Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Pas encore d'information sur le protocole dans mon établissement, j'imagine que ça va devenir du une salle = une classe alors que jusqu'ici on avait une salle par professeur dans la limite du possible. Etant nouveau professeur, je ne vais pas franchement avoir le temps de m'adapter si ces changements se font dès lundi, j'avais enfin pris mes habitudes de début d'heure dans ma salle pour que ça se passe bien, et je misais beaucoup sur les plans de classe que j'avais optimisé avant les vacances. Là, tout s'effondre sur mes mises en place (enfin, je sais pas encore, peut être que les salles ne bougeront miraculeusement pas), je sens que la rentrée va être folklorique

D'ailleurs je me pose une question peut être bête: techniquement, si on fait une salle = une classe, on ne peut pas bouger les élèves de place entre deux cours pour éviter les contacts. Cependant, lorsqu'on est en demi-classe pour l'AP, on doit respecter les distanciations de 1 mètre, donc déplacer les élèves si ils sont côte à côte. Du coup, que fait-on ?

Feju a écrit:Pas encore d'information sur le protocole dans mon établissement, j'imagine que ça va devenir du une salle = une classe alors que jusqu'ici on avait une salle par professeur dans la limite du possible. Etant nouveau professeur, je ne vais pas franchement avoir le temps de m'adapter si ces changements se font dès lundi, j'avais enfin pris mes habitudes de début d'heure dans ma salle pour que ça se passe bien, et je misais beaucoup sur les plans de classe que j'avais optimisé avant les vacances. Là, tout s'effondre sur mes mises en place (enfin, je sais pas encore, peut être que les salles ne bougeront miraculeusement pas), je sens que la rentrée va être folklorique

D'ailleurs je me pose une question peut être bête: techniquement, si on fait une salle = une classe, on ne peut pas bouger les élèves de place entre deux cours pour éviter les contacts. Cependant, lorsqu'on est en demi-classe pour l'AP, on doit respecter les distanciations de 1 mètre, donc déplacer les élèves si ils sont côte à côte. Du coup, que fait-on ?

Ils restent à leur place, non ?
Ces changements de salle à chaque heure rajoutent beaucoup de pression.

zigmag17 a écrit:

micaschiste a écrit:

Vive la République!
Vive nos professeurs !
Vive notre école!

Le message de l’équipe de France de football
à tous nos élèves.
Pour la rentrée de lundi et l’hommage à Samuel Paty : pic.twitter.com/bz1qvqBMQa

— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) October 31, 2020

 

Quand on connaît l'attitude des élèves de Sport-Etudes foot en classe c'est cocasse.
Quand on les entend on se dit que c'est d'une spontanéité et d'une intelligence rares.
Quand on regarde le bandeau défilant avec des fautes c'est honteux.
Quand on pense qu'à certaine époque on avait Voltaire,
Là on a Grizman.
A-t-on l'époque qu'on mérite?
J'en pleure de rage, ça ne m'amuse même pas je trouve ça dramatique.
Un bon titre pour Renaud: "Jusqu'où ira-t-on plus bas?"
Et pendant ce temps on ferme les librairies.
Culture et élévation d'esprit, adieu...
(tout ça est tellement démagogique qu'à un moment donné ça va finir par se voir non?)

Après avoir vu cette video, je me suis dit : "Fake ?"
Même pas...

micaschiste a écrit:

Vive la République!
Vive nos professeurs !
Vive notre école!

Le message de l’équipe de France de football
à tous nos élèves.
Pour la rentrée de lundi et l’hommage à Samuel Paty : pic.twitter.com/bz1qvqBMQa

— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) October 31, 2020

 

Je trouve cela tellement cocasse !

Bientôt nous serons aussi applaudis tous les soirs à 20 h

Volo' a écrit:
Propagande... quand tu nous tiens.
Remarque ce serait un bon sujet d’étude pour les collègues de Lettres. Lire un texte en mettant le ton et en respectant la ponctuation. Voyez, pauvres enfants, il ne faut pas faire ce que font ces personnes.

Tu veux dire que c'est un support pour le Grand oral ?

Dans notre collège, j'essaie de pousser les collègues à ce qu'on soit partie prenante de la commissions qui va mettre en place le protocole.
La demande a été faite auprès de la CDE. J'attends sa réponse (qui ne viendra pas avant la rentrée, je le sais).

La grève ne prendra pas dans notre collège, comme à chaque fois et le droit de retrait, je pense que ce sera pareil.
Si on arrive à obtenir la mise en place de demi-groupes, ce serait une belle victoire.

Cleroli a écrit:Nous sommes sauvés !!! Merci Monsieur Blanquer, Merci Messieurs les footballeurs    :serge:
Je me demandais à quoi notre ministre passait ses journées, je le sais à présent, il se filme et filme les footballeurs (ça sert d'être ministre des sports)

C'est affligeant. 
Il s'épanouit beaucoup plus dans son deuxième ministère...

Cleroli a écrit:

Volo' a écrit:
Propagande... quand tu nous tiens.
Remarque ce serait un bon sujet d’étude pour les collègues de Lettres. Lire un texte en mettant le ton et en respectant la ponctuation. Voyez, pauvres enfants, il ne faut pas faire ce que font ces personnes.

Tu veux dire que c'est un support pour le Grand oral ?

Franchement... autant aller jusqu’au bout... les passages du texte lu sont si convaincants que pourquoi pas, après tout !

Je n’y connais pas grand chose en foot mais il me semble que montrer la diversité de couleur, d’origine, ... aurait pu être une belle chose également.

J’ai enfin eu des nouvelles de ma direction.
Reprise avec le même protocole pour la semaine du 2 novembre. À partir du 9, nouvel emploi du temps avec 1 classe =1 salle sauf salles spécialisées et langues.  Cours d’EPS à l’extérieur de l’établissement interdits et contrôle des sacs à l’entrée.

Je me souviens de mon état d’épuisement en mai-juin dernier à cause du 1 classe = 1 salle. Aucun endroit où se poser pendant les heures de trous. Impossibilité d’avancer son travail sur place. A l’époque, on avait aucune pression qu’en à l’avancement du programme. Mais là, avec les conseils de classes qui arrivent, les examens blancs prévus pour janvier...

Ignatius Reilly a écrit:Quid des AESH installés au milieu des gamins ?
Rien.

Je confirme, j'en fais partie. Rien de Rien !

Le protocole sanitaire de mars nous avait oubliés, celui de novembre également ..pas de surprise dans la continuité. Nous n'existons pas !
Dans mon lycée (1600 élèves) à la réouverture de juin nous avons eu 3 masques DIM par personne. A la rentrée, alors que les profs recevaient un kit comportant 5 masques dans leur casier nous n'avons rien eu.
Les AESH les plus âgés (75 % de l'effectif) vivons avec la peur au ventre chaque jour. Nous sommes noyés dans des classes de 20 m2 comportant 32 élèves, si étroites qu'une fois les élèves installés les premières tables sont collées au mur a droite et a gauche du bureau du prof et la table du fond empêche d'ouvrir la porte de la salle.
Nous sommes assis à moins d'un mètre de nos élèves et obligés par nos fonctions de manipuler leur matériel. Nous sommes assis à moins d'1 mètre des élèves situés de l'autre côté, devant et derrière nous.
Un de nos collègues est tombé malade du Covid il y a 1 mois. Alors que le CDe prévient lors du Covid+ d'un professeur, personne n'a été averti de sa contamination. Les élèves en contact avec lui parfois jusqu'à 20h hebdo n'ont pas été testés. Silence à tous les étages.
Je suis en train d'essayer d'organiser notre parole pour oser, en cette rentrée calamiteuse qui ne verra rien changer, réclamer du matériel de protection correct : pour l'instant, et depuis juin,  alors que la moyenne de nos salaires avoisine 800 euros nous sommes contraints d'acheter nos propres masques, nos flacons de gel et nos lingettes désinfectantes pour nous assurer un minimum de sécurité.
Il y a pire que nous pourtant, et nous y pensons souvent : nos collègues AESH qui travaillent dans le primaire au contact d'enfants non masqués, qui crient, hurlent, crachent parfois et qu'il faut contenir, tout cela noyés dans une classe de 20 a 30 enfants sans masque...

Etre AESH en 2020 n'a jamais été aussi dur et aussi risqué.

Nous allons essayer de nous faire entendre à notre petite échelle, dans notre lycée, mais ce sera à nos risques et péril car nous sommes agents publics certes mais pas tous en CDI.
Nous comptons sur vous, les professeurs, pour nous épauler et obtenir pour TOUS des conditions de travail qui nous permettent de ne pas risquer notre vie, et celles des proches vulnérables avec qui nous vivons, tous les jours !

Maybe a écrit:

Ignatius Reilly a écrit:Quid des AESH installés au milieu des gamins ?
Rien.

Je confirme, j'en fais partie. Rien de Rien !

Le protocole sanitaire de mars nous avait oubliés, celui de novembre également ..pas de surprise dans la continuité. Nous n'existons pas !
Dans mon lycée (1600 élèves) à la réouverture de juin nous avons eu 3 masques DIM par personne. A la rentrée, alors que les profs recevaient un kit comportant 5 masques dans leur casier nous n'avons rien eu.
Les AESH les plus âgés (75 % de l'effectif) vivons avec la peur au ventre chaque jour. Nous sommes noyés dans des classes de 20 m2 comportant 32 élèves, si étroites qu'une fois les élèves installés les premières tables sont collées au mur a droite et a gauche du bureau du prof et la table du fond empêche d'ouvrir la porte de la salle.
Nous sommes assis à moins d'un mètre de nos élèves et obligés par nos fonctions de manipuler leur matériel. Nous sommes assis à moins d'1 mètre des élèves situés de l'autre côté, devant et derrière nous.
Un de nos collègues est tombé malade du Covid il y a 1 mois. Alors que le CDe prévient lors du Covid+ d'un professeur, personne n'a été averti de sa contamination. Les élèves en contact avec lui parfois jusqu'à 20h hebdo n'ont pas été testés. Silence à tous les étages.
Je suis en train d'essayer d'organiser notre parole pour oser, en cette rentrée calamiteuse qui ne verra rien changer, réclamer du matériel de protection correct : pour l'instant, et depuis juin,  alors que la moyenne de nos salaires avoisine 800 euros nous sommes contraints d'acheter nos propres masques, nos flacons de gel et nos lingettes désinfectantes pour nous assurer un minimum de sécurité.
Il y a pire que nous pourtant, et nous y pensons souvent : nos collègues AESH qui travaillent dans le primaire au contact d'enfants non masqués, qui crient, hurlent, crachent parfois et qu'il faut contenir, tout cela noyés dans une classe de 20 a 30 enfants sans masque...

Etre AESH en 2020 n'a jamais été aussi dur et aussi risqué.

Nous allons essayer de nous faire entendre à notre petite échelle, dans notre lycée, mais ce sera à nos risques et péril car nous sommes agents publics certes mais pas tous en CDI.
Nous comptons sur vous, les professeurs, pour nous épauler et obtenir pour TOUS des conditions de travail qui nous permettent de ne pas risquer notre vie, et celles des proches vulnérables avec qui nous vivons, tous les jours !

C'est désolant d'entendre ça. Dans mon établissement nous essayons de défendre les aesh sur tous les plans. L'attitude de l'administration est indigne. Bon courage !

Le mépris de l'EN dans toute sa splendeur : pour les hauts de cordée, les primes, pour les bas de cordée, les crachats...

C'est à la façon dont on traite les AESH que l'on comprend avec quel sérieux on juge la question du handicap.

Maybe a écrit:

Ignatius Reilly a écrit:Quid des AESH installés au milieu des gamins ?
Rien.

Je confirme, j'en fais partie. Rien de Rien !

Le protocole sanitaire de mars nous avait oubliés, celui de novembre également ..pas de surprise dans la continuité. Nous n'existons pas !
Dans mon lycée (1600 élèves) à la réouverture de juin nous avons eu 3 masques DIM par personne. A la rentrée, alors que les profs recevaient un kit comportant 5 masques dans leur casier nous n'avons rien eu.
Les AESH les plus âgés (75 % de l'effectif) vivons avec la peur au ventre chaque jour. Nous sommes noyés dans des classes de 20 m2 comportant 32 élèves, si étroites qu'une fois les élèves installés les premières tables sont collées au mur a droite et a gauche du bureau du prof et la table du fond empêche d'ouvrir la porte de la salle.
Nous sommes assis à moins d'un mètre de nos élèves et obligés par nos fonctions de manipuler leur matériel. Nous sommes assis à moins d'1 mètre des élèves situés de l'autre côté, devant et derrière nous.
Un de nos collègues est tombé malade du Covid il y a 1 mois. Alors que le CDe prévient lors du Covid+ d'un professeur, personne n'a été averti de sa contamination. Les élèves en contact avec lui parfois jusqu'à 20h hebdo n'ont pas été testés. Silence à tous les étages.
Je suis en train d'essayer d'organiser notre parole pour oser, en cette rentrée calamiteuse qui ne verra rien changer, réclamer du matériel de protection correct : pour l'instant, et depuis juin,  alors que la moyenne de nos salaires avoisine 800 euros nous sommes contraints d'acheter nos propres masques, nos flacons de gel et nos lingettes désinfectantes pour nous assurer un minimum de sécurité.
Il y a pire que nous pourtant, et nous y pensons souvent : nos collègues AESH qui travaillent dans le primaire au contact d'enfants non masqués, qui crient, hurlent, crachent parfois et qu'il faut contenir, tout cela noyés dans une classe de 20 a 30 enfants sans masque...

Etre AESH en 2020 n'a jamais été aussi dur et aussi risqué.

Nous allons essayer de nous faire entendre à notre petite échelle, dans notre lycée, mais ce sera à nos risques et péril car nous sommes agents publics certes mais pas tous en CDI.
Nous comptons sur vous, les professeurs, pour nous épauler et obtenir pour TOUS des conditions de travail qui nous permettent de ne pas risquer notre vie, et celles des proches vulnérables avec qui nous vivons, tous les jours !

Je compatis mais nous n'avons aucun pouvoir, nous n'arrivons déjà pas obtenir de bonnes conditions pour nous et nous subissons beaucoup de pression. On nous en demande de plus en plus. 
Cette année chez nous, seules les personnes vulnérables ont eu des masques jetables.
En mai, les profs ont reçu 4 masques. Les AESH avaient reçu une blouse, une visière et 4 masques parce que c'était le département qui finançait.
Pas de masque en septembre, mais on nous a quand même transmis le mail pour les masques DIM que nous n'avons pas eus.

En tout cas, ce comportement de l'état vis à vis de nous (je compte tout le personnel scolaire) laissera des traces.

C'est quand même dingue. Quand je pense que le gouvernement annonce une seconde vague plus grave que la première vague, et qu'ils font un confinement plus souple .. Avec les établissements scolaires en présentiel, je crois que l'on peut même supprimer le terme "confinement" ^^'

nesssnousss a écrit:
Je me souviens de mon état d’épuisement en mai-juin dernier à cause du 1 classe = 1 salle. Aucun endroit où se poser pendant les heures de trous. Impossibilité d’avancer son travail sur place. A l’époque, on avait aucune pression quant à l’avancement du programme. Mais là, avec les conseils de classes qui arrivent, les examens blancs prévus pour janvier...

Oui, c'est exactement ce que j'essaie d'expliquer autour de moi. Rien à voir avec l'atmosphère de mai-juin, où nous avions très peu d'élèves, très peu de groupes et surtout l'essentiel de l'année derrière nous. Le quota horaire pouvait être adapté. On faisait ce qu'on pouvait avec ce qu'on avait. Là, ça n'a plus rien à voir ; le plus dur est devant nous, hélas.

Cela dit, un miracle semble se dessiner chez nous : le chef aurait renoncé au 1 classe = 1 salle ; d'une part parce qu'il y a exactement autant de salles que de classes chez nous, mais uniquement si on inclut les salles spécialisées, les salles info, les salles-cagibis et le foyer ; d'autre part, peut-être aussi parce que nous sommes au moins deux à lui avoir signalé que l'annonce ministérielle comme le protocole précisaient justement « dans la mesure du possible » et « en dehors des salles spécialisées », et que nous pouvons donc justifier techniquement de ne pas mettre en place le non-brassage à ce niveau.

Hocam a écrit:

nesssnousss a écrit:
Je me souviens de mon état d’épuisement en mai-juin dernier à cause du 1 classe = 1 salle. Aucun endroit où se poser pendant les heures de trous. Impossibilité d’avancer son travail sur place. A l’époque, on avait aucune pression quant à l’avancement du programme. Mais là, avec les conseils de classes qui arrivent, les examens blancs prévus pour janvier...

Oui, c'est exactement ce que j'essaie d'expliquer autour de moi. Rien à voir avec l'atmosphère de mai-juin, où nous avions très peu d'élèves, très peu de groupes et surtout l'essentiel de l'année derrière nous. Le quota horaire pouvait être adapté. On faisait ce qu'on pouvait avec ce qu'on avait. Là, ça n'a plus rien à voir ; le plus dur est devant nous, hélas.

Cela dit, un miracle semble se dessiner chez nous : le chef aurait renoncé au 1 classe = 1 salle ; d'une part parce qu'il y a exactement autant de salles que de classes chez nous, mais uniquement si on inclut les salles spécialisées, les salles info, les salles-cagibis et le foyer ; d'autre part, peut-être aussi parce que nous sommes au moins deux à lui avoir signalé que l'annonce ministérielle comme le protocole précisaient justement « dans la mesure du possible » et « en dehors des salles spécialisées », et que nous pouvons donc justifier techniquement de ne pas mettre en place le non-brassage à ce niveau.

J'espère que le même miracle aura lieu chez nous mais ça semble parti.

"C'est quand même dingue. Quand je pense que le gouvernement annonce une seconde vague plus grave que la première vague, et qu'ils font un confinement plus souple .. Avec les établissements scolaires en présentiel, je crois que l'on peut même supprimer le terme "confinement" "
Oui, d'ailleurs un médecin le qualifiait ce matin de couvre feu renforcé, totalement insuffisant pour juguler l'épidémie !

Le contraire de "confinement" c'est "intelligentfinement" ou bien...? Parce que là on n'y est pas, et le premier terme correspond mieux à la réalité...

Clecle78 a écrit:"C'est quand même dingue. Quand je pense que le gouvernement annonce une seconde vague plus grave que la première vague, et qu'ils font un confinement plus souple .. Avec les établissements scolaires en présentiel, je crois que l'on peut même supprimer le terme "confinement" "
Oui, d'ailleurs un médecin le qualifiait ce matin de couvre feu renforcé, totalement insuffisant pour juguler l'épidémie !

Un confinement de la vie privée, oui.

zigmag17 a écrit:Le contraire de "confinement" c'est "intelligentfinement" ou bien...? Parce que là on n'y est pas, et le premier terme correspond mieux à la réalité...

J'adore

Confinement, confinement... pas si finement que ça !

Jenny a écrit:

Conseil scientifique a écrit:Les principales connaissances sur la circulation du virus à l’issue de la première vague
épidémique en Europe sont résumées dans la note de l’ECDC du 6 août 2020 (Covid-19 in
children and the role of school setting in Covid-19 transmission). On peut y rajouter
l’expérience tirée de la rentrée universitaire en septembre dernier, pour aboutir aux
conclusions suivantes :
 Pour les universités, les clusters ont été nombreux partout dans le monde, et la
majorité des contaminations semble avoir eu lieu dans les résidences des campus,
dortoirs, et lors d’activités récréationnelles ou festives en marge de l’université.
 Pour les lycées et les collèges : Les adolescents de 12 à 18 ans semblent avoir la même
susceptibilité au virus et la même contagiosité vers leur entourage que les adultes. Ils
font cependant des formes moins sévères de la maladie comparé aux adultes, avec
une proportion de formes asymptomatiques autour de 50%. Le risque d’épidémie est
bien documenté (France, Chili, Israël), avec une transmission vers le personnel
enseignant. Les mesures de contrôle bénéficient d’un bon niveau de compréhension
des élèves, mais le risque de contamination extra-scolaire est élevé.
 Pour les écoles primaires : les enfants âgés de 6 à 11 ans semblent moins susceptibles,
et moins contagieux, comparés aux adultes. Ils font des formes bénignes de la
maladie, avec une proportion de formes asymptomatiques autour de 70%. Peu
d’épidémies ont été documentées, mais une transmission silencieuse du virus entre
enfants a été décrite. En revanche, elle ne semble pas affecter de façon significative
les enseignants, mais peut s’accompagner de transmission intrafamiliale secondaire.
 Pour les crèches : quelques foyers de transmission limités ont été décrits dans les
crèches, sans forme sévère chez les enfants. Les personnels de crèche semblent peu
touchés (enquête de séroprévalence), mais des cas de transmission intra-familiale
secondaire ont été décrits.

Mesures complémentaires suggérées :

Les mesures complémentaires à discuter en lien avec la communauté éducative en France
sont les suivantes :
 Renforcer les mesures décrites dans le protocole sanitaire des écoles et des
établissements scolaires (au niveau de l’Education nationale), les points à discuter
portant sur :
o Le respect des distances physiques (effectifs diminués, notamment au collège
et au lycée, avec recours à l’enseignement à distance le cas échéant)
o L’aération des locaux qui doit être organisée de façon très systématique, tout
en entamant une réflexion sur des mesures alternatives type purificateurs d’air
comme le préconisent les Allemands
o L’organisation des déjeuners, qui restent un moment à risque de
contamination
o Le port du masque dès l’âge de 6 ans, comme préconisé en Espagne, l’Italie, ou
Allemagne, lequel pourrait être d’autant plus encouragé que le masque est par
ailleurs porté et que les enfants ont d’importantes capacités d’adaptation
o L’organisation de activités péri et extra-scolaires, de façon à minimiser les
activités en intérieur, les trajets groupés, le temps passé dans les vestiaires, …
o La vérification de la température à l’entrée à l’école
 L’organisation d’une surveillance reposant sur les tests d’infection active (RT-PCR ou
tests antigéniques) ou les tests sérologiques (personnels enseignants et élèves) est à
mettre en place pour s’assurer que les établissements scolaires et universitaires ne
deviennent pas un haut lieu de circulation du virus dans un contexte de suppression
généralisée.

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_conseil_scientifique_26_octobre_2020.pdf

Pour le premier point : il n'y a que moi qui voit là des contorsions terribles et donc des contradictions ?
Pour le deuxième point : pourquoi que collèges et lycées ? En primaire, nous n'avons pas non plus les distances de sécurité, en plein effectif.

Ton deuxième point peut se justifier par la phrase "Pour les écoles primaires : les enfants âgés de 6 à 11 ans semblent moins susceptibles,
et moins contagieux, comparés aux adultes."

Merci de porter ce document à notre connaissance, Cicyle. Il pourra donner des éléments en vue des revendications à venir.