- ProvençalLeGauloisExpert
@amour
Vous pouvez me tutoyer, il ne me semble pas vous l'avoir reproché. J'utilise plus souvent le vouvoiement sur le forum mais c'est une habitude purement personnelle.
Dire qu'un adjoint-gestionnaire peut à la rigueur se mêler du planning des agents, c'est ignorer qu'il est en charge de la gestion de ces mêmes agents.
Et je n'ai absolument rien contre les enseignants, ni contre les CDE, ni contre telle ou telle catégorie de personnels, ce n'est guère mon genre de faire des généralisations à partir de quelques casse-pieds qui existent dans toute profession, y compris la mienne.
Je donne mon avis sur la rentrée scolaire version COVID, comme tout un chacun ici, comme personnel de l'EN.
Et j'ai écrit "il ne me semble pas incongru" qui est quand même vachement nuancé pour indiquer que je pense que tout un chacun peut participer à l'aération des salles, même si l'essentiel de cet entretien va reposer sur les épaules des agents d'entretien (duh) et je maintiens qu'ouvrir une fenêtre tout comme fermer une porte en partant pourrait facilement se demander à toute catégorie de personnels (professeurs, agents territoriaux, administratifs, AED, etc) et que cela pourra être discuté/décidé au plus tard à la pré-rentrée sans qu'on ait besoin qu'on nous ponde un énième protocole national qu'on critiquera de toutes façons (et qui s'ajoutera au départemental pour les collèges et au régional pour les lycées).
Vous pouvez me tutoyer, il ne me semble pas vous l'avoir reproché. J'utilise plus souvent le vouvoiement sur le forum mais c'est une habitude purement personnelle.
Dire qu'un adjoint-gestionnaire peut à la rigueur se mêler du planning des agents, c'est ignorer qu'il est en charge de la gestion de ces mêmes agents.
Et je n'ai absolument rien contre les enseignants, ni contre les CDE, ni contre telle ou telle catégorie de personnels, ce n'est guère mon genre de faire des généralisations à partir de quelques casse-pieds qui existent dans toute profession, y compris la mienne.
Je donne mon avis sur la rentrée scolaire version COVID, comme tout un chacun ici, comme personnel de l'EN.
Et j'ai écrit "il ne me semble pas incongru" qui est quand même vachement nuancé pour indiquer que je pense que tout un chacun peut participer à l'aération des salles, même si l'essentiel de cet entretien va reposer sur les épaules des agents d'entretien (duh) et je maintiens qu'ouvrir une fenêtre tout comme fermer une porte en partant pourrait facilement se demander à toute catégorie de personnels (professeurs, agents territoriaux, administratifs, AED, etc) et que cela pourra être discuté/décidé au plus tard à la pré-rentrée sans qu'on ait besoin qu'on nous ponde un énième protocole national qu'on critiquera de toutes façons (et qui s'ajoutera au départemental pour les collèges et au régional pour les lycées).
- dandelionVénérable
Il y a eu des conseils dispensés par des agences de santé publique, comme rapporté dans cet articledu New York Times. Le lien vers les recommandations de la ville de New York s’y trouve. On va dire que c’est de l’éducation sexuelle de qualité, pragmatique et pas dans le jugement. Cela dit, cela a fait le bonheur des late shows, parce que combiner distanciation sociale et sexe, évidemment, cela demande des efforts d’imagination.Danska a écrit:dandelion a écrit:Je sais qu’à New York un guide de ‘safe practices’ a été publié. De ce que j’ai compris avec un préservatif, normalement non, et il faut porter un masque (et non, pas ce genre de masque).
Attends, sérieusement ? Il y a vraiment eu des études menées sur les pratiques à avoir pour éviter la transmission du virus au cours d'un rapport sexuel ?
Pour en revenir au sujet (même si, quand on pense maladie transmise par la salive, on se dit que les adolescents ne sont pas les moins exposés), il y a suffisamment d’agents pour nettoyer aussi régulièrement les établissements et ouvrir toutes les fenêtres? Pour info ma plus jeune m’a raconté que pour son cours d’orchestre ils prennent un chiffon dans un bac vert, le prof met du spray sur leur chiffon, ils essuient leur pupitre et leur chaise, mettent le chiffon dans un bac rouge et se lavent les mains. Évidemment on ne peut pas désinfecter les instruments.
- roxanneOracle
Quels masques ?Lenagcn a écrit:Il existe des masques supportables, qui protègent les autres et son porteur. Ils contiennent du graphène (matériau virucide), n'ont ps besoin d'être lavés, et s'utilisent 20j si 4h/j, 10j si 8h/j .
J'en trouve dans une supérette près de chez moi, et la mairie en avait distribué. Le beurre (il nous protège), l'argent du beurre (pas de faux frais genre nettoyage à 60° ) , et le sourire de la crémière (taille enfant, médium, et large).
Peu fréquents, j'en conviens. Au moins un vendeur par vpc (mais plus cher que dans ma supérette).
- Thalia de GMédiateur
Lenagcn a écrit:une oui (j'en ai vu d'autres):
https://www.store.bioserenity.com/catalogue
et un distributeur vpc: https://www.mask-protekt.fr/mask-graph-kn95
(pas doué, le site n'est pas pratique du tout)
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- roxanneOracle
J’ai vu que la salle que je vais occuper cette année va être souvent prise de 8h à 17 h. Ceci dit, comme j’en suis la principale occupante, que je considère que c’est un peu « ma » salle, je vais essayer d'aérer le plus possible quand il y a possibilité sur les quelques trous. Tout le monde fera de son mieux j’imagine.
- Marc SmithNiveau 6
roxanne a écrit:Quels masques ?Lenagcn a écrit:Il existe des masques supportables, qui protègent les autres et son porteur. Ils contiennent du graphène (matériau virucide), n'ont ps besoin d'être lavés, et s'utilisent 20j si 4h/j, 10j si 8h/j .
J'en trouve dans une supérette près de chez moi, et la mairie en avait distribué. Le beurre (il nous protège), l'argent du beurre (pas de faux frais genre nettoyage à 60° ) , et le sourire de la crémière (taille enfant, médium, et large).
Peu fréquents, j'en conviens. Au moins un vendeur par vpc (mais plus cher que dans ma supérette).
Oui mais est-ce qu'on aura l'autorisation de forniquer avec ? Il ne serait pas surprenant que le gouvernement nous prépare une réforme à ce sujet ! (ou au pire un arrêté préfectoral)
_________________
"Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme."
A. Smith (1776)
"Moins tu manges, tu bois, tu achètes des livres, moins tu vas au théâtre, au bal, au cabaret, moins tu penses, tu aimes, tu fais de la théorie, moins tu chantes, tu parles, tu fais de l'escrime, etc., et plus tu épargnes, plus tu augmentes ton trésor que ne mangeront ni les mites ni la poussière, ton capital."
K. Marx (1844)
- kiwiGuide spirituel
Lenagcn a écrit:Autre aspect sympa: il faut aérer les salles de classe 15 minutes avant l'arrivée des élèves.
Qui se chargera d'ouvrir les fenêtres tous les matins?
Et en fin de pause déjeuner si il pleut?
En mai-juin-juillet, j'arrivais à 8h05 pour cela (groumpf, je pars le soir, ma salle est prête, aucune raison d'arriver avant les élèves) car montée des élèves à partir de 8h20.
Je n'offrais plus 20 minutes de mon temps chaque jour à l'accueil des élèves (oui, en élémentaire, c'est systématique sauf si tour de service dans la cour), mais 35 (il ne pleuvait pas). Ca va 2 secondes, quoi.
Attendez vous à ce que l'on vous en fasse la demande à vous aussi, dans le 2aire; le personnel d'entretien aura bien assez à faire côté nettoyage/désinfection!
Les agents d’entretien n’ont pas attendu le covid pour le faire. Et admettons que ça ne soit pas ouvert, je m’en chargerais pour ma part, car j’arrive bien avant la sonnerie. Faut arrêter de chercher compliqué quand les choses sont simples.
- ZybulkaHabitué du forum
Je pense que l'origine de la discussion animée qui vous oppose vient de là, et préfigure les conflits qui ne vont pas manquer de se développer dans nos bahuts à la rentrée : il y a mille taches supplémentaires à accomplir, mais (ô surprise) aucun moyen pour les faire correctement. Donc tout le monde se retrouve avec du boulot en plus, par exemple en vrac :je pense que tout un chacun peut participer à l'aération des salles
- les agent·e·s doivent aérer, effectuer plus de nettoyages, plus approfondis
- les profs doivent préparer tous leurs cours différemment en tenant compte des contraintes nouvelles et souvent annoncées au dernier moment (pas de travail de groupe, pas de possibilité de laisser du matos dans la salle, pas de manip pour les sciences...), ce qui fait qu'on va souvent devoir refaire un taf déjà fait au cours de l'été
- les AED vont devoir pschitter les mains des mômes avec du GHA, faire la police dans les couloirs à l'intercours pendant que les profs changent de salle, et redire cent fois par jours aux élèves que non, le masque ne se porte pas sous le nez
- les directions vont devoir se taper mille protocoles différents et là aussi refaire le taf autant de fois
Bref, la protection de la santé des personnels et des élèves va reposer exclusivement sur le personnel, générant un travail supplémentaire non financé, le tout en portant un masque qui va singulièrement compliquer notre taf (au moins pour les profs), alors même que la loi impose à l'employeur de prendre des mesures collectives pour assurer notre santé et notre sécurité (au hasard, recrutement d'enseignant·e·s supplémentaires pour permettre d'avoir des effectifs raisonnables, amélioration du bâti existant notamment sur l'aération et les sanitaires, et nouvelles normes pour les constructions à venir...). Je pense qu'il faut faire gaffe à lutter pour faire valoir nos droits sur ce point et pas à se déchirer entre nous pour savoir qui fera un taf qui de toute façon ne revient à personne.
- ZybulkaHabitué du forum
Je viens de découvrir ce truc : quelle abomination ! Comment le personnel d'éducation peut-il accepter de participer à ce genre de mascarade anxiogène ? Fin bon en voyant tout ça, je comprends mieux d'où viennent les affreux exercices "alerte intrusion" qu'on a en France...dandelion a écrit:Et ce n’est après tout pas pire que l’entraînement aux ‘active shooters’ dès la maternelle.
- Flo44Érudit
Kea a écrit:C'est à décider localement. Ici ce sont les AED qui s'en chargent, là un agent de ménage... Ça dépend du fonctionnement de l'établissement, du personnel disponible...
D'ici lundi, les établissements devront avoir prévu cela (je sais que dans le mien, c'est vu).
EDIT : d'accord avec ProvençalLeGaulois.
Et bien chez nous, il a été décidé que c'étaient les professeurs. Personne n'a protesté. On doit être 3 à habiter à 1 heure de route, les autres habitent à côté du collège, les agents aussi en général. Par contre il faut dire que les agents sont déjà très occupés en tant normal.
Après, je ne suis pas sûre que ce soit l'aération le matin la plus importante : pendant la nuit les aérosols ont peut-être le temps de s'évaporer, par contre dans la journée, c'est une autre histoire, surtout si les élèves changent de salle.
- kiwiGuide spirituel
ProvençalLeGaulois a écrit:Dans le secondaire, ce sont les agents (qui sont présents bien avant l'arrivée des élèves) qui vont le faire (et cela paraît logique en même temps, c'est même indiqué dans le protocole sanitaire de notre département) mais Lenagcn est dans le primaire.
Et bien, les locaux dans le 1er degré ne sont jamais nettoyés?
- Cléopatra2Guide spirituel
Panier repas froid, si comme nous vous n'avez plus accès au micro-ondes.Flo44 a écrit:Chez nous les cours commencent à 8h05. Il fallait donc arriver à 7h50. J'ai presque une heure de route pour venir au collège, et déjà en temps normal c'est l'enfer pour moi de me lever aussi tôt (sachant que mon conjoint ne se lève que vers 8h, que mes voisins sont retraités et bruyants, il m'est déjà impossible de m'endormir assez tôt pour avoir mes 8h de sommeil ). J'ai demandé à commencer à 9h cette année, j'espère que ce sera le cas... sinon je ne sais pas comment je tiendrai le coup, surtout en octobre (heure d'été ). Et en plus il faudra préparer le panier-repas...Lenagcn a écrit:Autre aspect sympa: il faut aérer les salles de classe 15 minutes avant l'arrivée des élèves.
Qui se chargera d'ouvrir les fenêtres tous les matins?
Et en fin de pause déjeuner si il pleut?
En mai-juin-juillet, j'arrivais à 8h05 pour cela (groumpf, je pars le soir, ma salle est prête, aucune raison d'arriver avant les élèves) car montée des élèves à partir de 8h20.
Je n'offrais plus 20 minutes de mon temps chaque jour à l'accueil des élèves (oui, en élémentaire, c'est systématique sauf si tour de service dans la cour), mais 35 (il ne pleuvait pas). Ca va 2 secondes, quoi.
Attendez vous à ce que l'on vous en fasse la demande à vous aussi, dans le 2aire; le personnel d'entretien aura bien assez à faire côté nettoyage/désinfection!Rendash a écrit:Heureusement qu'on a une médecine du travail efficace et performante qui permet à Jean-Michel Blanquer de savoir dès maintenant le nombre de collègues vulnérablesPontorson50 a écrit:"Ce pourcentage de personnes vulnérables qui ne pourront pas venir est nettement inférieur à nos moyens de remplacement et donc à notre capacité à remplacer ceux qui seraient éventuellement absents", a-t-il assuré, avant de conclure en appelant à un retour massif des élèves et personnels : "Ce que j'appelle de mes voeux, c'est le retour de tout le monde, élèves et professeurs. Il est largement temps que l'école de la République fonctionne comme elle doit fonctionner au service des Français."
...
Mais quelle blague. Quelle foutue bonne blague.
Et beh! Il est au courant que les moyens de remplacement sont déjà insuffisants en temps normal? L'an dernier, une collègue m'a dit en avril que dans son collège il manquait un enseignant en mathématiques depuis le mois d'octobre ! Et celle que j'ai remplaçée était en congé maladie depuis plus de 2 mois (sans remplacement entre temps, évidemment)
- ProtonExpert
Chez nous c'est interdit cette année de manger dans les salles ... faut aller au self ou dehors. Du coup ça va concentrer encore plus de monde au self. Brillant.
- Flo44Érudit
Chez nous il n'y a pas de micro-ondes.Cléopatra2 a écrit:
Panier repas froid, si comme nous vous n'avez plus accès au micro-ondes.
De toute manière, je n'irai pas en salle des professeurs, trop risqué. Reste le parc s'il fait beau, ou la voiture :|
- kiwiGuide spirituel
Zybulka a écrit:Je pense que l'origine de la discussion animée qui vous oppose vient de là, et préfigure les conflits qui ne vont pas manquer de se développer dans nos bahuts à la rentrée : il y a mille taches supplémentaires à accomplir, mais (ô surprise) aucun moyen pour les faire correctement. Donc tout le monde se retrouve avec du boulot en plus, par exemple en vrac :je pense que tout un chacun peut participer à l'aération des salles
- les agent·e·s doivent aérer, effectuer plus de nettoyages, plus approfondis
- les profs doivent préparer tous leurs cours différemment en tenant compte des contraintes nouvelles et souvent annoncées au dernier moment (pas de travail de groupe, pas de possibilité de laisser du matos dans la salle, pas de manip pour les sciences...), ce qui fait qu'on va souvent devoir refaire un taf déjà fait au cours de l'été
- les AED vont devoir pschitter les mains des mômes avec du GHA, faire la police dans les couloirs à l'intercours pendant que les profs changent de salle, et redire cent fois par jours aux élèves que non, le masque ne se porte pas sous le nez
- les directions vont devoir se taper mille protocoles différents et là aussi refaire le taf autant de fois
Bref, la protection de la santé des personnels et des élèves va reposer exclusivement sur le personnel, générant un travail supplémentaire non financé, le tout en portant un masque qui va singulièrement compliquer notre taf (au moins pour les profs), alors même que la loi impose à l'employeur de prendre des mesures collectives pour assurer notre santé et notre sécurité (au hasard, recrutement d'enseignant·e·s supplémentaires pour permettre d'avoir des effectifs raisonnables, amélioration du bâti existant notamment sur l'aération et les sanitaires, et nouvelles normes pour les constructions à venir...). Je pense qu'il faut faire gaffe à lutter pour faire valoir nos droits sur ce point et pas à se déchirer entre nous pour savoir qui fera un taf qui de toute façon ne revient à personne.
Il faudrait peut être choisir nos combats, non? Genre des combats qui ont un réel impact sur nos conditions de travail, ou sur nos finances, tels que devoir payer de notre poche des masques chirurgicaux plus protecteurs et plus confortables pour faire cours, ou encore pour les PP devoir appeler les familles avec notre propre forfait téléphonique, genre être amputés de nos pauses et enchaîner 3h ou 4h de cours tout en courant de salle en salle sans avoir le temps d’aller pisser, genre trimballer son matériel partout et ne pas pouvoir enseigner sa matière décemment (ce qui était compréhensible pour un mois en juin ne l’est plus vraiment pour toute une année scolaire). On peut aussi parler du cas des personnels vulnérables qui n’auront aucune protection ni aucun aménagement de leur poste.
Geindre sur la question de qui va ouvrir les fenêtres, vraiment? Réclamer un protocole de 15pages pour un truc qui prend 3 secondes? Il s’agit juste de faire quelque chose de banal, logique, en dehors de tout cas de covid. Quelque chose qui incombe à tout le monde en temps normal et qui ne nécessite pas d’être un expert.
- RendashBon génie
Je me marre, parce que moi qui suis un maniaque de l'aération de ma salle, je me frite depuis des années avec les agents d'entretien et la gestionnaire, qui ont bien fini par comprendre que j'avais fauché une clef pour ouvrir en grand ces pytains d'oscillobattants
J'aère le matin quand j'arrive, à la récré, et sur le temps de midi.
Et quand j'ai un trou et que ma salle est dispo.
Et je zute ceux qui râlent.
J'aère le matin quand j'arrive, à la récré, et sur le temps de midi.
Et quand j'ai un trou et que ma salle est dispo.
Et je zute ceux qui râlent.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- mafalda16Modérateur
Hum, zutte donc correctement !
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- FireflyNiveau 9
kiwi a écrit:Zybulka a écrit:Je pense que l'origine de la discussion animée qui vous oppose vient de là, et préfigure les conflits qui ne vont pas manquer de se développer dans nos bahuts à la rentrée : il y a mille taches supplémentaires à accomplir, mais (ô surprise) aucun moyen pour les faire correctement. Donc tout le monde se retrouve avec du boulot en plus, par exemple en vrac :je pense que tout un chacun peut participer à l'aération des salles
- les agent·e·s doivent aérer, effectuer plus de nettoyages, plus approfondis
- les profs doivent préparer tous leurs cours différemment en tenant compte des contraintes nouvelles et souvent annoncées au dernier moment (pas de travail de groupe, pas de possibilité de laisser du matos dans la salle, pas de manip pour les sciences...), ce qui fait qu'on va souvent devoir refaire un taf déjà fait au cours de l'été
- les AED vont devoir pschitter les mains des mômes avec du GHA, faire la police dans les couloirs à l'intercours pendant que les profs changent de salle, et redire cent fois par jours aux élèves que non, le masque ne se porte pas sous le nez
- les directions vont devoir se taper mille protocoles différents et là aussi refaire le taf autant de fois
Bref, la protection de la santé des personnels et des élèves va reposer exclusivement sur le personnel, générant un travail supplémentaire non financé, le tout en portant un masque qui va singulièrement compliquer notre taf (au moins pour les profs), alors même que la loi impose à l'employeur de prendre des mesures collectives pour assurer notre santé et notre sécurité (au hasard, recrutement d'enseignant·e·s supplémentaires pour permettre d'avoir des effectifs raisonnables, amélioration du bâti existant notamment sur l'aération et les sanitaires, et nouvelles normes pour les constructions à venir...). Je pense qu'il faut faire gaffe à lutter pour faire valoir nos droits sur ce point et pas à se déchirer entre nous pour savoir qui fera un taf qui de toute façon ne revient à personne.
Il faudrait peut être choisir nos combats, non? Genre des combats qui ont un réel impact sur nos conditions de travail, ou sur nos finances, tels que devoir payer de notre poche des masques chirurgicaux plus protecteurs et plus confortables pour faire cours, ou encore pour les PP devoir appeler les familles avec notre propre forfait téléphonique, genre être amputés de nos pauses et enchaîner 3h ou 4h de cours tout en courant de salle en salle sans avoir le temps d’aller pisser, genre trimballer son matériel partout et ne pas pouvoir enseigner sa matière décemment (ce qui était compréhensible pour un mois en juin ne l’est plus vraiment pour toute une année scolaire). On peut aussi parler du cas des personnels vulnérables qui n’auront aucune protection ni aucun aménagement de leur poste.
Geindre sur la question de qui va ouvrir les fenêtres, vraiment? Réclamer un protocole de 15pages pour un truc qui prend 3 secondes? Il s’agit juste de faire quelque chose de banal, logique, en dehors de tout cas de covid. Quelque chose qui incombe à tout le monde en temps normal et qui ne nécessite pas d’être un expert.
Alors là je ne vais certainement pas me gêner pour faire du travail de groupe lorsqu'on me met 37 élèves en 2nd alors que j'ai 33 places dans ma salle... Mon CDE a dit: le protocole c'est le masque rien d'autre. (de toute manière vu mon établissement nous ne pouvons rien faire d'autre à moins de laisser des élèves à la maison.) De plus, dans les recommandations en langues il est inscrit : interactivité, collaboration, etc.
- elisa18Neoprof expérimenté
Et nettoyer le clavier, la souris, la télécommande du vidéoprojecteur, le bureau.... (Avec quoi d'ailleurs ? En juin je le faisais avec du gel hydro alcoolique car je n'avais que cela à ma disposition)Zybulka a écrit:Je pense que l'origine de la discussion animée qui vous oppose vient de là, et préfigure les conflits qui ne vont pas manquer de se développer dans nos bahuts à la rentrée : il y a mille taches supplémentaires à accomplir, mais (ô surprise) aucun moyen pour les faire correctement. Donc tout le monde se retrouve avec du boulot en plus, par exemple en vrac :je pense que tout un chacun peut participer à l'aération des salles
- les agent·e·s doivent aérer, effectuer plus de nettoyages, plus approfondis
- les profs doivent préparer tous leurs cours différemment en tenant compte des contraintes nouvelles et souvent annoncées au dernier moment (pas de travail de groupe, pas de possibilité de laisser du matos dans la salle, pas de manip pour les sciences...), ce qui fait qu'on va souvent devoir refaire un taf déjà fait au cours de l'été
- les AED vont devoir pschitter les mains des mômes avec du GHA, faire la police dans les couloirs à l'intercours pendant que les profs changent de salle, et redire cent fois par jours aux élèves que non, le masque ne se porte pas sous le nez
- les directions vont devoir se taper mille protocoles différents et là aussi refaire le taf autant de fois
Bref, la protection de la santé des personnels et des élèves va reposer exclusivement sur le personnel, générant un travail supplémentaire non financé, le tout en portant un masque qui va singulièrement compliquer notre taf (au moins pour les profs), alors même que la loi impose à l'employeur de prendre des mesures collectives pour assurer notre santé et notre sécurité (au hasard, recrutement d'enseignant·e·s supplémentaires pour permettre d'avoir des effectifs raisonnables, amélioration du bâti existant notamment sur l'aération et les sanitaires, et nouvelles normes pour les constructions à venir...). Je pense qu'il faut faire gaffe à lutter pour faire valoir nos droits sur ce point et pas à se déchirer entre nous pour savoir qui fera un taf qui de toute façon ne revient à personne.
- amourExpert
Mais enfin, faut peut être arrêter de feindre de ne pas comprendre la différence entre une « recommandation», « une obligation» et un bricolage maison sans moyens alloués qu' on accepterait tels des veaux! On a bien vu sur certains fils que même le port du masque ne faisait pas consensus jusqu'à ce qu' il soit déclaré obligatoire. Tout ce que tu listes est exact, y compris l' absence de protocole pour les personnels vulnérables et ceux qui vivent sous le même toit qu' eux, l' aération semblant être la seule protection contre l' aerosolisation, et celle-ci étant le moyen de contamination le plus redouté puisque ne dépendant nullement de nos gestes d' interaction humaine, gestes que les personnes vulnérables que je connais appliquent religieusement depuis Mars dernier, je la pense effectivement cruciale et à codifier, oui. Avoir la vessie pleine pendant les cours ne me plait pas, mais in fine, je peux me soulager et je n' en mourrai pas. Faire cou r s dans une salle qu' on aurait oublié d' aérer c'est mettre la vie de plusieurs personne en jeu, donc il me semble responsable d' essayer d'anticiper un fonctionnement pérenne et un plan b en cas de couac plutôt que d'annuler un cours à la dernière minute, voire pis, faire cours sans savoir qu' on expos e nos élèves et nos familles massivement.kiwi a écrit:Zybulka a écrit:Je pense que l'origine de la discussion animée qui vous oppose vient de là, et préfigure les conflits qui ne vont pas manquer de se développer dans nos bahuts à la rentrée : il y a mille taches supplémentaires à accomplir, mais (ô surprise) aucun moyen pour les faire correctement. Donc tout le monde se retrouve avec du boulot en plus, par exemple en vrac :je pense que tout un chacun peut participer à l'aération des salles
- les agent·e·s doivent aérer, effectuer plus de nettoyages, plus approfondis
- les profs doivent préparer tous leurs cours différemment en tenant compte des contraintes nouvelles et souvent annoncées au dernier moment (pas de travail de groupe, pas de possibilité de laisser du matos dans la salle, pas de manip pour les sciences...), ce qui fait qu'on va souvent devoir refaire un taf déjà fait au cours de l'été
- les AED vont devoir pschitter les mains des mômes avec du GHA, faire la police dans les couloirs à l'intercours pendant que les profs changent de salle, et redire cent fois par jours aux élèves que non, le masque ne se porte pas sous le nez
- les directions vont devoir se taper mille protocoles différents et là aussi refaire le taf autant de fois
Bref, la protection de la santé des personnels et des élèves va reposer exclusivement sur le personnel, générant un travail supplémentaire non financé, le tout en portant un masque qui va singulièrement compliquer notre taf (au moins pour les profs), alors même que la loi impose à l'employeur de prendre des mesures collectives pour assurer notre santé et notre sécurité (au hasard, recrutement d'enseignant·e·s supplémentaires pour permettre d'avoir des effectifs raisonnables, amélioration du bâti existant notamment sur l'aération et les sanitaires, et nouvelles normes pour les constructions à venir...). Je pense qu'il faut faire gaffe à lutter pour faire valoir nos droits sur ce point et pas à se déchirer entre nous pour savoir qui fera un taf qui de toute façon ne revient à personne.
Il faudrait peut être choisir nos combats, non? Genre des combats qui ont un réel impact sur nos conditions de travail, ou sur nos finances, tels que devoir payer de notre poche des masques chirurgicaux plus protecteurs et plus confortables pour faire cours, ou encore pour les PP devoir appeler les familles avec notre propre forfait téléphonique, genre être amputés de nos pauses et enchaîner 3h ou 4h de cours tout en courant de salle en salle sans avoir le temps d’aller pisser, genre trimballer son matériel partout et ne pas pouvoir enseigner sa matière décemment (ce qui était compréhensible pour un mois en juin ne l’est plus vraiment pour toute une année scolaire). On peut aussi parler du cas des personnels vulnérables qui n’auront aucune protection ni aucun aménagement de leur poste.
Geindre sur la question de qui va ouvrir les fenêtres, vraiment? Réclamer un protocole de 15pages pour un truc qui prend 3 secondes? Il s’agit juste de faire quelque chose de banal, logique, en dehors de tout cas de covid. Quelque chose qui incombe à tout le monde en temps normal et qui ne nécessite pas d’être un expert.
- Volo'Neoprof expérimenté
Zybulka a écrit:Je pense que l'origine de la discussion animée qui vous oppose vient de là, et préfigure les conflits qui ne vont pas manquer de se développer dans nos bahuts à la rentrée : il y a mille taches supplémentaires à accomplir, mais (ô surprise) aucun moyen pour les faire correctement. Donc tout le monde se retrouve avec du boulot en plus, par exemple en vrac :je pense que tout un chacun peut participer à l'aération des salles
- les agent·e·s doivent aérer, effectuer plus de nettoyages, plus approfondis
- les profs doivent préparer tous leurs cours différemment en tenant compte des contraintes nouvelles et souvent annoncées au dernier moment (pas de travail de groupe, pas de possibilité de laisser du matos dans la salle, pas de manip pour les sciences...), ce qui fait qu'on va souvent devoir refaire un taf déjà fait au cours de l'été
- les AED vont devoir pschitter les mains des mômes avec du GHA, faire la police dans les couloirs à l'intercours pendant que les profs changent de salle, et redire cent fois par jours aux élèves que non, le masque ne se porte pas sous le nez
- les directions vont devoir se taper mille protocoles différents et là aussi refaire le taf autant de fois
Bref, la protection de la santé des personnels et des élèves va reposer exclusivement sur le personnel, générant un travail supplémentaire non financé, le tout en portant un masque qui va singulièrement compliquer notre taf (au moins pour les profs), alors même que la loi impose à l'employeur de prendre des mesures collectives pour assurer notre santé et notre sécurité (au hasard, recrutement d'enseignant·e·s supplémentaires pour permettre d'avoir des effectifs raisonnables, amélioration du bâti existant notamment sur l'aération et les sanitaires, et nouvelles normes pour les constructions à venir...). Je pense qu'il faut faire gaffe à lutter pour faire valoir nos droits sur ce point et pas à se déchirer entre nous pour savoir qui fera un taf qui de toute façon ne revient à personne.
Je suis passé dans l'établissement hier. En discutant, le chef a recommandé les travaux de groupe justement. Il avançait l'idée qu'on ne va pas pouvoir faire un cours à s'égosiller derrière un masque pendant des heures, que ce serait source de fatigue, donc autant faire bosser les gamins entre eux. Et je trouve que c'est pertinent dans la mesure où, dans le protocole, il est justement écrit que dans les espaces communs les élèves peuvent se passer le matériel. À un moment, on retourne en classe, il est nécessaire que nous puissions travailler un minimum (travail de groupe ou pas ; oral ; ... suivant les affinités de chacun). Et oui, c'est le chef qui dit cela mais il n'impose rien du tout, chacun gère comme il veut.
Il faut quand même penser que nous allons conserver le masque toute la journée, que nous sommes censé l'avoir en salle des profs également (pour ma zone géographique, dans la rue aussi). À un moment, il faut également se préserver aussi, je crois.
- ZybulkaHabitué du forum
Non.kiwi a écrit:Il faudrait peut être choisir nos combats, non?
Généralement, parler de choisir ses combats revient à ne pas combattre pas grand chose. En l'occurrence, tout se tient, et bien sûr personne n'ira protester pour ne pas ouvrir la fenêtre à la fin de la demi-journée, mais il ne s'agit pas que de ça, car organiser correctement l'aération dans un établissement important où tout le monde va probablement tourner de salle en salle, en tenant compte des conditions climatiques, ça prend un temps certain. Et c'est un détail parmi la masse de choses nouvelles qu'on nous impose sans rien mettre en face dans la balance !
J'avoue que quand je lis que des collègues commencent à prévoir d'arriver 15 minutes en avance pour aérer (en râlant, mais en le faisant quand même), à acheter des masques pour se protéger, à penser à manger dans leur voiture puisqu'on ne leur fournit pas un endroit pour le faire au sein de leur lieu de travail, je me dis qu'il n'est plus vraiment temps de choisir ses combats, mais de se rappeler que la lutte existe ! Et de se dire aussi que par ailleurs, pour la grande majorité d'entre nous (je parle pour les profs), on est quand même les mieux placé·e·s pour le faire car on a un statut privilégié qui fait que (pour l'instant), on peut encore se permettre de faire valoir nos droits (et ceux des autres, je rejoins tout à fait Amour qui dit que si, les conditions de travail des agent·e·s nous concernent, parce que justement, la seule lutte qui paie est intercatégorielle !).
- ZybulkaHabitué du forum
Pour les travaux de groupes, je suis ok avec vous, mais sous deux réserves :
- Je ne sais pas si c'est vraiment envisageable avec le masque, qui nécessite de parler plus fort pour se faire entendre. J'ai peur que ça devienne vite une cacophonie insupportable.
- J'attends de savoir quelle organisation sera adoptée dans mon bahut. Ce n'est pas faute d'avoir demandé, en fin d'année dernière + cette semaine, comment ça serait géré, mais si chaque classe a sa salle avec placement fixe, le travail de groupe, ça sera vite vu...
Bref, encore une fois, une impréparation incroyable qui fait peser sur nos épaules une incertitude désagréable et empêche de préparer sereinement la rentrée (un cours dialogué et un cours en travail de groupe, ce sont deux préparations radicalement différentes), alors même qu'on aurait pu facilement trancher sur ces points depuis plusieurs semaines... Toujours le même mépris envers nous, et indirectement envers nos élèves (mais à quoi vont ressembler nos cours à la rentrée ???).
- Je ne sais pas si c'est vraiment envisageable avec le masque, qui nécessite de parler plus fort pour se faire entendre. J'ai peur que ça devienne vite une cacophonie insupportable.
- J'attends de savoir quelle organisation sera adoptée dans mon bahut. Ce n'est pas faute d'avoir demandé, en fin d'année dernière + cette semaine, comment ça serait géré, mais si chaque classe a sa salle avec placement fixe, le travail de groupe, ça sera vite vu...
Bref, encore une fois, une impréparation incroyable qui fait peser sur nos épaules une incertitude désagréable et empêche de préparer sereinement la rentrée (un cours dialogué et un cours en travail de groupe, ce sont deux préparations radicalement différentes), alors même qu'on aurait pu facilement trancher sur ces points depuis plusieurs semaines... Toujours le même mépris envers nous, et indirectement envers nos élèves (mais à quoi vont ressembler nos cours à la rentrée ???).
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Non, c'est pas vrai?!!! Encore du " toussenssembleu- toussenssemblesbleu ouaip-ouaip" Alors que tous les autres nous enterrent en réclamant des primes et indemnités particulieres? Alors que les catégories b des autres ministères nous dépassent ainsi? Non mais sérieux, tout a ete organisé avec des primes pour mqintenir les pouvoirs d'achat sauf celui des profs et vous en êtes encore là? Nono : tout ce passe discrêtement, en doublant ces petits camarade. La lutte commune et le point d'indice qu'on nous présente ( seulement a nous) comme la solution, pour tous les autres ce sont les pièces jaunes.Zybulka a écrit:Non.kiwi a écrit:Il faudrait peut être choisir nos combats, non?
Généralement, parler de choisir ses combats revient à ne pas combattre pas grand chose. En l'occurrence, tout se tient, et bien sûr personne n'ira protester pour ne pas ouvrir la fenêtre à la fin de la demi-journée, mais il ne s'agit pas que de ça, car organiser correctement l'aération dans un établissement important où tout le monde va probablement tourner de salle en salle, en tenant compte des conditions climatiques, ça prend un temps certain. Et c'est un détail parmi la masse de choses nouvelles qu'on nous impose sans rien mettre en face dans la balance !
J'avoue que quand je lis que des collègues commencent à prévoir d'arriver 15 minutes en avance pour aérer (en râlant, mais en le faisant quand même), à acheter des masques pour se protéger, à penser à manger dans leur voiture puisqu'on ne leur fournit pas un endroit pour le faire au sein de leur lieu de travail, je me dis qu'il n'est plus vraiment temps de choisir ses combats, mais de se rappeler que la lutte existe ! Et de se dire aussi que par ailleurs, pour la grande majorité d'entre nous (je parle pour les profs), on est quand même les mieux placé·e·s pour le faire car on a un statut privilégié qui fait que (pour l'instant), on peut encore se permettre de faire valoir nos droits (et ceux des autres, je rejoins tout à fait Amour qui dit que si, les conditions de travail des agent·e·s nous concernent, parce que justement, la seule lutte qui paie est intercatégorielle !).
- ElyasEsprit sacré
Tiens, je viens de lire un article sur ce qui est prévu dans mon Académie.
Apparemment, une task force numérique existe. Quand un établissement fermera, elle arrivera dans l'établissement fermé pour founir aux professeurs le matériel nécessaire pour assurer l'enseignement à distance.
Alors, une caméra numérique, un fond vert, un technicien... Non, je rêve ! Cela risque plutôt d'être une mallette avec quelques ordis/tablettes
Sinon je me rends compte que si mon établissement est fermé, j'aimerais vraiment avoir la possibilité de venir au collège pour faire mes cours à distance depuis le collège. Je serais dans ma salle, devant l'ordinateur du collège pour faire cours à distance. Il suffit d'une webcam et d'un micro en plus (allez, pour du matériel solide et performant, on est sur du 150-200 euros grand maximum par salle).
Faire cours avec un masque, on va s'y habituer, je pense. Un ami m'a dit que le problème ne serait pas comment le professeur va faire pour parler mais bien comment les élèves vont faire pour bavarder pendant que le professeur parle. Cela m'a fait rire même si je pense qu'il est d'une grande naïveté sur ce point.
Pour les travaux en groupe, sincèrement, sans distanciation sociale, vous pouvez y aller.
Cependant, je me pose la question de la survie de devoirs faits. Comme ça brasse les classes et niveaux, cela semble plutôt à proscrire. On verra.
Apparemment, une task force numérique existe. Quand un établissement fermera, elle arrivera dans l'établissement fermé pour founir aux professeurs le matériel nécessaire pour assurer l'enseignement à distance.
Alors, une caméra numérique, un fond vert, un technicien... Non, je rêve ! Cela risque plutôt d'être une mallette avec quelques ordis/tablettes
Sinon je me rends compte que si mon établissement est fermé, j'aimerais vraiment avoir la possibilité de venir au collège pour faire mes cours à distance depuis le collège. Je serais dans ma salle, devant l'ordinateur du collège pour faire cours à distance. Il suffit d'une webcam et d'un micro en plus (allez, pour du matériel solide et performant, on est sur du 150-200 euros grand maximum par salle).
Faire cours avec un masque, on va s'y habituer, je pense. Un ami m'a dit que le problème ne serait pas comment le professeur va faire pour parler mais bien comment les élèves vont faire pour bavarder pendant que le professeur parle. Cela m'a fait rire même si je pense qu'il est d'une grande naïveté sur ce point.
Pour les travaux en groupe, sincèrement, sans distanciation sociale, vous pouvez y aller.
Cependant, je me pose la question de la survie de devoirs faits. Comme ça brasse les classes et niveaux, cela semble plutôt à proscrire. On verra.
- Volo'Neoprof expérimenté
Elyas a écrit:Tiens, je viens de lire un article sur ce qui est prévu dans mon Académie.
Apparemment, une task force numérique existe. Quand un établissement fermera, elle arrivera dans l'établissement fermé pour founir aux professeurs le matériel nécessaire pour assurer l'enseignement à distance.
Alors, une caméra numérique, un fond vert, un technicien... Non, je rêve ! Cela risque plutôt d'être une mallette avec quelques ordis/tablettes
Sinon je me rends compte que si mon établissement est fermé, j'aimerais vraiment avoir la possibilité de venir au collège pour faire mes cours à distance depuis le collège. Je serais dans ma salle, devant l'ordinateur du collège pour faire cours à distance. Il suffit d'une webcam et d'un micro en plus (allez, pour du matériel solide et performant, on est sur du 150-200 euros grand maximum par salle).
Faire cours avec un masque, on va s'y habituer, je pense. Un ami m'a dit que le problème ne serait pas comment le professeur va faire pour parler mais bien comment les élèves vont faire pour bavarder pendant que le professeur parle. Cela m'a fait rire même si je pense qu'il est d'une grande naïveté sur ce point.
Pour les travaux en groupe, sincèrement, sans distanciation sociale, vous pouvez y aller.
Cependant, je me pose la question de la survie de devoirs faits. Comme ça brasse les classes et niveaux, cela semble plutôt à proscrire. On verra.
A priori le MEN veut renforcer devoirs faits. C'est un des objectifs qui a été mis en avant. Si les groupes ne sont pas surchargés et qu'ils sont placés dans une salle de classe de manière à être espacés, je ne vois pas le problème. De toute manière, ils vont être mélangés dans la cours, au réfectoire et en venant dans les établissements.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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