- Flo44Érudit
Il y a l'institution, il y a aussi le chef d'établissement.pogonophile a écrit:La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?
Nul doute qu'avec certains chefs d'établissements, les enseignants sont bien plus prêts à faire des efforts qu'avec d'autres. C'est peut-être ce qui explique la différence de réaction entre établissements (certains où les professeurs acceptent, d'autres où ils refusent en bloc)
Évidemment je ne parle pas pour toi, parce que si tu agis comme tu le dis ici, tu dois être le genre de chef pour qui on a envie de travailler.
J'en ai eu un, c'était vraiment le cas. Et j'ai accepté de recevoir en entretien une bonne partie des parents d'une classe, de faire une heure de réunion avec les délégués de la même classe (avec laquelle nous avions pas mal de soucis), plus une heure avec la classe entière et les autres enseignants, d'accepter régulièrement des modifications ponctuelles d'emploi du temps qui ne m'arrangeaient pas, de passer plusieurs heures à observer mes collègues pour essayer d'améliorer mes cours, de dépanner la photocopieuse, de faire du support à l'usage du numérique alors que ce n'était pas mon rôle, etc... alors que j'avais 2h de route par jour et des soucis de santé. Mais par contre, quand j'ai demandé une absence pour un rendez-vous médical, il n'a pas hésité une seconde à me l'accorder, même s'il savait qu'une des heures était impossible à rattraper. Et dès que j'ai demandé, j'ai eu accès à l'ascenseur...
- PonocratesExpert spécialisé
Je pense que nous sommes tous d'accord là-dessus. Sauf que dans la situation actuelle, il ne s'agit pas de se serrer les coudes avec l'équipe administrative, il s'agit de pallier l'incurie du gouvernement, qui laisse les établissements à l'os.Flo44 a écrit:Il y a l'institution, il y a aussi le chef d'établissement.pogonophile a écrit:La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?
Nul doute qu'avec certains chefs d'établissements, les enseignants sont bien plus prêts à faire des efforts qu'avec d'autres. C'est peut-être ce qui explique la différence de réaction entre établissements (certains où les professeurs acceptent, d'autres où ils refusent en bloc)
Évidemment je ne parle pas pour toi, parce que si tu agis comme tu le dis ici, tu dois être le genre de chef pour qui on a envie de travailler.
J'en ai eu un, c'était vraiment le cas. Et j'ai accepté de recevoir en entretien une bonne partie des parents d'une classe, de faire une heure de réunion avec les délégués de la même classe (avec laquelle nous avions pas mal de soucis), plus une heure avec la classe entière et les autres enseignants, d'accepter régulièrement des modifications ponctuelles d'emploi du temps qui ne m'arrangeaient pas, de passer plusieurs heures à observer mes collègues pour essayer d'améliorer mes cours, de dépanner la photocopieuse, de faire du support à l'usage du numérique alors que ce n'était pas mon rôle, etc... alors que j'avais 2h de route par jour et des soucis de santé. Mais par contre, quand j'ai demandé une absence pour un rendez-vous médical, il n'a pas hésité une seconde à me l'accorder, même s'il savait qu'une des heures était impossible à rattraper. Et dès que j'ai demandé, j'ai eu accès à l'ascenseur...
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Clecle78Bon génie
Pogonophile on ne parle pas de tracts là. On parle d'une mise en danger délibérée de professeurs et d'élèves qui ne peut que déboucher sur ce type de situations. Ce n'est pas faute d'avoir prévenu. En tout cas moi qui suis vulnérable il est bien entendu que je ne passerai pas une minute de plus que nécessaire dans ce nid à virus qu'est mon établissement. J'ai déjà assez de mal à exercer dans ces conditions.
- EdithWGrand sage
Flo44 a écrit:Il y a l'institution, il y a aussi le chef d'établissement.pogonophile a écrit:La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?
Nul doute qu'avec certains chefs d'établissements, les enseignants sont bien plus prêts à faire des efforts qu'avec d'autres. C'est peut-être ce qui explique la différence de réaction entre établissements (certains où les professeurs acceptent, d'autres où ils refusent en bloc)
Évidemment je ne parle pas pour toi, parce que si tu agis comme tu le dis ici, tu dois être le genre de chef pour qui on a envie de travailler.
J'en ai eu un, c'était vraiment le cas. Et j'ai accepté de recevoir en entretien une bonne partie des parents d'une classe, de faire une heure de réunion avec les délégués de la même classe (avec laquelle nous avions pas mal de soucis), plus une heure avec la classe entière et les autres enseignants, d'accepter régulièrement des modifications ponctuelles d'emploi du temps qui ne m'arrangeaient pas, de passer plusieurs heures à observer mes collègues pour essayer d'améliorer mes cours, de dépanner la photocopieuse, de faire du support à l'usage du numérique alors que ce n'était pas mon rôle, etc... alors que j'avais 2h de route par jour et des soucis de santé. Mais par contre, quand j'ai demandé une absence pour un rendez-vous médical, il n'a pas hésité une seconde à me l'accorder, même s'il savait qu'une des heures était impossible à rattraper. Et dès que j'ai demandé, j'ai eu accès à l'ascenseur...
Tout à fait d'accord. il faut un retour sur implication. Je dis souvent ça aux collègues qui me demandent si ils doivent accepter telle ou telle chose : testez la réciprocité en demandant quelque chose (de légitime) : arriver le jour de la rentrée après avoir déposé votre petit à l'école, partir plus tôt pour un rv médical, ne pas aller à un conseil de classe le jour où vous n'êtes pas dans l'établissement, etc. et vous verrez bien comment c'est pris.
- OutisNiveau 3
Je ne sais pas si le sujet a été évoqué auparavant : qu’en est-il chez vous des collègues contraints de garder leurs enfants en isolement ? Une amie PE garde son fils depuis lundi : un cas de COVID ayant été déclaré dans sa classe (en primaire), tous les enfants de cette classe doivent rester à la maison pendant une bonne dizaine de jours. Ce qui est hallucinant, c’est que personne ne peut lui dire ce qu’il en est de sa situation administrative : l’inspection académique lui a dit très clairement qu’ils n’en savaient rien, que ça n’avait pas été prévu... Les syndicats ont confirmé. On croit rêver ; c’est sûr, qui aurait pu prévoir que ça arriverait, hein...
- JayKewNiveau 9
Flo44 a écrit:Il y a l'institution, il y a aussi le chef d'établissement.pogonophile a écrit:La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?
Nul doute qu'avec certains chefs d'établissements, les enseignants sont bien plus prêts à faire des efforts qu'avec d'autres. C'est peut-être ce qui explique la différence de réaction entre établissements (certains où les professeurs acceptent, d'autres où ils refusent en bloc)
Évidemment je ne parle pas pour toi, parce que si tu agis comme tu le dis ici, tu dois être le genre de chef pour qui on a envie de travailler.
J'en ai eu un, c'était vraiment le cas. Et j'ai accepté de recevoir en entretien une bonne partie des parents d'une classe, de faire une heure de réunion avec les délégués de la même classe (avec laquelle nous avions pas mal de soucis), plus une heure avec la classe entière et les autres enseignants, d'accepter régulièrement des modifications ponctuelles d'emploi du temps qui ne m'arrangeaient pas, de passer plusieurs heures à observer mes collègues pour essayer d'améliorer mes cours, de dépanner la photocopieuse, de faire du support à l'usage du numérique alors que ce n'était pas mon rôle, etc... alors que j'avais 2h de route par jour et des soucis de santé. Mais par contre, quand j'ai demandé une absence pour un rendez-vous médical, il n'a pas hésité une seconde à me l'accorder, même s'il savait qu'une des heures était impossible à rattraper. Et dès que j'ai demandé, j'ai eu accès à l'ascenseur...
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- User17095Érudit
Bon, chacun qui le veut sait où je me situe sur ce sujet, je dis juste qu'on n'est pas statutairement tenu d'être bloquant dès la première heure. Toute action doit correspondre à un objectif et être en cohérence : quels sont-ils, quelle est la priorité ?
- RuthvenGuide spirituel
Article a écrit:Depuis lundi, l'établissement ne dispose plus de personnel administratif, ni de surveillant, ni de conseiller principal d'éducation (CPE). En tout, une dizaine de personnes ont été mises en quatorzaine après avoir été en contact avec un cas avéré de Covid-19, sans être remplacées.
Depuis lors, les professeurs surveillent et encadrent les élèves pendant leurs heures de pause. Jeudi 10 septembre, la moitié des enseignants ont organisé une assemblée générale. Ils sont à bout.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/video-covid-19-au-college-tullins-surveillants-places-quarantaine-professeurs-surveillent-eleves-1871740.html
Mais avez-vous lu l'article sur le collège de Tullins ?
Il ne s'agit pas d'un jour pour permettre de se retourner mais de quatre jours ... Les collègues pallient clairement les défaillances de l'institution encore une fois. Il faut une assemblée générale pour que quelque chose se passe. Cela fait quand même réfléchir sur la "bonne volonté" dont nous devrions faire preuve en temps de crise et sur le fait de mettre le doigt dans l'engrenage ... Un jour, donc pourquoi pas deux, trois, quatre ...
- HalybelÉrudit
pogonophile a écrit:EdithW a écrit:Halybel a écrit:Flo44 a écrit:
En effet.
Quand peuvent-ils aller aux toilettes? boire? manger? souffler un peu?
On n'est pas des robots... quand on voit comme le boulot des surveillants est physique, alors qu'ils n'ont que ça à faire...
Quand à la surveillance de la cantine, comment dire.... meilleur moyen pour propager le virus chez les enseignants aussi.
Tant que les enseignants continueront à faire tout ce qu'on leur dit sans rechigner et juste dire dans un journal qu'ils sont à bout. Il fallait refuser mais bon leur cde a dû leur dire que dans le premier degré c'est des profs qui assurent la récréation donc au boulot...
pas mieux. Faut arrêter de tout accepter. Marre des carpettes (cela dit, je comprends les blocages de certains, j'en côtoie pour qui c'est juste impossible psychologiquement d'entrer en confrontation ou même de demander quelque chose). Mais il faut arrêter de se plaindre ensuite et assumer. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, c'est valable pour les profs et les élèves. Désolée si je semble dure, mais c'est la réalité...
À circonstances exceptionnelles, actions exceptionnelles. Ce n'est pas délirant de donner un coup de main une fois, un jour où deux, le temps que.
Le coup de main on le donne tous les jours et tout le temps. Je suis dans un rep+ on passe notre temps à faire les assistants, la mère, le père et j'en passe tout ça car nous n'avons ni rased, plus de place en IME, pas d'assistante sociale, plus de médiateurs et j'en passe. Il manque des collèges et on supprime des postes...
Le coup de main il est tous les jours. Là on parle d'une épidémie, c'est pas aux professeurs d'ENCORE combler les trous avec du scotch pendant que la cocotte implose. Ça ne fait que masquer encore les manques criant d'un ministère qui n'a rien anticipé.
Et quand à la tirade sur le "biendezenfants" et malgré tout le respect que j'ai pour toi, ça fait longtemps que ça ne fonctionne plus avec moi. Le biendezenfants je l'assure en faisant mon job. Le ministère n'a qu'à faire le sien pour le bien des enfants.
il faudrait tout simplement laisser la cocotte exploser que les gens se rendent compte dans quel état est l'école.
Est ce le bon moment ? Sûrement pas ? Mais quand sera ce bon moment ? Peut être jamais.
Enfin bref je m'égare.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- Clecle78Bon génie
Statutairement bloquant c'est complètement hors sujet et assez méprisant je trouve. On dirait que tu cherches à déplacer la discussion sur le plan syndical avec ces méchants profs arc-boutés sur leur statut.
- HalybelÉrudit
Clecle78 a écrit:Statutairement bloquant c'est complètement hors sujet et assez méprisant je trouve. On dirait que tu cherches à déplacer la discussion sur le plan syndical avec ces méchants profs arc-boutés sur leur statut.
Surtout que je ne sais pas pour pogonophile, mais la souplesse statutaire ne marche que dans un sens : prof vers administration. Ce forum est nourri de milliers d'exemple qui montre que l'administration, elle, ne fait preuve d'aucune souplesse.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- ProvençalLeGauloisExpert
Vous vous montez le bourrichon toute seule et ce sera sans moi.Ponocrates a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Ponocrates a écrit:"imposé", certes, sauf que dans toutes les boîtes privées que je connais par mes amis et ma famille, les masques c'est dès la reprise de mai que c'était obligatoire. La différence, c'est que les employeurs du privés, pour la plupart, veulent éviter des procès ruineux.ProvençalLeGaulois a écrit:@MC311
Et le masque n'a été imposé en intérieur dans les entreprises que début septembre... On ne peut pas juger de son efficacité sur une période aussi courte.
L'E.N, elle ne craint rien de la part des personnels...
Certes, les entreprises ont souvent mieux géré que l'EN (c'est pas difficile en meme temps..) mais par principe j'évite de me baser sur des impressions personnelles pour établir des stats, nombre d'entreprises n'imposaient pas le masque parce qu'elles n'avaient pas à le faire, d'où les nombreux clusters en entreprise cet été.
Je ne fais pas une statistique, je rends compte de mon expérience (indices "je", "mes", "ma") Ma remarque sur la crainte des procès dans le privé versus publique était elle bien générale et je l'assume en me basant cette fois sur des échanges avec un ami juriste du droit du travail. Si votre expérience vous prouve que l'E.N est plus soucieuse de la sécurité de ses personnels - RIP pas de vague- je comprends votre point de vue.
J'indique que l'on ne peut pas à ce jour déterminer si le port du masque en intérieur a eu un impact parce qu'il n'a été imposé et donc généralisé dans les entreprises que récemment, vous me répondez avec une expérience personnelle qui ne prouve donc rien...
Je n'ai pas nié que les entreprises gèrent mieux que l'EN, je l'ai même écrit noir sur blanc.
Ponocrates a écrit:Où ai-je écrit ce que je graisse de votre message ? J'hésite entre raisonnement panglossien et homme de paille.ProvençalLeGaulois a écrit:
Après, il ne faut pas croire que le masque est une solution magique ; le but c'est de freiner l'épidémie pour qu'elle reste gérable pas de la stopper net (ce qui est totalement illusoire).
Cette partie de mon message ne s'adressait pas particulièrement à vous... Je passe sur les attaques gratuites, j'ai passé l'âge.
A longueur de pages sur le fil certains déplorent et répertorient toutes les entorses au "bon port du masque" qu'ils peuvent trouver comme si chaque petite entorse allait changer la face du monde.
C'est dans la lignée d'une attitude qui a fait fureur dès le confinement (avec le jugement perpétuel de ce que faisait le voisin) et c'est toujours aussi pénible.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- frimoussette77Guide spirituel
Il faut désinfecter sans gant les tables à chaque intercours.
Il faut prendre connaissance des nombreux PAI et savoir ce qu'il faut faire pour qui, et encore il faut aller réclamer pour avoir avoir les PAI parce que découvrir que l'élève est malade quand il fait une crise, c'est affreux...
Il faut adapter de telle façon pour cet élève, de telle autre pour celui, il faut faire reformuler à tel autre, ce sera bientôt plus simple de savoir pour qui il ne faut pas aménager.
Il faut imprimer pour tel autre et souvent aller pleurnicher pour avoir du papier.
Il faudrait aussi surveiller les récré ? et pourquoi pas faire le repas aussi ?
Et quand il faut nous protéger, on n'a rien. Toujours pas de masques cette année, pas de gants, pas de lingettes parce que c'est trop cher. Il n'y a pas toujours de savon, on a dû pleurer pour avoir des poubelles dans les toilettes.
Il faut prendre connaissance des nombreux PAI et savoir ce qu'il faut faire pour qui, et encore il faut aller réclamer pour avoir avoir les PAI parce que découvrir que l'élève est malade quand il fait une crise, c'est affreux...
Il faut adapter de telle façon pour cet élève, de telle autre pour celui, il faut faire reformuler à tel autre, ce sera bientôt plus simple de savoir pour qui il ne faut pas aménager.
Il faut imprimer pour tel autre et souvent aller pleurnicher pour avoir du papier.
Il faudrait aussi surveiller les récré ? et pourquoi pas faire le repas aussi ?
Et quand il faut nous protéger, on n'a rien. Toujours pas de masques cette année, pas de gants, pas de lingettes parce que c'est trop cher. Il n'y a pas toujours de savon, on a dû pleurer pour avoir des poubelles dans les toilettes.
- PonocratesExpert spécialisé
Où est-ce que je me "monte le bourrichon" ? Vous travestissez mes propos, je rectifie. Pourquoi chercher à disqualifier mon propos en le présentant comme une remarque émotionnelle ?ProvençalLeGaulois a écrit:Vous vous montez le bourrichon toute seule et ce sera sans moi.Ponocrates a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Ponocrates a écrit:
"imposé", certes, sauf que dans toutes les boîtes privées que je connais par mes amis et ma famille, les masques c'est dès la reprise de mai que c'était obligatoire. La différence, c'est que les employeurs du privés, pour la plupart, veulent éviter des procès ruineux.
L'E.N, elle ne craint rien de la part des personnels...
Certes, les entreprises ont souvent mieux géré que l'EN (c'est pas difficile en meme temps..) mais par principe j'évite de me baser sur des impressions personnelles pour établir des stats, nombre d'entreprises n'imposaient pas le masque parce qu'elles n'avaient pas à le faire, d'où les nombreux clusters en entreprise cet été.
Je ne fais pas une statistique, je rends compte de mon expérience (indices "je", "mes", "ma") Ma remarque sur la crainte des procès dans le privé versus publique était elle bien générale et je l'assume en me basant cette fois sur des échanges avec un ami juriste du droit du travail. Si votre expérience vous prouve que l'E.N est plus soucieuse de la sécurité de ses personnels - RIP pas de vague- je comprends votre point de vue.
Je vous réponds en vous indiquant que sans être systématique le port du masque a été utilisé, qui plus est- ce que passez sous silence- dans un contexte météorologique a priori moins propice pour la propagation du virus, ce qui n'est pas le cas de la période à venir.ProvençalLeGaulois a écrit:
J'indique que l'on ne peut pas à ce jour déterminer si le port du masque en intérieur a eu un impact parce qu'il n'a été imposé et donc généralisé dans les entreprises que récemment, vous me répondez avec une expérience personnelle qui ne prouve donc rien...
Si elles gèrent mieux, probabilité pour qu'il y ait eu un plus grand usage du masque ?ProvençalLeGaulois a écrit:
Je n'ai pas nié que les entreprises gèrent mieux que l'EN, je l'ai même écrit noir sur blanc..
"Raisonnement panglossien" et "homme de paille" sont des termes d'analyse de l'argumentation. Vous travestissez mon propos - bis repetita- je décris de quelle façon vous le faites. Si analyser la distance entre mon propos et votre reformulation de façon factuelle est une attaque gratuite...ProvençalLeGaulois a écrit:Ponocrates a écrit:Où ai-je écrit ce que je graisse de votre message ? J'hésite entre raisonnement panglossien et homme de paille.ProvençalLeGaulois a écrit:
Après, il ne faut pas croire que le masque est une solution magique ; le but c'est de freiner l'épidémie pour qu'elle reste gérable pas de la stopper net (ce qui est totalement illusoire).
Cette partie de mon message ne s'adressait pas particulièrement à vous... Je passe sur les attaques gratuites, j'ai passé l'âge.
Chaque entorse s'additionne aux autres. Effet papillon ? Conscience, parce que l'on enseigne et que l'on est confronté tous les jours au phénomène, que les entorses qui s'accumulent minent les principes et qu'il n'y a pas de loi sans application ? Nous sommes, face à nos élèves, en position de devoir faire appliquer un protocole qui nous fait tous suer - dans tous les sens du terme.Nous mettons en place des automatismes pour cela - parce que sinon c'est épuisant mentalement. Quoi de plus normal que d'être exaspéré quand des adultes - censés faire appliquer eux-mêmes les règles- s'en affranchissent soit de façon inconsciente soit surtout avec la mauvaise foi de "les règles c'est pour les autres".ProvençalLeGaulois a écrit:
A longueur de pages sur le fil certains déplorent et répertorient toutes les entorses au "bon port du masque" qu'ils peuvent trouver comme si chaque petite entorse allait changer la face du monde.
C'est dans la lignée d'une attitude qui a fait fureur dès le confinement (avec le jugement perpétuel de ce que faisait le voisin) et c'est toujours aussi pénible.
Mais là où je suis d'accord, c'est que le masque est un écran de fumée pour cacher la misère, les classes à 35, et les fenêtres qui ne s'ouvrent pas...
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"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- PrezboGrand Maître
Outis a écrit:Je ne sais pas si le sujet a été évoqué auparavant : qu’en est-il chez vous des collègues contraints de garder leurs enfants en isolement ? Une amie PE garde son fils depuis lundi : un cas de COVID ayant été déclaré dans sa classe (en primaire), tous les enfants de cette classe doivent rester à la maison pendant une bonne dizaine de jours. Ce qui est hallucinant, c’est que personne ne peut lui dire ce qu’il en est de sa situation administrative : l’inspection académique lui a dit très clairement qu’ils n’en savaient rien, que ça n’avait pas été prévu... Les syndicats ont confirmé. On croit rêver ; c’est sûr, qui aurait pu prévoir que ça arriverait, hein...
Le sujet a été un peu abordé sur le fil "gestion de la crise du coronavirus en France". Apparemment, ceci est sorti mercredi :
https://www.bfmtv.com/economie/covid-19-les-salaries-contraints-de-garder-leurs-enfants-vont-beneficier-du-chomage-partiel_AN-202009090309.html
Pour les salariés du secteur public, j'ai effectivement l'impression qu'on est encore dans le flou complet, y compris les CDE.
ProvençalLeGaulois a écrit:On est à quoi, 4 ou 5% de tests positifs ?
Donc en gros 95% des gens testés n'ont rien ou un autre virus... le gaspillage d'argent public est de toutes façons massif, isolement ou pas.
Tester sans stratégie ça ne sert à rien (sauf à dire que ça y est on teste).
Enfin quelqu'un qui le dit.
Je ne vais pas me transformer en épidémiologiste, mais tester massivement une population peu infectée, avec des tests dont la fiabilité est médiocre, ça ne sert à rien, c'est la première chose qu'on apprend quand on fait un peu de modélisation dans le domaine...C'est un coup à noyer les personnes réellement infectées parmi les faux positifs.
L'idée commune c'est qu'il faut cibler les publics à risque, de la même manière qu'on dépiste le cancer du sein par mammographie en priorité sur les femmes de plus de cinquante ans, et pas dans la population au hasard.
Là, on a des gens qui vont se faire tester pour être rassurés alors qu'ils n'ont pas de raisons spécifique d'être infectés, et par ailleurs des capacités de tests qui peuvent être localement saturées en cas de clusters. Une telle absence de stratégie au bout de plusieurs mois, c'est désespérant.
- TivinouDoyen
C’est tout à fait vrai.ProvençalLeGaulois a écrit:On est à quoi, 4 ou 5% de tests positifs ?
Donc en gros 95% des gens testés n'ont rien ou un autre virus... le gaspillage d'argent public est de toutes façons massif, isolement ou pas.
Tester sans stratégie ça ne sert à rien (sauf à dire que ça y est on teste).
Il faudrait tester les gens quand c’est nécessaire, afin qu’ils aient leurs résultats rapidement.
Mais je maintiens que faire tester un adolescent puis le ramener dans son lycée est absurde, voire dangereux.
Les résultats mettent trop longtemps à arriver, c’est un fait. Mais cela n’affranchit pas les parents de leur responsabilité.
- dandelionVénérable
Cela a été dit par un médecin généraliste au journal de 13 heures: il faut six à sept jours pour obtenir un résultat à Limoges, où l’épidémie n’est pas très forte car, selon lui, comme les tests sont gratuits et sans ordonnance, les gens ne se font pas toujours tester pour de bonnes raisons, et cela crée une pénurie.
- chmarmottineGuide spirituel
Live LCI a écrit:'ordre national des médecins a rappelé ce vendredi que les médecins n’avaient pas à établir de certificat médical "de non-contre-indication au retour à l’école" pour des enfants porteurs de symptômes évocateurs du Covid-19.
ça sous-entend que des parents demandent des certificats pour autoriser leur enfant à aller à l'école alors qu'ils ont susceptibles d'avoir le covid ?
- chmarmottineGuide spirituel
Bilan du jour dans mon bahut :
3 heures la même classe aujourd'hui : un 2eme cas avéré, un élève présent le matin, absent l'après-midi (il est parti car fièvre), les copines du 2ème cas avéré n'ont pas cessé de se moucher et de réclamer des mouchoirs.
Je ne sais plus comment faire cours tellement j'ai l'impression d'être dans un bouillon du virus.
Si je ne suis pas malade lundi, en plus de laisser portes et fenêtres ouvertes, je vais rester loin du premier rang et faire placer devant les élèves qui portent un masque chirurgical ...
Mais d'ici lundi, cette classe risque d'être décimée ...
3 heures la même classe aujourd'hui : un 2eme cas avéré, un élève présent le matin, absent l'après-midi (il est parti car fièvre), les copines du 2ème cas avéré n'ont pas cessé de se moucher et de réclamer des mouchoirs.
Je ne sais plus comment faire cours tellement j'ai l'impression d'être dans un bouillon du virus.
Si je ne suis pas malade lundi, en plus de laisser portes et fenêtres ouvertes, je vais rester loin du premier rang et faire placer devant les élèves qui portent un masque chirurgical ...
Mais d'ici lundi, cette classe risque d'être décimée ...
- kaktus65Niveau 10
Halybel a écrit:Clecle78 a écrit:Statutairement bloquant c'est complètement hors sujet et assez méprisant je trouve. On dirait que tu cherches à déplacer la discussion sur le plan syndical avec ces méchants profs arc-boutés sur leur statut.
Surtout que je ne sais pas pour pogonophile, mais la souplesse statutaire ne marche que dans un sens : prof vers administration. Ce forum est nourri de milliers d'exemple qui montre que l'administration, elle, ne fait preuve d'aucune souplesse.
+1. Toute souplesse ne peut se faire qu’entre collègues et CDE.
- TivinouDoyen
L’instit de petite Tivinou nous a explicitement demandé, à la réunion de rentrée, de consulter rapidement en cas de symptômes, et de ne ramener l’enfant en classe qu’avec un mot écrit du médecin l’autorisant à revenir...chmarmottine a écrit:Live LCI a écrit:'ordre national des médecins a rappelé ce vendredi que les médecins n’avaient pas à établir de certificat médical "de non-contre-indication au retour à l’école" pour des enfants porteurs de symptômes évocateurs du Covid-19.
ça sous-entend que des parents demandent des certificats pour autoriser leur enfant à aller à l'école alors qu'ils ont susceptibles d'avoir le covid ?
1. Il faut avoir un RDV rapidement chez le médecin.
2. Il faut obtenir un certificat qu’il ne peut pas nous donner (ça je le comprends très bien).
3. Castex a dit de ne pas confier les enfants aux papis et aux mamies.
4. Nous avons droit à trois jours pour enfant malade.
Je ne vois pas bien comment gérer les rhumes de l’hiver, moi.
- User20159Esprit éclairé
chmarmottine a écrit:Mais d'ici lundi, cette classe risque d'être décimée ...
Non mais même pas en fait ! Vu que les gosses ne développent, dans 99,999 % des cas que des symptômes légers qui s'en vont assez vite :
- Ils seront vite revenus, contagieux/pas contagieux, je ne suis pas médecin
- Parfois vite repartir (re-contamination ) ah oui tous nos établissements sont de potentiels clusters géants, c'est bien, on va pouvoir mettre ce barbaro/anglicisme à la poubelle
- Vite revenir, etc...
Je plains les collègues à risque. Parce que ce qui va se produire c'est que certains de nos collègues à risque, risquent d'y passer, consécutivement à cette rentrée. Le risque est faible mais il existe.
On vit une époque formidable, mais pas de panique, comme le dit le ministre...nous sommes prêts....
- Spoiler:
- Sinon les gars, il y a toujours le bon vieux droit de retrait hein , ou tiens, une bonne grève qui ne ferait de mal à personne
- frimoussette77Guide spirituel
On ne peut pas faire grève, on doit acheter nos masques.Ha@_x a écrit:chmarmottine a écrit:Mais d'ici lundi, cette classe risque d'être décimée ...
Non mais même pas en fait ! Vu que les gosses ne développent, dans 99,999 % des cas que des symptômes légers qui s'en vont assez vite :
- Ils seront vite revenus, contagieux/pas contagieux, je ne suis pas médecin
- Parfois vite repartir (re-contamination ) ah oui tous nos établissements sont de potentiels clusters géants, c'est bien, on va pouvoir mettre ce barbaro/anglicisme à la poubelle
- Vite revenir, etc...
Je plains les collègues à risque. Parce que ce qui va se produire c'est que certains de nos collègues à risque, risquent d'y passer, consécutivement à cette rentrée. Le risque est faible mais il existe.
On vit une époque formidable, mais pas de panique, comme le dit le ministre...nous sommes prêts....
- Spoiler:
Sinon les gars, il y a toujours le bon vieux droit de retrait hein , ou tiens, une bonne grève qui ne ferait de mal à personne
- User20159Esprit éclairé
@frimoussette77
ah ben tiens, encore un autre prétexte bidon pour ne pas faire grève.... :sourit:
P....rée, on est pas sortis d'affaire.
ah ben tiens, encore un autre prétexte bidon pour ne pas faire grève.... :sourit:
P....rée, on est pas sortis d'affaire.
- frimoussette77Guide spirituel
Ha@_x a écrit:@frimoussette77
ah ben tiens, encore un autre prétexte bidon pour ne pas faire grève.... :sourit:
P....rée, on est pas sortis d'affaire.
Ceci dit, on n'entend pas trop les syndicats, alors qu'il y aurait de nombreuses raisons de revendiquer.
- VinZTDoyen
Le recteur de l'Académie de Martinique a été testé positif.
LIEN
LIEN
Martinique Première a écrit:
Le 10 septembre 2020, le Recteur de l’académie de Martinique Pascal Jan a procédé à un test RT-PCR, à la suite de son identification comme contact à risque la veille au soir. Le résultat de ce test s'est révélé positif.
Dès son identification comme contact à risque, le Recteur Pascal Jan s’est mis immédiatement à l’isolement, en application stricte du protocole sanitaire, pendant la durée recommandée par les autorités sanitaires nationales.
La procédure d’identification des contacts à risque est engagée. S’il s’en trouve, ces derniers seront amenés à effectuer à leur tour un test RT-PCR.
Ne présentant aucun symptôme de la maladie à ce jour, le Recteur de l’académie Pascal Jan continue à exercer la plénitude de ses fonctions à distance.
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- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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