- mafalda16Modérateur
Se terminer ? Bientôt ?
T’es bien mignonne...
Ceci dit côté météo au moins on peut raisonnablement espérer plus de fraîcheur dès la semaine prochaine.
T’es bien mignonne...
Ceci dit côté météo au moins on peut raisonnablement espérer plus de fraîcheur dès la semaine prochaine.
- corisandianeNiveau 9
Moi, je me pose de plus en plus de questions quand je vois concrétement comment ça se passe. Surtout quand je vois que nos dirigeants ne portent pas eux, le masque ou ne le supportent pas plus de 5 mn...enfin bref, je vais rester bien torturée avec ma conscience, tant pis. j'espère juste qu'il fera moins chaud, parce que pour les élèves, c'était vraiment trés, trés difficile.Jenny a écrit:Les élèves en réa, ça arrive aussi. Les élèves qui sont à risque, qui ont des parents et des grands-parents à risque aussi.
De toute façon, je ne suis pas médecin, j’applique ce qu’on nous demande.
Ça n'empêche pas d’être attentif aux élèves qui se sentent mal.
- Clecle78Bon génie
Jenny a écrit:Les élèves en réa, ça arrive aussi. Les élèves qui sont à risque, qui ont des parents et des grands-parents à risque aussi.
Désolée mais il y en a un peu marre de ces rappels culpabilisants qui interdisent toute discussion. On a compris je crois que le virus était dangereux mais les gens ont aussi le droit d'exprimer leur ras le bol sans se faire tancer systématiquement.
- amourExpert
corisandiane a écrit:On ne les protège pas, on protège les gens à risques. La dessus, soyons honnète, on le leur dit assez. Pour le reste, hélas, le petit qui a fait un malaise n'avait pas osé dire à ma collègue qu'il avait du mal à respirer et qu'il devait sortir, et c'est bien ça que je crains. Les élèves qui ont une grande bouche, eux, ça va, ils vont oser dire, mais les timides vont souffrir en silence, et peut-être faire un malaise, voire pire. J'ai quand même bien vu que pas mal souffraient, on ne peut pas dire autre chose. Et je ne me sens pas bien à cette idée, je ne peux pas dire que je rentre chez moi en me disant que j'ai ma conscience pour moi. Franchement, j'avoue que tout ceci me rend trés mal à l'aise. Enfin, j'espère que cette situation va bientot se terminer parce que c'est vraiment pénible.Jenny a écrit:On les protège. Il n y a aucun risque.
Je leur rappelle de boire régulièrement. Si un élève se sent mal, je le fais accompagner à l’infirmerie.
Oui ils portent un masque pour être protégé ET pour protéger les personnes à risque qui sont en contact avec eux, où est le problème? C'est ça où créer des orphelins, des enfants dont les parents développeront des symptômes parfois irréversibles, etc. Ils apprennent tout simplement à vivre en société, non?
"voire pire?" qu'imagines-tu qu'il puisse leur arriver j'avoue ne pas comprendre. Les enfants sont quand même bien plus adaptables et souples que les adultes! Je suis la première à déplorer que les tout petits en particulier aient un enfance masquée, mais ils en souffrent bien moins que ce que nous imaginons, arrêtons de projeter notre mal être sur eux!
Je doute beaucoup que cette situation prenne fin rapidement, je ne vois aucun signe qui l'annonce.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Faux pour certaines villes et pour toute la petite couronne parisienne : le masque c'est PARTOUT et TOUT LE TEMPS y compris dans les rues désertes, dans la forêt et même en deux roues sous un casque à visière et ça fait beaucoup trop.amour a écrit:corisandiane a écrit:S'ils font un malaise à cause du masque, car c'est bien à cause du masque qu'il a fait un malaise, soyons clair, on respire moins bien, je suis moi aussi épuisée aprés 3 semaines de cours et je ne suis pas la seule, on ne va pas me faire croire que ça n'a aucune incidence de porter un masque toute la journée! Mais bref, je me demande, s'il y avait un problème, un gosse qui avait un malaise dans mon cours à cause du masque, serais-je tenue pour responsable? Je vois, pas le matin à 8h mais l'aprés midi, des gamins qui vraiment ont du mal à tenir le masque, ont mal à la tête, sont crevés, mal au ventre, ne peuvent plus suivre tout simplement. Et je me pose des questions: est-ce que c'est bien de faire ça? est-ce qu'obliger des enfants à porter le masque de 8h à 17h n'est pas, tout simplement, de la maltraitance? je me sens mal, de plus en plus, quand je les vois avec le masque. ce n'est pas de l'iédologie, c'est mon ressenti. Je me pose des questions. Je voulais savoir si j'étais la seule.Marie Laetitia a écrit:corisandiane a écrit:Bonsoir
Une collègue a fait cours dans une salle surchauffée Vendredi AM, il faisait bien plus de 30°, c'était donc très pénible, des élèves avaient amené leurs gourdes, mais pas tous, et évidemment, à cause des masques, la chaleur est devenue encore plus difficile. Un élève a fait un malaise. Il devait se sentir mal mais n'avait rien osé dire. Elle l'a fait conduire à l'infirmerie. Bref, je me pose une question. Si un élève fait un malaise plus ou moins grave à cause du masque, peut-on être tenu pour responsable? Que va-t-il se passer si les parents portent plainte? J'ai vu des élèves avoir des maux de tête, des maux de ventre, le matin, ça va, mais l'après midi, c'est difficile franchement. j'avoue me poser de plus en plus de questions et je me demande vraiment si faire porter des masques à des gamins toute la journée n'est pas mauvais pour leur santé. Je me sens pas très bien, je me pose de plus en plus de questions. Suis-je la seule ici?
Tenu responsable de quoi? Ce n'est pas toi qui a pris la décision d'obliger les élèves à porter un masque, que je sache. Et plainte pour quoi? Parce que dans un contexte d'épidémie, on a voulu les protéger? À part un dépôt de plainte contre le soleil qui chauffe, je ne vois pas bien...
JMB! Sors sur le champ du corps de Corisandiane! :diable:
On peut faire un malaise à cause de la chaleur sans masque, je ne vois pas pourquoi tu affirmes que le masque est à incriminer.
Si le masque toute la journée a une incidence, il faut croire qu'aucun des soignants qui interviennent en chirurgie ne s'en est rendu compte, car non, ils le portent pas le masque toute la journée, nos élèves, ils le portent, pour l'école, maximun 8 heures par jour. Qu'il leur soit obligatoire de les porter dans les transports n'est pas du ressort de l'EN.
Que ce soit bien ou pas, on peut en discuter, mais finalement ça n'est pas le problème, on est fonctionnaire on exécute, c'est très bizarre d'enseigner depuis deux semaines à des élèves dont on n'a pas vu le visage, ça oui, c'est très bizarre de manière plus large de ne plus pouvoir découvrir de nouveaux visages même dans la rue, ça oui, aussi. La maltraitance, voire la trahison, serait de ne pas protéger ces enfants, voire de les exposer à écourter la vie de leurs grands parents, de leurs parents, et à ce qu'ils portent ce fardeau toute leur vie. Ne pas leur faire porter de masque serait une maltraitance bien plus grande envers les personnes vulnérables qu'ils contamineraient.
_________________
J'peux pas, j'ai piscine !
- Dame TartineNeoprof expérimenté
+ 1.Clecle78 a écrit:Jenny a écrit:Les élèves en réa, ça arrive aussi. Les élèves qui sont à risque, qui ont des parents et des grands-parents à risque aussi.
Désolée mais il y en a un peu marre de ces rappels culpabilisants qui interdisent toute discussion. On a compris je crois que le virus était dangereux mais les gens ont aussi le droit d'exprimer leur ras le bol sans se faire tancer systématiquement.
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J'peux pas, j'ai piscine !
- Madame_ProfEsprit sacré
Mes élèves sont exactement comme d'habitude... Je ne les vois absolument pas souffrir. Ils bavardent, ils se bousculent dans les couloirs, ils rigolent... Quand ils ont chaud, ils se tiennent toujours comme des larves et se plaignent, masque ou pas.
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- anthinéaGuide spirituel
Et bien moi j’y pense à ces gosses.
Ils se plaignent pas et font ce qu’on leur demande. Et mignonnerie force 1000, ils s’insurgent de me voir m’étouffer sous mon masque et me propose de l’enlever
Certains ados sont plus raisonnables que beaucoup d’adultes !
Ils se plaignent pas et font ce qu’on leur demande. Et mignonnerie force 1000, ils s’insurgent de me voir m’étouffer sous mon masque et me propose de l’enlever
Certains ados sont plus raisonnables que beaucoup d’adultes !
- Thierry75Niveau 10
Il y a plus mortel que le port du masque, ai-je envie de dire.
Faudra me prévenir au premier mort because le masque.
Je risque d'attendre.
Désagréable, pénible, certes, mortel ???
Faudra me prévenir au premier mort because le masque.
Je risque d'attendre.
Désagréable, pénible, certes, mortel ???
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Le moi est haïssable.
- laMissSage
corisandiane a écrit:
S'ils font un malaise à cause du masque, car c'est bien à cause du masque qu'il a fait un malaise, soyons clair, on respire moins bien, je suis moi aussi épuisée aprés 3 semaines de cours et je ne suis pas la seule, on ne va pas me faire croire que ça n'a aucune incidence de porter un masque toute la journée! Mais bref, je me demande, s'il y avait un problème, un gosse qui avait un malaise dans mon cours à cause du masque, serais-je tenue pour responsable? Je vois, pas le matin à 8h mais l'aprés midi, des gamins qui vraiment ont du mal à tenir le masque, ont mal à la tête, sont crevés, mal au ventre, ne peuvent plus suivre tout simplement. Et je me pose des questions: est-ce que c'est bien de faire ça? est-ce qu'obliger des enfants à porter le masque de 8h à 17h n'est pas, tout simplement, de la maltraitance? je me sens mal, de plus en plus, quand je les vois avec le masque. ce n'est pas de l'iédologie, c'est mon ressenti. Je me pose des questions. Je voulais savoir si j'étais la seule.
Je ne vois pas comment tu pourrais en être tenu responsable. Tu peux leur rappeler qu'en cas de forte chaleur, il est recommandé d'avoir une gourde d'eau. C'est toujours le cas, mais en ce moment plus que jamais.
On applique le peu de protocole que l'on a !
En revanche, pour le coup, je partage ton malaise.
On peut à la fois "fonctionner" en protégeant nos élèves et être mal à l'aise d'en voir certains souffrir...
Perso, aucun ressenti, aucun questionnement ne me semble illégitime.
On a déjà évoqué sur ce forum des conséquences liées au port du masque, alors qu'on a assez peu de recul. Les/des élèves subissent aussi des désagréments.
D'autres mesures auraient pu être prises en plus du port du masque afin que la situation soit tenable. Mais ces mesures auraient coûté plus cher et/ou auraient eu d'autres conséquences. On aurait pu par exemple envisager de les faire terminer deux heures plus tôt et les laisser respirer un peu, au lieu de les masquer plus de 8h par jour, au moins en cas de fortes chaleurs, non ? En tout cas, vu l'état dans lequel ils sont à seulement quelques semaines de la rentrée, c'est ce que je souhaite au moment où j'écris ces lignes.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- anthinéaGuide spirituel
Voilà ! Il y aurait eu la solution de réduire temporairement l’amplitude horaire ( EDT aménagés comme en Mai) et d’adapter les programmes ...
Mais il aurait fallu ANtICIPER !
Par contre, cela aurait pu entraîner le double effet kiss cool : pérenniser des coupes drastiques dans les horaires disciplinaires !
Édit : moi aussi j’espère un retour comme en Mai (EDT aménagés) mais je désespère pas qu’on remette les anciens vulnérables à distance .. Je suis encore naive ...
Mais il aurait fallu ANtICIPER !
Par contre, cela aurait pu entraîner le double effet kiss cool : pérenniser des coupes drastiques dans les horaires disciplinaires !
Édit : moi aussi j’espère un retour comme en Mai (EDT aménagés) mais je désespère pas qu’on remette les anciens vulnérables à distance .. Je suis encore naive ...
- laMissSage
Oui ou au moins agir de façon ponctuelle en libérant les élèves plus tôt à cause des températures, comme on les libère parfois à cause de la neige qui risque de nous bloquer. Très sincèrement, en tant que chef d'établissement, je me serais renseignée en ce sens.
En tant qu'enseignante, je suis mal à l'aise d'avoir accepté cela (masque + forte chaleur) pour moi-même, pour mes collègues, pour les élèves.
En tant qu'enseignante, je suis mal à l'aise d'avoir accepté cela (masque + forte chaleur) pour moi-même, pour mes collègues, pour les élèves.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- anthinéaGuide spirituel
thierry75 a écrit:Il y a plus mortel que le port du masque, ai-je envie de dire.
Faudra me prévenir au premier mort because le masque.
Je risque d'attendre.
Désagréable, pénible, certes, mortel ???
Bah Thierry, vendredi j’ai eu très peur ... Quinte de toux terrible/oppression sur ma poitrine /Incapable de retrouver ma respiration, impression que la ventoline ne fonctionnait plus .., j’ai dû laisser mes élèves pour enlever mon masque ...
- corisandianeNiveau 9
Pas les miens. Ils ne sont pas comme avant. l'ambiance n'est plus du tout la même. Beaucoup moins de bruit dans les couloirs d'ailleurs. Moins de bruit aussi dans la salle des profs puisque le masque, je le note, altère la communication donc on se parle nettement moins. Il y a moins de rire, moins de bavardages. Tout est plus feutré, plus calme, plus triste en fait. On ne croise plus de visage, que des yeux. Au dela de la souffrance des corps, bien réelle, il y a aussi celle des esprits. Je me demande sincérement si tout cela n'aura aucune repercussion sur eux, sur le plan psychologique. Il y en a sur moi, c'est évident, sur mon mental, je le sens, ça me pèse. Mais sur eux, je me demande. Bref, je me pose des questions, je me dis que le sanitaire ne peut pas tout justifier...enfin bref, vous l'aurez compris, je me pose énormément de questions sur le bien fondé de ces mesures et sur le fait que nous, en tant qu'enseignants, est-ce que nous faisons vraiment le bien en appliquant ce protocole ou au contraire, allons nous faire des dégats sur des jeunes en construction? Et quand bien même ce n'est pas moi qui décide ce protocole, si je l'applique, je suis quand même responsable, au moins moralement...bref, ça tourne dans ma tête. tant mieux si vous arrivez à l'appliquer sans vous poser de question finalement, je vous envie...moi, je n'y arrive pas.Madame_Prof a écrit:Mes élèves sont exactement comme d'habitude... Je ne les vois absolument pas souffrir. Ils bavardent, ils se bousculent dans les couloirs, ils rigolent... Quand ils ont chaud, ils se tiennent toujours comme des larves et se plaignent, masque ou pas.
- anthinéaGuide spirituel
corisandiane a écrit:Pas les miens. Ils ne sont pas comme avant. l'ambiance n'est plus du tout la même. Beaucoup moins de bruit dans les couloirs d'ailleurs. Moins de bruit aussi dans la salle des profs puisque le masque, je le note, altère la communication donc on se parle nettement moins. Il y a moins de rire, moins de bavardages. Tout est plus feutré, plus calme, plus triste en fait. On ne croise plus de visage, que des yeux. Au dela de la souffrance des corps, bien réelle, il y a aussi celle des esprits. Je me demande sincérement si tout cela n'aura aucune repercussion sur eux, sur le plan psychologique. Il y en a sur moi, c'est évident, sur mon mental, je le sens, ça me pèse. Mais sur eux, je me demande. Bref, je me pose des questions, je me dis que le sanitaire ne peut pas tout justifier...enfin bref, vous l'aurez compris, je me pose énormément de questions sur le bien fondé de ces mesures et sur le fait que nous, en tant qu'enseignants, est-ce que nous faisons vraiment le bien en appliquant ce protocole ou au contraire, allons nous faire des dégats sur des jeunes en construction? Et quand bien même ce n'est pas moi qui décide ce protocole, si je l'applique, je suis quand même responsable, au moins moralement...bref, ça tourne dans ma tête. tant mieux si vous arrivez à l'appliquer sans vous poser de question finalement, je vous envie...moi, je n'y arrive pas.Madame_Prof a écrit:Mes élèves sont exactement comme d'habitude... Je ne les vois absolument pas souffrir. Ils bavardent, ils se bousculent dans les couloirs, ils rigolent... Quand ils ont chaud, ils se tiennent toujours comme des larves et se plaignent, masque ou pas.
Non mais sans masque, tu imagines ce qui pourrait arriver ?
Les contaminations que ça entraînerait !
Et imagine que nous les vulnérables sommes OBLIGÉS de bosser ...
- laMissSage
On n'a pas trop de recul sur les types de masques que l'on porte et surtout sur leur utilisation actuelle dans les conditions actuelles. C'est un moindre mal que le covid, je n'en doute pas. Mais je ne suis pas certaine que l'on ne s'expose pas à des surprises sur le long et moyen terme, en plus des désagréments déjà reconnus (céphalées, sécheresse oculaire, déshydratation, etc.). Pour cette raison, j'aurais souhaité des journées plus courtes pour les enfants.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- anthinéaGuide spirituel
laMiss a écrit:On n'a pas trop de recul sur les types de masques que l'on porte et surtout sur leur utilisation actuelle dans les conditions actuelles. C'est un moindre mal que le covid, je n'en doute pas. Mais je ne suis pas certaine que l'on ne s'expose pas à des surprises sur le long et moyen terme, en plus des désagréments déjà reconnus (céphalées, sécheresse oculaire, déshydratation, etc.). Pour cette raison, j'aurais souhaité des journées plus courtes pour les enfants.
Pareil.
Mon fils, asthmatique léger, ne le supporte pas facilement. Il me pique les chirurgicaux quand il fait chaud ou qu’il a de grosses journées.
Et j’ai un peu peur que ça aggrave des fragilités respiratoires. En tout cas, à court terme je le note.
- chmarmottineGuide spirituel
corisandiane a écrit:Pas les miens. Ils ne sont pas comme avant. l'ambiance n'est plus du tout la même. Beaucoup moins de bruit dans les couloirs d'ailleurs. Moins de bruit aussi dans la salle des profs puisque le masque, je le note, altère la communication donc on se parle nettement moins. Il y a moins de rire, moins de bavardages. Tout est plus feutré, plus calme, plus triste en fait. On ne croise plus de visage, que des yeux. Au dela de la souffrance des corps, bien réelle, il y a aussi celle des esprits. Je me demande sincérement si tout cela n'aura aucune repercussion sur eux, sur le plan psychologique. Il y en a sur moi, c'est évident, sur mon mental, je le sens, ça me pèse. Mais sur eux, je me demande. Bref, je me pose des questions, je me dis que le sanitaire ne peut pas tout justifier...enfin bref, vous l'aurez compris, je me pose énormément de questions sur le bien fondé de ces mesures et sur le fait que nous, en tant qu'enseignants, est-ce que nous faisons vraiment le bien en appliquant ce protocole ou au contraire, allons nous faire des dégats sur des jeunes en construction? Et quand bien même ce n'est pas moi qui décide ce protocole, si je l'applique, je suis quand même responsable, au moins moralement...bref, ça tourne dans ma tête. tant mieux si vous arrivez à l'appliquer sans vous poser de question finalement, je vous envie...moi, je n'y arrive pas.Madame_Prof a écrit:Mes élèves sont exactement comme d'habitude... Je ne les vois absolument pas souffrir. Ils bavardent, ils se bousculent dans les couloirs, ils rigolent... Quand ils ont chaud, ils se tiennent toujours comme des larves et se plaignent, masque ou pas.
Vu ce qui commence à se passer dans les hôpitaux, je crois qu'il n'y a plus de questions à se poser.
Et vu les cas positifs dans les classes, je veille au contraire à les protéger en faisant respecter scrupuleusement le port correct du masque.
- amourExpert
hé oui c'est pénible! voire "trop" si tu veux, mais c'est comme ça! Je connais des enfants qui en raison de leur santé subissent ceci parce qu'ils ne peuvent pas être contaminés (chirurgie non urgente mais indispensable, reportée à cause des hôpitaux bondés et qui ne pouvait avoir lieu si covid+, traitement au décours, fragilité) et bien ils sont masqués depuis Mars et ils ne vont pas en forêt. Ils vont à l'école, masqués et rentrent de l'école, masqués, pour eux aussi c'est trop. Leurs parents ne peuvent pas non plus s'arrêter de travailler.Dame Tartine a écrit:Faux pour certaines villes et pour toute la petite couronne parisienne : le masque c'est PARTOUT et TOUT LE TEMPS y compris dans les rues désertes, dans la forêt et même en deux roues sous un casque à visière et ça fait beaucoup trop.amour a écrit:corisandiane a écrit:S'ils font un malaise à cause du masque, car c'est bien à cause du masque qu'il a fait un malaise, soyons clair, on respire moins bien, je suis moi aussi épuisée aprés 3 semaines de cours et je ne suis pas la seule, on ne va pas me faire croire que ça n'a aucune incidence de porter un masque toute la journée! Mais bref, je me demande, s'il y avait un problème, un gosse qui avait un malaise dans mon cours à cause du masque, serais-je tenue pour responsable? Je vois, pas le matin à 8h mais l'aprés midi, des gamins qui vraiment ont du mal à tenir le masque, ont mal à la tête, sont crevés, mal au ventre, ne peuvent plus suivre tout simplement. Et je me pose des questions: est-ce que c'est bien de faire ça? est-ce qu'obliger des enfants à porter le masque de 8h à 17h n'est pas, tout simplement, de la maltraitance? je me sens mal, de plus en plus, quand je les vois avec le masque. ce n'est pas de l'iédologie, c'est mon ressenti. Je me pose des questions. Je voulais savoir si j'étais la seule.Marie Laetitia a écrit:
Tenu responsable de quoi? Ce n'est pas toi qui a pris la décision d'obliger les élèves à porter un masque, que je sache. Et plainte pour quoi? Parce que dans un contexte d'épidémie, on a voulu les protéger? À part un dépôt de plainte contre le soleil qui chauffe, je ne vois pas bien...
JMB! Sors sur le champ du corps de Corisandiane! :diable:
On peut faire un malaise à cause de la chaleur sans masque, je ne vois pas pourquoi tu affirmes que le masque est à incriminer.
Si le masque toute la journée a une incidence, il faut croire qu'aucun des soignants qui interviennent en chirurgie ne s'en est rendu compte, car non, ils le portent pas le masque toute la journée, nos élèves, ils le portent, pour l'école, maximun 8 heures par jour. Qu'il leur soit obligatoire de les porter dans les transports n'est pas du ressort de l'EN.
Que ce soit bien ou pas, on peut en discuter, mais finalement ça n'est pas le problème, on est fonctionnaire on exécute, c'est très bizarre d'enseigner depuis deux semaines à des élèves dont on n'a pas vu le visage, ça oui, c'est très bizarre de manière plus large de ne plus pouvoir découvrir de nouveaux visages même dans la rue, ça oui, aussi. La maltraitance, voire la trahison, serait de ne pas protéger ces enfants, voire de les exposer à écourter la vie de leurs grands parents, de leurs parents, et à ce qu'ils portent ce fardeau toute leur vie. Ne pas leur faire porter de masque serait une maltraitance bien plus grande envers les personnes vulnérables qu'ils contamineraient.
Donc tu as raison, sur une partie du territoire le masque c'est partout tout le temps, sauf chez soi, mais pas depuis Mars. Et alors? Qu'est ce que ça change? Que proposes tu?
Je maintiens que faire porter la responsabilité de contamination à des enfants sur d'autres enfants vulnérables ou sur des personnes de leur entourage est plus maltraitant que le port du masque. Je croyais que le cas du deux roues avec casque sous visière était réglé. Enfin je sais qu'il y a une tolérance, ça c'est sur et heureusement, cette mesure était stupide!
- corisandianeNiveau 9
c'est bien la ou je trouve que JMB se moque du monde, il avait 2 mois pour trouver des solutions, et rien. Juste port du masque pour tous, et du coup, conditions terribles finalement. je ne comprends pas que l'on accepte ça. On pourrait imaginer en effet que les vulnérables puissent continuer le télétravail, des classes moins chargées, ou que les fragiles soient fournis en masques FFP2, mais non. J etrouve ça bien léger comme protocole, mais terriblement lourd à appliquer, et on sait tous qu'il sera impossible à garder sur le long terme. Mais il pouvait tout de même, en 2 mois, proposer quelque chose de mieux non?anthinéa a écrit:corisandiane a écrit:Pas les miens. Ils ne sont pas comme avant. l'ambiance n'est plus du tout la même. Beaucoup moins de bruit dans les couloirs d'ailleurs. Moins de bruit aussi dans la salle des profs puisque le masque, je le note, altère la communication donc on se parle nettement moins. Il y a moins de rire, moins de bavardages. Tout est plus feutré, plus calme, plus triste en fait. On ne croise plus de visage, que des yeux. Au dela de la souffrance des corps, bien réelle, il y a aussi celle des esprits. Je me demande sincérement si tout cela n'aura aucune repercussion sur eux, sur le plan psychologique. Il y en a sur moi, c'est évident, sur mon mental, je le sens, ça me pèse. Mais sur eux, je me demande. Bref, je me pose des questions, je me dis que le sanitaire ne peut pas tout justifier...enfin bref, vous l'aurez compris, je me pose énormément de questions sur le bien fondé de ces mesures et sur le fait que nous, en tant qu'enseignants, est-ce que nous faisons vraiment le bien en appliquant ce protocole ou au contraire, allons nous faire des dégats sur des jeunes en construction? Et quand bien même ce n'est pas moi qui décide ce protocole, si je l'applique, je suis quand même responsable, au moins moralement...bref, ça tourne dans ma tête. tant mieux si vous arrivez à l'appliquer sans vous poser de question finalement, je vous envie...moi, je n'y arrive pas.Madame_Prof a écrit:Mes élèves sont exactement comme d'habitude... Je ne les vois absolument pas souffrir. Ils bavardent, ils se bousculent dans les couloirs, ils rigolent... Quand ils ont chaud, ils se tiennent toujours comme des larves et se plaignent, masque ou pas.
Non mais sans masque, tu imagines ce qui pourrais arriver ?
Les contaminations que ça entraînerait !
Et imagine que nous les vulnérables sommes OBLIGÉS de bosser ...
- laMissSage
@anthinéa : Je te comprends.
Au risque de choquer, si j'avais un enfant scolarisé, je ne l'aurais pas envoyé en cours les jours où il a fait plus de 30 degrés car je considère que notre employeur aurait dû libérer tout le monde passé ce seuil (ou un autre seuil à définir mais à un moment donné je crois qu'il faut bien une limite).
Edit : un enfant en âge de pouvoir rester seul à la maison bien entendu.
Au risque de choquer, si j'avais un enfant scolarisé, je ne l'aurais pas envoyé en cours les jours où il a fait plus de 30 degrés car je considère que notre employeur aurait dû libérer tout le monde passé ce seuil (ou un autre seuil à définir mais à un moment donné je crois qu'il faut bien une limite).
Edit : un enfant en âge de pouvoir rester seul à la maison bien entendu.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- anthinéaGuide spirituel
Le masque DOIT être intégré à notre vie ( au collège ou pas) mais aurait dû être apprehendé différemment !
Un retour à la normale masqué était une grosse imposture ! Sans adaptation ni recul, ça peut pas fonctionner ...
Mais, notre ministre ( gouvernement ?!) est dans le déni !
En Mars, le masque servait à rien, en Septembre : il résout tout et permet tout .. .
Hors sol ! Toujours Hors sol !
Un retour à la normale masqué était une grosse imposture ! Sans adaptation ni recul, ça peut pas fonctionner ...
Mais, notre ministre ( gouvernement ?!) est dans le déni !
En Mars, le masque servait à rien, en Septembre : il résout tout et permet tout .. .
Hors sol ! Toujours Hors sol !
- amourExpert
Mouais. Je suis la première à trouver les décisions et volte faces françaises insupportables, mais proposer quoi de mieux? Tu vois un seul pays comparable à la France où ca se passe bien? On a tous la nostalgie de l'époque où on pouvait se faire la bise et rire à gorge déployée, mais pour le moment c'est terminé!corisandiane a écrit:c'est bien la ou je trouve que JMB se moque du monde, il avait 2 mois pour trouver des solutions, et rien. Juste port du masque pour tous, et du coup, conditions terribles finalement. je ne comprends pas que l'on accepte ça. On pourrait imaginer en effet que les vulnérables puissent continuer le télétravail, des classes moins chargées, ou que les fragiles soient fournis en masques FFP2, mais non. J etrouve ça bien léger comme protocole, mais terriblement lourd à appliquer, et on sait tous qu'il sera impossible à garder sur le long terme. Mais il pouvait tout de même, en 2 mois, proposer quelque chose de mieux non?anthinéa a écrit:corisandiane a écrit:Pas les miens. Ils ne sont pas comme avant. l'ambiance n'est plus du tout la même. Beaucoup moins de bruit dans les couloirs d'ailleurs. Moins de bruit aussi dans la salle des profs puisque le masque, je le note, altère la communication donc on se parle nettement moins. Il y a moins de rire, moins de bavardages. Tout est plus feutré, plus calme, plus triste en fait. On ne croise plus de visage, que des yeux. Au dela de la souffrance des corps, bien réelle, il y a aussi celle des esprits. Je me demande sincérement si tout cela n'aura aucune repercussion sur eux, sur le plan psychologique. Il y en a sur moi, c'est évident, sur mon mental, je le sens, ça me pèse. Mais sur eux, je me demande. Bref, je me pose des questions, je me dis que le sanitaire ne peut pas tout justifier...enfin bref, vous l'aurez compris, je me pose énormément de questions sur le bien fondé de ces mesures et sur le fait que nous, en tant qu'enseignants, est-ce que nous faisons vraiment le bien en appliquant ce protocole ou au contraire, allons nous faire des dégats sur des jeunes en construction? Et quand bien même ce n'est pas moi qui décide ce protocole, si je l'applique, je suis quand même responsable, au moins moralement...bref, ça tourne dans ma tête. tant mieux si vous arrivez à l'appliquer sans vous poser de question finalement, je vous envie...moi, je n'y arrive pas.Madame_Prof a écrit:Mes élèves sont exactement comme d'habitude... Je ne les vois absolument pas souffrir. Ils bavardent, ils se bousculent dans les couloirs, ils rigolent... Quand ils ont chaud, ils se tiennent toujours comme des larves et se plaignent, masque ou pas.
Non mais sans masque, tu imagines ce qui pourrais arriver ?
Les contaminations que ça entraînerait !
Et imagine que nous les vulnérables sommes OBLIGÉS de bosser ...
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Je propose un port raisonné, là où c'est nécessaire, à savoir à l'intérieur uniquement et des aménagements en cas de coup de chaud comme celui qu'on vient de vivre. Et surtout qu'on arrête de nous prendre pour des imbéciles avec des mesures infantilisantes. D'ailleurs, puisque le masque est si efficace, pourquoi le nombre de contaminations ne cesse d'augmenter ? Tu as ton avis mais pour ma part, je maintiens que cette histoire de masque en permanence est une maltraitance physique et sociale. J'ajoute qu'on n'en connait pas les effets à long terme et qu'on aura peut être des surprises. De toute façon, c'est un débat sans fin : il y aura toujours des gens pour trouver qu'on n'est pas assez masqués comme il y en avait pour trouver qu'on n'était pas assez confinés.amour a écrit:hé oui c'est pénible! voire "trop" si tu veux, mais c'est comme ça! Je connais des enfants qui en raison de leur santé subissent ceci parce qu'ils ne peuvent pas être contaminés (chirurgie non urgente mais indispensable, reportée à cause des hôpitaux bondés et qui ne pouvait avoir lieu si covid+, traitement au décours, fragilité) et bien ils sont masqués depuis Mars et ils ne vont pas en forêt. Ils vont à l'école, masqués et rentrent de l'école, masqués, pour eux aussi c'est trop. Leurs parents ne peuvent pas non plus s'arrêter de travailler.Dame Tartine a écrit:Faux pour certaines villes et pour toute la petite couronne parisienne : le masque c'est PARTOUT et TOUT LE TEMPS y compris dans les rues désertes, dans la forêt et même en deux roues sous un casque à visière et ça fait beaucoup trop.amour a écrit:corisandiane a écrit:
S'ils font un malaise à cause du masque, car c'est bien à cause du masque qu'il a fait un malaise, soyons clair, on respire moins bien, je suis moi aussi épuisée aprés 3 semaines de cours et je ne suis pas la seule, on ne va pas me faire croire que ça n'a aucune incidence de porter un masque toute la journée! Mais bref, je me demande, s'il y avait un problème, un gosse qui avait un malaise dans mon cours à cause du masque, serais-je tenue pour responsable? Je vois, pas le matin à 8h mais l'aprés midi, des gamins qui vraiment ont du mal à tenir le masque, ont mal à la tête, sont crevés, mal au ventre, ne peuvent plus suivre tout simplement. Et je me pose des questions: est-ce que c'est bien de faire ça? est-ce qu'obliger des enfants à porter le masque de 8h à 17h n'est pas, tout simplement, de la maltraitance? je me sens mal, de plus en plus, quand je les vois avec le masque. ce n'est pas de l'iédologie, c'est mon ressenti. Je me pose des questions. Je voulais savoir si j'étais la seule.
JMB! Sors sur le champ du corps de Corisandiane! :diable:
On peut faire un malaise à cause de la chaleur sans masque, je ne vois pas pourquoi tu affirmes que le masque est à incriminer.
Si le masque toute la journée a une incidence, il faut croire qu'aucun des soignants qui interviennent en chirurgie ne s'en est rendu compte, car non, ils le portent pas le masque toute la journée, nos élèves, ils le portent, pour l'école, maximun 8 heures par jour. Qu'il leur soit obligatoire de les porter dans les transports n'est pas du ressort de l'EN.
Que ce soit bien ou pas, on peut en discuter, mais finalement ça n'est pas le problème, on est fonctionnaire on exécute, c'est très bizarre d'enseigner depuis deux semaines à des élèves dont on n'a pas vu le visage, ça oui, c'est très bizarre de manière plus large de ne plus pouvoir découvrir de nouveaux visages même dans la rue, ça oui, aussi. La maltraitance, voire la trahison, serait de ne pas protéger ces enfants, voire de les exposer à écourter la vie de leurs grands parents, de leurs parents, et à ce qu'ils portent ce fardeau toute leur vie. Ne pas leur faire porter de masque serait une maltraitance bien plus grande envers les personnes vulnérables qu'ils contamineraient.
Donc tu as raison, sur une partie du territoire le masque c'est partout tout le temps, sauf chez soi, mais pas depuis Mars. Et alors? Qu'est ce que ça change? Que proposes tu?
Je maintiens que faire porter la responsabilité de contamination à des enfants sur d'autres enfants vulnérables ou sur des personnes de leur entourage est plus maltraitant que le port du masque. Je croyais que le cas du deux roues avec casque sous visière était réglé. Enfin je sais qu'il y a une tolérance, ça c'est sur et heureusement, cette mesure était stupide!
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J'peux pas, j'ai piscine !
- lucBNiveau 9
Soyons zen, dès demain soir ou la semaine prochaine, nous apprendrons que le port du masque n'est plus obligatoire dans le second degré pour les élèves, mais que les profs devront le garder par sécurité.
- anthinéaGuide spirituel
Ça m’étonnerait. La limite de 11 ans est appliquée partout. Même en France, on considère que les plus de 11 ans transmettent le virus.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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