- Monsieur_TeslaNiveau 10
EdithW a écrit:VinZT a écrit:MendianteRousse a écrit:EdithW a écrit:Non mais il y a le bon cluster et le mauvais cluster...
et quand il y en a trop, c'est le général cluster.
Je dirais même qu’un bon cluster est un cluster mort.
De retour d'une réunion du CSE de mon établissement, ça fait du bien de rire un peu
- Not a PandaHabitué du forum
@Dalva : Bravo.
- Ajonc35Sage
Alors pourquoi dire qu'il n'y en a pas. Il suffit de dire qu'il y en a peu. De la différence entre communiquer et informer.somac a écrit:Ajonc35 a écrit:Qui peut me donner la définition d'un cluster? Une classe qui ferme pendant une semaine n'est pas un cluster?
Par contre elle nous dit qu'en lycée et collège ça augmente.
Toujours selon Santé Publique France : "Un cluster est défini par au moins 3 cas confirmés ou probables, dans une période de 7 jours, appartenant à une même communauté ou ayant participé à un même rassemblement de personnes, qu’ils se connaissent ou non."
En effet, les clusters en milieu scolaire et universitaire se trouvent majoritairement dans le supérieur et en collèges/lycées.
On peut cependant se demander si la moindre quantité de clusters en pré primaire et en primaire est dû au fait que les enfants sont/seraient peu contaminés ou au fait qu'ils sont/seraient souvent asymptomatiques et peu testés...
Asymptomatique + Pas de test => Pas de clusters.
J'adore le Général Cluster
- chmarmottineGuide spirituel
Dalva a écrit:J'ai fait deux signalements dans le RUSST ce matin, ce que la gestionnaire a beaucoup apprécié ("C'est très bien, il faut que ce soit fait." m'a-t-elle dit). Elle hallucinait qu'il puisse ne pas y avoir de SHA dans chaque salle dans certains établissements, alors qu'on sait pertinemment que le ménage ne peut pas être fait à fond quotidiennement, avec désinfection des tables et poignées, étant donné le manque d'agents (et c'est pareil partout, apparemment).
Les signalements concernaient d'une part le fait que dans chaque classe, plusieurs élèves se montrent incapables de porter le masque convenablement et qu'il faut leur rappeler, à chaque heure de cours, à plusieurs reprises, de remonter leur masque sur le nez ou de ne pas le tirer (l'éloigner du visage pour souffler / tousser...) (pour ma part, après la première remarque, je les fais systématiquement sortir, je n'ai pas l'intention de passer l'heure à ça), d'autre part le fait qu'on m'a renvoyé un élève manifestement symptomatique, ce qui va à l'encontre du protocole (même allégé). L'élève est d'ailleurs absent pour une semaine complète, décision du médecin chez qui l'a emmené sa mère.
Je souhaite préparer un courrier au Conseil Départemental d'une part, au Rectorat d'autre part, afin de leur signaler qu'agents et AED travaillent à la cantine au milieu de centaines d'élèves non masqués et de leurs "miasmes". Ils n'ont pour toute protection que les masques que nous-mêmes avons (tissu distribué ou jetable acheté par nos soins). Je ne pense pas qu'ils soient protégés.
D'ailleurs, mon collègue transplanté cardiaque a reçu les masques destinés aux personnels vulnérables le jour de la rentrée. Ce sont purement et simplement des masques chirurgicaux. Aucun FFP2. Il est protégé, là ?
Si ça intéresse quelqu'un, je fais passer dès que le courrier est prêt.
Super, bonne initiative. Le courrier m'intéresse.
Peux-tu aussi me dire comment tu as formulé tes remarques sur le registre .... j'ai toujours du mal avec ça. Tu as nommé les élèves ?
Merci !
- ProtonExpert
Le parisien :
Covid-19 : pourquoi les lycées ne ferment pas dans les zones d’alerte renforcée et maximale
Covid-19 : pourquoi les lycées ne ferment pas dans les zones d’alerte renforcée et maximale
La question est comme une petite mouche qui tourne et agace Axel. Après les étudiants, priés depuis mardi de suivre la moitié de leurs cours en ligne, le tour est-il bientôt venu pour les lycéens de suivre la classe dans leur chambre, dans les zones d'alerte renforcée et maximale? Ce jeune Parisien estime l'hypothèse probable… mais pas souhaitable.
Bien sûr, il y a les cohues dans les couloirs, la cantine ou le cours d'EPS, où tombent tous les masques dans une grande promiscuité… « Mais je ne suis pas du tout pour repartir en distanciel. A notre âge, on a besoin d'être encadrés », plaide ce grand brun de 16 ans, en première. « Perdre le lien avec les profs pourrait affecter mes résultats. En début d'année, il faut prendre ses marques », abonde Victor, en terminale. « J'ai peur et j'ai pas envie ! » ajoute, boudeuse, Clémentine, en première.
«La continuité pédagogique, c'est un mensonge»
Cette impopularité de l'école à la maison, constatée ce mardi à la sortie du lycée Buffon, à Paris (XVe), beaucoup d'enseignants et chefs d'établissement le partagent. « La continuité pédagogique, c'est un mensonge : cela a été une horreur pour les élèves et les profs. Beaucoup d'investissement pour un rendu assez mauvais… » confie Jérémie, professeur d'histoire dans un petit lycée de l'Essonne.
Claire, enseignante en BTS, tout juste rétablie du Covid-19 après deux semaines de grosse fatigue, voit les choses autrement. « J'ai l'impression d'être de la chair à canon, lance-t-elle. Pourquoi ma salle de sport a investi à fond pour protéger ses clients, alors qu'on me demande d'aller au boulot sans aucune sécurité ? » questionne cette quadra.
« On laisse fonctionner des classes à 36, voire 40 élèves, avec des jeunes qui viennent de toute la région, prennent le métro, sont entassés dans le couloir », décrit de son côté Odile Chenut, déléguée syndicale (Snes) à l'Ecole nationale de commerce, un lycée parisien public qui accueille quelque 2000 élèves en filières post-bac. « Quelle différence entre nous et l'IUT d'à côté, où les cours sont passés à 50 % en distanciel ? »
Plus d'un tiers de clusters y sont recensés
« La structure est différente dans un lycée et dans l'enseignement supérieur, qui brasse beaucoup plus les personnes, avec des comportements sociaux qui sont, de fait, beaucoup plus à risque, remarque Edouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire. Aujourd'hui, les autorités sanitaires ne considèrent pas que le secondaire doit être concerné par les nouvelles mesures. »
Même si 35,9 % des clusters recensés par Santé publique France, dans son dernier bulletin, en date du 1er octobre, sont liés au milieu scolaire et universitaire, le nombre de foyers recensés par l'Education nationale reste modeste : 14 établissements et 290 classes sont fermés, selon le bilan publié vendredi. Un chiffre « très raisonnable », a jugé ce mardi sur France 2, le ministre Jean-Michel Blanquer. Et d'appeler à « vraiment distinguer le cas des universités et le cas des établissements scolaires ».
« Nos élèves respectent admirablement le port du masque. En revanche, je suis effaré de voir à quel point, dès la porte franchie, c'est beaucoup moins le cas : c'est révélateur, estime Pascal Bolloré, à la tête de Marcelin-Berthelot, à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). On s'expose beaucoup à l'extérieur, et je crois que les facteurs de contamination à l'université sont beaucoup à rechercher dans la vie nocturne et la sociabilité étudiantes », juge le numéro deux du syndicat SNPDEN-Unsa. Dans son lycée où la moitié des 2700 élèves sont en fait des étudiants post-bac, le proviseur a eu à gérer « 15 cas de contaminations » depuis la rentrée.
- DalvaVénérable
Il y a très peu de place sur les fiches de signalement. Je n'ai pas nommé les élèves. Un espace est réservé pour décrire la situation, un autre pour soumettre des idées d'amélioration.chmarmottine a écrit:Dalva a écrit:J'ai fait deux signalements dans le RUSST ce matin, ce que la gestionnaire a beaucoup apprécié ("C'est très bien, il faut que ce soit fait." m'a-t-elle dit). Elle hallucinait qu'il puisse ne pas y avoir de SHA dans chaque salle dans certains établissements, alors qu'on sait pertinemment que le ménage ne peut pas être fait à fond quotidiennement, avec désinfection des tables et poignées, étant donné le manque d'agents (et c'est pareil partout, apparemment).
Les signalements concernaient d'une part le fait que dans chaque classe, plusieurs élèves se montrent incapables de porter le masque convenablement et qu'il faut leur rappeler, à chaque heure de cours, à plusieurs reprises, de remonter leur masque sur le nez ou de ne pas le tirer (l'éloigner du visage pour souffler / tousser...) (pour ma part, après la première remarque, je les fais systématiquement sortir, je n'ai pas l'intention de passer l'heure à ça), d'autre part le fait qu'on m'a renvoyé un élève manifestement symptomatique, ce qui va à l'encontre du protocole (même allégé). L'élève est d'ailleurs absent pour une semaine complète, décision du médecin chez qui l'a emmené sa mère.
Je souhaite préparer un courrier au Conseil Départemental d'une part, au Rectorat d'autre part, afin de leur signaler qu'agents et AED travaillent à la cantine au milieu de centaines d'élèves non masqués et de leurs "miasmes". Ils n'ont pour toute protection que les masques que nous-mêmes avons (tissu distribué ou jetable acheté par nos soins). Je ne pense pas qu'ils soient protégés.
D'ailleurs, mon collègue transplanté cardiaque a reçu les masques destinés aux personnels vulnérables le jour de la rentrée. Ce sont purement et simplement des masques chirurgicaux. Aucun FFP2. Il est protégé, là ?
Si ça intéresse quelqu'un, je fais passer dès que le courrier est prêt.
Super, bonne initiative. Le courrier m'intéresse.
Peux-tu aussi me dire comment tu as formulé tes remarques sur le registre .... j'ai toujours du mal avec ça. Tu as nommé les élèves ?
Merci !
J'ai simplement raconté ce que je vis en classe, tel que je l'ai mis au-dessus ("Dans chaque classe plusieurs élèves portent mal le masque et il faut formuler des remarques à plusieurs reprises pour qu'ils ne l'aient pas sous le nez ou qu'ils ne l'enlèvent pas. Camarades et enseignants en danger de contamination Covid19." "Tel jour à telle heure j'ai fait accompagner un élève se plaignant de maux de tête et perte de goût, élève qui m'a été renvoyé sous prétexte d'absence de l'infirmière. Camarades et enseignants en danger de contamination Covid-19.").
Pour les "améliorations" : "Sanctions et prévention plus appuyées ?" et "RESPECT DU PROTOCOLE".
La gestionnaire a immédiatement ajouté les deux fiches à son parapheur, qu'elle apporte en fin de journée à la CdE, celle-ci sera donc au courant immédiatement et apportera une réponse. Laquelle, mystère.
- Pontorson50Fidèle du forum
Premier élève positif aujourd'hui dans le collège (en 4°), mais il est arrêté suite à une bonne rhino depuis 5 jours, difficile de savoir si cette rhino est liée au coronavirus ou s'il est asymptomatique. On a donc pour le moment sur un peu plus d'un mois de cours 1 cas confirmé sur 275 élèves. 3 de ses camarades sont cas-contact (ils étaient à table à la cantine avec lui). Masqué face à lui à chaque cours (il était face à mon bureau), je ne le suis pas.
Sinon événement dans l'Éduc Nat, où la tradition du 15 octobre avait la vie dure, chauffage accordé par notre gestionnaire depuis ce lundi 5 octobre, on chauffe en fin de nuit et on arrête le chauffage à 9h pour laisser la chaleur animale compenser les fenêtres entrebaillées. Une météo hallucinante depuis la rentrée, puisque après les 35° de septembre, octobre est parti pour être le premier mois plus frais que la norme depuis mai 2019! on va donc savoir assez vite si la fraîcheur humide booste ou non l'épidémie, ou si décidément ce virus n'a pas grand chose de commun avec des grippes.
Sinon événement dans l'Éduc Nat, où la tradition du 15 octobre avait la vie dure, chauffage accordé par notre gestionnaire depuis ce lundi 5 octobre, on chauffe en fin de nuit et on arrête le chauffage à 9h pour laisser la chaleur animale compenser les fenêtres entrebaillées. Une météo hallucinante depuis la rentrée, puisque après les 35° de septembre, octobre est parti pour être le premier mois plus frais que la norme depuis mai 2019! on va donc savoir assez vite si la fraîcheur humide booste ou non l'épidémie, ou si décidément ce virus n'a pas grand chose de commun avec des grippes.
- InvitéInvité
Dalva a écrit:
Les signalements concernaient d'une part le fait que dans chaque classe, plusieurs élèves se montrent incapables de porter le masque convenablement et qu'il faut leur rappeler, à chaque heure de cours, à plusieurs reprises, de remonter leur masque sur le nez ou de ne pas le tirer (l'éloigner du visage pour souffler / tousser...) (pour ma part, après la première remarque, je les fais systématiquement sortir, je n'ai pas l'intention de passer l'heure à ça),…
Bonsoir,
quand tu dis «je les fais systématiquement sortir» est-ce que tu parles d'une exclusion de cours ?
Moi après avoir passé les 4 premières semaines de l'année à faire des rappels et de la pédagogie (à hauteur je pense de 200 fois par jour) j'ai annoncé depuis la semaine dernière que je j'allais punir systématiquement. Je le fais graduellement: une heure de retenue, puis 2 puis exclusion de cours. Ce qui est incroyable, c'est que je donne 1 à 4 punition(s) par heure de cours. Et encore, je ne m'occupe que des cours. Dans les couloirs je fais une remarque, mais j'ai laissé tombé les punitions tant ils sont nombreux à avoir le masque sous le nez, autour de 25%. Dans la cours c'est 50%.
Le problème c'est que je me sens un peu seul dans la démarche: on laisse les élèves entrer et sortir sans masque du Lycée, en sport c'est des grappe de 10 sans masques qui patientent pour leur tour de course, et quand une porte de salle de classe reste ouverte et que je jette un oeil je vois toujours plusieurs élèves avec le masque sous le nez. Presque aucun élève n'a 2 masques, souvent il n'est même pas ajusté correctement ou baille carrément de plusieurs centimètres au niveau des joues… il y a des collègues qui contestent le fait de donner des punitions pour le port du masque.
Qu'en pensez-vous ?
- chmarmottineGuide spirituel
Dalva a écrit:Il y a très peu de place sur les fiches de signalement. Je n'ai pas nommé les élèves. Un espace est réservé pour décrire la situation, un autre pour soumettre des idées d'amélioration.chmarmottine a écrit:Dalva a écrit:J'ai fait deux signalements dans le RUSST ce matin, ce que la gestionnaire a beaucoup apprécié ("C'est très bien, il faut que ce soit fait." m'a-t-elle dit). Elle hallucinait qu'il puisse ne pas y avoir de SHA dans chaque salle dans certains établissements, alors qu'on sait pertinemment que le ménage ne peut pas être fait à fond quotidiennement, avec désinfection des tables et poignées, étant donné le manque d'agents (et c'est pareil partout, apparemment).
Les signalements concernaient d'une part le fait que dans chaque classe, plusieurs élèves se montrent incapables de porter le masque convenablement et qu'il faut leur rappeler, à chaque heure de cours, à plusieurs reprises, de remonter leur masque sur le nez ou de ne pas le tirer (l'éloigner du visage pour souffler / tousser...) (pour ma part, après la première remarque, je les fais systématiquement sortir, je n'ai pas l'intention de passer l'heure à ça), d'autre part le fait qu'on m'a renvoyé un élève manifestement symptomatique, ce qui va à l'encontre du protocole (même allégé). L'élève est d'ailleurs absent pour une semaine complète, décision du médecin chez qui l'a emmené sa mère.
Je souhaite préparer un courrier au Conseil Départemental d'une part, au Rectorat d'autre part, afin de leur signaler qu'agents et AED travaillent à la cantine au milieu de centaines d'élèves non masqués et de leurs "miasmes". Ils n'ont pour toute protection que les masques que nous-mêmes avons (tissu distribué ou jetable acheté par nos soins). Je ne pense pas qu'ils soient protégés.
D'ailleurs, mon collègue transplanté cardiaque a reçu les masques destinés aux personnels vulnérables le jour de la rentrée. Ce sont purement et simplement des masques chirurgicaux. Aucun FFP2. Il est protégé, là ?
Si ça intéresse quelqu'un, je fais passer dès que le courrier est prêt.
Super, bonne initiative. Le courrier m'intéresse.
Peux-tu aussi me dire comment tu as formulé tes remarques sur le registre .... j'ai toujours du mal avec ça. Tu as nommé les élèves ?
Merci !
J'ai simplement raconté ce que je vis en classe, tel que je l'ai mis au-dessus ("Dans chaque classe plusieurs élèves portent mal le masque et il faut formuler des remarques à plusieurs reprises pour qu'ils ne l'aient pas sous le nez ou qu'ils ne l'enlèvent pas. Camarades et enseignants en danger de contamination Covid19." "Tel jour à telle heure j'ai fait accompagner un élève se plaignant de maux de tête et perte de goût, élève qui m'a été renvoyé sous prétexte d'absence de l'infirmière. Camarades et enseignants en danger de contamination Covid-19.").
Pour les "améliorations" : "Sanctions et prévention plus appuyées ?" et "RESPECT DU PROTOCOLE".
La gestionnaire a immédiatement ajouté les deux fiches à son parapheur, qu'elle apporte en fin de journée à la CdE, celle-ci sera donc au courant immédiatement et apportera une réponse. Laquelle, mystère.
Merci !
- eeNiveau 9
Je passe en coup de vent sur ce fil pour avouer ma totale incompréhension. Tout le monde semble trouver normal qu'on ferme les bars et les salles de sport, qu'on encourage fortement au télétravail, que les universités basculent en semi-distanciel pour baisser les effectifs, que le masque soit obligatoire même en extérieur dans de nombreux endroits... mais des bahuts de 2000 élèves, dans les conditions de promiscuité que nous connaissons tous, ne sont pas un souci.
Dans le même genre (ridicule achevé), les registres à remplir par les clients dans les restaus. A partir du moment où les ARS n'ont plus du tout les moyens de suivre les cas contacts avérés, clairement localisés (genre : cluster dans une PME), à quoi est-ce supposé servir? Si je suis testée positive, je tente de me souvenir du nom de la brasserie où j'ai pris un croque-monsieur il y a 10 jours, je trouve son téléphone, j'appelle le patron, qui n'aura rien de plus pressé que de déchiffrer les numéros sur son registre et d'appeler tous ses clients, sur le thème : vous avez peut-être choppé le covid chez moi?!
Je mentionne les restaus dans le fil EN parce que ça me semble du même tonneau. En ce moment, on marche sur la tête et il me semble qu'on est en train de s'y habituer dangereusement.
C'est clair qu'on s'est effectivement "habitué" au covid, à l'évidence moins meurtrier que la pollution de l'air, la faim dans le monde ou la guerre plus que naissante Arménie/Azerbaïdjan. Mais alors, que le discours public soit clair : on vous appelle à être masqué en intérieur et prudent dans vos contacts avec des proches fragiles et, pour le reste, à faire comme si le virus n'existait pas. Mais cet empilement de vraies-fausses mesures et leur ENORME point aveugle (les établissements d'enseignement, de la maternelle à l'université) est en train de me rendre dingue!
Dans le même genre (ridicule achevé), les registres à remplir par les clients dans les restaus. A partir du moment où les ARS n'ont plus du tout les moyens de suivre les cas contacts avérés, clairement localisés (genre : cluster dans une PME), à quoi est-ce supposé servir? Si je suis testée positive, je tente de me souvenir du nom de la brasserie où j'ai pris un croque-monsieur il y a 10 jours, je trouve son téléphone, j'appelle le patron, qui n'aura rien de plus pressé que de déchiffrer les numéros sur son registre et d'appeler tous ses clients, sur le thème : vous avez peut-être choppé le covid chez moi?!
Je mentionne les restaus dans le fil EN parce que ça me semble du même tonneau. En ce moment, on marche sur la tête et il me semble qu'on est en train de s'y habituer dangereusement.
C'est clair qu'on s'est effectivement "habitué" au covid, à l'évidence moins meurtrier que la pollution de l'air, la faim dans le monde ou la guerre plus que naissante Arménie/Azerbaïdjan. Mais alors, que le discours public soit clair : on vous appelle à être masqué en intérieur et prudent dans vos contacts avec des proches fragiles et, pour le reste, à faire comme si le virus n'existait pas. Mais cet empilement de vraies-fausses mesures et leur ENORME point aveugle (les établissements d'enseignement, de la maternelle à l'université) est en train de me rendre dingue!
- Clecle78Bon génie
+ 10000. Je suis révoltée, vraiment ! Mais rien ne bouge.
- ditaNeoprof expérimenté
Je ne sais pas mettre de liens, mais dans le Parisien, il y a des individus élèves et profs qui plébiscitent le "preésentiel" et ne voudraient pas être en télétravail.
Du corpus professori comme doudou rassurant, pour les élèves.
Du corpus professori comme doudou rassurant, pour les élèves.
- Thalia de GMédiateur
Clic droit sur le lien que tu veux copier. Puis tu le colles dans ton message.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Dinimip!Niveau 5
Je pense que dans la vraie vie la grande majorité des enseignants souhaitent heureusement rester en présentiel.
Ce n'est pas parce que sur ce forum quelques intervenants répètent à longueur de pages que nous nous sommes de la chair à canon et qu'il faut fermer d'urgence les établissements scolaires (pour l'année ??) qu'il s'agit de l'opinion majoritaire, loin de là.
C'est un biais que l'on rencontre également très souvent sur les réseaux sociaux...
Ce n'est pas parce que sur ce forum quelques intervenants répètent à longueur de pages que nous nous sommes de la chair à canon et qu'il faut fermer d'urgence les établissements scolaires (pour l'année ??) qu'il s'agit de l'opinion majoritaire, loin de là.
C'est un biais que l'on rencontre également très souvent sur les réseaux sociaux...
- ditaNeoprof expérimenté
Oui, merci Thalia. Proton a mis le lien pour que tout le monde puisse lire, c'était le numéro d'hier.
J'ai l'impression d'être chez les fous : des ravis de la crèche, mais des gens qui se rendent compte qu'ils sont de la "chair à canon", des gens très gravement malades ou qui ont sbi une opération très importante qui vont au travail. Pas de droit de retrait ni de grève.
Dinimip! Ce qu'on veut, ce serait de ne pas être malades, non ? Tu as déjà passé plusieurs jours sur un brancart à l'hosto en suffocant avec des médecins qui ne savent plus très bien quoi faire ? Moi, si. Cela me rappelle les débats sur l'euthanasie avec des bien-portants qui n'ont pas de parents malades. Donc, télétravail.
J'ai l'impression d'être chez les fous : des ravis de la crèche, mais des gens qui se rendent compte qu'ils sont de la "chair à canon", des gens très gravement malades ou qui ont sbi une opération très importante qui vont au travail. Pas de droit de retrait ni de grève.
Dinimip! Ce qu'on veut, ce serait de ne pas être malades, non ? Tu as déjà passé plusieurs jours sur un brancart à l'hosto en suffocant avec des médecins qui ne savent plus très bien quoi faire ? Moi, si. Cela me rappelle les débats sur l'euthanasie avec des bien-portants qui n'ont pas de parents malades. Donc, télétravail.
- liskayaNeoprof expérimenté
Chez nous, il y a un code sur pronote, les absences sont notées CS lorsqu'elles sont liées au virus (positif, cas contact... même code). J'ai compris ça par hasard...
- HalybelÉrudit
Dinimip! a écrit:Je pense que dans la vraie vie la grande majorité des enseignants souhaitent heureusement rester en présentiel.
Ce n'est pas parce que sur ce forum quelques intervenants répètent à longueur de pages que nous nous sommes de la chair à canon et qu'il faut fermer d'urgence les établissements scolaires (pour l'année ??) qu'il s'agit de l'opinion majoritaire, loin de là.
C'est un biais que l'on rencontre également très souvent sur les réseaux sociaux...
Oui il y a aussi pleins de collègues ravis des réformes, de leur salaire, de leur condition d'enseignement, de leur futur retraite etc. Tu utilise le biais de l'opinion minoritaire sur les RS mais tu fais exactement pareil avec " ta grande majorité des enseignants" sans aucune source fiable.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- JennyMédiateur
liskaya a écrit:Chez nous, il y a un code sur pronote, les absences sont notées CS lorsqu'elles sont liées au virus (positif, cas contact... même code). J'ai compris ça par hasard...
Isolement chez nous. Ça concerne 2 à 5 élèves par classe...
- CatalunyaExpert spécialisé
Je fais partie de ces "ravis de la crèche" qui préfèrent le présentiel au distanciel. Et en effet, je pense que c'est l'opinion majoritaire en France chez les professeurs. Ne pas se fier à la dizaine de membres de Néo ne cessant depuis des mois d'écrire des messages anxiogènes.
- Dinimip!Niveau 5
Halybel a écrit:Dinimip! a écrit:Je pense que dans la vraie vie la grande majorité des enseignants souhaitent heureusement rester en présentiel.
Ce n'est pas parce que sur ce forum quelques intervenants répètent à longueur de pages que nous nous sommes de la chair à canon et qu'il faut fermer d'urgence les établissements scolaires (pour l'année ??) qu'il s'agit de l'opinion majoritaire, loin de là.
C'est un biais que l'on rencontre également très souvent sur les réseaux sociaux...
Oui il y a aussi pleins de collègues ravis des réformes, de leur salaire, de leur condition d'enseignement, de leur futur retraite etc. Tu utilise le biais de l'opinion minoritaire sur les RS mais tu fais exactement pareil avec " ta grande majorité des enseignants" sans aucune source fiable.
Exact, c'est pour cela que j'ai écrit "je pense".
Opinion issue des discussions dans la salle des profs de mon établissement et d'établissements voisins via des collègues. Le discours est clairement "surtout pas de distanciel" et plutôt "vivement qu'on puisse enlever les masques" que "renforçons le protocole".
Vous avez vraiment tant de collègues qui souhaitent repartir en distanciel ? J'ai l'impression qu'on ne les rencontre que sur internet...
- LafourcadeNiveau 2
L'un n'empêche pas l'autre si je puis me permettre. On peut légitimement penser que l'essence de notre métier est d'être face à des élèves ( le distanciel a en effet fait des dégâts) tout en reconnaissant que la situation sanitaire, dans certaines zones, est très préoccupante et nous met en danger.
- HalybelÉrudit
Lafourcade a écrit:L'un n'empêche pas l'autre si je puis me permettre. On peut légitimement penser que l'essence de notre métier est d'être face à des élèves ( le distanciel a en effet fait des dégâts) tout en reconnaissant que la situation sanitaire, dans certaines zones, est très préoccupante et nous met en danger.
Oui je serai plutôt de ceux là.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- JennyMédiateur
Lafourcade a écrit:L'un n'empêche pas l'autre si je puis me permettre. On peut légitimement penser que l'essence de notre métier est d'être face à des élèves ( le distanciel a en effet fait des dégâts) tout en reconnaissant que la situation sanitaire, dans certaines zones, est très préoccupante et nous met en danger.
La situation est quand même exceptionnelle.
En zone « rouge rouge », on peut avoir des craintes... et des difficultés à enseigner à tous les élèves. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de cours en classe complète. Certains élèves sont absents depuis plusieurs semaines, d’autres sont en isolement pour 7 ou 14 jours.
- EdithWGrand sage
Jenny a écrit:Lafourcade a écrit:L'un n'empêche pas l'autre si je puis me permettre. On peut légitimement penser que l'essence de notre métier est d'être face à des élèves ( le distanciel a en effet fait des dégâts) tout en reconnaissant que la situation sanitaire, dans certaines zones, est très préoccupante et nous met en danger.
La situation est quand même exceptionnelle.
En zone « rouge rouge », on peut avoir des craintes... et des difficultés à enseigner à tous les élèves. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de cours en classe complète. Certains élèves sont absents depuis plusieurs semaines, d’autres sont en isolement pour 7 ou 14 jours.
Dans mon collège 2, 14 élèves de 6è absents (cas contacts), sur 20. Le CE a demandé (en communiquant les adresses mail des parents), qu'on leur envoie cours et travail... Je les ai eus au CDI en atelier dictionnaire la semaine dernière et la précédente. J'ai forcément touché le dictionnaire, la feuille ou le stylo de la plupart. Tout va bien, le masque, toussa...
- ditaNeoprof expérimenté
Oui, voila. Un certain nombre de profs en distanciel et d'autres en présentiel. Base du volontariat et /ou vraie prise en compte de la vulnérabilité. Si aussi peu de profs que vous le dites souhaitent être en télétravail, cela ne "mangera pas de pain".
- micaschisteMonarque
EdithW a écrit:Jenny a écrit:Lafourcade a écrit:L'un n'empêche pas l'autre si je puis me permettre. On peut légitimement penser que l'essence de notre métier est d'être face à des élèves ( le distanciel a en effet fait des dégâts) tout en reconnaissant que la situation sanitaire, dans certaines zones, est très préoccupante et nous met en danger.
La situation est quand même exceptionnelle.
En zone « rouge rouge », on peut avoir des craintes... et des difficultés à enseigner à tous les élèves. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de cours en classe complète. Certains élèves sont absents depuis plusieurs semaines, d’autres sont en isolement pour 7 ou 14 jours.
Dans mon collège 2, 14 élèves de 6è absents (cas contacts), sur 20. Le CE a demandé (en communiquant les adresses mail des parents), qu'on leur envoie cours et travail... Je les ai eus au CDI en atelier dictionnaire la semaine dernière et la précédente. J'ai forcément touché le dictionnaire, la feuille ou le stylo de la plupart. Tout va bien, le masque, toussa...
Hier après-midi, j'ai fait cours à une classe complète. Cela faisait plusieurs semaines que ce n'était pas arrivé. Gérer les absences pour les devoirs surveillés, les éventuels rattrapages devient très/trop complexes.
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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