- micaschisteMonarque
EdithW a écrit:Jenny a écrit:Lafourcade a écrit:L'un n'empêche pas l'autre si je puis me permettre. On peut légitimement penser que l'essence de notre métier est d'être face à des élèves ( le distanciel a en effet fait des dégâts) tout en reconnaissant que la situation sanitaire, dans certaines zones, est très préoccupante et nous met en danger.
La situation est quand même exceptionnelle.
En zone « rouge rouge », on peut avoir des craintes... et des difficultés à enseigner à tous les élèves. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de cours en classe complète. Certains élèves sont absents depuis plusieurs semaines, d’autres sont en isolement pour 7 ou 14 jours.
Dans mon collège 2, 14 élèves de 6è absents (cas contacts), sur 20. Le CE a demandé (en communiquant les adresses mail des parents), qu'on leur envoie cours et travail... Je les ai eus au CDI en atelier dictionnaire la semaine dernière et la précédente. J'ai forcément touché le dictionnaire, la feuille ou le stylo de la plupart. Tout va bien, le masque, toussa...
Hier après-midi, j'ai fait cours à une classe complète. Cela faisait plusieurs semaines que ce n'était pas arrivé. Gérer les absences pour les devoirs surveillés, les éventuels rattrapages devient très/trop complexes.
- mgb35Érudit
Je n'ai pas de preuve à fournir mais j'avoue que ce chair à canon commence aussi à me taper sérieusement sur le système. Sans le savoir, on a travaillé dans des conditions bien bien pire en mars. De ce que j'ai lu, il n'y a pas eu d'hécatombe chez les profs... Et il n'y en a toujours pas.
Alors râler parce qu'on pourrait être mieux protéger, se plaindre d'un comportement scandaleux de notre employeur, oui ! Chair à canon : non.
Et je suis d'accord, avec ce qui a été dit plus haut, l'immense majorité des enseignants ne veut pas du distancier.
Alors râler parce qu'on pourrait être mieux protéger, se plaindre d'un comportement scandaleux de notre employeur, oui ! Chair à canon : non.
Et je suis d'accord, avec ce qui a été dit plus haut, l'immense majorité des enseignants ne veut pas du distancier.
- pseudo-intelloSage
dita a écrit:Oui, voila. Un certain nombre de profs en distanciel et d'autres en présentiel. Base du volontariat et /ou vraie prise en compte de la vulnérabilité. Si aussi peu de profs que vous le dites souhaitent être en télétravail, cela ne "mangera pas de pain".
Exactement.
J'ajoute que si on n'était pas les dindons de la farce (au courant de rien, opacité sur les absences, élèves facilement autorisés à retourner en classe), on serait peut-être un peu plus confiants et on serait davantage à plébisciter le présentiel.
Le protocole d'il y a quelques temps n'était pas trop bête : un cas on ferme, une suspicion, on isole et on teste, le masque slip n'empêche pas d'être cas contact, on prend des critères de vulnérabilité raisonnables. Les quatorzaines ne sont pas des septaines. Et on communique. Les élèves qui ôtent leur masques sont punis, et s'ils récidivent ils n'ont pas accès à l'établissement. Oui, c'est plus lourd, mais au moins, ça permet de venir au travail sereins.
Du reste, moi qui ai une vie et une salle des profs en dehors de Néo, je peux confirmer que mes collègues, certes pas fan du télétravail, le préféreraient tout de même, étant donné les circonstances actuelles, aux cours en présence.
Tout le monde a travaillé ans des conditions pires en mars, ce qui a engendré un long confinement dû à l'explosion de patients et la saturation des hôpitaux.mgb35 a écrit:Je n'ai pas de preuve à fournir mais j'avoue que ce chair à canon commence aussi à me taper sérieusement sur le système. Sans le savoir, on a travaillé dans des conditions bien bien pire en mars. De ce que j'ai lu, il n'y a pas eu d'hécatombe chez les profs... Et il n'y en a toujours pas.
Alors râler parce qu'on pourrait être mieux protéger, se plaindre d'un comportement scandaleux de notre employeur, oui ! Chair à canon : non.
Et je suis d'accord, avec ce qui a été dit plus haut, l'immense majorité des enseignants ne veut pas du distancier.
Maintenant, on continue d'encourager le télétravail, on vide les facs de moitié, et les députés, pourtant supposément plus utiles que nous à la nation, ont également leurs jauges de commissions et d'hémicycle réduites de moitié (faites ce que je dis et pas ce que je fais). Mais nous, on doit se fader les classes complètes avec les nez qui dépassent de plus en plus souvent du masque et dans le noir complet niveau infos, avec nos masques magiques d’invulnérabilité.
- DanskaProphète
pseudo-intello a écrit:Maintenant, on continue d'encourager le télétravail, on vide les facs de moitié, et les députés, pourtant supposément plus utiles que nous à la nation, ont également leurs jauges de commissions et d'hémicycle réduites de moitié (faites ce que je dis et pas ce que je fais). Mais nous, on doit se fader les classes complètes avec les nez qui dépassent de plus en plus souvent du masque et dans le noir complet niveau infos, avec nos masques magiques d’invulnérabilité.
Voilà, c'est plus ça le problème. Au bout d'un moment, il faudrait savoir : soit le virus est vraiment dangereux - assez pour justifier un long confinement et toutes les mesures prises depuis - et il est scandaleux qu'on nous demande de travailler dans les conditions de non-sécurité actuelles ; soit il ne l'est pas, et alors qu'on nous fiche la paix avec des mesures aussi absurdes que le masque obligatoire jusque dans les rues désertes de certaines villes, et qu'on laisse les gens travailler (ce qui inclut les restaurateurs : si on laisse les cantines EN ouvertes sans aucune précaution, je ne vois vraiment pas au nom de quoi on oblige les restaurants à fermer !).
- montjoie-saintdenisNiveau 7
Dinimip! a écrit:
Opinion issue des discussions dans la salle des profs de mon établissement et d'établissements voisins via des collègues. Le discours est clairement "surtout pas de distanciel" et plutôt "vivement qu'on puisse enlever les masques" que "renforçons le protocole".
Vous avez vraiment tant de collègues qui souhaitent repartir en distanciel ? J'ai l'impression qu'on ne les rencontre que sur internet...
Dans la salle des profs chez moi, les profs veulent : soit distanciel soit allègement du protocole, mais pas cet entre deux actuel.
- Mélusine2Niveau 10
Danska a écrit:Au bout d'un moment, il faudrait savoir : soit le virus est vraiment dangereux - assez pour justifier un long confinement et toutes les mesures prises depuis - et il est scandaleux qu'on nous demande de travailler dans les conditions de non-sécurité actuelles ; soit il ne l'est pas, et alors qu'on nous fiche la paix avec des mesures aussi absurdes que le masque obligatoire jusque dans les rues désertes de certaines villes, et qu'on laisse les gens travailler (ce qui inclut les restaurateurs : si on laisse les cantines EN ouvertes sans aucune précaution, je ne vois vraiment pas au nom de quoi on oblige les restaurants à fermer !).
Je partage ce point de vue. Je ne sais pas si les propos ci-dessus (y compris les miens) sont anxiogènes (on dirait le "ventilateur à angoisse" de Blanquer), mais cette incohérence est exaspérante et -oui- très inquiétante.
Heureux ceux qui ne craignent pas de contaminer un proche que le virus tuerait, heureux ceux qui n'ont vu personne subir encore des séquelles fort longtemps après une contamination. Mais si, comme la ligne Maginot, nos masques slip nous protègent face à 35 élèves qui le glissent sous le nez, sous le menton (toutes ces mentonnières, quelle image !), ne se lavent jamais les mains, et se roulent des pelles à la récré (c'est de leur âge), si les fenêtres qui n'ouvrent pas et les couloirs que l'on franchit au coude à coude ne sont pas un problème, alors que tout le monde bosse comme si de rien n'était, y compris à l'Assemblée.
J'en parlais rapidement ce matin avec des BTS : s'ils étaient en fac, dans une zone d'alerte cramoisie comme la nôtre, on diminuerait les effectifs de moitié et ferait le reste à distance (ce qui, certes, n'est pas du tout idéal). Au même âge, avec le même statut d'étudiants, ils ne sont magiquement ni contagieux, ni contaminables, grâce à un masque crado qui baille et sans distanciation physique aucune.
Nous prendrait-on pour des imbéciles ?
- pseudo-intelloSage
Je crois que la question, elle est vite répondue.Mélusine2 a écrit: Nous prendrait-on pour des imbéciles ?
- VatrouchkaNiveau 9
micaschiste a écrit:EdithW a écrit:Jenny a écrit:Lafourcade a écrit:L'un n'empêche pas l'autre si je puis me permettre. On peut légitimement penser que l'essence de notre métier est d'être face à des élèves ( le distanciel a en effet fait des dégâts) tout en reconnaissant que la situation sanitaire, dans certaines zones, est très préoccupante et nous met en danger.
La situation est quand même exceptionnelle.
En zone « rouge rouge », on peut avoir des craintes... et des difficultés à enseigner à tous les élèves. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de cours en classe complète. Certains élèves sont absents depuis plusieurs semaines, d’autres sont en isolement pour 7 ou 14 jours.
Dans mon collège 2, 14 élèves de 6è absents (cas contacts), sur 20. Le CE a demandé (en communiquant les adresses mail des parents), qu'on leur envoie cours et travail... Je les ai eus au CDI en atelier dictionnaire la semaine dernière et la précédente. J'ai forcément touché le dictionnaire, la feuille ou le stylo de la plupart. Tout va bien, le masque, toussa...
Hier après-midi, j'ai fait cours à une classe complète. Cela faisait plusieurs semaines que ce n'était pas arrivé. Gérer les absences pour les devoirs surveillés, les éventuels rattrapages devient très/trop complexes.
De même. Dans une classe, j'ai eu l'effectif complet la semaine de la rentrée, la semaine suivante une dizaine d'absents, l'effectif a continué de diminuer jusqu'à la semaine dernière : j'ai eu 6 élèves sur 32 ! Les absents avaient tous "maladie avec certificat" ou "cas contact" comme justificatif. Lundi, quasiment tout le monde est revenu, sauf que personne n'avait rattrapé les cours manqués (en même temps, rattraper 3 semaines d'absence, à la rentrée, après 6 mois sans cours...), tout le monde est perdu (en plus d'être de mauvaise foi dans certains cas), tout le monde veut des notes.
Je n'ai aucune envie de revenir en distanciel mais à choisir, j'aurais préféré que cette classe soit fermée au moment où on a vu qu'on avait la moitié de l'effectif en isolement. Il y avait tout de même plus de cas contacts que de certificats médicaux, nous décharger des heures et faire un peu d'enseignement à distance aurait au moins eu l'avantage d'éviter les évaluations à refaire et tous les cours à rattraper en peu de temps. De plus, comme quasiment partout, personne ne nous dit rien, les élèves reviennent comme des fleurs après trois semaines d'absence...
- AstuceNiveau 7
C'était une question ?
- JennyMédiateur
Vatrouchka a écrit:Il y avait tout de même plus de cas contacts que de certificats médicaux, nous décharger des heures et faire un peu d'enseignement à distance aurait au moins eu l'avantage d'éviter les évaluations à refaire et tous les cours à rattraper en peu de temps. De plus, comme quasiment partout, personne ne nous dit rien, les élèves reviennent comme des fleurs après trois semaines d'absence...
Dans certains cas, ce serait plus efficace...
Faire cours à 6 ou 10 élèves a peu de sens.
- NaooFidèle du forum
C'est incroyable ces disparités d'un établissement à l'autre. Ici l'élève qui ne porte pas ou mal le masque est orienté vers l'infirmière (on a la chance d'avoir une infirmière à demeure car ULIS dans l'établissement), et au bout de trois fois il est exclu pour une semaine.
- tt1724Niveau 5
Il faut vivre avec ce virus car nous n'aurons probablement pas de vaccin ou de remède avant quelques mois ou quelques années.
Il faut adapter notre métier à ce virus.
Cela peut passer par du distanciel (confinement, isolement personnes vulnérables, élèves cas contact...) et par du présentiel (classe entière, jauge de 50%...)...
Cela peut passer par une aide du MEN pour du matériel ou pour des formations sur la différenciation ou l'appropriation d'outils numériques...
Cela peut passer par des échanges en équipe disciplinaire sur la prise en charge des élèves de retour après une absence...
Il faut adapter notre métier à ce virus.
Cela peut passer par du distanciel (confinement, isolement personnes vulnérables, élèves cas contact...) et par du présentiel (classe entière, jauge de 50%...)...
Cela peut passer par une aide du MEN pour du matériel ou pour des formations sur la différenciation ou l'appropriation d'outils numériques...
Cela peut passer par des échanges en équipe disciplinaire sur la prise en charge des élèves de retour après une absence...
- PonocratesExpert spécialisé
tt1724 a écrit:Il faut vivre avec ce virus car nous n'aurons probablement pas de vaccin ou de remède avant quelques mois ou quelques années.
Il faut adapter notre métier à ce virus.
Cela peut passer par du distanciel (confinement, isolement personnes vulnérables, élèves cas contact...) et par du présentiel (classe entière, jauge de 50%...)...
Cela peut passer par une aide du MEN pour du matériel ou pour des formations sur la différenciation ou l'appropriation d'outils numériques...
Cela peut passer par des échanges en équipe disciplinaire sur la prise en charge des élèves de retour après une absence...
Ou alors on continue comme si de rien n'était, en faisant sembler de faire quelque chose - faire porter des masques...
Moins cher - les masques des élèves sont payés par les parents- plus simple et les parents sont ravis de la garderie.
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- DalvaVénérable
Je faisais comme toi et mettais des heures de retenue, mais si je suis la seule à le faire ça ne sert à rien. Je ne perds plus de temps à remplir une feuille de retenue ou d'exclusion de cours : ils vont dans le couloir, la porte reste entrouverte, et s'ils veulent travailler ils écoutent et s'installent à la table qui est dans le couloir (une table à côté de chaque porte de salle pour y déposer le pulvérisateur de SHA et l'essuie-tout.youpeka a écrit:Dalva a écrit:
Les signalements concernaient d'une part le fait que dans chaque classe, plusieurs élèves se montrent incapables de porter le masque convenablement et qu'il faut leur rappeler, à chaque heure de cours, à plusieurs reprises, de remonter leur masque sur le nez ou de ne pas le tirer (l'éloigner du visage pour souffler / tousser...) (pour ma part, après la première remarque, je les fais systématiquement sortir, je n'ai pas l'intention de passer l'heure à ça),…
Bonsoir,
quand tu dis «je les fais systématiquement sortir» est-ce que tu parles d'une exclusion de cours ?
Non. En mars, seuls les enseignants du Grand Est puis de la région parisienne ont travaillé dans des conditions pires, et je peux t'assurer que pour peu qu'ils s'informent un peu, ils en étaient parfaitement conscients. Et il y a bien eu de lourdes pertes (en maladie mais aussi en décès).mgb35 a écrit:Je n'ai pas de preuve à fournir mais j'avoue que ce chair à canon commence aussi à me taper sérieusement sur le système. Sans le savoir, on a travaillé dans des conditions bien bien pire en mars. De ce que j'ai lu, il n'y a pas eu d'hécatombe chez les profs... Et il n'y en a toujours pas.
Alors râler parce qu'on pourrait être mieux protéger, se plaindre d'un comportement scandaleux de notre employeur, oui ! Chair à canon : non.
Et je suis d'accord, avec ce qui a été dit plus haut, l'immense majorité des enseignants ne veut pas du distancier.
En février et mars, c'est-à-dire à partir du retour des vacances d'hiver, tous ceux qui le pouvaient se lavaient les mains en continu avec du gel hydroalcoolique perso, y compris des élèves. Des élèves étaient à l'isolement parce qu'ils revenaient de vacances passées en Italie. Tout le monde savait parfaitement à quoi nous étions exposés en classe. Et le cas de Mulhouse et de ses conséquences était connu.
- lilith888Grand sage
dita a écrit:Oui, merci Thalia. Proton a mis le lien pour que tout le monde puisse lire, c'était le numéro d'hier.
J'ai l'impression d'être chez les fous : des ravis de la crèche, mais des gens qui se rendent compte qu'ils sont de la "chair à canon", des gens très gravement malades ou qui ont sbi une opération très importante qui vont au travail. Pas de droit de retrait ni de grève.
Dinimip! Ce qu'on veut, ce serait de ne pas être malades, non ? Tu as déjà passé plusieurs jours sur un brancart à l'hosto en suffocant avec des médecins qui ne savent plus très bien quoi faire ? Moi, si. Cela me rappelle les débats sur l'euthanasie avec des bien-portants qui n'ont pas de parents malades. Donc, télétravail.
Mais non merci ! Je n'ai pas du tout envie de repasser en distanciel, vraiment. On peut aussi considérer que les collègues comme moi ne sont pas des inconscients ou des *** et leur laisser le choix, non ?
- mgb35Érudit
Actuellement, le Conseil scientifique estime qu'il y avait environ 150 000 cas par jour en mars ! Alors non, les conditions ne sont pas comparables. Il y a beaucoup plus d'élèves non présents actuellement qu'en mars où on ne testait pas et il n'y avait aucun protocole (pas un allégé mais aucun !).
- piescoModérateur
Écoute, en mars tous mes élèves étaient en cours. Je ne peux pas dire la même chose depuis la rentrée. Les cas positifs fleurissent tel les pâquerettes en mai : par poussés.
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- DalvaVénérable
mgb35, l'absence de protocole dans des académies où le virus n'était pas encore arrivé ne mettait pas les enseignants en danger. Les élèves étaient présents mais pas malades.
Dans les académies (ou plutôt dans les villes et villages) qui sentaient bien le danger et voyaient les gens tomber malades les uns après les autres, on appliquait de soi-même un bon paquet de mesures de distanciation et de gestes barrière sans attendre que ce soit inscrit dans un protocole.
Ce que je dis, c'est que tu ne peux pas te baser sur la situation de Tarbes en mars pour en conclure que la situation de Lyon ou Marseille en octobre n'est pas inquiétante pour les enseignants. Demande plutôt aux collègues de Mulhouse comment c'était.
Nous ne sommes protégés à peu près qu'à condition que tout le monde porte son masque correctement et se lave les mains.
Dans les académies (ou plutôt dans les villes et villages) qui sentaient bien le danger et voyaient les gens tomber malades les uns après les autres, on appliquait de soi-même un bon paquet de mesures de distanciation et de gestes barrière sans attendre que ce soit inscrit dans un protocole.
Ce que je dis, c'est que tu ne peux pas te baser sur la situation de Tarbes en mars pour en conclure que la situation de Lyon ou Marseille en octobre n'est pas inquiétante pour les enseignants. Demande plutôt aux collègues de Mulhouse comment c'était.
Nous ne sommes protégés à peu près qu'à condition que tout le monde porte son masque correctement et se lave les mains.
- mgb35Érudit
Écoute, en mars, on ne testait pas ! En fait, ta phrase démontre que l'on est beaucoup mieux protégés. Quand un élève est positif ou avec des symptômes, il ne vient pas en classe. Avant il venait.piesco a écrit:Écoute, en mars tous mes élèves étaient en cours. Je ne peux pas dire la même chose depuis la rentrée. Les cas positifs fleurissent tel les pâquerettes en mai : par poussés.
Je suis vraiment remonté contre notre Ministre et les conditions de travail mais vos discours alarmistes, excessifs et donc mensongers ne font pas beaucoup pour redorer le blason de notre profession.
- mgb35Érudit
J'abandonne... Je vous laisse entre vous.
- piescoModérateur
mgb35 a écrit:Écoute, en mars, on ne testait pas ! En fait, ta phrase démontre que l'on est beaucoup mieux protégés. Quand un élève est positif ou avec des symptômes, il ne vient pas en classe. Avant il venait.piesco a écrit:Écoute, en mars tous mes élèves étaient en cours. Je ne peux pas dire la même chose depuis la rentrée. Les cas positifs fleurissent tel les pâquerettes en mai : par poussés.
Je suis vraiment remonté contre notre Ministre et les conditions de travail mais vos discours alarmistes, excessifs et donc mensongers ne font pas beaucoup pour redorer le blason de notre profession.
Si seulement....
- celitianSage
Il est vrai que l'on teste et donc on détecte les cas positifs qui sont isolés rapidement mais le délai pour isoler les cas contacts est de plusieurs jours pendant lesquels les élèves continuent à venir en cours, manger à la cantine, sortir...donc je te promets que c'est très inquiétant.mgb35 a écrit:Écoute, en mars, on ne testait pas ! En fait, ta phrase démontre que l'on est beaucoup mieux protégés. Quand un élève est positif ou avec des symptômes, il ne vient pas en classe. Avant il venait.piesco a écrit:Écoute, en mars tous mes élèves étaient en cours. Je ne peux pas dire la même chose depuis la rentrée. Les cas positifs fleurissent tel les pâquerettes en mai : par poussés.
Je suis vraiment remonté contre notre Ministre et les conditions de travail mais vos discours alarmistes, excessifs et donc mensongers ne font pas beaucoup pour redorer le blason de notre profession.
On a connu ça dans mon établissement, nous avons tous compris pourquoi les cas positifs étaient en augmentation en France, personne ne souhaite prendre une décision. Il a fallu attendre plusieurs jours pour que tout le monde soit mis à l'isolement (élèves comme personnel).
- DalvaVénérable
mgb35, tu veux dire qu'en mars, l'épidémie était intense partout sur le territoire français mais qu'on ne le savait pas parce qu'on ne testait pas ?
- Monsieur_TeslaNiveau 10
micaschiste a écrit:EdithW a écrit:Jenny a écrit:Lafourcade a écrit:L'un n'empêche pas l'autre si je puis me permettre. On peut légitimement penser que l'essence de notre métier est d'être face à des élèves ( le distanciel a en effet fait des dégâts) tout en reconnaissant que la situation sanitaire, dans certaines zones, est très préoccupante et nous met en danger.
La situation est quand même exceptionnelle.
En zone « rouge rouge », on peut avoir des craintes... et des difficultés à enseigner à tous les élèves. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de cours en classe complète. Certains élèves sont absents depuis plusieurs semaines, d’autres sont en isolement pour 7 ou 14 jours.
Dans mon collège 2, 14 élèves de 6è absents (cas contacts), sur 20. Le CE a demandé (en communiquant les adresses mail des parents), qu'on leur envoie cours et travail... Je les ai eus au CDI en atelier dictionnaire la semaine dernière et la précédente. J'ai forcément touché le dictionnaire, la feuille ou le stylo de la plupart. Tout va bien, le masque, toussa...
Hier après-midi, j'ai fait cours à une classe complète. Cela faisait plusieurs semaines que ce n'était pas arrivé. Gérer les absences pour les devoirs surveillés, les éventuels rattrapages devient très/trop complexes.
Avec 12 classes, souvent incomplètes, c'est infaisable ! De plus certains des collègues sont en stage => permanence pour la vie scolaire qui est débordée !
Effectivement drôle de gestion.
_________________
Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- ditaNeoprof expérimenté
Tout est bien, si on veut une immunité de masse.
- pseudo-intelloSage
mgb35 a écrit:Écoute, en mars, on ne testait pas ! En fait, ta phrase démontre que l'on est beaucoup mieux protégés. Quand un élève est positif ou avec des symptômes, il ne vient pas en classe. Avant il venait.piesco a écrit:Écoute, en mars tous mes élèves étaient en cours. Je ne peux pas dire la même chose depuis la rentrée. Les cas positifs fleurissent tel les pâquerettes en mai : par poussés.
Je suis vraiment remonté contre notre Ministre et les conditions de travail mais vos discours alarmistes, excessifs et donc mensongers ne font pas beaucoup pour redorer le blason de notre profession.
J'aimerais qu'ils ne viennent pas en classe.
En mars, c'est vrai qu'on ne testait pas, et moi la première, en pleine épidémie de gastro dans mon bahut, je m'inquiétais pour cevirus tout proche plus que pour l'autre (dont établissement semble avoir été épargné).
Mais 6 mois plus tard, on pourrait s'attendre à du recul, à des solutions, à de la prudence, à des leçons tirées.
Or, le rétrécissement incroyable des critères de vulnérabilité et de cas contacts, notre masque pourri subitement magique, tout nous montre qu'on se fiche de nous. Que les députés, déjà pas bien nombreux en temps normal dans l'hémicycle n'aient droit qu'à une jauge de 50%, qu'on incite au télétravail mais que pendant ce temps, on durcisse les conditions pour fermer des classes, ça prouve bien qu'il y a un sacré problème.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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