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- celitianSage
moi, ça me manque de ne plus avoir de collègues avec qui échanger sur mes lectures.
Le Connac, je l'ai survolé aussi, et je suis comme toi avec la carte mentale
Si tu as aimé le livre de Tricot, celui sur le numérique c'est très bien (beaucoup plus orienté pédagogie que celui de Desmurget).
Depuis, j'ai aussi lu sur la pédagogie explicite car je trouve que ça va très bien avec les sciences cognitives.
Le Connac, je l'ai survolé aussi, et je suis comme toi avec la carte mentale
Si tu as aimé le livre de Tricot, celui sur le numérique c'est très bien (beaucoup plus orienté pédagogie que celui de Desmurget).
Depuis, j'ai aussi lu sur la pédagogie explicite car je trouve que ça va très bien avec les sciences cognitives.
- OxfordNeoprof expérimenté
Je découvre...
C'est insensé qu'on ne nous apprenne pas ça pendant notre formation !
C'est insensé qu'on ne nous apprenne pas ça pendant notre formation !
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Non. Au contraire, l'espacement, l'entrelacement et le test forcent le cerveau à faire son boulot. Ces méthodes maximisent le travail du cerveau, mais ne lui facilitent pas la tâche.Manu7 a écrit:Oui, c'est utile et c'est efficace mais au final, on fait une partie du boulot à la place du cerveau.
C'est le contraire de l'externalisation de la mémoire. Un livre ou des données sur Internet ou une fiche sont une externalisation de la mémoire. Là, ils s'agit de modifier le cerveau pour qu'il stocke à long terme les connaissances.C'est comme externaliser une partie de la mémorisation.
C'est sûr que les programmes sont tellement énormes que tout ne pourra pas être stocké à long terme. C'est pourquoi Borst propose la notion de connaissance essentielle, c'est-à-dire une connaissance du programme qui mérite d'être conservée à long terme dans le cerveau de l'élève. Cela un implique un tri drastique.Et surtout pour mémoriser quoi ?
Je pense que c'est faux. Plus on mémorise une connaissance A, plus on connaît une connaissance A, mais cela ne veut pas dire que l'on apprendra plus vite une connaissance B. Apprendre prend temps et de l'énergie, c'est un mécanisme physiologique qui ne peut être durablement accéléré, sauf en maximisant les méthodes d'apprentissage.Plus on mémorise plus on améliore sa mémorisation, les neurosciences nous le disent clairement. Notre cerveau devra alors multiplier les méthodes pour mémoriser naturellement.
- YolatengoHabitué du forum
Je vous rejoins : je trouve aussi que les progrès au niveau des apprentissages sont hyper rapides. Comme Oxford, je trouve ça fou qu'il faille se débrouiller seul pour se former à tout cela. En revanche pour ce qui est de l'investissement financier, je fais acheter les ouvrages par ma documentaliste.
L'outil que j'utilise le plus c'est la fiche-mémo. Et je trouve ça vraiment efficace. J'aime bien aussi les faire concevoir leur fiche-mémo, je trouve que c'est assez formateur comme travail.
Sinon, cette année comme l'an dernier, j'essaie de travailler sur l'attention en suivant le travail d'Adole/Atole et de Lachaux. Mais cette année encore, je me noie un peu dans toutes les fiches qui sont hyper détaillées : j'ai beaucoup de mal à me les approprier. Quelqu'un les a déjà utilisées ? Mélisande, tu t'y prends comment ? L'an dernier j'avais laissé tomber avec l'impression de ne pas y arriver et je sens que je suis le même chemin cette année.
L'outil que j'utilise le plus c'est la fiche-mémo. Et je trouve ça vraiment efficace. J'aime bien aussi les faire concevoir leur fiche-mémo, je trouve que c'est assez formateur comme travail.
Sinon, cette année comme l'an dernier, j'essaie de travailler sur l'attention en suivant le travail d'Adole/Atole et de Lachaux. Mais cette année encore, je me noie un peu dans toutes les fiches qui sont hyper détaillées : j'ai beaucoup de mal à me les approprier. Quelqu'un les a déjà utilisées ? Mélisande, tu t'y prends comment ? L'an dernier j'avais laissé tomber avec l'impression de ne pas y arriver et je sens que je suis le même chemin cette année.
- Manu7Expert spécialisé
Mélisande a écrit:je plussoie Célitian, la carte mentale doit être réalisée par l'élève, surtout pas recopiée (aucun intérêt). C'est une technique d'appropriation du cours comme d'autres. Personnellement, j'ai beaucoup de mal à l'enseigner car je trouve cela trop fouillis, je déteste les flèches qui partent dans tous les sens ! Razz Mais c'est à l'élève de tester les différentes façons de s'approprier et de mémoriser un cours et ensuite d'utiliser celles qui sont les plus efficaces pour lui.
Oui je suis totalement d'accord, tout comme les fiches de révision, c'est utile pour l'élève qui la fait lui-même et pas vraiment pour l'autre qui recopie ou la prend en photo avec son smartphone.
Mais dans les faits, je constate que les profs de collège qui font des cartes mentales finissent par en donner une aux élèves les plus faibles pour être certains qu'ils ont une carte sans erreur et complète car ils ne sont pas capables de la faire eux-mêmes ou bien plus souvent on la fait en groupe avec des mises en commun.
J'ai aussi vu mes enfants réaliser, au collège, des cartes mentales ou des fiches corrigées avec des remarques qui laissent entendre qu'ils ont un chemin qui ne respecte pas une logique. Entre profs, nous avons eu des échanges assez virulents autour du domaine 2 : les outils et méthodes pour apprendre. Je trouvais absurde de récompenser un élève qui sait faire de belles fiches de révision qu'il était incapable d'utiliser, alors qu'il me semblait bien plus intéressant de récompenser ceux qui connaissent bien leur cours et savent bien l'utiliser même s'ils n'aiment pas faire des fiches de révisions car ils ont d'autres techniques.
D'ailleurs dans des formations j'ai aussi appris qu'il y avait des règles à respecter pour faire des vraies cartes mentales... Et d'une formation à l'autre les règles semblent assez variables... Et j'ai aussi appris à utiliser un logiciel pour créer des cartes mentales, quand j'ai fait remarquer que ce ne serait pas simple à prendre en mains pour les élèves, on m'a dit que c'était surtout pour les profs, ah bon ? Et pourtant 1h avant, on nous avait expliqué que les élèves devaient construire eux-mêmes leur carte mentale c'était presque la règle numéro 1.
Au final, j'en fais moi aussi avec les élèves, on ne sait jamais si c'est mieux, pourquoi pas... Et au lieu de dire : "relis ton cours" je peux dire "va revoir ta carte mentale".
- Manu7Expert spécialisé
beaverforever a écrit:Non. Au contraire, l'espacement, l'entrelacement et le test forcent le cerveau à faire son boulot. Ces méthodes maximisent le travail du cerveau, mais ne lui facilitent pas la tâche.Manu7 a écrit:Oui, c'est utile et c'est efficace mais au final, on fait une partie du boulot à la place du cerveau.
C'est le contraire de l'externalisation de la mémoire. Un livre ou des données sur Internet ou une fiche sont une externalisation de la mémoire. Là, ils s'agit de modifier le cerveau pour qu'il stocke à long terme les connaissances.C'est comme externaliser une partie de la mémorisation.
C'est sûr que les programmes sont tellement énormes que tout ne pourra pas être stocké à long terme. C'est pourquoi Borst propose la notion de connaissance essentielle, c'est-à-dire une connaissance du programme qui mérite d'être conservée à long terme dans le cerveau de l'élève. Cela un implique un tri drastique.Et surtout pour mémoriser quoi ?
Je pense que c'est faux. Plus on mémorise une connaissance A, plus on connaît une connaissance A, mais cela ne veut pas dire que l'on apprendra plus vite une connaissance B. Apprendre prend temps et de l'énergie, c'est un mécanisme physiologique qui ne peut être durablement accéléré, sauf en maximisant les méthodes d'apprentissage.Plus on mémorise plus on améliore sa mémorisation, les neurosciences nous le disent clairement. Notre cerveau devra alors multiplier les méthodes pour mémoriser naturellement.
Je pense que tu n'as pas bien compris ma vision. Quand je parle d'externaliser la mémorisation je ne parle pas du tout d'externaliser la mémoire. Je parle du procéssus de mémorisation.
Quand je dis pour mémoriser quoi ? Je constate que tu as compris l'inverse de ma pensée, car je pense que les élèves n'ont presque plus rien à mémoriser. Que les programmes soient énormes ou pas, les élèves ont si peu de choses à mémoriser qu'ils ne savent plus mémoriser vraiment.
Je ne connais pas Borst et son concept de connaissance essentielle, mais rien que le nom m'inquiète, moi qui adore plutôt un approche de bordure pour bien comprendre une notion dans sa globalité, je n'aime pas cette idée de tri et d'essentiel. La multitude de détails inutiles peut être tout aussi utile pour mémoriser. Peut-on se rappeler du déroulement d'une journée qui date de plusieurs mois ? C'est impossible ? Pas si sûr, on attrape un petit fil et on tire dessus et tout peut revenir.
Je ne comprends pas du tout ta dernière pensée, tu penses que plus on mémorise, moins on peut mémoriser ???
- MélisandeNeoprof expérimenté
Yolatengo a écrit:Je vous rejoins : je trouve aussi que les progrès au niveau des apprentissages sont hyper rapides. Comme Oxford, je trouve ça fou qu'il faille se débrouiller seul pour se former à tout cela. En revanche pour ce qui est de l'investissement financier, je fais acheter les ouvrages par ma documentaliste.
L'outil que j'utilise le plus c'est la fiche-mémo. Et je trouve ça vraiment efficace. J'aime bien aussi les faire concevoir leur fiche-mémo, je trouve que c'est assez formateur comme travail.
Sinon, cette année comme l'an dernier, j'essaie de travailler sur l'attention en suivant le travail d'Adole/Atole et de Lachaux. Mais cette année encore, je me noie un peu dans toutes les fiches qui sont hyper détaillées : j'ai beaucoup de mal à me les approprier. Quelqu'un les a déjà utilisées ? Mélisande, tu t'y prends comment ? L'an dernier j'avais laissé tomber avec l'impression de ne pas y arriver et je sens que je suis le même chemin cette année.
C'est clair que le projet ATOLE est très très complet !
Je lis tous les documents fournis par le projet et je me refais des fiches-profs au fur et à mesure que je progresse, en faisant en parallèle une fiche-élève et un diaporama. J'ai imprimé au collège une grande partie des fiches ATOLE et cela devient une pile de feuilles impressionnante !
(Et je n'aime pas les piles de feuilles, je préfère tout informatiser)
L'an passé, je suis allée jusqu'à la séquence 5 "les neurones et la concentration", pour le cycle 4, et comme j'avais déjà travaillé sur le cerveau avec les élèves, je comptais synthétiser cette fiche, pour avancer plus vite. Cela me prend un temps fou, mais c'est captivant.
En relisant mes fiches de l'an passé, je constate que ne suis pas encore satisfaite, cela me parait encore très brouillon, probablement parce que je ne maitrise pas encore assez tous les concepts. Je pense en refaire une grande partie cette année.
- PiuNiveau 4
Je vous rejoins. J'ai eu la chance de pouvoir suivre le D.U en neurosciences l'an dernier et depuis, l'idée trotte dans un coin de ma tête de créer une cogniclasse. Sauf que cela demande quelques collègues prêts à s'investir et beaucoup de travail. J'ai pu rencontrer des enseignants (primaire ou collèges) chevronnés qui faisaient déjà une cogniclasse et tous partagent vos conclusions : il y a un vrai effet bénéfique pour l'élève.
Cependant, je ne vois pas comment mettre cela en place au quotidien... Donc ravie de pouvoir échanger ici !
Cependant, je ne vois pas comment mettre cela en place au quotidien... Donc ravie de pouvoir échanger ici !
- MélisandeNeoprof expérimenté
Le D.U. d'Angers ? Tu parles de la formation qui a lieu pendant les vacances d'automne ?
Mon directeur m'a proposé d'y aller cette année, mais les frais étaient à ma charge, alors j'ai renoncé.
Célitian, tu es inscrit aux ateliers du cogni'forum ?
Mon directeur m'a proposé d'y aller cette année, mais les frais étaient à ma charge, alors j'ai renoncé.
Célitian, tu es inscrit aux ateliers du cogni'forum ?
- SitiaNiveau 5
J'ai consulté hier le site évoqué par Celitian, mais il est très riche en thèmes, sous-thèmes et fiches en tout genre.
Trop pour moi pour le moment: quelqu'un sait-il comment et où se familiariser avec cela de manière plus accessible et plus rapide ?
Merci.
Trop pour moi pour le moment: quelqu'un sait-il comment et où se familiariser avec cela de manière plus accessible et plus rapide ?
Merci.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je vais essayer de comprendre ton idée. Tu penses que ces pratiques posent problème car c'est l'enseignant qui organise la mémorisation des élèves et pas les élèves eux-mêmes qui organisent leur mémorisation.Manu7 a écrit:Je pense que tu n'as pas bien compris ma vision. Quand je parle d'externaliser la mémorisation je ne parle pas du tout d'externaliser la mémoire. Je parle du processus de mémorisation.
Ce qui te gène serait que les élèves sont alors dépendants de l'enseignant pour apprendre.
Est-ce que j'ai mieux compris ton point de vue ?
Je peux comprendre cette idée, mais je ne suis pas convaincu pour deux raisons :
- les élèves utilisent des méthodes intuitives de mémorisation notoirement inefficaces (relire son cours, faire des fiches, réviser la veille du contrôle...) et leur dire "apprenez votre cours", c'est leur faire perdre leur temps et favoriser l'échec de l'apprentissage;
- le but des cogni-classes est de former les élèves à des méthodes de mémorisation efficaces, l'enseignant doit organiser l'apprentissage des élèves et leur apprendre à mémoriser efficacement en abandonnant leurs méthodes inutiles.
À terme, les élèves doivent acquérir de l'autonomie dans leur apprentissage et adopter des méthodes efficaces.
Je pense qu'il faut différencier certaines choses.Quand je dis pour mémoriser quoi ? Je constate que tu as compris l'inverse de ma pensée, car je pense que les élèves n'ont presque plus rien à mémoriser. Que les programmes soient énormes ou pas, les élèves ont si peu de choses à mémoriser qu'ils ne savent plus mémoriser vraiment.
Les programmes disent, théoriquement, ce que les élèves doivent apprendre, mais dans la réalité, ils disent plutôt ce que les enseignants doivent enseigner sans vérifier si ces connaissances sont dans la mémoire à long terme des élèves. Il est parfaitement possible pour un enseignant de traiter tout le programme tout en maximisant l'oubli des élèves.
Un autre point est de regarder ce que les élèves doivent savoir pour passer les examens. Là il y a un décalage entre les programmes et l'épreuve. Pour garantir une réussite maximale, les épreuves en demandent le moins possible. Par ailleurs, le peu qui est appris pour passer l'examen est oublié après. Dans ce sens là, les élèves ont peu à mémoriser.
Donc, si on se base sur les programmes, les élèves ont énormément à mémoriser, et en lycée, c'est clairement beaucoup trop. Si on se base sur les épreuves, les élèves ont peu à mémoriser
Si on part du principe que les élèves doivent retenir et mémoriser ce qui est inscrit dans les programmes, alors la quantité de connaissances à apprendre est démesurée. Borst propose de choisir les connaissances des programmes qui sont utiles pour l'année suivante. Il ne s'agit pas de faire le résumé le plus minimaliste possible des programmes.Je ne connais pas Borst et son concept de connaissance essentielle, mais rien que le nom m'inquiète, moi qui adore plutôt un approche de bordure pour bien comprendre une notion dans sa globalité, je n'aime pas cette idée de tri et d'essentiel. La multitude de détails inutiles peut être tout aussi utile pour mémoriser. Peut-on se rappeler du déroulement d'une journée qui date de plusieurs mois ? C'est impossible ? Pas si sûr, on attrape un petit fil et on tire dessus et tout peut revenir.
Pout te donner un exemple, j'ai déterminé des connaissances essentielles pour le programme de seconde en histoire géographie et je suis arrivé à un texte d'environ 11 000 mots. Si j'avais suivi les programmes, je serais arrivé à un texte d'environ 35 000 mots. C'est une ambition d'apprentissage qui est bien au-delà de ce qui sera demandé aux épreuves communes de première mais qui est bien en-deçà des demandes du programme.
Mon idée est que la mémorisation est une activité physiologique qui est en partie incompressible. Pour apprendre à long terme un texte de 400 mots, il me faudra entre quatre et cinq séances de plus en plus espacées avec un test. Si j'apprends dix textes de 400 mots, je dépenserai autant de temps et de glucose pour apprendre le onzième. La mémoire n'est pas un muscle qui devient plus puissant quand on l'exerce.Je ne comprends pas du tout ta dernière pensée, tu penses que plus on mémorise, moins on peut mémoriser ???
Par contre, on peut maximiser son apprentissage en utilisant les méthodes efficaces, jusqu'à une certaine limite, physiologique.
- MélisandeNeoprof expérimenté
J'abonde dans le sens de Beaver : avec la cogniclasse, on apprend aux élèves à mémoriser efficacement, avec l'objectif de les rendre autonomes dans leurs apprentissages, même si cela passe par un accompagnement plus directif au départ.
Sitia, le site sciences-cognitives.fr est complet et intéressant, mais si la multitude de documents te rebute, les vidéos de Steve Masson sur youtube permettent une première approche moins ardue.
Sitia, le site sciences-cognitives.fr est complet et intéressant, mais si la multitude de documents te rebute, les vidéos de Steve Masson sur youtube permettent une première approche moins ardue.
- celitianSage
Oui, tout à l'heure, j'ai suivi celui de Frédéric guilleray.Mélisande a écrit:Le D.U. d'Angers ? Tu parles de la formation qui a lieu pendant les vacances d'automne ?
Mon directeur m'a proposé d'y aller cette année, mais les frais étaient à ma charge, alors j'ai renoncé.
Célitian, tu es inscrit aux ateliers du cogni'forum ?
Très bien pour découvrir mais beaucoup trop court.
Et toi ?
- celitianSage
Les deux livres de Berthier sont peut-être mieux pour commencer.Sitia a écrit:J'ai consulté hier le site évoqué par Celitian, mais il est très riche en thèmes, sous-thèmes et fiches en tout genre.
Trop pour moi pour le moment: quelqu'un sait-il comment et où se familiariser avec cela de manière plus accessible et plus rapide ?
Merci.
Sinon le MOOC sur Fun, ils ont fait plusieurs sessions.
- SitiaNiveau 5
Le moins ardu me sera plus accessible : je vous remercie tous deux pour vos suggestions de départ: débuter avec un doc de 50 pages me suffirait amplement. Je me perdrais dans les nombreuses fiches que j'ai entrevues sur le site.
- PiuNiveau 4
celitian a écrit:Le DU d'Angers ? J'ai essayé de me le faire financer mais impossible.
Non, pas Angers. Et je l'ai auto-financé...
- PiuNiveau 4
celitian a écrit:Oui, tout à l'heure, j'ai suivi celui de Frédéric guilleray.Mélisande a écrit:Le D.U. d'Angers ? Tu parles de la formation qui a lieu pendant les vacances d'automne ?
Mon directeur m'a proposé d'y aller cette année, mais les frais étaient à ma charge, alors j'ai renoncé.
Célitian, tu es inscrit aux ateliers du cogni'forum ?
Très bien pour découvrir mais beaucoup trop court.
Et toi ?
Kesako le Cogni'forum ?
- celitianSage
C'est avec l'association de Berthier, Sciences cognitives. Pour les adhérents, il y a trois conférences et 3 ateliers.
Je suis curieuse, ton du, c'était en présentiel ?
L'intérêt de celui d'Angers, c'est qu'il était quasiment tout à distance mais c'est vraiment trop cher pour une formation pour bosser.
Je suis curieuse, ton du, c'était en présentiel ?
L'intérêt de celui d'Angers, c'est qu'il était quasiment tout à distance mais c'est vraiment trop cher pour une formation pour bosser.
- PiuNiveau 4
@Celitian
Le D.U était en partie en distanciel et en partie en présentiel (pendant les congés scolaires à raison de 1 à 2 jours). C'est vrai que ce n'est pas donné, mais le Rectorat n'a pas financé (alors même que c'est lui qui a proposé la formation... bref...). Et je ne regrette pas d'un poil !
Le D.U était en partie en distanciel et en partie en présentiel (pendant les congés scolaires à raison de 1 à 2 jours). C'est vrai que ce n'est pas donné, mais le Rectorat n'a pas financé (alors même que c'est lui qui a proposé la formation... bref...). Et je ne regrette pas d'un poil !
- EdithWGrand sage
Pour résumer, mes collègues m'ayant demandé de me renseigner sur les tenants et aboutissants du concept, je peux leur dire que c'est très efficace mais que cela donne énormément de travail en plus... nous allons avoir une journée pédagogique à la rentrée des vacances de Toussaint, ça ne sera certainement pas suffisant.
La question de la bonne volonté des élèves se pose aussi. Dans une classe lambda, on peut dire qu'un tiers est en réelle difficulté et pourrait s'améliorer, un petit tiers est sans difficultés particulières mais pourrait aussi bénéficier de ce projet pour optimiser son travail, quand au reste, ceux qui ne s'intéressent à rien, n'apprennent pas, ne prennent pas les cours, voire rendent copie blanche systématiquement sans avoir de troubles ou soucis détectés, ("paresse intellectuelle" dit notre collègue de maths), est-ce qu'une cogni'classe peut les sortir de leur apathie? Qu'en faites vous dans vos classes? Nous avons de petits effectifs, et j'ai déjà mené des essais de travail sur la mémorisation en 3è en atelier CDI (1h/semaine sur deux mois) sans grand succès, avec une cohorte très faible, qui en aurait pourtant bien eu besoin.
La question de la bonne volonté des élèves se pose aussi. Dans une classe lambda, on peut dire qu'un tiers est en réelle difficulté et pourrait s'améliorer, un petit tiers est sans difficultés particulières mais pourrait aussi bénéficier de ce projet pour optimiser son travail, quand au reste, ceux qui ne s'intéressent à rien, n'apprennent pas, ne prennent pas les cours, voire rendent copie blanche systématiquement sans avoir de troubles ou soucis détectés, ("paresse intellectuelle" dit notre collègue de maths), est-ce qu'une cogni'classe peut les sortir de leur apathie? Qu'en faites vous dans vos classes? Nous avons de petits effectifs, et j'ai déjà mené des essais de travail sur la mémorisation en 3è en atelier CDI (1h/semaine sur deux mois) sans grand succès, avec une cohorte très faible, qui en aurait pourtant bien eu besoin.
- MélisandeNeoprof expérimenté
Edith, cela donne beaucoup de travail en plus car il faut se former. Après, on peut donner aux élèves les fiches fournies par le site sciences-cognitives.fr (la fiche-prof et très directive et te dit exactement quoi dire aux élèves). Mais quand les élèves posent des questions, et ils en posent, car cela les intéresse beaucoup, il est difficile d'y répondre si on n'a pas un peu creusé le sujet soi-même.
De plus, mes classes ne sont pas aussi catastrophiques que les tiennes. En 6e, je n'ai que deux ou trois élèves par classe qui ne travaillent pas chez eux, ont beaucoup de lacunes et pas envie de les combler, et se moquent de ce qu'on fait en classe. Les autres ont envie de réussir et progresser, quel que soit leur niveau, même quand la paresse et la procrastination leur font de l'oeil.
L'an passé, sur ma classe de 6e (27 élèves), j'avais 5 élèves en grande difficulté avec PAP et tout le toutim, 3 élèves en grande difficulté sans aucun PAP. Sur tous ces élèves-là, la cogniclasse a eu un effet positif, en leur redonnant confiance en leur capacité, en leur montrant que quand on travaille, on progresse, et qu'apprendre un cours, c'est faisable.
En revanche, j'avais deux élèves d'une grande intelligence et qui en n'en étaient que trop conscients, mais qui ne faisaient rien chez eux (deux gros gamers), qui n'apprenaient jamais leur cours car "ils avaient compris, donc à quoi bon apprendre ?" qui plafonnaient à 11 ou 12 de moyenne alors qu'ils pouvaient faire bien mieux. La cogniclasse n'a eu aucun effet sur eux.
De plus, mes classes ne sont pas aussi catastrophiques que les tiennes. En 6e, je n'ai que deux ou trois élèves par classe qui ne travaillent pas chez eux, ont beaucoup de lacunes et pas envie de les combler, et se moquent de ce qu'on fait en classe. Les autres ont envie de réussir et progresser, quel que soit leur niveau, même quand la paresse et la procrastination leur font de l'oeil.
L'an passé, sur ma classe de 6e (27 élèves), j'avais 5 élèves en grande difficulté avec PAP et tout le toutim, 3 élèves en grande difficulté sans aucun PAP. Sur tous ces élèves-là, la cogniclasse a eu un effet positif, en leur redonnant confiance en leur capacité, en leur montrant que quand on travaille, on progresse, et qu'apprendre un cours, c'est faisable.
En revanche, j'avais deux élèves d'une grande intelligence et qui en n'en étaient que trop conscients, mais qui ne faisaient rien chez eux (deux gros gamers), qui n'apprenaient jamais leur cours car "ils avaient compris, donc à quoi bon apprendre ?" qui plafonnaient à 11 ou 12 de moyenne alors qu'ils pouvaient faire bien mieux. La cogniclasse n'a eu aucun effet sur eux.
- MélisandeNeoprof expérimenté
Celitian, j'ai suivi l'atelier 6 de Berthier sur l'intégration des sciences cognitives dans son cours. C'était très clair, très intéressant. Il a évoqué à la fin la métacognition et cela m'a donné envie de creuser le sujet (je ne connais pas encore).
J'ai aussi suivi l'atelier 8 de Franck Gras sur les fiches de mémorisation. C'est un enseignant en lycée pro, alors il donnait des conseils très concrets, c'était aussi très intéressant, il y avait aussi Guilleray qui co-animait avec lui.
Ce soir, je suis l'atelier 5 sur l'impact des sciences cognitives dans la classe.
J'ai noté le Tricot sur le numérique, je l'ai mis sur ma liste de livre à acheter.
C'est chouette de pouvoir partager à ce sujet, car jusqu'ici, j'étais un peu seule, dans mon collège ! ^^
Piu, peux-tu nous en dire plus sur ce DU ? Est-ce qu'il est possible de s'y inscrire cette année ? Quel en était le contenu ? Combien d'heures de formation ?
J'ai aussi suivi l'atelier 8 de Franck Gras sur les fiches de mémorisation. C'est un enseignant en lycée pro, alors il donnait des conseils très concrets, c'était aussi très intéressant, il y avait aussi Guilleray qui co-animait avec lui.
Ce soir, je suis l'atelier 5 sur l'impact des sciences cognitives dans la classe.
J'ai noté le Tricot sur le numérique, je l'ai mis sur ma liste de livre à acheter.
C'est chouette de pouvoir partager à ce sujet, car jusqu'ici, j'étais un peu seule, dans mon collège ! ^^
Piu, peux-tu nous en dire plus sur ce DU ? Est-ce qu'il est possible de s'y inscrire cette année ? Quel en était le contenu ? Combien d'heures de formation ?
- celitianSage
J'ai suivi hier l'atelier de Berthier, trop court pour vraiment creuser et il y avait plein de groupies donc les questions se sont résumées à "C'est super ! Vous êtes super ! Vous avez changé mon enseignement..." Plus un qui a parlé de son bouquin donc pas terrible.
@Piu je suis curieuse aussi sur ta formation je viens de revérifier le DU à Angers coûte toujours trop cher (2400€)...
@Piu je suis curieuse aussi sur ta formation je viens de revérifier le DU à Angers coûte toujours trop cher (2400€)...
- Manu7Expert spécialisé
BeaverForever a écrit:Je peux comprendre cette idée, mais je ne suis pas convaincu pour deux raisons :
- les élèves utilisent des méthodes intuitives de mémorisation notoirement inefficaces (relire son cours, faire des fiches, réviser la veille du contrôle...) et leur dire "apprenez votre cours", c'est leur faire perdre leur temps et favoriser l'échec de l'apprentissage;
- le but des cogni-classes est de former les élèves à des méthodes de mémorisation efficaces, l'enseignant doit organiser l'apprentissage des élèves et leur apprendre à mémoriser efficacement en abandonnant leurs méthodes inutiles.
Je suis d'accord avec toi quand tu parles des mauvaises méthodes de mémorisation. Mais justement, tout le problème c'est de savoir quelles sont les méthodes efficaces. Quand tu classes "faire des fiches" dans les méthodes inefficaces, je pense que mes collègues spécialistes des auteurs sur les neuro-sciences ne seront pas d'accord avec toi. Mais j'avoue que je suis assez d'accord avec toi.
Ce qui me gêne c'est la formation à des méthodes efficaces pour que les élèves abandonne des méthodes inutiles... J'ai vu que cela ne marchait pas du tout sur mes enfants, en 3ème leur prof voulait formater leur méthode de mémorisation et je leur conseillais de poursuivre comme avant car ils ont toujours très bien mémorisés. Leur méthode est assez simple, ils écoutent les conseils des profs pour retenir ce qui est important. Avec quelques variantes, par exemple la grande soeur a expliqué à sa petite soeur qu'avec une certaine prof, il faut surtout bien écouter ce qui n'est pas important car elle interroge toujours dessus...
Ce qui m'a le plus énervé c'est quand ces collègues ont demandé à mes élèves de faire des fiches de révision en math !!! Cela n'apporte rien de mon point de vue. Les plus scolaires devenaient fous avec leur multitudes de fiches méthodes. Par ironie j'ai conseillé à ma collègue de prévoir la fiche méthode pour utiliser les fiches méthodes.
- MélisandeNeoprof expérimenté
celitian a écrit:J'ai suivi hier l'atelier de Berthier, trop court pour vraiment creuser et il y avait plein de groupies donc les questions se sont résumées à "C'est super ! Vous êtes super ! Vous avez changé mon enseignement..." Plus un qui a parlé de son bouquin donc pas terrible.
@Piu je suis curieuse aussi sur ta formation je viens de revérifier le DU à Angers coûte toujours trop cher (2400€)...
Lundi soir, sur l'atelier de Berthier, j'ai eu aussi des groupies !
Heureusement, une participante, avec diplomatie, a recadré tout le monde en disant que ce serait préférable de laisser Berthier terminer son exposé, et que les questions étaient réservées à la fin de l'atelier. Elle a calmé tout le monde !
J'ai vu que la conférence de demain porte sur les sentiments métacognitifs, j'ai hâte d'écouter cela ! Bon, je vais manquer le début de la conférence (je termine à 18h, je serai devant mon pc au plus tôt à 18h20), mais j'espère pouvoir comprendre quand même !
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