Questions diverses sur le temps partiel

En réalité, je me demande si le CDE est le seul à décider. Le Rectorat n'a pas son mot à dire ?

Je pense que le rectorat peut refuser en effet ou te demander de réévaluer ton quotas d’heures. Tout dépend des besoins du secteur.

J’envisage un TP sur autorisation pour la première fois, peut-on changer la quotité horaire en juin selon la dhg si cela arrange la répartition (et le chef) ou est-ce fixé ?

EnglishTidsear a écrit:C'est au niveau de la retraite que l'on perd, à moins de surcotiser, ce que je ne fais pas.

J'aimerais bien prendre un TP mais ce qui me retient c'est justement à cause de la retraite qui en prendra un coup/coût...
Que veut dire exactement surcotiser ?
Merci.

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SNIUPP a écrit:En quoi consiste la surcotisation :
C’est demander à cotiser sur la quotité non travaillée, donc sur la partie du traitement qu’on ne perçoit pas, pour que les périodes travaillées à temps partiel comptent pour la
retraite comme des périodes à temps complet.
Ce choix doit être formulé en même temps que la demande de temps partiel ou lors de son renouvellement et il est irrévocable.
Attention : cette surcotisation pour valider des périodes de temps partiel comme du temps complet est très onéreuse. En effet, ce choix devant coûter le moins possible à l’Etat, la surcotisation prend en compte la cotisation salariée et la cotisation employeur

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Cleroli a écrit:Regarde ce lien

SNIUPP a écrit:En quoi consiste la surcotisation :
C’est demander à cotiser sur la quotité non travaillée, donc sur la partie du traitement qu’on ne perçoit pas, pour que les périodes travaillées à temps partiel comptent pour la
retraite comme des périodes à temps complet.
Ce choix doit être formulé en même temps que la demande de temps partiel ou lors de son renouvellement et il est irrévocable.
Attention : cette surcotisation pour valider des périodes de temps partiel comme du temps complet est très onéreuse. En effet, ce choix devant coûter le moins possible à l’Etat, la surcotisation prend en compte la cotisation salariée et la cotisation employeur

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Merci !
C'est pas mal ce système ! Si je comprends bien, cela veut dire qu'on peut prendre un TP sans rien perdre pour la retraite ?
Evidemment, on perd sans doute beaucoup en salaire : TP et surcotisation, cela doit faire mal... Mais si on n'a pas des dépenses importantes...

Et au niveau de l'avancement en échelon, y a-t-il ralentissement lorsqu'on est en TP et surcotisation ?

*Fifi* a écrit:Je pense que le rectorat peut refuser en effet ou te demander de réévaluer ton quotas d’heures.  Tout dépend des besoins du secteur.

J’envisage un TP sur autorisation pour la première fois, peut-on changer la quotité horaire en juin selon la dhg si cela arrange la répartition (et le chef) ou est-ce fixé ?

Oui, on peut ajuster, et nous le faisons quasi chaque année (notamment parce qu'en lycée, selon le nombre d'heures en cycle terminal, la pondération change…). Il suffit de faire un petit courrier à la DPE invoquant les nécessités de service (il est tout prêt sur ma session au lycée, et je l'actualise chaque fin d'année).

Merci de ta réponse.

J'ai enfin réussi à mettre la main sur la formulaire de demande de temps partiel pour septembre 2021 à Versailles.
Question : après signature du document par le CDE, qui doit se charger de l'envoi de la demande : le secrétariat de mon établissement ou bien moi-même ?

Le secrétariat. Je n'ai jamais rien envoyé moi-même.

Savez-vous si, quand on obtient un temps partiel pour convenance personnelle, on peut choisir à quel établissement il sera imputé ou si c'est imposé et par qui ?

Spoiler:

Hello,
Pouvons-nous demander un TP sur autorisation et revenir dessus en cas de non-mutation du conjoint ? Nous demandons notre mutation mais nous n'appartenons pas au même ministère. Leur notification arrivera début juin et j'aimerais anticiper la logistique des 900 km de distance !

marjolie.june a écrit:J'ai enfin réussi à mettre la main sur la formulaire de demande de temps partiel pour septembre 2021 à Versailles.
Question : après signature du document par le CDE, qui doit se charger de l'envoi de la demande : le secrétariat de mon établissement ou bien moi-même ?

Merci pour l'info ! Il faut que je le réclame à ma secrétaire.

Connais-tu la date limite de dépôt du dossier ?

A Créteil c'est le 8 janvier donc je suppose qu'il ne va pas falloir tarder pour vous non plus.

A Versailles c'est fin janvier, le 29 je crois.

Bonjour, je me permets d'intervenir, ayant été à temps partiel sur autorisation et non de droit (à 80%, comme beaucoup de femmes pour mieux élever mes enfants), sans information particulière de ma gestionnaire autre que "vous pouvez surcotiser ou non" ; j'ai donc naïvement cru que surcotiser me permettrait de "rattraper" une retraite décente.

Or, ce n'est pas du tout le cas.

J'ai appris par la suite - par ma gestionnaire du rectorat - que surcotiser n'était possible que sur UN AN maximum, et que cela ne validait qu'un seul trimestre de retraite (pour une surcotisation sur l'année, oui : je le lui ai fait répéter).
A ce jour, je trouve cela encore inadmissible.

Je préfère en parler sur ce forum, ayant clairement l'impression de m'être faite avoir !!!

marjolie.june a écrit:A Versailles c'est fin janvier, le 29 je crois.

Merci. Ça laisse un peu de temps. Ma secrétaire n'a pas encore reçu la circulaire.

JEMS a écrit:Hello,
Pouvons-nous demander un TP sur autorisation et revenir dessus en cas de non-mutation du conjoint ? Nous demandons notre mutation mais nous n'appartenons pas au même ministère. Leur notification arrivera début juin et j'aimerais anticiper la logistique des 900 km de distance !

Si je comprends bien, toi aussi, tu demandes aussi une mut' ?
Si tu as ta mut', tu dois de toute façon en juin refaire une demande de TP dans ton nouvel établissement, et ton nouveau CDE est libre ou non de te l'accorder.

missmellow a écrit:Bonjour, je me permets d'intervenir, ayant été à temps partiel (80%, comme beaucoup de femmes pour mieux élever mes enfants), sans information préalable, j'ai naïvement cru que surcotiser me permettrait de "rattraper" une retraite décente.
Ce n'est pas le cas.

J'ai appris par la suite - par ma gestionnaire du rectorat - que surcotiser n'était possible que sur UN AN maximum, et que cela ne validait qu'un seul trimestre de retraite (pour une surcotisation sur l'année, oui : je le lui ai fait répéter).
A ce jour, je trouve cela encore inadmissible.

Pour ce que j'ai mis en gras, déjà, c'est faux : j'ai surcotisé trois ans, une collègue à moi bien plus. Plus ta quotité est basse, moins longtemps tu peux surcotiser (tu pourras surcotiser plus longtemps à 16/18 qu'à 12/18).

Pour le reste, les gestionnaires du rectorat n'y connaissent, pour la plupart, pas grand chose, voire rien, en surcotisation. La mienne a été incapable de calculer le montant de la surcotisation et a fini par me dire un truc faux, et quand je lui ai demandé s'il ne fallait pas plutôt déduire la cotisation PC à TP de celle que j'aurais dû payer à TC pour calculer le montant de la surcotisation, elle m'a soutenu que non, que ma surcotisation était le total de la cotisation PC à TP + celle à TC ... (au final, j'avais raison).

Je veux bien croire que ces gestionnaires n'y connaissent rien, mais c'est quand la même la base de leur métier, de se renseigner un peu et d'être honnêtes avec nous...

On est bien mal défendus.

Saloum a écrit:En réalité, je me demande si le CDE est le seul à décider. Le Rectorat n'a pas son mot à dire ?

Un peu en retard, mais tout de même : vigilance : depuis peu (2018), le rectorat a tendance à refuser même avec avis favorable du CDE. Selon les matières «déficitaires», dans mon académie en tout cas, il faut avoir un dossier en béton pour motiver sa demande.

missmellow a écrit:Bonjour, je me permets d'intervenir, ayant été à temps partiel sur autorisation et non de droit (à 80%, comme beaucoup de femmes pour mieux élever mes enfants), sans information particulière de ma gestionnaire autre que "vous pouvez surcotiser ou non" ; j'ai donc naïvement cru que surcotiser me permettrait de "rattraper" une retraite décente.

Or, ce n'est pas du tout le cas.

J'ai appris par la suite - par ma gestionnaire du rectorat - que surcotiser n'était possible que sur UN AN maximum, et que cela ne validait qu'un seul trimestre de retraite (pour une surcotisation sur l'année, oui : je le lui ai fait répéter).
A ce jour, je trouve cela encore inadmissible.

Je préfère en parler sur ce forum, ayant clairement l'impression de m'être faite avoir !!!

La gestionnaire a tort :

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F486


Le temps partiel est sans effet sur la durée d'assurance (ce qui génère la décôte) : un trimestre à temps partiel = un trimestre. Il a, en revanche, un impact sur le taux de pension : un trimestre à temps partiel rapporte moins.

Tu peux surcotiser pour récupérer le taux de pension équivalent à 4 trimestres à taux plein, ça doit faire 1,7441 % de ton dernier traitement, si tu es sur 43 ans, i.e. 172 trimestres, qui permettent d'atteindre 75% de ton dernier traitement. Le nombre d'années où tu peux le faire dépend de ta quotité, forcément.

Si tu as surcotisé, il doit y en avoir une trace quelque part et on ne t'a certainement pas permis de surcotiser au-delà de la limite autorisée. Il faut essayer de comprendre ce que tu as fait et ce à quoi cela te donne droit.

Bonjour à toutes et tous,

Petite question pour ma part : je suis actuellement enceinte de mon premier enfant et j'envisage de prendre un temps partiel à la rentrée.
Cependant, je suis censée accoucher début juillet et je vois que pour les TP de droit (enfant de moins de trois ans) il faut fournir un certificat de naissance.
Je ne peux donc pas faire une demande anticipiée de TP ? Je vais devoir attendre la naissance ? J'espère que le traitement sera rapide dans ce cas, car étant TZR, ils vont peut-être m'affecter quelque part en AFA et je ne pourrais même pas y aller au final...

Il me semble que le TP de droit peut suivre le congé maternité et être demandé après la naissance. Il suffira que tu le demandes assez vite après la naissance. C’est le genre de courrier qu’on peut préparer en fin de grossesse et y rajouter l’acte de naissance ensuite (parce que la paperasse avec un nourrisson, ça peut vite devenir une corvée insurmontable). Profites-en pour demander le SFT également. Même si c’est peanuts pour un premier, ça enclenche le dossier.

EdithW a écrit:Il me semble que le TP de droit peut suivre le congé maternité et être demandé après la naissance. Il suffira que tu le demandes assez vite après la naissance. C’est le genre de courrier qu’on peut préparer en fin de grossesse et y rajouter l’acte de naissance ensuite (parce que la paperasse avec un nourrisson, ça peut vite devenir une corvée insurmontable). Profites-en pour demander le SFT également. Même si c’est peanuts pour un premier, ça enclenche le dossier.

Et le complément de salaire à la CAF. Et ça, ce n'est pas peanuts !

EdithW a écrit:Il me semble que le TP de droit peut suivre le congé maternité et être demandé après la naissance. Il suffira que tu le demandes assez vite après la naissance. C’est le genre de courrier qu’on peut préparer en fin de grossesse et y rajouter l’acte de naissance ensuite (parce que la paperasse avec un nourrisson, ça peut vite devenir une corvée insurmontable). Profites-en pour demander le SFT également. Même si c’est peanuts pour un premier, ça enclenche le dossier.

C'est ce que j'avais fait, enfin, j'avais pris congé mat + congé parental + TP.
Mais à part prévenir mon CDE de l'époque, je n'avais pas pu anticiper auprès du rectorat. En effet, le CDE les avait malgré tout avertis dès juillet, ils n'ont considéré la demande de remplacement que 15 jours avant le début du congé mat. Rien ne s'anticipe dans l'EN

Merci à tous pour vos réponses et vos conseils