- DanskaProphète
Ce que je trouve exaspérant, pour nous et pour les élèves, c'est cette contrainte à porter le masque - qui est au mieux désagréable, au pire très difficile à supporter pour beaucoup - alors qu'en parallèle, on jurerait que tout est fait pour laisser l'épidémie s'étendre sans contrôle : pas d'embauche d'enseignants, pas de sanitaires en plus, des masques pourris, du gel/des produits désinfectants présents de façon aléatoire, aucune réflexion sur les possibilités d'école hybride au lycée et en 4e/3e, pas de bâtiments préfabriqués montés pendant l'été pour limiter les mouvements dans les couloirs, et maintenant les ARS qui semblent considérer que des cas positifs ne justifient magiquement plus d'isolement ou de tests des cas contacts...
Si le but est de privilégier l'économie, à la limite c'est une "stratégie" qui peut s'entendre (on est d'accord ou pas, c'est un autre débat) ; mais cette espèce d'entre-deux, où enseignants et élèves se coltinent toutes les contraintes alors qu'aucun effort n'est fait par ailleurs, je trouve ça insupportable !
Si le but est de privilégier l'économie, à la limite c'est une "stratégie" qui peut s'entendre (on est d'accord ou pas, c'est un autre débat) ; mais cette espèce d'entre-deux, où enseignants et élèves se coltinent toutes les contraintes alors qu'aucun effort n'est fait par ailleurs, je trouve ça insupportable !
- EnaecoVénérable
Fenrir a écrit:Mais c'est magique hein. Comme ça, toutes les contaminations seront déclarées extérieures à l'école. Splendide, du grand art.
Laotzi a écrit:Oui c'est exactement le message que l'on a reçu de la direction chez nous : puisque l'on porte le masque au sein de l'établissement, les deux élèves contaminés l'ont forcément été en dehors. Il n'y a donc aucun cas contact dans l'établissement.
Enfin, si la moitié d'une classe finit par être contaminée, je me demande combien de temps ce principe va pouvoir tenir...
Difficile de mettre sur le dos de l'école les cas déclarés cette semaine étant donné la période d'incubation...
Les cas qui vont arriver la semaine qui vient seront plus discutables mais quand je vois les élèves s’agglutiner dehors et s’asseoir allègrement sur toutes les règles qu'on s'efforce de maintenir en classe au prix de notre confort, je serai quand même curieux de savoir quelle part des cas se fait réellement au sein de l'établissement.
Parce qu'ils ont beau être dehors, quand on se "check" et qu'on est entassé à 5 sur un banc, qu'on se parle et qu'on rit aux éclats en face à face (dois-je préciser sans masque ?), on prend plus de risques que quand on passe une journée avec un masque, en parlant très peu et en se lavant les mains régulièrement.
- InvitéInvité
Laotzi a écrit:Oui c'est exactement le message que l'on a reçu de la direction chez nous : puisque l'on porte le masque au sein de l'établissement, les deux élèves contaminés l'ont forcément été en dehors. Il n'y a donc aucun cas contact dans l'établissement.
Enfin, si la moitié d'une classe finit par être contaminée, je me demande combien de temps ce principe va pouvoir tenir...
Bah tiens.. En poussant cette logique jusqu'au bout, on pourra dire, si je tombe malade, que j'ai forcément été contaminée à un moment où j'étais toute seule chez moi puisque c'est le seul moment où je ne suis pas dans une zone où le masque est obligatoire.
Entièrement d'accord !Danska a écrit:Ce que je trouve exaspérant, pour nous et pour les élèves, c'est cette contrainte à porter le masque - qui est au mieux désagréable, au pire très difficile à supporter pour beaucoup - alors qu'en parallèle, on jurerait que tout est fait pour laisser l'épidémie s'étendre sans contrôle : pas d'embauche d'enseignants, pas de sanitaires en plus, des masques pourris, du gel/des produits désinfectants présents de façon aléatoire, aucune réflexion sur les possibilités d'école hybride au lycée et en 4e/3e, pas de bâtiments préfabriqués montés pendant l'été pour limiter les mouvements dans les couloirs, et maintenant les ARS qui semblent considérer que des cas positifs ne justifient magiquement plus d'isolement ou de tests des cas contacts...
Si le but est de privilégier l'économie, à la limite c'est une "stratégie" qui peut s'entendre (on est d'accord ou pas, c'est un autre débat) ; mais cette espèce d'entre-deux, où enseignants et élèves se coltinent toutes les contraintes alors qu'aucun effort n'est fait par ailleurs, je trouve ça insupportable !
- tangoExpert spécialisé
- tangoExpert spécialisé
On ne pense qu'à court terme en haut lieu, jamais à long terme. Et voilà ce que ça donne.
- ProtonExpert
On pense sur 5 ans :p Enfin deux maintenant ...
- KilmenyEmpereur
Enaeco a écrit:Kilmeny a écrit:Enaeco a écrit:Kilmeny a écrit:
Tout est là : http://www.inrs.fr/risques/biologiques/faq-masque-protection-respiratoire.html
Oui c'est justement ce lien qui me pousse à te poser la question puisqu'il affirme le contraire.
Un masque chirurgical ne protège pas le porteur contre l' inhalation de très petites particules en suspension dans l’air contrairement à un FFP.
C'est ce qui les différencie.
Donc ça ne dépend pas du masque chirurgical. Un masque chirurgical, peu importe sa classification, ne protège pas son porteur.
Si, pour certaines tailles d'aérosol, ce qui n'est pas le cas du masque en tissu.
Je ne vois pas comment le dire différemment...
L'efficacité de filtration indiquée concerne le sens de l'expiration uniquement.
Maintenant si ça te rassure de penser que c'est pareil à l'inspiration, pas de problème. Mais ce n'est pas ce qu'on trouve sur le site de l'INRS, ni quand on regarde les normes associées à ces masques.
Certains masques ont une norme supplémentaire concernant les éclaboussures.
Tous les documents professionnels de formation aux masques sont unanimes. Le chirurgical, c'est pour les autres. Point.
Le masque tissu est moins normé. On peut donc penser si on veut qu'il protège moins son porteur qu'un masque chirurgical qui ne protège pas non plus son porteur des aérosols.
Ici tu vois que les gouttelettes sont concernées (il en est de même pour les gros aérosols / pas les petits, on est d'accord, mais c'est mieux que le tissu) :
Un masque chirurgical est un dispositif médical (norme EN 14683). Il est destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui porte le masque. Il protège également celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis. En revanche, il ne protège pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air. On distingue trois types de masques
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- JafarNiveau 6
Enaeco a écrit:Fenrir a écrit:Mais c'est magique hein. Comme ça, toutes les contaminations seront déclarées extérieures à l'école. Splendide, du grand art.Laotzi a écrit:Oui c'est exactement le message que l'on a reçu de la direction chez nous : puisque l'on porte le masque au sein de l'établissement, les deux élèves contaminés l'ont forcément été en dehors. Il n'y a donc aucun cas contact dans l'établissement.
Enfin, si la moitié d'une classe finit par être contaminée, je me demande combien de temps ce principe va pouvoir tenir...
Difficile de mettre sur le dos de l'école les cas déclarés cette semaine étant donné la période d'incubation...
Les cas qui vont arriver la semaine qui vient seront plus discutables mais quand je vois les élèves s’agglutiner dehors et s’asseoir allègrement sur toutes les règles qu'on s'efforce de maintenir en classe au prix de notre confort, je serai quand même curieux de savoir quelle part des cas se fait réellement au sein de l'établissement.
Parce qu'ils ont beau être dehors, quand on se "check" et qu'on est entassé à 5 sur un banc, qu'on se parle et qu'on rit aux éclats en face à face (dois-je préciser sans masque ?), on prend plus de risques que quand on passe une journée avec un masque, en parlant très peu et en se lavant les mains régulièrement.
Pas si sûr... à lire les diverses publications, les cas de contamination en extérieur semblent vraiment exceptionnels*... Et en intérieur, sans ventilation satisfaisante, difficile d'être protégé (pour rappel, même un FFP2 bien ajusté laisse passer jusqu'à 8%... alors un slip mal ajusté.......)
* heureusement, sinon la fête de la musique à elle seule aurait certainement relancé une belle dynamique de contamination dès le mois de juin.
- EnaecoVénérable
Kilmeny a écrit:Enaeco a écrit:Kilmeny a écrit:Enaeco a écrit:
Oui c'est justement ce lien qui me pousse à te poser la question puisqu'il affirme le contraire.
Un masque chirurgical ne protège pas le porteur contre l' inhalation de très petites particules en suspension dans l’air contrairement à un FFP.
C'est ce qui les différencie.
Donc ça ne dépend pas du masque chirurgical. Un masque chirurgical, peu importe sa classification, ne protège pas son porteur.
Si, pour certaines tailles d'aérosol, ce qui n'est pas le cas du masque en tissu.
Je ne vois pas comment le dire différemment...
L'efficacité de filtration indiquée concerne le sens de l'expiration uniquement.
Maintenant si ça te rassure de penser que c'est pareil à l'inspiration, pas de problème. Mais ce n'est pas ce qu'on trouve sur le site de l'INRS, ni quand on regarde les normes associées à ces masques.
Certains masques ont une norme supplémentaire concernant les éclaboussures.
Tous les documents professionnels de formation aux masques sont unanimes. Le chirurgical, c'est pour les autres. Point.
Le masque tissu est moins normé. On peut donc penser si on veut qu'il protège moins son porteur qu'un masque chirurgical qui ne protège pas non plus son porteur des aérosols.
Ici tu vois que les gouttelettes sont concernées (il en est de même pour les gros aérosols / pas les petits, on est d'accord, mais c'est mieux que le tissu) :
Un masque chirurgical est un dispositif médical (norme EN 14683). Il est destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui porte le masque. Il protège également celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis. En revanche, il ne protège pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air. On distingue trois types de masques
Des gouttelettes, oui. Au même titre qu'une visière d'ailleurs.
Des aérosols non.
Et c'est bien les aérosols qui font que le masque est obligatoire (sinon on le limiterait aux personnes à risque) et qui rendent les protocoles contraignants (nécessité d'aérer, nécessité de le porter quand la distanciation est pourtant assurée).
@Jafar La contamination à grande échelle, entre inconnus, j'imagine que c'est compliqué. La contamination entre proches, qui passent du temps ensemble et avec une grande proximité physique, je suis moins convaincu (ne serait-ce que par les contacts physiques et/ou les projections de gouttelettes en face à face).
Enfin on verra bien quand les cas fleuriront dans nos classes. Est-ce que les cas seront concentrés par géographie au sein de la classe ou par affinités entre camarades toutes classes confondues ? Ca donnera une idée de la diffusion au sein d'une salle de classe.
- FenrirFidèle du forum
Enaeco a écrit:Fenrir a écrit:Mais c'est magique hein. Comme ça, toutes les contaminations seront déclarées extérieures à l'école. Splendide, du grand art.Laotzi a écrit:Oui c'est exactement le message que l'on a reçu de la direction chez nous : puisque l'on porte le masque au sein de l'établissement, les deux élèves contaminés l'ont forcément été en dehors. Il n'y a donc aucun cas contact dans l'établissement.
Enfin, si la moitié d'une classe finit par être contaminée, je me demande combien de temps ce principe va pouvoir tenir...
Difficile de mettre sur le dos de l'école les cas déclarés cette semaine étant donné la période d'incubation...
Les cas qui vont arriver la semaine qui vient seront plus discutables mais quand je vois les élèves s’agglutiner dehors et s’asseoir allègrement sur toutes les règles qu'on s'efforce de maintenir en classe au prix de notre confort, je serai quand même curieux de savoir quelle part des cas se fait réellement au sein de l'établissement.
Parce qu'ils ont beau être dehors, quand on se "check" et qu'on est entassé à 5 sur un banc, qu'on se parle et qu'on rit aux éclats en face à face (dois-je préciser sans masque ?), on prend plus de risques que quand on passe une journée avec un masque, en parlant très peu et en se lavant les mains régulièrement.
Je pensais surtout au contaminations des personnels.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- cleofeeNiveau 3
X.Y.U. a écrit:Je me permets de faire remonter ma question, cela a certainement été déjà évoqué, mais j'avoue ne pas pouvoir lire tous les posts : si quelqu'un peut me dire où se trouve la réponse, le cas échéant... Merci !X.Y.U. a écrit:Désolée si cela a déjà été mentionné ici, mais si notre enfant a des symptômes et doit être gardé à la maison, a-t-on une autorisation spéciale d'absence pour le garder ? Si c'est nous qui sommes malades (avec suspicion de covid), a-t-on un arrêt ? est-ce une autre dénomination ? y a-t-il le jour de carence ?
Pour ma part je suis en arrêt enfant malade pendant trois jours, batterie de tests sanguins dès demain et mercredi (en fonction de l’évolution et des tests) test PCR. Voilà. Je ne sais pas si je garde la grande aussi du coup (ce qui parait logique dans le doute... je pense aux collègues PE...). Bon courage pour cet hiver à tous les collègues qui ont des enfants: au moindre symptôme c’est la panique...
- Fesseur ProGuide spirituel
- Prosper de BaranteHabitué du forum
- Floria ToscaNiveau 5
- SibylleNeoprof expérimenté
Qu'il n'y ait plus de distanciation sociale, c'est une chose mais un enseignant peut-il obliger des enfants à se tenir par la main dans le rang alors qu'on dit partout de ne pas se toucher directement ?
- chmarmottineGuide spirituel
cleofee a écrit:X.Y.U. a écrit:Je me permets de faire remonter ma question, cela a certainement été déjà évoqué, mais j'avoue ne pas pouvoir lire tous les posts : si quelqu'un peut me dire où se trouve la réponse, le cas échéant... Merci !X.Y.U. a écrit:Désolée si cela a déjà été mentionné ici, mais si notre enfant a des symptômes et doit être gardé à la maison, a-t-on une autorisation spéciale d'absence pour le garder ? Si c'est nous qui sommes malades (avec suspicion de covid), a-t-on un arrêt ? est-ce une autre dénomination ? y a-t-il le jour de carence ?
Pour ma part je suis en arrêt enfant malade pendant trois jours, batterie de tests sanguins dès demain et mercredi (en fonction de l’évolution et des tests) test PCR. Voilà. Je ne sais pas si je garde la grande aussi du coup (ce qui parait logique dans le doute... je pense aux collègues PE...). Bon courage pour cet hiver à tous les collègues qui ont des enfants: au moindre symptôme c’est la panique...
C'est vraiment ce qui met la pression .... chez moi et dans beaucoup de familles ...
Entre moi qui, en temps normal, fais rhumes et + je ne sais combien de fois dans l'année, la petite seule masquée dans son école et démasquée à la cantine, la grande démasquée dans un self surpeuplé, il va forcément arriver un moment où des nez vont couler ou des gorges gratter ...
Je ne sais pas du tout comment je vais gérer ça !!!!!!
- FlofHabitué du forum
Ma fille a le nez qui coule depuis le réveil de sa sieste, je m'inquiète.... J'ai le droit de la mettre à l'école ou pas ? J'ai le droit d'aller bosser ou pas ?
- jeromebrNiveau 6
Si elle a de la fièvre, elle ne doit pas aller à l'école .
Si elle n'en a pas, c'est bon.
Mon fils est enrhumé depuis vendredi soir, je lui prendrai sa fièvre demain matin et s'il n'en a pas il ira .
Si elle n'en a pas, c'est bon.
Mon fils est enrhumé depuis vendredi soir, je lui prendrai sa fièvre demain matin et s'il n'en a pas il ira .
- ProvençalLeGauloisExpert
frimoussette77 a écrit:Je peux éviter la cantine et manger ailleurs mais je fais comment pour que mes enfants mangent ailleurs. Tu utilises le mot "ailleurs", c'est où ailleurs pour toi ? Quel choix ai-je ? Aucun ! L'un est interne parce que l'établissement dans lequel il est scolarisé est à une heure de route de chez nous donc c'est forcément cantine. Le deuxième n'est pas scolarisé dans le village où j'habite et je travaille. Je le laisse sortir manger dans la rue ?ProvençalLeGaulois a écrit:
Au passage, la cantine n'est obligatoire ni pour les adultes ni pour les enfants, rien n'empêche de faire le choix (certes parfois plus contraignant et plus coûteux) de manger ailleurs.
Mais comme on nous répète à l'envie que la gêne occasionnée par le port du masque n'est rien comparé à la réanimation, il en va de même pour la gêne occasionnée par le fait de devoir s'organiser autrement le midi...
Ben oui, ailleurs, c'est ailleurs qu'à la cantine, donc chez soi, au kebab du coin, dans le parc de la ville, etc. Évidemment c'est plus contraignant et pour certains ça donne "je mange comme un con tout seul sur mon banc à l'extérieur" mais cela demeure un choix. Comme le fait de scolariser son gamin ailleurs que dans son établissement de secteur est un également un choix.
Soit on admet qu'on ne peut pas manger avec un masque sur le visage et donc que les gamins doivent enlever le masque à la cantine, que malgré toutes les mesures prises (que j'ai détaillées pour mon étab), le risque zéro n'existe pas et on s'inscrit ou on inscrit son gosse à la cantine en toutes connaissances de cause, soit on ne tolère pas qu'un risque subsiste et on se démerde autrement.
A longueur des fils coronavirus, on fustige les gens qui se plaignent du port du masque (pour lequel ils n'ont pas le choix puisqu'il est obligatoire), parce qu'ils le supportent mal (difficulté à parler, coup de chaud, irritations, etc), parce que c'est une contrainte pénible pour eux, et on leur répond bassement d'arrêter de se plaindre parce que les contraintes liées au port du masque ne sont "rien comparées à la réanimation". Ben s'organiser différemment pour manger le midi si les conditions retenues ne nous conviennent pas, c'est contraignant, mais c'est "rien comparé à la réanimation"...
_________________
N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- User17095Érudit
ProvençalLeGaulois a écrit:A longueur des fils coronavirus, on fustige les gens qui se plaignent du port du masque (pour lequel ils n'ont pas le choix puisqu'il est obligatoire), parce qu'ils le supportent mal (difficulté à parler, coup de chaud, irritations, etc), parce que c'est une contrainte pénible pour eux, et on leur répond bassement d'arrêter de se plaindre parce que les contraintes liées au port du masque ne sont "rien comparées à la réanimation". Ben s'organiser différemment pour manger le midi si les conditions retenues ne nous conviennent pas, c'est contraignant, mais c'est "rien comparé à la réanimation"...
Il n'y a pas si longtemps, on lisait à longueur de fil "ffp2 pour tout le monde sinon c'est sans moi"...
- cleofeeNiveau 3
Perso, je me suis organisée pour éviter la cantine avec une amie qui a ses gamins dans la même école. Ça limite les dégâts...
- frimoussette77Guide spirituel
J'habite dans une zone rurale et mon fils de 13 ans est scolarisé dans le collège de secteur, il prend le bus pour s'y rendre. Donc d'après toi, je lui fais son repas qu'il stocke dans son sac et le midi il va tout seul dans la rue sur un banc manger son repas ? Le gamin de 13 ans qui traîne dans la rue, ça ne te pose pas problème ?ProvençalLeGaulois a écrit:frimoussette77 a écrit:Je peux éviter la cantine et manger ailleurs mais je fais comment pour que mes enfants mangent ailleurs. Tu utilises le mot "ailleurs", c'est où ailleurs pour toi ? Quel choix ai-je ? Aucun ! L'un est interne parce que l'établissement dans lequel il est scolarisé est à une heure de route de chez nous donc c'est forcément cantine. Le deuxième n'est pas scolarisé dans le village où j'habite et je travaille. Je le laisse sortir manger dans la rue ?ProvençalLeGaulois a écrit:
Au passage, la cantine n'est obligatoire ni pour les adultes ni pour les enfants, rien n'empêche de faire le choix (certes parfois plus contraignant et plus coûteux) de manger ailleurs.
Mais comme on nous répète à l'envie que la gêne occasionnée par le port du masque n'est rien comparé à la réanimation, il en va de même pour la gêne occasionnée par le fait de devoir s'organiser autrement le midi...
Ben oui, ailleurs, c'est ailleurs qu'à la cantine, donc chez soi, au kebab du coin, dans le parc de la ville, etc. Évidemment c'est plus contraignant et pour certains ça donne "je mange comme un con tout seul sur mon banc à l'extérieur" mais cela demeure un choix. Comme le fait de scolariser son gamin ailleurs que dans son établissement de secteur est un également un choix.
Soit on admet qu'on ne peut pas manger avec un masque sur le visage et donc que les gamins doivent enlever le masque à la cantine, que malgré toutes les mesures prises (que j'ai détaillées pour mon étab), le risque zéro n'existe pas et on s'inscrit ou on inscrit son gosse à la cantine en toutes connaissances de cause, soit on ne tolère pas qu'un risque subsiste et on se démerde autrement.
A longueur des fils coronavirus, on fustige les gens qui se plaignent du port du masque (pour lequel ils n'ont pas le choix puisqu'il est obligatoire), parce qu'ils le supportent mal (difficulté à parler, coup de chaud, irritations, etc), parce que c'est une contrainte pénible pour eux, et on leur répond bassement d'arrêter de se plaindre parce que les contraintes liées au port du masque ne sont "rien comparées à la réanimation". Ben s'organiser différemment pour manger le midi si les conditions retenues ne nous conviennent pas, c'est contraignant, mais c'est "rien comparé à la réanimation"...
Pour mon fils aîné, il est bien hors secteur mais le lycée proche de mon village a des internes pour qui c'est le lycée de secteur. Il y a bien une ligne pour être DP mais le bus passe le matin à 7 heures et le bus revient le soir à 18h50. Si en plus, ces pauvres gosses doivent manger tout seuls dehors le midi ...
- cleofeeNiveau 3
C’est assez drôle parce qu’on a vraiment tous des façons de voir (de flipper) différentes. Une maman me demandait hier en réunion parents-profs s’il n’y avait pas moyen de faire une dispense pour le masque parce que bon, son pauvre fils avec un masque toute la journée...
Et comme la collègue venait d’expliquer qu’elle avait, elle, cette fameuse dispense...
Et comme la collègue venait d’expliquer qu’elle avait, elle, cette fameuse dispense...
- ProvençalLeGauloisExpert
@frimoussette77
Je crois que vous ne comprenez simplement pas mon propos.
Si vos seuls choix pour vos gosses sont manger dehors seul sur un banc ou manger à la cantine mais évidemment sans masque et entourés d'autres personnes, vous choisissez bien ce que vous préférez. Ni l'un ni l'autre ne sont intolérables en eux-mêmes, c'est tout. La cantine, dans le secondaire, n'est pas un droit, c'est un service rendu aux familles. On peut mettre en place toutes les mesures possibles ou imaginables (et hyper contraignantes pour les agents qui sont déjà fortement sollicités pour les désinfections incessantes), le risque de contamination ne sera JAMAIS égal à zéro.
J'en ai simplement marre de lire à longueur de fil que les personnes qui ont du mal avec le masque n'ont qu'à faire avec et qu'elles n'ont qu'à fermer leur g***** au lieu de faire part de leurs difficultés et que c'est n'importe quoi qu'à la cantine les gamins puissent enlever leurs masques et soient en groupe pour manger.
Le masque, on n'a pas le choix, c'est obligatoire, alors on subit ; la cantine, si les mesures prises nous défrisent, on se démerde comme un grand et on n'y va pas, quitte à bouffer tout seul sur un banc.
Je crois que vous ne comprenez simplement pas mon propos.
Si vos seuls choix pour vos gosses sont manger dehors seul sur un banc ou manger à la cantine mais évidemment sans masque et entourés d'autres personnes, vous choisissez bien ce que vous préférez. Ni l'un ni l'autre ne sont intolérables en eux-mêmes, c'est tout. La cantine, dans le secondaire, n'est pas un droit, c'est un service rendu aux familles. On peut mettre en place toutes les mesures possibles ou imaginables (et hyper contraignantes pour les agents qui sont déjà fortement sollicités pour les désinfections incessantes), le risque de contamination ne sera JAMAIS égal à zéro.
J'en ai simplement marre de lire à longueur de fil que les personnes qui ont du mal avec le masque n'ont qu'à faire avec et qu'elles n'ont qu'à fermer leur g***** au lieu de faire part de leurs difficultés et que c'est n'importe quoi qu'à la cantine les gamins puissent enlever leurs masques et soient en groupe pour manger.
Le masque, on n'a pas le choix, c'est obligatoire, alors on subit ; la cantine, si les mesures prises nous défrisent, on se démerde comme un grand et on n'y va pas, quitte à bouffer tout seul sur un banc.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- EnaecoVénérable
Au sujet des cantines, autant être clair : il n'y a pas de solution viable et court terme dans l'extrême majorité des établissements.
- kiwiGuide spirituel
Que proposez-vous puisque manger avec un masque est exclu, et manger à l’extérieur ne convient pas? Il n’y a pas 36 options. Soit les cantines sont fermées, et on se debrouille pour manger chez soi, ou dehors, ou dans sa voiture ou... ; soit on autorise le retrait du masque à table, et on espace les tables. Mais dans ce cas, impossible d’accueillir tous les élèves et les personnels même sur plusieurs services, car les locaux ne sont pas extensibles à l’infini, et donc retour à la case départ : refus de cantine pour beaucoup obligeant à trouver une solution extérieure ; soit on fait comme là : masque retiré à table pour manger, tables positionnées comme d’habitude. Et on accueille tout le monde.
J’y vais de mon petit témoignage sur le port du masque. Jeudi soir, après 5h de cours et un masque porté de 8h à 17h (chirurgical), j’ai eu un truc très étrange : mes paupières sautaient, ma vue était trouble, j’avais du mal à fixer un point, je n’arrêtais pas de fermer les yeux. La nuit : les yeux qui pleurent, et le matin, un dépôt blanchâtre sur le bord des paupières, comme si j’avais une conjonctivite, sauf que ce n’était pas le cas. Mon père a la même chose en fin de journée. Je pense donc pouvoir incriminer le masque, d’autant plus que j’ai des lunettes. Heureusement, ça a commencé 20min après mon retour à la maison. Sinon je n’aurais pas pu conduire pour rentrer chez moi.
J’y vais de mon petit témoignage sur le port du masque. Jeudi soir, après 5h de cours et un masque porté de 8h à 17h (chirurgical), j’ai eu un truc très étrange : mes paupières sautaient, ma vue était trouble, j’avais du mal à fixer un point, je n’arrêtais pas de fermer les yeux. La nuit : les yeux qui pleurent, et le matin, un dépôt blanchâtre sur le bord des paupières, comme si j’avais une conjonctivite, sauf que ce n’était pas le cas. Mon père a la même chose en fin de journée. Je pense donc pouvoir incriminer le masque, d’autant plus que j’ai des lunettes. Heureusement, ça a commencé 20min après mon retour à la maison. Sinon je n’aurais pas pu conduire pour rentrer chez moi.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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