Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Elyas a écrit:Ma cheffe adjointe (qui devient une pro des emplois du temps/répartition des salles) a déjà fait la localisation de chaque classe avec sa salle.

Là où ça me chagrine, c'est qu'on a que des solutions logistiques et aucune pédagogique. Cela aurait été le bon moment pour lancer des solutions fondées sur l'enseignement mutuel, les pédagogies coopératives, les pédagogies explicites et les processus de rétroaction et d'ancrage mémoriel en revoyant l'organisation de la journée et du service des enseignants et en dépensant les HSE et heures Robien pour financer tout ça.

MAIS NON ! On est juste considéré comme des agents de garderie...

Euh, non, je fais cours comme je veux, Covid ou pas. On ne va pas quand même nous imposer des méthodes pédagogiques qui ne nous semblent pas pertinentes pour raison de Covid.
On nous fait déjà le coup à chaque réforme destinée à supprimer des postes.

Sinon, dans mon lycée, il n'y a AUCUNE solution logistique.

trompettemarine a écrit:

Elyas a écrit:Ma cheffe adjointe (qui devient une pro des emplois du temps/répartition des salles) a déjà fait la localisation de chaque classe avec sa salle.

Là où ça me chagrine, c'est qu'on a que des solutions logistiques et aucune pédagogique. Cela aurait été le bon moment pour lancer des solutions fondées sur l'enseignement mutuel, les pédagogies coopératives, les pédagogies explicites et les processus de rétroaction et d'ancrage mémoriel en revoyant l'organisation de la journée et du service des enseignants et en dépensant les HSE et heures Robien pour financer tout ça.

MAIS NON ! On est juste considéré comme des agents de garderie...

Euh, non, je fais cours comme je veux, Covid ou pas. On ne va pas quand même nous imposer des méthodes pédagogiques qui ne nous semblent pas pertinentes pour raison de Covid.
On nous fait déjà le coup à chaque réforme destinée à supprimer des postes.

Surtout que bon pédagogies coopératives par temps de virus... Et pourtant je suis un défenseur de Freinet mais là force est de dire que ce n'est pas adapté.

Vous y croyez ?

FLASH - La #rentree scolaire des vacances de la Toussaint pourrait être décalée au mardi 3 novembre, selon l'un des scénarios envisagés, afin de laisser du temps aux établissements de mettre en place le nouveau #protocole sanitaire. (La Dépêche) #confinement

— Mediavenir (@Mediavenir) October 30, 2020

Cicyle a écrit:Que pensez vous des travaux de groupes ? Je les limitais pas mal avant mais je pense les interdire totalement. La formulation du nouveau protocole me semble un peu plus impérative sur la distanciation que le précédent.
En sciences, ça va rendre les choses plus compliquées…

D'après mon proviseur, aucune interdiction. Travaux de groupes ou en îlot autorisés en langues à condition que les élèves ne se prêtent pas leurs affaires. Pas de changement en sciences.

Non sinon les parents seront embêtés.

Cleroli a écrit:Vous y croyez ?

FLASH - La #rentree scolaire des vacances de la Toussaint pourrait être décalée au mardi 3 novembre, selon l'un des scénarios envisagés, afin de laisser du temps aux établissements de mettre en place le nouveau #protocole sanitaire. (La Dépêche) #confinement

— Mediavenir (@Mediavenir) October 30, 2020

Non.

La rentrée aura bien lieu lundi.

https://www.google.com/amp/s/amp.ouest-france.fr/education/education-la-rentree-decalee-a-mardi-7034680

Chutney a écrit:C'est tout de même compliqué pour les CDE, ils n'ont pas le droit de faire grève.

Depuis quand ?

Ils ont le droit de faire grève, évidemment. Je doute que l'État les réquisitionne en usant de force contraignante. Outre que la police a d'autres chats à fouetter en ce moment que de se faire supplétive d'un ministère d'incapables.

Halybel a écrit:La rentrée aura bien lieu lundi.

https://www.google.com/amp/s/amp.ouest-france.fr/education/education-la-rentree-decalee-a-mardi-7034680

Merci ! C'est sûr qu'on n'a pas besoin de jours supplémentaires pour appliquer un protocole qui n'a rien de nouveau :lol:

Tangleding a écrit:

Chutney a écrit:C'est tout de même compliqué pour les CDE, ils n'ont pas le droit de faire grève.

Depuis quand ?

Ils ont le droit de faire grève, évidemment. Je doute que l'État les réquisitionne en usant de force contraignante. Outre que la police a d'autres chats à fouetter en ce moment que de se faire supplétive d'un ministère d'incapables.

Ils peuvent faire grève mais ils ont une obligation d'être présent (donc pas payé mais au travail ...).

Tangleding a écrit:

Chutney a écrit:C'est tout de même compliqué pour les CDE, ils n'ont pas le droit de faire grève.

Depuis quand ?

Ils ont le droit de faire grève, évidemment. Je doute que l'État les réquisitionne en usant de force contraignante. Outre que la police a d'autres chats à fouetter en ce moment que de se faire supplétive d'un ministère d'incapables.

Soyons précis. Ils peuvent faire grève mais sont responsables de leur établissement. Donc si incident pendant leur grève c'est pour eux.

D'ici dimanche soir, la situation peut encore changer et les établissements fermer. Hier on a encore atteint un pic de décès , de réa et de contaminations

kaktus65 a écrit:Mail reçu cette fois en tant qu’enseignant : « Rien ne change, EDT normal, classes entières », on attend juste des précisions pour l’hommage à notre collègue sauvagement assassiné.
Comme dit tout à l’heure, c’était couru d’avance. Le pire est que les Français croient que l’EN tient compte du confinement. Il est très fort JMB quand même.
Heureusement que la cueillette des champignons est interdite quand même...

Beaucoup de français ont des enfants, qui vont leur raconter que rien n'a changé. Donc bon, leur illusion ne durera pas longtemps.

Halybel a écrit:

trompettemarine a écrit:

Elyas a écrit:Ma cheffe adjointe (qui devient une pro des emplois du temps/répartition des salles) a déjà fait la localisation de chaque classe avec sa salle.

Là où ça me chagrine, c'est qu'on a que des solutions logistiques et aucune pédagogique. Cela aurait été le bon moment pour lancer des solutions fondées sur l'enseignement mutuel, les pédagogies coopératives, les pédagogies explicites et les processus de rétroaction et d'ancrage mémoriel en revoyant l'organisation de la journée et du service des enseignants et en dépensant les HSE et heures Robien pour financer tout ça.

MAIS NON ! On est juste considéré comme des agents de garderie...

Euh, non, je fais cours comme je veux, Covid ou pas. On ne va pas quand même nous imposer des méthodes pédagogiques qui ne nous semblent pas pertinentes pour raison de Covid.
On nous fait déjà le coup à chaque réforme destinée à supprimer des postes.

Surtout que bon pédagogies coopératives par temps de virus... Et pourtant je suis un défenseur de Freinet mais là force est de dire que ce n'est pas adapté.

Tsssss... Certains avaient trouvé la solution dès le mois de mai :

Sylvain Connac dans Les Cahiers Pédagogiques a écrit:
Une pédagogie coopérative sans contact ?
Les conditions de reprise de l’école sont en lien avec un protocole sanitaire évidemment très strict. Pour autant, les enfants qui seront en classe restent des enfants, avec leur potentiel de vie, leur curiosité naturelle et leur élan vers les échanges avec des copains et des copines. C’est pour cela qu’organiser de la coopération est judicieux, autant pour « faire groupe » que pour être en rapport avec des savoirs. Cet article présente ce qui semble possible pour tous.

https://www.cahiers-pedagogiques.com/Une-pedagogie-cooperative-sans-contact

Halybel a écrit:

Tangleding a écrit:

Chutney a écrit:C'est tout de même compliqué pour les CDE, ils n'ont pas le droit de faire grève.

Depuis quand ?

Ils ont le droit de faire grève, évidemment. Je doute que l'État les réquisitionne en usant de force contraignante. Outre que la police a d'autres chats à fouetter en ce moment que de se faire supplétive d'un ministère d'incapables.

Soyons précis. Ils peuvent faire grève mais sont responsables de leur établissement. Donc si incident pendant leur grève c'est pour eux.

Justement, les sont responsables de leurs établissements. Le plus grave, c'est de protéger ses usagers grâce à un protocole plus lourd que celui de JMB (demi-classes, par exemple, passage des matières "brassées" en distanciel), ou d'avoir des drames Covid dans son bahut mais s'en laver les mains aprce qu'on a tout bien laissé ouvert comme le ministre a dit ?

Eh ben au bout d'un moment, quand on connaît la dangerosité du virus et quand les urgences sont déjà saturées, on dit "chez nous, c'est demi-classes ou rien". Ou, comme en juin, on allonge la pause méridienne afin qu'il y ait moins de DP et davantage de temps pour désinfecter les salles à la mi-journée. Ou autre chose, qui pourrait convaincre le CDE et les équipes.

La première victime identifiée de la Covid était un collègue. L'une des dernières est une AESH.
Si tout le monde continue à faire le paillasson pour éviter d'être mal vu, on va se faire bouffer. Au bout d'un moment, si on 'na pas lenvie de voir les gens mourir, ou intubés, ou développer des long-Covid, on prend ses responsabilités.  Un chef qui se bat pour son établissement sera soutenu par ses équipes.

trompettemarine a écrit:

Elyas a écrit:Ma cheffe adjointe (qui devient une pro des emplois du temps/répartition des salles) a déjà fait la localisation de chaque classe avec sa salle.

Là où ça me chagrine, c'est qu'on a que des solutions logistiques et aucune pédagogique. Cela aurait été le bon moment pour lancer des solutions fondées sur l'enseignement mutuel, les pédagogies coopératives, les pédagogies explicites et les processus de rétroaction et d'ancrage mémoriel en revoyant l'organisation de la journée et du service des enseignants et en dépensant les HSE et heures Robien pour financer tout ça.

MAIS NON ! On est juste considéré comme des agents de garderie...

Euh, non, je fais cours comme je veux, Covid ou pas. On ne va pas quand même nous imposer des méthodes pédagogiques qui ne nous semblent pas pertinentes pour raison de Covid.
On nous fait déjà le coup à chaque réforme destinée à supprimer des postes.

Sinon, dans mon lycée, il n'y a AUCUNE solution logistique.

Tu remarqueras que j'ai donné plusieurs et non UNE solution pédagogique. Merci de ne pas faire dire à des messages ce qu'ils ne disent pas.

Après, pour les péda coopératives, c'est surtout le plan de travail personnalisé et le travail libre à vocation de disciplinarisation qui sont visés dans mon message.

Après, je m'en fiche. On est vu comme des agents de garderie. C'est sans doute plus reposants pour nous tous. Faut pas se faire de bile. On ne nous considère par comme des vrais enseignants.

Franchement, si nous ne faisons pas la grève maintenant, ça sera jamais...

Madame_Prof a écrit:A Créteil, le recteur devait parler aux chefs ce matin. Finalement ce sera après 16h ! On se fiche de qui ???

Nous, ça devait être hier soir et finalement ce sera ce soir...

Eleanor : On dit ça depuis combien de temps déjà...?
Très pessimiste - ou très lucide-  pour ma part quant à notre capacité collective d'indignation concrète...

Eleanor a écrit:Franchement, si nous ne faisons pas la grève maintenant, ça sera jamais...

Surtout qu'on a vu le pouvoir qu'on a quand l'école ferme à très grande échelle dans le pays.

Et donc ? Quand un cde estime qu'il n'est pas en mesure d'assurer la sécurité dans l'établissement dont il a la responsabilité, il est censé le tenir fermé.

S'il est en grève, je suppose qu'il ne fait pas ouvrir l'établissement. Au rectorat et au ministère de trouver des solutions.

Kea a écrit:

Halybel a écrit:

trompettemarine a écrit:

Elyas a écrit:Ma cheffe adjointe (qui devient une pro des emplois du temps/répartition des salles) a déjà fait la localisation de chaque classe avec sa salle.

Là où ça me chagrine, c'est qu'on a que des solutions logistiques et aucune pédagogique. Cela aurait été le bon moment pour lancer des solutions fondées sur l'enseignement mutuel, les pédagogies coopératives, les pédagogies explicites et les processus de rétroaction et d'ancrage mémoriel en revoyant l'organisation de la journée et du service des enseignants et en dépensant les HSE et heures Robien pour financer tout ça.

MAIS NON ! On est juste considéré comme des agents de garderie...

Euh, non, je fais cours comme je veux, Covid ou pas. On ne va pas quand même nous imposer des méthodes pédagogiques qui ne nous semblent pas pertinentes pour raison de Covid.
On nous fait déjà le coup à chaque réforme destinée à supprimer des postes.

Surtout que bon pédagogies coopératives par temps de virus... Et pourtant je suis un défenseur de Freinet mais là force est de dire que ce n'est pas adapté.

Tsssss... Certains avaient trouvé la solution dès le mois de mai :

Sylvain Connac dans Les Cahiers Pédagogiques a écrit:
Une pédagogie coopérative sans contact ?
Les conditions de reprise de l’école sont en lien avec un protocole sanitaire évidemment très strict. Pour autant, les enfants qui seront en classe restent des enfants, avec leur potentiel de vie, leur curiosité naturelle et leur élan vers les échanges avec des copains et des copines. C’est pour cela qu’organiser de la coopération est judicieux, autant pour « faire groupe » que pour être en rapport avec des savoirs. Cet article présente ce qui semble possible pour tous.

https://www.cahiers-pedagogiques.com/Une-pedagogie-cooperative-sans-contact

J'adore ta sélectivité :

À l’aide d’ardoises (distribuées pour un usage personnel), les enfants peuvent alors se présenter mutuellement les réponses qu’ils ont apportées, puis échanger sur leurs désaccords (il ne sert à rien de chercher un terrain d’entente systématiquement commun, une stratégie de complaisance qui ressemble souvent à de l’évitement de penser).

C'est vrai qu'on a tous des ardoises, des scotchés colorés, une salle assez grandes pour la disposition suggérée...

Déjà qu'en temps normal, faire de la pédagogie coopérative demande du matos alors là... Si c'est pour bricoler...

volny a écrit:D'ici dimanche soir, la situation peut encore changer et les établissements fermer. Hier on a encore atteint un pic de décès , de réa et de contaminations

Je ne crois pas. Eventuellement une fermeture dans 2 semaines.
Ils savent très bien que ça va durer 2 ou 3 mois ne veulent pas prendre e risque d'une longue fermeture.

Message de mon CDE à l'instant... En attente d'infos du rectorat...
Donc, pas de nouvelles plus précises avant demain après-midi au mieux.
On est prêts...

Par contre, nous avons l'attestation employeur !

Madame_Prof a écrit:A Créteil, le recteur devait parler aux chefs ce matin. Finalement ce sera après 16h ! On se fiche de qui ???

Ah zut, nos chefs nous ont collé une visio à 16h pour recevoir la bonne parole du matin. Ils ne sauront rien alors ?

Eleanor a écrit:Franchement, si nous ne faisons pas la grève maintenant, ça sera jamais...

+1

Tant de gesticulations et de blablas, alors que la solution est simple :malaga: