adapté à notre établissement.
Bref, nos chefs vont sans doute proposer quelque chose de plus bancal : accueillir les 6e et 5e à plein temps, et les 4e et 3e en alternance.
- Ajonc35Sage
Même chose. Du moment que mon cde reste dans sa tour, il n'y a aucun risque que les élèves soient contaminés...volny a écrit:Dans mon lycée, il n'est pas sûr qu'on fasse des demi groupes la semaine prochaine.Le CDE pense qu'il n y a pas de risque.
Par lui.
Mon cde adjoint longe les murs, et le cpe reste dans son bureau. Aucun risque, je vous dis.
- Flo44Érudit
Mon chef interprète les textes : d'après lui pas obligatoire d'aérer aux intercours :decu: . J'ai bien fait de ne pas y retourner...
- illiziaEsprit éclairé
Réunions de crise tous azimuts vendredi soir (par équipes disciplinaires puis mise en commun des réflexions menées): en lettres, on s'est bien retourné la tête (et on a failli tomber malade car on avait bien ouvert toutes les fenêtres: au bout de 2 heures de remue-méninges, on était transi!) pour réfléchir à des systèmes de 1/2 groupe et aux moyens que les absents suivent le cours (transmission sonore uniquement par exemple + binômes d'élèves pour des infos supplémentaires) pour nous faire ensuite tacler par nos chefs qui nous ont expliqué que nos idées n'allaient pas, qu'on ne pourrait pas faire l'économie d'une "adaptation de nos pratiques" (en gros, proposer des trucs différents aux élèves en distanciel qui ne pourront pas rester chez eux à simplement écouter un cours transmis en direct), que les cours où il y avait moins d'élèves (groupes de langues 2, TP, certaines spé) ne passeraient pas au 1/2 groupe, qu'il faudrait peut-être régulièrement voir les élèves en classe entière pour des évaluations...bref, l'usine à gaz chronophage et épuisante se profile, pour un gain sanitaire douteux (les lycéens vont passer leur journée à aller et venir selon que leurs cours auront lieu en 1/2 groupe ou en classe entière, selon les matières voire les professeurs car on n'obligerait personne, ou alors on va modifier tous les edt et là, horreur absolue!)
Du coup, je me positionne désormais plutôt pour une alternance par niveaux, proposée par quelques collègues mais que nous avions jugée a priori peu suffisante: si j'ai des heures dégagées dans ma journée une semaine sur 2 quand mes lycéens seront chez eux, je pourrai leur préparer et envoyer des trucs adaptés au distanciel.
Mais si je continue à faire cours à temps plein (et au collège, pas de changement en vue, on est en cité scolaire), il est hors de question que je passe du temps à concevoir et produire des contenus ou exercices différents pour le groupe resté chez lui.
On doit faire remonter tout ça d'ici demain soir et après...suspense
Du coup, je me positionne désormais plutôt pour une alternance par niveaux, proposée par quelques collègues mais que nous avions jugée a priori peu suffisante: si j'ai des heures dégagées dans ma journée une semaine sur 2 quand mes lycéens seront chez eux, je pourrai leur préparer et envoyer des trucs adaptés au distanciel.
Mais si je continue à faire cours à temps plein (et au collège, pas de changement en vue, on est en cité scolaire), il est hors de question que je passe du temps à concevoir et produire des contenus ou exercices différents pour le groupe resté chez lui.
On doit faire remonter tout ça d'ici demain soir et après...suspense
- laMissSage
Flo44 a écrit:Mon chef interprète les textes : d'après lui pas obligatoire d'aérer aux intercours :decu: . J'ai bien fait de ne pas y retourner...
Il s'appuie certainement sur la phrase mentionnant l'aération toutes les 2heures minimum, qui contredit la phrase mentionnant l'aération aux intercours. Je lis comme toi que celle-ci est obligatoire et je ne m'explique pas la précision qui suit sur les 2h...
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- User7488Niveau 7
Il devient de plus en plus difficile de "tenir" bon face à la marée de cours en visio.
Je me refuse à être filmée.
C'est la porte ouverte aux suppressions de postes et à l'homogénéité.
Mais dans mes établissements c'est une rareté.
Je me refuse à être filmée.
C'est la porte ouverte aux suppressions de postes et à l'homogénéité.
Mais dans mes établissements c'est une rareté.
- User20401Vénérable
Parfois, des TP ou séances d'atelier peuvent durer plus de deux heures. Donc en l'absence d'intercours, il faut aérer toutes les deux heures.laMiss a écrit:Flo44 a écrit:Mon chef interprète les textes : d'après lui pas obligatoire d'aérer aux intercours :decu: . J'ai bien fait de ne pas y retourner...
Il s'appuie certainement sur la phrase mentionnant l'aération toutes les 2heures minimum, qui contredit la phrase mentionnant l'aération aux intercours. Je lis comme toi que celle-ci est obligatoire et je ne m'explique pas la précision qui suit sur les 2h...
- laMissSage
Ok. Bien vu !Cicyle a écrit:Parfois, des TP ou séances d'atelier peuvent durer plus de deux heures. Donc en l'absence d'intercours, il faut aérer toutes les deux heures.laMiss a écrit:Flo44 a écrit:Mon chef interprète les textes : d'après lui pas obligatoire d'aérer aux intercours :decu: . J'ai bien fait de ne pas y retourner...
Il s'appuie certainement sur la phrase mentionnant l'aération toutes les 2heures minimum, qui contredit la phrase mentionnant l'aération aux intercours. Je lis comme toi que celle-ci est obligatoire et je ne m'explique pas la précision qui suit sur les 2h...
Donc tu comprends comme moi que l'aération à l'intercours est obligatoire. Je commençais à me dire que j'étais totalement stupide...Comment se fait-il que nous soyons plusieurs ici à avoir ce problème ?
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
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