- KilmenyEmpereur
Il ne devait pas y avoir de formation en début d'année et pourtant je suis convoquée en présentiel. J'hésite à manger en restauration collective à midi ou à me passer d'un vrai repas malgré l'amplitude de la journée.
- User17095Érudit
Danska a écrit:Je doute franchement que quelqu'un ait pensé que ce serait bien si la crise débarrassait la France de fonctionnaires inutiles - si on veut vraiment réduire le nombre de fonctionnaires, il serait bien plus efficace de fermer les concours de recrutement. Et si on veut poursuivre dans le cynique, laisser mourir les plus vieux serait plus rentable - ça fait des pensions de retraite en moins à verser - que d'espérer le décès de quelques milliers de fonctionnaires.
Objectivement, je pense que toutes les incohérences qu'on peut observer depuis le début de la crise s'expliquent assez aisément par un mélange de déconnexion (le coup du congé parental pour garder les enfants quand les écoles ferment discuté dix jours après la rentrée parce que personne n'y avait pensé plus tôt est assez emblématique), de manque de communication au sein du gouvernement (ce ne sont pas les mêmes ministres qui prennent les décisions dans l'ensemble des domaines concernés par cette crise, c'est-à-dire à peu près tous), d'un équilibre très complexe à trouver entre contrôle de l'épidémie et maintien d'une activité économique à peu près normale (et là je n'aimerais pas être à leur place), et de la volonté de ne pas dépenser plus que le strict nécessaire (politique libérale par excellence, qui peut coûter cher à long terme - mais le long terme en politique, c'est souvent trop loin pour en tenir compte).
C'est la règle du rasoir d'Ockham : souvent, les hypothèses les plus simples valent plus que les théories compliquées
C'est exactement ça : inutile de chercher la malveillance quand l'incompetence ou l'imperitie sont bien suffisantes.
Tout de suite envisager la malveillance, c'est un drôle de réflexe
- PonocratesExpert spécialisé
Disons que lorsque l'on dit en haut lieu que nous ne sommes pas indispensables au relèvement de la nation, il est légitime de se demander si cela n'est "que" du mépris...pogonophile a écrit:C'est exactement ça : inutile de chercher la malveillance quand l'incompetence ou l'imperitie sont bien suffisantes.Danska a écrit:Je doute franchement que quelqu'un ait pensé que ce serait bien si la crise débarrassait la France de fonctionnaires inutiles - si on veut vraiment réduire le nombre de fonctionnaires, il serait bien plus efficace de fermer les concours de recrutement. Et si on veut poursuivre dans le cynique, laisser mourir les plus vieux serait plus rentable - ça fait des pensions de retraite en moins à verser - que d'espérer le décès de quelques milliers de fonctionnaires.
Objectivement, je pense que toutes les incohérences qu'on peut observer depuis le début de la crise s'expliquent assez aisément par un mélange de déconnexion (le coup du congé parental pour garder les enfants quand les écoles ferment discuté dix jours après la rentrée parce que personne n'y avait pensé plus tôt est assez emblématique), de manque de communication au sein du gouvernement (ce ne sont pas les mêmes ministres qui prennent les décisions dans l'ensemble des domaines concernés par cette crise, c'est-à-dire à peu près tous), d'un équilibre très complexe à trouver entre contrôle de l'épidémie et maintien d'une activité économique à peu près normale (et là je n'aimerais pas être à leur place), et de la volonté de ne pas dépenser plus que le strict nécessaire (politique libérale par excellence, qui peut coûter cher à long terme - mais le long terme en politique, c'est souvent trop loin pour en tenir compte).
C'est la règle du rasoir d'Ockham : souvent, les hypothèses les plus simples valent plus que les théories compliquées
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- Pontorson50Fidèle du forum
michel74 a écrit:MOi ce que je trouve dingue à vous lire, c'est qu'il y a des departements en zone rouge qui ont moins de règles à suivre que d'autres en zone verte.
Un collègue en ile de france , dit avoir sa salle et donc les élèves bougent. ALors que la zone est rouge et en plus il y a des cas dans son établissement. Et d'autre qui n'ont pas de cas et sont en zone verte doivents bouger tout le temps y compris entre plusieurs batiments ...
Je ne comprends pas que le ministère ne donnent pas des règles cohérentes en fonction des cas ..AU moins il n'y aurait pas discussion.
Bien evidemment, des règles qu'il ne faudrait pas faire évoluer au fur et à mesure ...
Les Francais peuvent être disciplinés , on l'a vu en mars mais il faut que tout soit clair et cohérent.
Le changement de salle des profs plutôt que des élèves ne répond à aucun protocole actuel, puisque les masques sont censés dispenser de recherche de distanciation. Je pense que les directions des établissements qui épuisent leurs profs en les nomadisant à l'excès pensent que pédagogiquement c'est mieux, et elles s'appuient sur les questions de distanciation (que des médecins non suivis par le protocole réclament par ailleurs) pour accélérer ce processus.
La difficulté est que l'enfer étant pavé de bonnes intentions, ces chefs d'établissement croient bien faire. Mais on ne leur a pas demandé ces initiatives-là.
On l'a fait en mai-juin parce que, dans le cadre de cette reprise soi-disant destinée à s'entraîner pour la rentrée comme si elle allait se faire partiellement, la distanciation était faisable avec des établissements jamais pleins, avec notamment peu ou pas de brassage en récréation. Aujourd'hui, vouloir empêcher des élèves de se croiser fugacement dans des intercours de 5 minutes, tout en les laissant ensemble en récréation (et parfois dans les halls quand il pleut), n'a pas de sens sanitaire, en revanche multiplier les changements de claviers d'ordinateur en s'imaginant que chaque enseignant pourra prendre le temps de ou penser à nettoyer les claviers, véritables nids à microbes en général, contribuera plus à la diffusion du virus.
Les variations de pratiques que tu dénonces à juste titre me semblent plus le reflet de la diversité des convictions pédagogiques dans les directions d'établissement que du manque de clarté des consignes qu'elles reçoivent.
En revanche, les écarts que nous avons lus dans l'exemplarité des chefs d'établissement et des adultes en général pour le port du masque sont choquants. Là encore, le manque de clarté des consignes n'est pas en cause.
Si j'ai bien suivi, c'est plus dans la détection et le traitement des contaminés, avec ou sans symptômes, que le désordre institutionnel est profond.
- Flo44Érudit
C'est sans doute humain : quand je vois que le chef ne fait absolument rien pour améliorer ma protection, à par le masque chirurgical (que je vais lui rendre tellement leur barrette est molle que j'ai de la buée en permanence sur mes lunettes), j'enrage. Et j'aurais vite tendance à conclure à la volonté de me nuire. Impossible de comprendre la logique derrière le refus de nous laisser ouvrir les fenêtres (je lui ai même proposé de lui faire une démonstration dans les escaliers pour lui montrer que les escaliers étaient bien plus dangereux), le refus de me fournir un flacon de gel et des lingettes, le refus de me donner une salle pour que j'en gère l'aération (vu que les collègues n'aèrent pas beaucoup... et sachant qu'on a largement la place. Enfin bref, le refus d'appliquer la circulaire qui demande pourtant la protection particulière des fonctionnaires vulnérables (au sens de la liste de juin, pas la nouvelle).pogonophile a écrit:C'est exactement ça : inutile de chercher la malveillance quand l'incompetence ou l'imperitie sont bien suffisantes.
Tout de suite envisager la malveillance, c'est un drôle de réflexe
Mais ce n'est sans doute pas cela.
C'est juste, soit de l'absence de budget (le gel), soit de la stupidité bureaucratique (les fenêtres). J'ai revu récemment "au service de la France", j'ai beaucoup ri, mais jaune, tellement les histoires de tampons ça me rappelle le travail.
- User12958Niveau 5
Mais que ça ait traversé l'esprit des hauts-placés du MEN ne me semble pas saugrenu : ces types se soucient moins de nous que Jeff Bezos des manutentionnaires d'Amazon (cf. les plaintes des quasi-unanimes Profs sur le management et la désorganisation de l'EN ces dernières années).
Non, ils ne souhaitent pas notre mort ; oui, certains ( tous ? ) veulent sauver des vies en gérant la crise ; mais, hélas, oui, une portion de ces déconnectés notoires voient les fonctionnaires que nous sommes comme de la mauvaise herbe bien gênante dans ce qu'ils voudraient déboiser. Que ne s'alarment-ils pas au premier suicide ? Les dégâts collatéraux pour eux sont inévitables, une sorte de tri par sélection naturelle dévoyée pour ces convaincus de la compétition acharnée, qui pour atteindre les sommets de la hiérarchie, qui par idéologie mortifère.
Je déteste les postures complotistes et jamais je ne croirai que "ces gens-là" (isti) soient des tueurs. Symboliquement peut-être. De là à l'être volontairement dans la "vraie vie", il y a un pas que leur lâcheté m'empêche de franchir. Je crois simplement qu'ils ignorent les conséquences au cas par cas sur le terrain tant que leur idéologie globale s'applique selon leurs voeux. C'est pour cela qu'ils sont dangereux.
Non, ils ne souhaitent pas notre mort ; oui, certains ( tous ? ) veulent sauver des vies en gérant la crise ; mais, hélas, oui, une portion de ces déconnectés notoires voient les fonctionnaires que nous sommes comme de la mauvaise herbe bien gênante dans ce qu'ils voudraient déboiser. Que ne s'alarment-ils pas au premier suicide ? Les dégâts collatéraux pour eux sont inévitables, une sorte de tri par sélection naturelle dévoyée pour ces convaincus de la compétition acharnée, qui pour atteindre les sommets de la hiérarchie, qui par idéologie mortifère.
Je déteste les postures complotistes et jamais je ne croirai que "ces gens-là" (isti) soient des tueurs. Symboliquement peut-être. De là à l'être volontairement dans la "vraie vie", il y a un pas que leur lâcheté m'empêche de franchir. Je crois simplement qu'ils ignorent les conséquences au cas par cas sur le terrain tant que leur idéologie globale s'applique selon leurs voeux. C'est pour cela qu'ils sont dangereux.
- DanskaProphète
Ponocrates a écrit:Disons que lorsque l'on dit en haut lieu que nous ne sommes pas indispensables au relèvement de la nation, il est légitime de se demander si cela n'est "que" du mépris...pogonophile a écrit:C'est exactement ça : inutile de chercher la malveillance quand l'incompetence ou l'imperitie sont bien suffisantes.
Tout de suite envisager la malveillance, c'est un drôle de réflexe
On peut mépriser quelqu'un sans vouloir sa mort, heureusement
Franchement, si le gouvernement voulait se débarrasser des fonctionnaires, il suffirait de passer une loi pour mettre fin à ce statut. Ce serait bien plus rapide et plus efficace que tous les virus du monde. Et l'argument économique ("se débarrasser des profs ferait économiser des sous à la nation") n'a aucun sens : si des enseignants disparaissent, il faudra les remplacer (rappelons qu'on recrute de nouveaux enseignants chaque année) ; et franchement, l'Etat économiserait combien, même si le taux de mortalité chez les enseignants s'avérait important ?
En fait j'ai du mal à croire que certains ici pensent réellement que nous sommes victimes de malveillance : d'incompétence, oui, de mépris, aussi, de désintérêt, totalement ; mais de malveillance, au point de chercher à nous supprimer ?
- User17095Érudit
C'est aussi gênant que d'imaginer qu'un enseignant dont un élève vient de mourir peut se dire "bon, ça fera toujours une copie en moins à corriger. "
Ah peut-être qu'il y en a quelques uns comme ça, tout est possible. Mais prêter une telle pensée en premier, c'est projeter sur l'autre une indécence telle, qu'on en fait preuve soi même.
Ah peut-être qu'il y en a quelques uns comme ça, tout est possible. Mais prêter une telle pensée en premier, c'est projeter sur l'autre une indécence telle, qu'on en fait preuve soi même.
- micaschisteMonarque
Pour comparaison, l'état s'est peu à peu désengagé de la gestion des routes nationales. Bien avant d'en rétrograder la majorité, l'état ne se chargeait plus de leur entretien, leur rénovation, amélioration. Il a ensuite filé le cadeau empoisonné à un échelon inférieur sans forcément donner l'argent nécessaire à leur gestion (grosse économie au passage pour l'état). Elles n'ont pas été privatisées, certes, comme l'ont été les autoroutes même si sous un contrat pour des dizaines d'années. Je pense que la future gestion des professeurs deviendra un intermédiaire entre les routes nationales et les autoroutes.Danska a écrit:Ponocrates a écrit:Disons que lorsque l'on dit en haut lieu que nous ne sommes pas indispensables au relèvement de la nation, il est légitime de se demander si cela n'est "que" du mépris...pogonophile a écrit:C'est exactement ça : inutile de chercher la malveillance quand l'incompetence ou l'imperitie sont bien suffisantes.
Tout de suite envisager la malveillance, c'est un drôle de réflexe
On peut mépriser quelqu'un sans vouloir sa mort, heureusement
Franchement, si le gouvernement voulait se débarrasser des fonctionnaires, il suffirait de passer une loi pour mettre fin à ce statut. Ce serait bien plus rapide et plus efficace que tous les virus du monde. Et l'argument économique ("se débarrasser des profs ferait économiser des sous à la nation") n'a aucun sens : si des enseignants disparaissent, il faudra les remplacer (rappelons qu'on recrute de nouveaux enseignants chaque année) ; et franchement, l'Etat économiserait combien, même si le taux de mortalité chez les enseignants s'avérait important ?
En fait j'ai du mal à croire que certains ici pensent réellement que nous sommes victimes de malveillance : d'incompétence, oui, de mépris, aussi, de désintérêt, totalement ; mais de malveillance, au point de chercher à nous supprimer ?
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- Une passanteEsprit éclairé
Quand les suicides se multiplient, que les enseignants continuent à être malmenés par des chefs tyranniques et cruels, sans que personne ne bouge le petit doigt, bref, quand on est confronté à la maltraitance institutionnelle sans qu'il y ait de réactions malgré les alertes, cela devient tout de suite beaucoup plus facile d'envisager de la malveillance de la part de ceux qui nous dirigent. Malveillance qui n'exclut pas l'incompétence.
Une loi pour se débarrasser des fonctionnaires ferait du bruit, et susciterait (normalement) une opposition massive, alors que la mort de quelques fonctionnaires par un virus contre lequel on feint d'agir, mais sans agir réellement, permet de sauver les apparences.
De la même façon, si on remplace les enseignants par des contractuels, l'économie est réelle, et durable (pas de sécurité de l'emploi)
Mais encore une fois, il n'a pas été question de parler de processus conscient et raisonné, ni de plan machiavélique orchestré.
Et le rapprochement avec l'élève n'a pas lieu d'être, on a un contact humain avec l'élève, tandis que personne (il me semble) ne peut nier que pour beaucoup au ministère, les enseignants ne sont que des pions, et que l'humanité entre rarement en ligne de compte.
Mais je dois avoir l'esprit mal tourné, tout le monde sait bien que la bienveillance envers les enseignants est la priorité du gouvernement (mode ironique, bien sûr).
Une loi pour se débarrasser des fonctionnaires ferait du bruit, et susciterait (normalement) une opposition massive, alors que la mort de quelques fonctionnaires par un virus contre lequel on feint d'agir, mais sans agir réellement, permet de sauver les apparences.
De la même façon, si on remplace les enseignants par des contractuels, l'économie est réelle, et durable (pas de sécurité de l'emploi)
Mais encore une fois, il n'a pas été question de parler de processus conscient et raisonné, ni de plan machiavélique orchestré.
Et le rapprochement avec l'élève n'a pas lieu d'être, on a un contact humain avec l'élève, tandis que personne (il me semble) ne peut nier que pour beaucoup au ministère, les enseignants ne sont que des pions, et que l'humanité entre rarement en ligne de compte.
Mais je dois avoir l'esprit mal tourné, tout le monde sait bien que la bienveillance envers les enseignants est la priorité du gouvernement (mode ironique, bien sûr).
- RogerMartinBon génie
Oui, en IdF les étudiants sont nombreux à loger chez leurs parents, et beaucoup n'ont pas tellement les moyens de faire la fête. De ce qu'on voit ils sont majoritairement très prudents dans notre fac de lettres, mais ça n'empêche pas qu'on voit augmenter le nombre de cas positifs. Et à notre petite échelle de l'UFR (1200 étudiants et enseignants au sein d'une beaucoup plus grosse université), je suis particulièrement frappée de la différence entre les symptomatiques (1 sur 20 qui teste positif au final) et les cas contacts (presque 1 sur 3).Jenny a écrit:Enaeco a écrit:Jenny a écrit:Proton : tu crois vraiment qu’il y a une différence majeure entre des élèves de Terminale et des étudiants de L1 ?
D'un point de vue médical, aucune ou presque.
D'un point de vue social, clairement !
Peut-être pas partout mais il me semble que le passage en université marque une fracture assez importante avec le lycée.
Pour faire simple et caricaturer :
- l'élève de terminale vit chez papa et maman, pas loin du lycée (ou doit se coltiner des ramassages scolaires sans flexibilité) et a un emploi du temps présentiel bien rempli. Il ne sort pas le jeudi soir pour la traditionnelle "soirée étudiante" (le permis et la voiture ça arrive plutôt à la fac également)
- l'élève de fac doit souvent prendre un appartement / une chambre dans la ville de son université, doit se débrouiller tout seul mais découvre aussi les joies de faire ce qu'il veut, quand il veut, avec qui il veut. Quand on voit certains emploi du temps de L1 qui dépassent tout juste les 15h de cours (dont du distanciel), il y a du temps à tuer avec les nouveaux copains !
Alors, à Paris, la rupture est beaucoup moins nette.
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- PonocratesExpert spécialisé
Nous sommes d'accord, mais quand on méprise, on ne se soucie guère de l'existence de ce que l'on méprise...Danska a écrit:
On peut mépriser quelqu'un sans vouloir sa mort, heureusement
Nous parlons bien du même gouvernement qui met beaucoup en place pour jouer l'immunité collective tout en assurant le contraire ? Passer une loi c'est affirmer une position, prendre le risque d'une opposition. Malgré le fonctionnariat bashing, beaucoup de gens en ont dans leur entourage, beaucoup de famille sont moins inquiètes parce que l'un des membres a "la sécurité de l'emploi" et la population n'est pas encore tout à fait mûre - cela vient doucement, rassurez-vous- pour la suppression pure et simple du statut.Danska a écrit:
Franchement, si le gouvernement voulait se débarrasser des fonctionnaires, il suffirait de passer une loi pour mettre fin à ce statut. Ce serait bien plus rapide et plus efficace que tous les virus du monde.
Je note seulement que dans les administrations - y compris dans les établissements scolaires- on fournit des masques chirurgicaux. Les policiers ont des masques chirurgicaux, alors qu'ils sont sur le terrain en moyenne plus de jours par semaine que nous n'avons cours. Nous avons des dim. Le fait même que la façon de nous traiter soit différente, invite encore une fois à s'interroger. Les déclarations du Président invite à s'interroger. Je ne crois pas à un plan diabolique. En revanche que certains membres de notre gouvernement considèrent que les décès des enseignants dans le cadre de cette épidémie ne soit même pas dommage collatéral, mais plutôt un bonus, ce n'est pas exclu.
Remplacer des "vieux" enseignants - à partir de l'échelon 10, 11- par des vacataires voire des stagiaires ? Si, cela fait des économies.Danska a écrit:
Et l'argument économique ("se débarrasser des profs ferait économiser des sous à la nation") n'a aucun sens : si des enseignants disparaissent, il faudra les remplacer (rappelons qu'on recrute de nouveaux enseignants chaque année) ; et franchement, l'Etat économiserait combien, même si le taux de mortalité chez les enseignants s'avérait important ?
Diminuer le nombre de "vieux de la vieille" non formatés par les IUFM/ESPE ou déformatés par le temps par des troupes fraîchement "formées", c'est un avantage.
Chercher à nous supprimer ? Non.Danska a écrit:
En fait j'ai du mal à croire que certains ici pensent réellement que nous sommes victimes de malveillance : d'incompétence, oui, de mépris, aussi, de désintérêt, totalement ; mais de malveillance, au point de chercher à nous supprimer ?
Mais pourquoi nous donner des masques en tissu, non des masques chirurgicaux ? Pourquoi ne pas traiter tous les fonctionnaires à la même enseigne ?
Edit grillée par une passante
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- RogerMartinBon génie
Oui, c'est pour cela que je fais la guerre aux symptomatiques pour qu'ils continuent à ne pas venir à la fac jusqu'à plusieurs jours après guérison. Une seule étudiante parmi la vingtaine de symptomatiques négatifs semble avoir été informée de la possibilité d'un résultat faux négatif. J'ai l'impression d'écoper la Seine à la petite cuiller certains jours.MelanieSLB a écrit:EricAU a écrit:Si on cherche, on trouve...
https://www.linfo.re/la-reunion/societe/lycee-memona-hintermann-affejee-60-cas-positifs-sur-933-tests
Sans chercher à faire peur, il y a une donnée sur les tests pcr jamais mentionnée mais extrêmement importante (en particulier pour décider à quel point chaque établissement est susceptible d'être un cluster): dans l'hypothèse la plus optimiste, les tests pcr donnent des faux négatifs dans 20% des cas (les faux positifs sont statistiquement négligeables).
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- RogerMartinBon génie
Je me prépare, pour plusieurs jours à venir, à manger une gamelle dehors, sous mon parapluie s'il le faut. Je ne mange plus en collectivité à l'intérieur.Kilmeny a écrit:Il ne devait pas y avoir de formation en début d'année et pourtant je suis convoquée en présentiel. J'hésite à manger en restauration collective à midi ou à me passer d'un vrai repas malgré l'amplitude de la journée.
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- KilmenyEmpereur
RogerMartin a écrit:Je me prépare, pour plusieurs jours à venir, à manger une gamelle dehors, sous mon parapluie s'il le faut. Je ne mange plus en collectivité à l'intérieur.Kilmeny a écrit:Il ne devait pas y avoir de formation en début d'année et pourtant je suis convoquée en présentiel. J'hésite à manger en restauration collective à midi ou à me passer d'un vrai repas malgré l'amplitude de la journée.
Je n'ai rien de vraiment transportable. Je n'avais pas pensé au problème jusqu'à ce soir.
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- michel74Niveau 5
pogonophile a écrit:C'est aussi gênant que d'imaginer qu'un enseignant dont un élève vient de mourir peut se dire "bon, ça fera toujours une copie en moins à corriger. "
Ah peut-être qu'il y en a quelques uns comme ça, tout est possible. Mais prêter une telle pensée en premier, c'est projeter sur l'autre une indécence telle, qu'on en fait preuve soi même.
Et puis une grosse partie de la population ne nous estime pas alors tenir des propos du style "ils veulent notre peau" , ne fait que nous ridiculiser encore un peu plus. C'est en étant mesuré qu'on arrivera à se faire entendre...
C'est comme des collègues qui viennent se plaindre des effectifs en classe (proches de 30) .. qui réclament 22 élèvent pas classe ... Cela a fait bien rire notre cde ...
- michel74Niveau 5
Kilmeny a écrit:RogerMartin a écrit:Je me prépare, pour plusieurs jours à venir, à manger une gamelle dehors, sous mon parapluie s'il le faut. Je ne mange plus en collectivité à l'intérieur.Kilmeny a écrit:Il ne devait pas y avoir de formation en début d'année et pourtant je suis convoquée en présentiel. J'hésite à manger en restauration collective à midi ou à me passer d'un vrai repas malgré l'amplitude de la journée.
Je n'ai rien de vraiment transportable. Je n'avais pas pensé au problème jusqu'à ce soir.
Oui l'hiver arrive. L'humidité sur les lunettes ... les fenetres grandes ouvertes ? s'il fait -5° dehors , on fait comment ... Ils ont prévus quelque chose nos chefs ?.
Déjà que les vieux batiments sont mal chauffés et qu'on a froid régulièrement. Je ne sais pas comment on va passer l'année
- RogerMartinBon génie
Avec un anorak.michel74 a écrit:Oui l'hiver arrive. L'humidité sur les lunettes ... les fenetres grandes ouvertes ? s'il fait -5° dehors , on fait comment ... Ils ont prévus quelque chose nos chefs ?.Kilmeny a écrit:Je n'ai rien de vraiment transportable. Je n'avais pas pensé au problème jusqu'à ce soir.RogerMartin a écrit:Je me prépare, pour plusieurs jours à venir, à manger une gamelle dehors, sous mon parapluie s'il le faut. Je ne mange plus en collectivité à l'intérieur.Kilmeny a écrit:Il ne devait pas y avoir de formation en début d'année et pourtant je suis convoquée en présentiel. J'hésite à manger en restauration collective à midi ou à me passer d'un vrai repas malgré l'amplitude de la journée.
Déjà que les vieux batiments sont mal chauffés et qu'on a froid régulièrement. Je ne sais pas comment on va passer l'année
Kilmeny : tu ne peux pas t'emporter même des pâtes froides dans une boite ? Par le passé j'ai fait ça en scotchant des couvercles quand il fallait préparer un pique nique en catastrophe.
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- ditaNeoprof expérimenté
On dit cela pour des mourants.michel74 a écrit:Je ne sais pas comment on va passer l'année
C'est terrible de voir les choses comme ça, mais on y est bien obligés.
- Flo44Érudit
Boîtes et sac plastique (ou tissu), c'est suffisant.Kilmeny a écrit:RogerMartin a écrit:Je me prépare, pour plusieurs jours à venir, à manger une gamelle dehors, sous mon parapluie s'il le faut. Je ne mange plus en collectivité à l'intérieur.Kilmeny a écrit:Il ne devait pas y avoir de formation en début d'année et pourtant je suis convoquée en présentiel. J'hésite à manger en restauration collective à midi ou à me passer d'un vrai repas malgré l'amplitude de la journée.
Je n'ai rien de vraiment transportable. Je n'avais pas pensé au problème jusqu'à ce soir.
- zigmag17Guide spirituel
michel74 a écrit:pogonophile a écrit:C'est aussi gênant que d'imaginer qu'un enseignant dont un élève vient de mourir peut se dire "bon, ça fera toujours une copie en moins à corriger. "
Ah peut-être qu'il y en a quelques uns comme ça, tout est possible. Mais prêter une telle pensée en premier, c'est projeter sur l'autre une indécence telle, qu'on en fait preuve soi même.
Et puis une grosse partie de la population ne nous estime pas alors tenir des propos du style "ils veulent notre peau" , ne fait que nous ridiculiser encore un peu plus. C'est en étant mesuré qu'on arrivera à se faire entendre...
C'est comme des collègues qui viennent se plaindre des effectifs en classe (proches de 30) .. qui réclament 22 élèvent pas classe ... Cela a fait bien rire notre cde ...
Tant mieux si cela fait rire ton CdE et si tu trouves cette demande saugrenue. Il n'empêche que le bon sens aurait voulu que les classes soient systématiquement dédoublées (déjà dans un monde normal, pour enseigner correctement, ensuite a fortiori en temps de pandémie) et si ce n'est pas le cas, que chacun puisse admettre et comprendre que des solutions soient trouvées pour ralentir la propagation du virus au sein des classes.
Au moins dans mon lycée le CdE dès la pré-rentrée nous a parlé des mesures qui seraient prises s'ils s'avérait que des cas de covid étaient déclarés de-ci de-là dans chaque classe.
Il a eu a décence de ne pas en rire, et de convenir avec nous que 35 élèves par classe rendait l'application du protocole ainsi que la garantie de préserver tout le monde du covid aléatoires.
- KilmenyEmpereur
RogerMartin a écrit:michel74 a écrit:Kilmeny a écrit:RogerMartin a écrit:
Je me prépare, pour plusieurs jours à venir, à manger une gamelle dehors, sous mon parapluie s'il le faut. Je ne mange plus en collectivité à l'intérieur.
Je n'ai rien de vraiment transportable. Je n'avais pas pensé au problème jusqu'à ce soir.
Oui l'hiver arrive. L'humidité sur les lunettes ... les fenetres grandes ouvertes ? s'il fait -5° dehors , on fait comment ... Ils ont prévus quelque chose nos chefs ?.
Déjà que les vieux batiments sont mal chauffés et qu'on a froid régulièrement. Je ne sais pas comment on va passer l'année
Avec un anorak.
Kilmeny : tu ne peux pas t'emporter même des pâtes froides dans une boite ? Par le passé j'ai fait ça en scotchant des couvercles quand il fallait préparer un pique nique en catastrophe.
Je n'aime pas trop emporter de la nourriture qui macère hors réfrigérateur pendant des heures.
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- frimoussette77Guide spirituel
Non, on ne sait pas si les mourants vont passer l'année.dita a écrit:On dit cela pour des mourants.michel74 a écrit:Je ne sais pas comment on va passer l'année
C'est terrible de voir les choses comme ça, mais on y est bien obligés.
C'est un peu différent ....
- frimoussette77Guide spirituel
Je mets le pique-nique dans une toute petite glacière sur un pain de glace.Kilmeny a écrit:RogerMartin a écrit:michel74 a écrit:Kilmeny a écrit:
Je n'ai rien de vraiment transportable. Je n'avais pas pensé au problème jusqu'à ce soir.
Oui l'hiver arrive. L'humidité sur les lunettes ... les fenetres grandes ouvertes ? s'il fait -5° dehors , on fait comment ... Ils ont prévus quelque chose nos chefs ?.
Déjà que les vieux batiments sont mal chauffés et qu'on a froid régulièrement. Je ne sais pas comment on va passer l'année
Avec un anorak.
Kilmeny : tu ne peux pas t'emporter même des pâtes froides dans une boite ? Par le passé j'ai fait ça en scotchant des couvercles quand il fallait préparer un pique nique en catastrophe.
Je n'aime pas trop emporter de la nourriture qui macère hors réfrigérateur pendant des heures.
- Flo44Érudit
Tu remplis une bouteille de 0,5L d'eau aux 2/3, tu congèles le tout : ça fait un pack réfrigérant. Et puis avec la baisse des températures, le problème va moins se poser... ou tu fais comme certains collègues : tu emportes des boîtes (boîte de pâté, boîte de salade de thon, etc...)Kilmeny a écrit:
Je n'aime pas trop emporter de la nourriture qui macère hors réfrigérateur pendant des heures.
- Une passanteEsprit éclairé
michel74 a écrit:pogonophile a écrit:C'est aussi gênant que d'imaginer qu'un enseignant dont un élève vient de mourir peut se dire "bon, ça fera toujours une copie en moins à corriger. "
Ah peut-être qu'il y en a quelques uns comme ça, tout est possible. Mais prêter une telle pensée en premier, c'est projeter sur l'autre une indécence telle, qu'on en fait preuve soi même.
Et puis une grosse partie de la population ne nous estime pas alors tenir des propos du style "ils veulent notre peau" , ne fait que nous ridiculiser encore un peu plus. C'est en étant mesuré qu'on arrivera à se faire entendre...
C'est comme des collègues qui viennent se plaindre des effectifs en classe (proches de 30) .. qui réclament 22 élèvent pas classe ... Cela a fait bien rire notre cde ...
En fait, j'abandonne, s'il n'est pas possible de s'exprimer ici sans que nos propos soient caricaturés, déformés au point de dire ce qu'ils n'ont jamais voulu dire. C'est de là que vient le ridicule, que des enseignants ne soient pas capables de lire correctement les propos des autres.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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