- BOU74Niveau 9
celitian a écrit:Nous c'est bien resté sur 14 jours comme dans le protocole.
Mais les classes étaient fermées car plus de 3 cas donc ce n'est pas tout à fait la même situation.
Voilà ce qui apparaît sur le site du gouvernement :
L’élève revient à l’école si ses responsables légaux attestent par écrit avoir consulté un médecin et qu’un test n’a pas été prescrit. À défaut le retour se fera après 7 jours (si absence de fièvre).
https://www.education.gouv.fr/coronavirus-covid-19-les-reponses-vos-questions-306136
- CasparProphète
Prezbo a écrit:BOU74 a écrit:Remontée de la direction concernant mon collège de 650 élèves :130 élèves absents la semaine dernière (parmi eux beaucoup de cas contacts et/ou en attente de tests), 5 personnels (dont moi...)cas déclarés. 3 nouveaux professeurs absents la semaine prochaine. On continue en classe entière (une salle =une classe), mais elle n'exclut pas la fermeture de l'établissement notamment si la Vie Scolaire et les agents venaient à ne plus pouvoir "assurer" la sécurité (d'encadrement et au niveau de l'entretien). C'est déjà bien tendu avec les absences dans ces 2 secteurs.
Je repose donc ma question : quand se décide-t-on vraiment à fermer une classe ? La règle des trois cas dans une classe a-t-elle déjà été appliquée depuis la rentrée ? Il est vrai qu'élève absent de signifie pas cas avéré, il y a les cas contacts, et sans doute pas mal d'élèves que la famille laisse se reposer quelques jours à la maison avent de les renvoyer dans leur établissement sans test...
En lycée je ne sais pas car le concept de 'classe' a pris un bon coup dans l'aile avec la réforme.
- JennyMédiateur
Ce n’est pas appliqué dans mon établissement. C’est juste mentionné comme une possibilité à partir de 3 cas.
- celitianSage
Nous, c'est cette partie qui a été appliquéeBOU74 a écrit:celitian a écrit:Nous c'est bien resté sur 14 jours comme dans le protocole.
Mais les classes étaient fermées car plus de 3 cas donc ce n'est pas tout à fait la même situation.
Voilà ce qui apparaît sur le site du gouvernement :
L’élève revient à l’école si ses responsables légaux attestent par écrit avoir consulté un médecin et qu’un test n’a pas été prescrit. À défaut le retour se fera après 7 jours (si absence de fièvre).
https://www.education.gouv.fr/coronavirus-covid-19-les-reponses-vos-questions-306136
. Pour les personnels, les collégiens et les lycéens
Les personnels et les élèves identifiés comme contacts à risque ne sont pas accueillis dans l’école ou
l’établissement jusqu’au résultat négatif d’un test RT-PCR réalisé 7 jours après le dernier contact avec
le cas confirmé.
Les responsables légaux des élèves doivent attester sur l’honneur de la réalisation du test et du résultat
négatif de celui-ci. En l’absence d’une telle attestation, l’éviction scolaire est maintenue jusqu’à sa
production et pour une durée maximale de 14 jours.
Mais c'était seulement pour ceux qui n'avaient pas encore les résultats ou qui ne voulaient pas faire le test.
Et là situation, c'était plus de 3 cas avec les classes et le personnel à l'isolement.
- PrezboGrand Maître
BOU74 a écrit:
Voilà ce qui apparaît sur le site du gouvernement :
L’élève revient à l’école si ses responsables légaux attestent par écrit avoir consulté un médecin et qu’un test n’a pas été prescrit. À défaut le retour se fera après 7 jours (si absence de fièvre).
https://www.education.gouv.fr/coronavirus-covid-19-les-reponses-vos-questions-306136
Après relecture, d'ailleurs, cela signifie qu'un élève présentant des symptômes évocateurs peut revenir avant 7 jours et sans test sur la foi d'une simple attestation parentale. Ce n'est plus un protocole, c'est une passoire. Et au passage, il aurait été plus prudent, mais surtout en premier lieu plus simple de décider d'une durée d'éviction uniforme de 7 jours.
- chmarmottineGuide spirituel
Caspar a écrit:Prezbo a écrit:BOU74 a écrit:Remontée de la direction concernant mon collège de 650 élèves :130 élèves absents la semaine dernière (parmi eux beaucoup de cas contacts et/ou en attente de tests), 5 personnels (dont moi...)cas déclarés. 3 nouveaux professeurs absents la semaine prochaine. On continue en classe entière (une salle =une classe), mais elle n'exclut pas la fermeture de l'établissement notamment si la Vie Scolaire et les agents venaient à ne plus pouvoir "assurer" la sécurité (d'encadrement et au niveau de l'entretien). C'est déjà bien tendu avec les absences dans ces 2 secteurs.
Je repose donc ma question : quand se décide-t-on vraiment à fermer une classe ? La règle des trois cas dans une classe a-t-elle déjà été appliquée depuis la rentrée ? Il est vrai qu'élève absent de signifie pas cas avéré, il y a les cas contacts, et sans doute pas mal d'élèves que la famille laisse se reposer quelques jours à la maison avent de les renvoyer dans leur établissement sans test...
En lycée je ne sais pas car le concept de 'classe' a pris un bon coup dans l'aile avec la réforme.
Ici, depuis la rentrée de septembre : 1 classe de 2de (3 élèves covid+), 1 classe de 1ère (5 élèves covid+), et 1 classe ULIS (2 élèves+AVS) fermées.
- CasparProphète
Une classe de première ça veut donc dire des groupes pour les différentes spėcialités.
- BOU74Niveau 9
celitian a écrit:Nous, c'est cette partie qui a été appliquéeBOU74 a écrit:celitian a écrit:Nous c'est bien resté sur 14 jours comme dans le protocole.
Mais les classes étaient fermées car plus de 3 cas donc ce n'est pas tout à fait la même situation.
Voilà ce qui apparaît sur le site du gouvernement :
L’élève revient à l’école si ses responsables légaux attestent par écrit avoir consulté un médecin et qu’un test n’a pas été prescrit. À défaut le retour se fera après 7 jours (si absence de fièvre).
https://www.education.gouv.fr/coronavirus-covid-19-les-reponses-vos-questions-306136
. Pour les personnels, les collégiens et les lycéens
Les personnels et les élèves identifiés comme contacts à risque ne sont pas accueillis dans l’école ou
l’établissement jusqu’au résultat négatif d’un test RT-PCR réalisé 7 jours après le dernier contact avec
le cas confirmé.
Les responsables légaux des élèves doivent attester sur l’honneur de la réalisation du test et du résultat
négatif de celui-ci. En l’absence d’une telle attestation, l’éviction scolaire est maintenue jusqu’à sa
production et pour une durée maximale de 14 jours.
Mais c'était seulement pour ceux qui n'avaient pas encore les résultats ou qui ne voulaient pas faire le test.
Et là situation, c'était plus de 3 cas avec les classes et le personnel à l'isolement.
Le protocole que tu cites est celui qui existait avant la réduction de la quatorzaine en septaine. Ce passage a eu lieu courant septembre. Ton établissement a continué à appliquer l'ancien protocole visiblement.
- chmarmottineGuide spirituel
Caspar a écrit:Une classe de première ça veut donc dire des groupes pour les différentes spėcialités.
Seule la classe a fermé.
- celitianSage
En fait, c'est dans la FAQ sur le site du ministère.BOU74 a écrit:celitian a écrit:Nous, c'est cette partie qui a été appliquéeBOU74 a écrit:celitian a écrit:Nous c'est bien resté sur 14 jours comme dans le protocole.
Mais les classes étaient fermées car plus de 3 cas donc ce n'est pas tout à fait la même situation.
Voilà ce qui apparaît sur le site du gouvernement :
L’élève revient à l’école si ses responsables légaux attestent par écrit avoir consulté un médecin et qu’un test n’a pas été prescrit. À défaut le retour se fera après 7 jours (si absence de fièvre).
https://www.education.gouv.fr/coronavirus-covid-19-les-reponses-vos-questions-306136
. Pour les personnels, les collégiens et les lycéens
Les personnels et les élèves identifiés comme contacts à risque ne sont pas accueillis dans l’école ou
l’établissement jusqu’au résultat négatif d’un test RT-PCR réalisé 7 jours après le dernier contact avec
le cas confirmé.
Les responsables légaux des élèves doivent attester sur l’honneur de la réalisation du test et du résultat
négatif de celui-ci. En l’absence d’une telle attestation, l’éviction scolaire est maintenue jusqu’à sa
production et pour une durée maximale de 14 jours.
Mais c'était seulement pour ceux qui n'avaient pas encore les résultats ou qui ne voulaient pas faire le test.
Et là situation, c'était plus de 3 cas avec les classes et le personnel à l'isolement.
Le protocole que tu cites est celui qui existait avant la réduction de la quatorzaine en septaine. Ce passage a eu lieu courant septembre. Ton établissement a continué à appliquer l'ancien protocole visiblement.
Mais la différence s'explique car nous étions tous des cas contacts de plus de 3 cas positifs, il fallait donc attendre 7 jours pour se faire tester, résultat négatif on revenait tout de suite, et ceux qui n'avaient pas ce résultat devaient encore attendre comme s'ils étaient positifs.
C'était avant les vacances de la Toussaint, ça a peut-être changé depuis.
- BOU74Niveau 9
Très bien, j'ai compris . En effet le cas de figure est un peu différent.celitian a écrit:En fait, c'est dans la FAQ sur le site du ministère.BOU74 a écrit:celitian a écrit:Nous, c'est cette partie qui a été appliquéeBOU74 a écrit:
Voilà ce qui apparaît sur le site du gouvernement :
. Pour les personnels, les collégiens et les lycéens
Les personnels et les élèves identifiés comme contacts à risque ne sont pas accueillis dans l’école ou
l’établissement jusqu’au résultat négatif d’un test RT-PCR réalisé 7 jours après le dernier contact avec
le cas confirmé.
Les responsables légaux des élèves doivent attester sur l’honneur de la réalisation du test et du résultat
négatif de celui-ci. En l’absence d’une telle attestation, l’éviction scolaire est maintenue jusqu’à sa
production et pour une durée maximale de 14 jours.
Mais c'était seulement pour ceux qui n'avaient pas encore les résultats ou qui ne voulaient pas faire le test.
Et là situation, c'était plus de 3 cas avec les classes et le personnel à l'isolement.
Le protocole que tu cites est celui qui existait avant la réduction de la quatorzaine en septaine. Ce passage a eu lieu courant septembre. Ton établissement a continué à appliquer l'ancien protocole visiblement.
Mais la différence s'explique car nous étions tous des cas contacts de plus de 3 cas positifs, il fallait donc attendre 7 jours pour se faire tester, résultat négatif on revenait tout de suite, et ceux qui n'avaient pas ce résultat devaient encore attendre comme s'ils étaient positifs.
- celitianSage
Avec ce principe, certains élèves ont été isolés 1 mois et ont dû subir beaucoup de tests car les positifs ont dû faire vérifier leur contagiosité au bout de 7 jours, et pour un, pas de chance, un jour c'était positif et l'autre négatif.
- BrindIfFidèle du forum
Dans mon bahut, les CPE sont en charge de retrouver les cas contacts de l'élève (appellent la famille et cherchent à savoir avec qui il a mangé à la cantine, et s'il a passé du temps sans masque à la récré ou ailleurs), c'est d'ailleurs un travail qui leur prend des heures
L'adjoint remplit un fichier Excel avec les noms et tel des cas positifs et contacts et transmet à l'ARS.
Et on a eu par trois fois des classes fermées pendant une semaine. La première fois c'était avant que le protocole ne soit allégé, les enseignants de la classe ont également été priés de rester chez eux sauf à présenter un test négatif.
L'adjoint remplit un fichier Excel avec les noms et tel des cas positifs et contacts et transmet à l'ARS.
Et on a eu par trois fois des classes fermées pendant une semaine. La première fois c'était avant que le protocole ne soit allégé, les enseignants de la classe ont également été priés de rester chez eux sauf à présenter un test négatif.
- Clecle78Bon génie
Un article du Huffington post concernant les contaminations des jeunes. Il semble acquis que les plus de 17 ans sont très contaminants. En dessous de cet âge c'est plus compliqué notamment parce que les enfants sont asymptomatiques et moins testés. Ils sont peut être beaucoup plus transmetteurs qu'on ne l'a cru.
En tout état de cause il est trop tard pour les aménagements réclamés depuis le mois d'août, il faudrait fermer.
https://m.huffingtonpost.fr/entry/ecole-nid-a-covid-19-enfants-pourquoi-nous-navons-toujours-pas-la-reponse_fr_5fa51b04c5b67c3259ad4651
En tout état de cause il est trop tard pour les aménagements réclamés depuis le mois d'août, il faudrait fermer.
https://m.huffingtonpost.fr/entry/ecole-nid-a-covid-19-enfants-pourquoi-nous-navons-toujours-pas-la-reponse_fr_5fa51b04c5b67c3259ad4651
- ProtonExpert
Oui fermons tout ...
Un article du parisien avec un autre ton :
https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-et-ecole-mais-quels-sont-les-risques-de-contamination-en-classe-09-11-2020-8407326.php
Un article du parisien avec un autre ton :
https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-et-ecole-mais-quels-sont-les-risques-de-contamination-en-classe-09-11-2020-8407326.php
Le fait de maintenir ouverts tous les établissements scolaires fait-il courir des risques aux enseignants, aux enfants et à leur famille? Alors que la France est confrontée à une deuxième vague très sévère de l'épidémie, cette question de santé publique essentielle se retrouve au centre de la polémique. De nombreuses études scientifiques menées ces derniers mois indiquent que les enfants sont certes moins menacés par la maladie, mais néanmoins susceptibles de la transmettre. Ainsi, selon la plus importante analyse publiée sur le sujet en septembre dernier dans la revue JAMA Pediatrics (Journal of Américan Medical Association), les enfants et adolescents de moins de 18 ans, ont globalement 44 % de risque en moins que les adultes d'être infectés par le virus.
« Les données scientifiques ont récemment confirmé qu'il existait bien une transmission en milieu scolaire, explique le professeur Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Institut Pasteur et au Cnam, membre du conseil scientifique Covid-19. Les adolescents de 12 à 18 ans paraissent avoir la même susceptibilité au virus et la même contagiosité que les adultes. Ils présentent néanmoins des formes moins sévères de la maladie et sont asymptomatiques dans 50 % des cas. » Les enfants de 6 à 11 ans semblent eux moins souvent infectés et moins contagieux que les adultes. S'ils contractent le virus, ils développent des formes bénignes et sont asymptomatiques dans environ 70 % des cas.
« Même si la contagiosité des enfants apparaît faible, ils peuvent être source de contamination pour leurs parents ou leurs grands-parents », ajoute le professeur Fontanet. A priori cependant, les enquêtes épidémiologiques n'ont pas mis en évidence pour les enseignants un risque accru d'être contaminés par rapport à la population générale. Les risques professionnels élevés en particulier pour les soignants (médecins, infirmières, aide-soignante) n'ont pas été retrouvés chez les professeurs.
En revanche, de nombreux cas groupés (clusters) ont été décrits au sein de l'université partout dans le monde. La majorité de ces contaminations semble avoir eu lieu dans les résidences des campus, dans les dortoirs, lors d'activités festives en marge de l'université, indique le dernier rapport du conseil scientifique Covid-19. Enfin, dans les crèches, quelques foyers de transmission ont été identifiés sans forme grave chez les enfants. Les personnels semblent peu touchés.
Bien sûr, laisser les écoles ouvertes diminue sans doute l'efficacité du confinement. « La décision de permettre aux enfants et aux adolescents d'aller en classe dans le cadre de ce confinement résulte d'un compromis, pour alléger les contraintes sociales tout en contrôlant l'épidémie, reconnaît le Pr Fontanet. Laisser les écoles ouvertes, c'est un risque qui a été assumé par le gouvernement. »
Les mesures mises en œuvre en milieu scolaire, comme la distance physique, le port du masque, l'aération, l'organisation des repas… visent à contrôler ces risques. Le conseil scientifique recommande aussi l'organisation d'une surveillance épidémiologique régulière avec des tests pour s'assurer que les établissements ne deviennent pas des hauts lieux de circulation virale.
- fanetteFidèle du forum
@Proton : certes, mais quand on lit l'édito du jour (extrait à gauche sur l'image), on comprend vite à quel point le Parisien considère les enseignants
_________________
L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- VanGogh59Expert spécialisé
C'est clair que si la référence journalistique de certains c'est le Parisien ou Pascal Praud, on n'est pas prêts d'être considérés...
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- MathadorEmpereur
fanette a écrit:@Proton : certes, mais quand on lit l'édito du jour (extrait à gauche sur l'image), on comprend vite à quel point le Parisien considère les enseignants
Et surtout, il ne parle quasiment (du moins dans l'extrait cité par @Proton) que des risques individuels alors qu'on parle de mesures censées altérer la dynamique globale de l'épidémie. Et les deux derniers paragraphes relèvent de l'arnaque intellectuelle: l'avant-dernier ose parler d'« alléger les contraintes sociales » alors que l'on a restauré la prune de 135 euros pour absence de laissez-passer, et le dernier passe sous silence le fait que peu de ces mesures sont réellement appliquées.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Clecle78Bon génie
Ce matin Martin Hirsch sur France Inter interpellé par un auditeur et bafouillant, visiblement gêné d'être obligé de reconnaître que les établissements scolaires et notamment les cantines sont sources importantes de contamination et de devoir approuver la réduction de la jauge en lycée.
- Isis39Enchanteur
Clecle78 a écrit:Ce matin Martin Hirsch sur France Inter interpellé par un auditeur et bafouillant, visiblement gêné d'être obligé de reconnaître que les établissements scolaires et notamment les cantines sont sources importantes de contamination et de devoir approuver la réduction de la jauge en lycée.
Il était bien gêné effectivement. Il a vite glissé sur le discours habituel "c'est important que les enfants aillent à l'école".
- lilith888Grand sage
VanGogh59 a écrit:C'est clair que si la référence journalistique de certains c'est le Parisien ou Pascal Praud, on n'est pas prêts d'être considérés...
La référence directe n'est pas le Parisien, mais l'étude citée par le Parisien (Ainsi, selon la plus importante analyse publiée sur le sujet en septembre dernier dans la revue JAMA Pediatrics (Journal of Américan Medical Association), les enfants et adolescents de moins de 18 ans, ont globalement 44 % de risque en moins que les adultes d'être infectés par le virus.)
- Clecle78Bon génie
Oui je m'attendais à ce qu'il ressorte cet élément de langage mais on sentait bien qu'une fermeture soulagerait les hôpitaux. Par contre difficile à dire quand on est missionné par un gouvernement qui a fait de l'ouverture des écoles son étendard !Isis39 a écrit:Clecle78 a écrit:Ce matin Martin Hirsch sur France Inter interpellé par un auditeur et bafouillant, visiblement gêné d'être obligé de reconnaître que les établissements scolaires et notamment les cantines sont sources importantes de contamination et de devoir approuver la réduction de la jauge en lycée.
Il était bien gêné effectivement. Il a vite glissé sur le discours habituel "c'est important que les enfants aillent à l'école".
- ChutneyNiveau 6
Tout le monde se moque de l'école et de son état lamentable, mais quand les structures ferment, rien n'est plus important, ni la santé ni la vie, que l'instruction du futur de la Nation. Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. Il y a un demi-siècle, un élève de onze ans écrivait bien mieux qu'un étudiant de première année à la fac, mais c'est évidemment le confinement qui produit des dégâts terribles. Tout le monde s'effondre pour un mois de cours, perte irrémédiable qui conduira toute une génération à l’illettrisme...
- fanetteFidèle du forum
L'article du huffingtonpost cité plus haut par @Clecle78 reprend plusieurs études contradictoires sur le sujet. Il me parait plus complet.lilith888 a écrit:
La référence directe n'est pas le Parisien, mais l'étude citée par le Parisien (Ainsi, selon la plus importante analyse publiée sur le sujet en septembre dernier dans la revue JAMA Pediatrics (Journal of Américan Medical Association), les enfants et adolescents de moins de 18 ans, ont globalement 44 % de risque en moins que les adultes d'être infectés par le virus.)
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- MathadorEmpereur
lilith888 a écrit:VanGogh59 a écrit:C'est clair que si la référence journalistique de certains c'est le Parisien ou Pascal Praud, on n'est pas prêts d'être considérés...
La référence directe n'est pas le Parisien, mais l'étude citée par le Parisien (Ainsi, selon la plus importante analyse publiée sur le sujet en septembre dernier dans la revue JAMA Pediatrics (Journal of Américan Medical Association), les enfants et adolescents de moins de 18 ans, ont globalement 44 % de risque en moins que les adultes d'être infectés par le virus.)
Certes mais le Parisien présente l'étude de façon malhonnête en justifiant une décision concernant le risque collectif lié à l'épidémie par une estimation du risque individuel. Étude qui est d'ailleurs une méta-étude basée sur différentes études toutes faites à l'étranger, et donc sans lien avec les locaux insalubres qui nous servent d'écoles et d'EPLE. Et dont les conclusions sont pourtant tout sauf dithyrambiques:
Viner, Mytton, Bonell et al a écrit:There is preliminary evidence that those younger than 10 to 14 years have lower susceptibility to SARS-CoV-2 infection than adults, with adolescents appearing to have similar susceptibility to adults. There is some weak evidence that children and adolescents play a limited role in transmission of SARS-CoV-2; however, this is not directly addressed by our study.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- EdithWGrand sage
Chutney a écrit:Tout le monde se moque de l'école et de son état lamentable, mais quand les structures ferment, rien n'est plus important, ni la santé ni la vie, que l'instruction du futur de la Nation. Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. Il y a un demi-siècle, un élève de onze ans écrivait bien mieux qu'un étudiant de première année à la fac, mais c'est évidemment le confinement qui produit des dégâts terribles. Tout le monde s'effondre pour un mois de cours, perte irrémédiable qui conduira toute une génération à l’illettrisme...
+ 1000. Il y a même des élèves qui ont "bénéficié" du confinement (même JM Blanquer l'a dit, du bout des lèvres, en juin). Pas une majorité, mais certains, notamment deux catégories : ceux qui, ayant déjà un bon niveau, ont pu se concentrer sur leurs cours sans subir le bazar et le ralentissement habituels en classe (merci l'hétérogénéité), et aussi certains "faibles" ou "en difficulté", qui ont pu travailler à leur rythme, sans distraction, sans le regard des autres (j'en connais que ça a soulagés d'être dans le cocon familial et plus dans la jungle que peut représenter l'école quand on est pas très bien dans sa peau et pas doué pour les relations sociales). Certes, l'école comme lieu d'apprentissage est importante, mais si les conditions de travail et la motivation sont bonnes, le distanciel peut aussi être bénéfique. Et les élèves décrocheurs (9 sur 10 sont ainsi dixit l'équipe pédagogique du collège et celle du lycée de mes enfants) sont aussi ceux qui ne font pas leurs devoirs, rendent copie blanche ou n'ouvrent pas leur cahier en cours hors confinement. Ce qui ne dédouane pas de chercher activement une solution pour eux bien entendu. Arrêtons cette vision de bisounours des élèves...
L'école est avant tout une garderie, dans les interstices de laquelle les enseignants tentent comme ils le peuvent (avec plus ou moins de succès selon les lieux, les profils d'élève, les équipes péda) de faire passer un peu de savoir (ce pour quoi ils ont été formés), tout en devant obéissance à la hiérarchie qui met souvent des bâtons dans les roues et les assomme d'injonctions contradictoires.
Ma fille était une 13-peut mieux faire-trop bavarde depuis son primaire et le confinement l'a totalement transformée : elle a découvert le plaisir de passer du temps sur un problème de maths (deux heures si nécessaire, impossible en classe), d'aller approfondir un sujet d'histoire en regardant un documentaire, de découvrir des pièces de théâtre filmées et de lire le texte après, etc. Elle est maintenant en 3è, plus mûre, plus agréable en classe (aux dires de ses profs), et met un point d'honneur à ne pas descendre en dessous de 16. Je n'en fais pas un modèle, mais je constate que dans mon entourage, certains ont fonctionné comme elle (et sont performants cette année malgré le confinement), alors que d'autres, même partis de "plus haut", n'ont rien fait entre mars et juin et galèrent depuis septembre, même sociologie, parents capables d'aider et matériel informatique opérationnel.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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