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- Docteur OXGrand sage
Salut marquise
Bon, moi avec les classes pénibles....je joue le Facho ! (mais je ne le suis pas in real life, nuance....)
D'abord j'oublie complètement la séance, le programme, la matière, 'l'inspecteur...l'objectif est ailleurs
Personne n'entre dans la classe, tant que je n'ai pas un rang 2 par 2 et un silence général.
Je les salue à leur entrée les yeux dans les yeux quant ils rentrent.
Je leur fais une gueule d'enterrement.
Les pertubateurs: pas de pitié, les regarder avec un certain mépris (moi je regarde leurs pieds tout ent leur parlant, ils aiment pas...)
Je leur donne l'impression d'être furieux pour un oui pou un non (du genre attention animal dangereux)
Je ne crie pas mais je PARLE FORT, voire TRES FORT (faut s"entraîner): ne pas oublier, c'est une génération de sourds.
On reste debout en début de cours tant qu'il y a de la nervosité. Ca peut durer 5 très longues minutes (au début c'"est très dur, mais les élèves apprécient ce moment finalement, ils passent du pithécanthrope à l'homo sapiens sapiens sapiens..)
Je prend tous les carnets de liaison sur ma table.
Dès qu'il y a un bruit, je m'arrête. Silence de mort (avec ma tronche de mort-vivant) . Et wait and see...
1er étape:ouverture du carnet
2ème étape: mot ou punition avec possibilité de rédemption (si d'ici la fin de l'heure, le môme s'est calmé, je t'enlève la sanction)
3ème étape: 1 ou 2 h de colle avec mes autres classes
Avec les excités: un tour dans le couloir en lui précisant qu'il a 2 minutes pour se calmer. ( je sais, c'est pas légal et c'est risqué)
Je m'adapte à leur niveau (souvent celui d'une huitre...) Donc trace écrite avec couleurs et trucs à souligner. Ils écrivent, ils sont contents.
Menace efficace avec les perturbateurs:"je tél à un de tes parents sur son lieu de travail après le cours"
Je félicite un ou deux leaders-caïds au moindre point positif ( du genre, kevin a réussi trouver la France sur une carte de l'Europe). Mon encouragement à ce genre d'élève est plus proche du Sergent-chef content de son soldat que celui d'une mère, je précise.
Je casse, de façon rigolote et cynique, le leader le plus bête et le moins dangereux. (le comparer à un pokemon devant ses potes lui cloue souvent le bec pour un moment)
BOn vous devez me trouver "dangereux" ou "ennemi du peuple et du genre humain" mais; moi , dsl, je n'aime pas perdre. 10 ans de zep-pep4 m'ont changé un peu.
Bon courage marquise. Keep the faith.
Bon, moi avec les classes pénibles....je joue le Facho ! (mais je ne le suis pas in real life, nuance....)
D'abord j'oublie complètement la séance, le programme, la matière, 'l'inspecteur...l'objectif est ailleurs
Personne n'entre dans la classe, tant que je n'ai pas un rang 2 par 2 et un silence général.
Je les salue à leur entrée les yeux dans les yeux quant ils rentrent.
Je leur fais une gueule d'enterrement.
Les pertubateurs: pas de pitié, les regarder avec un certain mépris (moi je regarde leurs pieds tout ent leur parlant, ils aiment pas...)
Je leur donne l'impression d'être furieux pour un oui pou un non (du genre attention animal dangereux)
Je ne crie pas mais je PARLE FORT, voire TRES FORT (faut s"entraîner): ne pas oublier, c'est une génération de sourds.
On reste debout en début de cours tant qu'il y a de la nervosité. Ca peut durer 5 très longues minutes (au début c'"est très dur, mais les élèves apprécient ce moment finalement, ils passent du pithécanthrope à l'homo sapiens sapiens sapiens..)
Je prend tous les carnets de liaison sur ma table.
Dès qu'il y a un bruit, je m'arrête. Silence de mort (avec ma tronche de mort-vivant) . Et wait and see...
1er étape:ouverture du carnet
2ème étape: mot ou punition avec possibilité de rédemption (si d'ici la fin de l'heure, le môme s'est calmé, je t'enlève la sanction)
3ème étape: 1 ou 2 h de colle avec mes autres classes
Avec les excités: un tour dans le couloir en lui précisant qu'il a 2 minutes pour se calmer. ( je sais, c'est pas légal et c'est risqué)
Je m'adapte à leur niveau (souvent celui d'une huitre...) Donc trace écrite avec couleurs et trucs à souligner. Ils écrivent, ils sont contents.
Menace efficace avec les perturbateurs:"je tél à un de tes parents sur son lieu de travail après le cours"
Je félicite un ou deux leaders-caïds au moindre point positif ( du genre, kevin a réussi trouver la France sur une carte de l'Europe). Mon encouragement à ce genre d'élève est plus proche du Sergent-chef content de son soldat que celui d'une mère, je précise.
Je casse, de façon rigolote et cynique, le leader le plus bête et le moins dangereux. (le comparer à un pokemon devant ses potes lui cloue souvent le bec pour un moment)
BOn vous devez me trouver "dangereux" ou "ennemi du peuple et du genre humain" mais; moi , dsl, je n'aime pas perdre. 10 ans de zep-pep4 m'ont changé un peu.
Bon courage marquise. Keep the faith.
- Reine MargotDemi-dieu
moui j'ai l'intention de jouer la facho aussi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- HamletteFidèle du forum
Docteur OX a écrit:Salut marquise
Bon, moi avec les classes pénibles....je joue le Facho ! (mais je ne le suis pas in real life, nuance....)
D'abord j'oublie complètement la séance, le programme, la matière, 'l'inspecteur...l'objectif est ailleurs
Personne n'entre dans la classe, tant que je n'ai pas un rang 2 par 2 et un silence général.
Je les salue à leur entrée les yeux dans les yeux quant ils rentrent.
Je leur fais une gueule d'enterrement...
Héhé, comme quoi, contrairement à ce que dit l'IUFM, peut-être qu'il en existe, des recettes !
Je trouve plein de bonnes idées là-dedans, il y a juste le fait de regarder leurs pieds quand ils parlent ; je ne m'y risquerais pas personnellement, parce que qu'est-ce que ça peut m'énerver quand ils ne me regardent pas quand je leur parle !!! Bon, j'imagine que tu justifies la chose par la supériorité hiérarchique.
- cleobulineNiveau 2
Ca me réconforte de voir que je ne suis pas la seule à avoir des problèmes avec mes classes...
J'ai deux 6e, une 4e et une 3e : heureusement que les grands sont adorables, parce que les 6e...
Dans l'une, j'ai un petit qui a perdu sa mère il y a deux ans, complètement perturbé, qui frappe ses camarades (et pour lui, tant qu'il n'a pas cassé le bras de l'autre gamin, c'est qu'il n'a pas mal ), insulte les autres, se montre insolent, n'a toujours pas de classeur depuis plus d'un mois (enfin je suis mauvaise: il a un classeur... pour toutes les matières, et sans intercalaire bien sûr), et ment comme un arracheur de dents ("c'est pas moi", "j'ai rien fait", "c'est toujours moi qu'on accuse", même si on le prend la main dans le sac). Exclu de cours aujourd'hui parce que non content de ne pas avoir appris sa poésie, il s'amusait à faire le pître pendant que les autres récitaient. Je passe sur celui qui pousse des cris et me sort régulièrement "je suis pas débiloy", celle qui se met du blanco sur le nez à chaque cours, l'excellent élève imbu de sa personne qui a déjà eu 5 avertissements et un rdv dans le bureau du proviseur...
Je vous épargne l'autre classe, elle est du même acabit.
Le pire, c'est que je suis dans un collège de campagne plutôt tranquille. Pas de chance, j'ai hérité des deux pires sixièmes. Ils sont en train de me dégoûter de ce métier.
Je punis à tour de bras, m'époumone régulièrement, rien n'y fait. Le regard noir, la tête d'enterrement, l'entrée en rangs et les 5mn debout en début de cours, c'est fait. Mais quand ça ne marche pas, on fait quoi ?
J'ai deux 6e, une 4e et une 3e : heureusement que les grands sont adorables, parce que les 6e...
Dans l'une, j'ai un petit qui a perdu sa mère il y a deux ans, complètement perturbé, qui frappe ses camarades (et pour lui, tant qu'il n'a pas cassé le bras de l'autre gamin, c'est qu'il n'a pas mal ), insulte les autres, se montre insolent, n'a toujours pas de classeur depuis plus d'un mois (enfin je suis mauvaise: il a un classeur... pour toutes les matières, et sans intercalaire bien sûr), et ment comme un arracheur de dents ("c'est pas moi", "j'ai rien fait", "c'est toujours moi qu'on accuse", même si on le prend la main dans le sac). Exclu de cours aujourd'hui parce que non content de ne pas avoir appris sa poésie, il s'amusait à faire le pître pendant que les autres récitaient. Je passe sur celui qui pousse des cris et me sort régulièrement "je suis pas débiloy", celle qui se met du blanco sur le nez à chaque cours, l'excellent élève imbu de sa personne qui a déjà eu 5 avertissements et un rdv dans le bureau du proviseur...
Je vous épargne l'autre classe, elle est du même acabit.
Le pire, c'est que je suis dans un collège de campagne plutôt tranquille. Pas de chance, j'ai hérité des deux pires sixièmes. Ils sont en train de me dégoûter de ce métier.
Je punis à tour de bras, m'époumone régulièrement, rien n'y fait. Le regard noir, la tête d'enterrement, l'entrée en rangs et les 5mn debout en début de cours, c'est fait. Mais quand ça ne marche pas, on fait quoi ?
- RaphFidèle du forum
Courage Marquise, il y a des jours (et des classes) comme ça. Ce qui peut faire perdre bcp de temps et d'énergie, c'est la contestation de certains élèves. Avec les classes difficiles, j'évite les situations où elle peut se manifester:
- si la situation l'exige, au lieu de faire mettre les carnets sur leur table, ils sont en pile par rangée sur mon bureau. Les élèves sont plus méfiants, je n'interromps pas le cours pour demander un carnet et ils ne peuvent pas essayer d'y échapper en argumentant.
- pour éviter qu'ils râlent ou contestent, j'avertis dès le début de l'année que s'ils râlent, je double (s'ils râlent pour un exercice à faire, ils en ont deux, etc). Ca calme les protestations de manière radicale.
- pour le temps perdu à expliquer sans fin les consignes: explique tout précisément puis dis-leur que tu n'as plus rien à ajouter et que tu ne répondras plus à rien. Qu'ils n'ont a priori plus de question à poser puisque tout est clair, ou alors c'est qu'ils peuvent y répondre par eux-mêmes. Ca les oblige à être attentif dès le départ.
Bon courage pour lundi!
- si la situation l'exige, au lieu de faire mettre les carnets sur leur table, ils sont en pile par rangée sur mon bureau. Les élèves sont plus méfiants, je n'interromps pas le cours pour demander un carnet et ils ne peuvent pas essayer d'y échapper en argumentant.
- pour éviter qu'ils râlent ou contestent, j'avertis dès le début de l'année que s'ils râlent, je double (s'ils râlent pour un exercice à faire, ils en ont deux, etc). Ca calme les protestations de manière radicale.
- pour le temps perdu à expliquer sans fin les consignes: explique tout précisément puis dis-leur que tu n'as plus rien à ajouter et que tu ne répondras plus à rien. Qu'ils n'ont a priori plus de question à poser puisque tout est clair, ou alors c'est qu'ils peuvent y répondre par eux-mêmes. Ca les oblige à être attentif dès le départ.
Bon courage pour lundi!
- Reine MargotDemi-dieu
Raph a écrit:Courage Marquise, il y a des jours (et des classes) comme ça. Ce qui peut faire perdre bcp de temps et d'énergie, c'est la contestation de certains élèves. Avec les classes difficiles, j'évite les situations où elle peut se manifester:
- si la situation l'exige, au lieu de faire mettre les carnets sur leur table, ils sont en pile par rangée sur mon bureau. Les élèves sont plus méfiants, je n'interromps pas le cours pour demander un carnet et ils ne peuvent pas essayer d'y échapper en argumentant.
- pour éviter qu'ils râlent ou contestent, j'avertis dès le début de l'année que s'ils râlent, je double (s'ils râlent pour un exercice à faire, ils en ont deux, etc). Ca calme les protestations de manière radicale.
- pour le temps perdu à expliquer sans fin les consignes: explique tout précisément puis dis-leur que tu n'as plus rien à ajouter et que tu ne répondras plus à rien. Qu'ils n'ont a priori plus de question à poser puisque tout est clair, ou alors c'est qu'ils peuvent y répondre par eux-mêmes. Ca les oblige à être attentif dès le départ.
Bon courage pour lundi!
pour les carnets par rang je vais le faire, c'est une bonne idée, car certains le laissent dans le sac.
pour l'avertissement en début d'année, fait. je vais maintenant passer à l'application.
Le 3e truc sur "vous écoutez et vous posez les questions après" je fais aussi.
_________________
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La famille Bélier
- RaphFidèle du forum
Mmm ça dépend. Si tu as expliqué en long et en large, ils n'ont pas à poser de questions après (à part les grands angoissés qui veulent quand même être rassurés sur le fait que oui, quand on arrive en bas de la feuille, on la tourne pour écrire au verso!). Les questions que tes élèves posent "après" ne recoupent-elles pas des consignes déjà données?marquisedemerteuil a écrit:Raph a écrit:Courage Marquise, il y a des jours (et des classes) comme ça. Ce qui peut faire perdre bcp de temps et d'énergie, c'est la contestation de certains élèves. Avec les classes difficiles, j'évite les situations où elle peut se manifester:
- si la situation l'exige, au lieu de faire mettre les carnets sur leur table, ils sont en pile par rangée sur mon bureau. Les élèves sont plus méfiants, je n'interromps pas le cours pour demander un carnet et ils ne peuvent pas essayer d'y échapper en argumentant.
- pour éviter qu'ils râlent ou contestent, j'avertis dès le début de l'année que s'ils râlent, je double (s'ils râlent pour un exercice à faire, ils en ont deux, etc). Ca calme les protestations de manière radicale.
- pour le temps perdu à expliquer sans fin les consignes: explique tout précisément puis dis-leur que tu n'as plus rien à ajouter et que tu ne répondras plus à rien. Qu'ils n'ont a priori plus de question à poser puisque tout est clair, ou alors c'est qu'ils peuvent y répondre par eux-mêmes. Ca les oblige à être attentif dès le départ.
Bon courage pour lundi!
pour les carnets par rang je vais le faire, c'est une bonne idée, car certains le laissent dans le sac.
pour l'avertissement en début d'année, fait. je vais maintenant passer à l'application.
Le 3e truc sur "vous écoutez et vous posez les questions après" je fais aussi.
- CathEnchanteur
En évaluation, les miens ont droit à 3 questions. Je fais des petits traits au tableau. Je vous garantis qu'ils réfléchissent grave avant d'en poser une...
- Reine MargotDemi-dieu
Raph a écrit:Mmm ça dépend. Si tu as expliqué en long et en large, ils n'ont pas à poser de questions après (à part les grands angoissés qui veulent quand même être rassurés sur le fait que oui, quand on arrive en bas de la feuille, on la tourne pour écrire au verso!). Les questions que tes élèves posent "après" ne recoupent-elles pas des consignes déjà données?marquisedemerteuil a écrit:Raph a écrit:Courage Marquise, il y a des jours (et des classes) comme ça. Ce qui peut faire perdre bcp de temps et d'énergie, c'est la contestation de certains élèves. Avec les classes difficiles, j'évite les situations où elle peut se manifester:
- si la situation l'exige, au lieu de faire mettre les carnets sur leur table, ils sont en pile par rangée sur mon bureau. Les élèves sont plus méfiants, je n'interromps pas le cours pour demander un carnet et ils ne peuvent pas essayer d'y échapper en argumentant.
- pour éviter qu'ils râlent ou contestent, j'avertis dès le début de l'année que s'ils râlent, je double (s'ils râlent pour un exercice à faire, ils en ont deux, etc). Ca calme les protestations de manière radicale.
- pour le temps perdu à expliquer sans fin les consignes: explique tout précisément puis dis-leur que tu n'as plus rien à ajouter et que tu ne répondras plus à rien. Qu'ils n'ont a priori plus de question à poser puisque tout est clair, ou alors c'est qu'ils peuvent y répondre par eux-mêmes. Ca les oblige à être attentif dès le départ.
Bon courage pour lundi!
pour les carnets par rang je vais le faire, c'est une bonne idée, car certains le laissent dans le sac.
pour l'avertissement en début d'année, fait. je vais maintenant passer à l'application.
Le 3e truc sur "vous écoutez et vous posez les questions après" je fais aussi.
Tout dépend, aujourd'hui j'ai eu des questions pertinentes (par exemple est-ce qu'on donne un nom au personnage qui écrit la lettre? ) et que je n'avais pas évoquées, mais bon en effet c'est surtout de grandes angoisses.
Sinon je suis en train de corriger et le pire c'est que les notes sont bonnes, comme quoi l'improvisation a du bon.
Et en plus je viens d'avoir une satisfaction personnelle. Les collègues de cette classe de 4e confirment qu'ils sont ch... (et d'ailleurs disent que la plupart des classes le sont cette année) et surtout, ils jugent mon autre classe de 3e bien pire. Or avec moi cette classe de 3e qui fait suer tout le monde ne moufte pas.
J'en ai eu encore la preuve de 3 à 4 aujourd'hui. Comme quoi je ne suis pas totalement à côté de la plaque...
Et même les 2 ch.... de service, dont l'un est dit violent, ne se révoltent pas quand je leur fais une remarque.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DwarfVénérable
Ox, tu viens de décrire mon mode dictateur (en allégé cependant, je suis pire encore , puisqu'en mode dictateur, aucune once d'humour, même pour casser).Docteur OX a écrit:Salut marquise
Bon, moi avec les classes pénibles....je joue le Facho ! (mais je ne le suis pas in real life, nuance....)
D'abord j'oublie complètement la séance, le programme, la matière, 'l'inspecteur...l'objectif est ailleurs
Personne n'entre dans la classe, tant que je n'ai pas un rang 2 par 2 et un silence général.
Je les salue à leur entrée les yeux dans les yeux quant ils rentrent.
Je leur fais une gueule d'enterrement.
Les pertubateurs: pas de pitié, les regarder avec un certain mépris (moi je regarde leurs pieds tout ent leur parlant, ils aiment pas...)
Je leur donne l'impression d'être furieux pour un oui pou un non (du genre attention animal dangereux)
Je ne crie pas mais je PARLE FORT, voire TRES FORT (faut s"entraîner): ne pas oublier, c'est une génération de sourds.
On reste debout en début de cours tant qu'il y a de la nervosité. Ca peut durer 5 très longues minutes (au début c'"est très dur, mais les élèves apprécient ce moment finalement, ils passent du pithécanthrope à l'homo sapiens sapiens sapiens..)
Je prend tous les carnets de liaison sur ma table.
Dès qu'il y a un bruit, je m'arrête. Silence de mort (avec ma tronche de mort-vivant) . Et wait and see...
1er étape:ouverture du carnet
2ème étape: mot ou punition avec possibilité de rédemption (si d'ici la fin de l'heure, le môme s'est calmé, je t'enlève la sanction)
3ème étape: 1 ou 2 h de colle avec mes autres classes
Avec les excités: un tour dans le couloir en lui précisant qu'il a 2 minutes pour se calmer. ( je sais, c'est pas légal et c'est risqué)
Je m'adapte à leur niveau (souvent celui d'une huitre...) Donc trace écrite avec couleurs et trucs à souligner. Ils écrivent, ils sont contents.
Menace efficace avec les perturbateurs:"je tél à un de tes parents sur son lieu de travail après le cours"
Je félicite un ou deux leaders-caïds au moindre point positif ( du genre, kevin a réussi trouver la France sur une carte de l'Europe). Mon encouragement à ce genre d'élève est plus proche du Sergent-chef content de son soldat que celui d'une mère, je précise.
Je casse, de façon rigolote et cynique, le leader le plus bête et le moins dangereux. (le comparer à un pokemon devant ses potes lui cloue souvent le bec pour un moment)
BOn vous devez me trouver "dangereux" ou "ennemi du peuple et du genre humain" mais; moi , dsl, je n'aime pas perdre. 10 ans de zep-pep4 m'ont changé un peu.
Bon courage marquise. Keep the faith.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Ah, moi c'est drôle, je suis plus efficace quand je joue la colère calme (froide et déterminée). Plus je suis calme, plus je les impressionne ; comme ça, j'ai de la marge pour vraiment crier le jour où c'est nécessaire. Je fais à l'économie, et un peu sur la corde raide, je l'avoue, parce que j'ai besoin de conserver un certain dynamisme à l'oral (en 6e, on peut les réfréner tout le temps, ils ont encore de beaux restes de spontanéité, mais en 4e-3e, c'est plus dur). C'est une éternelle recherche d'équilibre, un mouvement permanent entre yin et yang. Mais c'est la vie.
- simohamedJe viens de m'inscrire !
bonjour à tous,
alors tout d'abord je voulais vous dire que le respect des eleves vis à vis des profs se joue dès la rentrée, c'est ce jour là que les élevés cernent les profs sur leur "passivité" ou leur "severeté" , mettre des barrieres des la rentrée est le meilleur moyen de se faire respecter tout au long de l'année , à moins de conserver l'allure severe . Biensur des touches d'humour ne sont pas interdites, mais elles doivent être courtes. Vous ne devez pas laisser l'impression a vos élevés qu'ils ont le choix, et surtout appliquer le système des avertissements, (1, 2, 3 ....) Ne pas hésiter à hausser le ton également et repérer les élevés bruyants et leur prendre le carnet UN par UN ! et pas a l'eleve que vous voyez le premier sinon il sentira un sentiment d'injustice.
C'est toute une psychologie ! Tout est au feeling , il faut pas d'état d'âme pas regretter apres avoir collé un eleve , exclu ou mit un mot, plutard c'est lui qui vous remerciera , pour eux un prof "gentil" c'est un prof qui donne pas de travail qui punit pas. Valorisez le travail de vos élèves s'ils font du bon travail, favorisez l'esprit de compétition (dans les notes biensur )et surtout ne pas donner l'impression que vous êtes coincé
alors tout d'abord je voulais vous dire que le respect des eleves vis à vis des profs se joue dès la rentrée, c'est ce jour là que les élevés cernent les profs sur leur "passivité" ou leur "severeté" , mettre des barrieres des la rentrée est le meilleur moyen de se faire respecter tout au long de l'année , à moins de conserver l'allure severe . Biensur des touches d'humour ne sont pas interdites, mais elles doivent être courtes. Vous ne devez pas laisser l'impression a vos élevés qu'ils ont le choix, et surtout appliquer le système des avertissements, (1, 2, 3 ....) Ne pas hésiter à hausser le ton également et repérer les élevés bruyants et leur prendre le carnet UN par UN ! et pas a l'eleve que vous voyez le premier sinon il sentira un sentiment d'injustice.
C'est toute une psychologie ! Tout est au feeling , il faut pas d'état d'âme pas regretter apres avoir collé un eleve , exclu ou mit un mot, plutard c'est lui qui vous remerciera , pour eux un prof "gentil" c'est un prof qui donne pas de travail qui punit pas. Valorisez le travail de vos élèves s'ils font du bon travail, favorisez l'esprit de compétition (dans les notes biensur )et surtout ne pas donner l'impression que vous êtes coincé
- PasseroseNeoprof expérimenté
Il y a du vrai, notamment dans le "ne pas donner l'impression que vous êtes coincé" : ni embêté, ni dépassé. C'est vrai. Mais je nuance sur le fait qu'ils ne sont souvent pas pénibles dès les premiers cours.
Tu vois, Marquise, je me ramasse avec mes 4ème en ce moment parce que, comme je les connaissais, je pense que j'ai été trop cool au début. Et puis, je n'ai pas vu que certains garçons ont viré petits cons, te font des grands sourires devant et te font le bazar derrière, et je ne les ai pas repérés tout de suite, parce que j'avais encore en tête les petits 6e qu'ils avaient été. Je suis mortifiée mais je vais rentrer dans le tas et cela ne me fait pas peur. Maintenant que j'ai arrêté mon idée sur la classe et certains élèves. Mon défaut c'est d'avoir trop envie de plaire au début, mais une fois qu'ils m'ont déçue c'est finie. Je suis un vrai samouraï, et je taille au sabre.
Tu vois, Marquise, je me ramasse avec mes 4ème en ce moment parce que, comme je les connaissais, je pense que j'ai été trop cool au début. Et puis, je n'ai pas vu que certains garçons ont viré petits cons, te font des grands sourires devant et te font le bazar derrière, et je ne les ai pas repérés tout de suite, parce que j'avais encore en tête les petits 6e qu'ils avaient été. Je suis mortifiée mais je vais rentrer dans le tas et cela ne me fait pas peur. Maintenant que j'ai arrêté mon idée sur la classe et certains élèves. Mon défaut c'est d'avoir trop envie de plaire au début, mais une fois qu'ils m'ont déçue c'est finie. Je suis un vrai samouraï, et je taille au sabre.
- thrasybuleDevin
simohamed a écrit:bonjour à tous,
alors tout d'abord je voulais vous dire que le respect des eleves vis à vis des profs se joue dès la rentrée, c'est ce jour là que les élevés cernent les profs sur leur "passivité" ou leur "severeté" , mettre des barrieres des la rentrée est le meilleur moyen de se faire respecter tout au long de l'année , à moins de conserver l'allure severe . Biensur des touches d'humour ne sont pas interdites, mais elles doivent être courtes. Vous ne devez pas laisser l'impression a vos élevés qu'ils ont le choix, et surtout appliquer le système des avertissements, (1, 2, 3 ....) Ne pas hésiter à hausser le ton également et repérer les élevés bruyants et leur prendre le carnet UN par UN ! et pas a l'eleve que vous voyez le premier sinon il sentira un sentiment d'injustice.
C'est toute une psychologie ! Tout est au feeling , il faut pas d'état d'âme pas regretter apres avoir collé un eleve , exclu ou mit un mot, plutard c'est lui qui vous remerciera , pour eux un prof "gentil" c'est un prof qui donne pas de travail qui punit pas. Valorisez le travail de vos élèves s'ils font du bon travail, favorisez l'esprit de compétition (dans les notes biensur )et surtout ne pas donner l'impression que vous êtes coincé
Je pense que tout le monde est d'accord avec ces généralités, le problème c'est comment précisément gérer des situations difficiles au cas par cas...
- simohamedJe viens de m'inscrire !
le problème c'est comment précisément gérer des situations difficiles au cas par cas...
C'est vrai que c'est difficile quand les élèves ne prennent pas au sérieux un prof.
Par exemple moi mes élèves sont pénibles avec les autres profs , avec moi un regard suffit pour qu'ils comprennent .
Ca dépend en fait comment les élèves vous voient , Quand ils prennent pas au serieux un prof il a beau crier et punir ça changera pas grand chose.
Personnellement j'ai mis les choses au point des la rentrée avant même de connaitre certains élèves,
(Bonjour, asseyez vous. Je suis monsieur untel, . Alors dans mon cours, vous êtes la pour travailler, je n'accepte que personne parle sans autorisation , [ puis expliquer les règles et les sanctions] celui que je vois parler ou perturber le cours , je lui colle un mot, qu'il fera signer par ses parents, est-ce que c'est clair [Et la tu voit tout les eleves hocher la tete] Je veux que quand vous sortez du cours vous soyez fiers de votre travail . )
Et tout ça sans esquisser le moindre sourire , le moindre sourire quand on veut faire preuve d'autorité décrédibilise complètement la personne . Une classe pénible c'est une classe ou les élèves gravissent échelons par échelons les comportements non tolérables,
ca commence par des bavardages,> des chahutements >, des rires, > des portables en classe, > des disputes en classe, > manque de respect au prof (quand il essaie de faire preuve d'autorité) etc....
Moi je ne les ai pas laissé gravir le premier échelon, j'ai coupé toute les marches de l'échelle comme ca ils restent en bas je sais que certains profs ne peuvent pas faire preuve de "sans pitié" ou trop de fermeté, car ils n'ont pas envie qu'on les prennent pour des tyrans ou être mal aimés par les élèves.
Sauf que plutard c'est les élèves qui remercient les profs pour avoir fait preuve de fermeté. Car : leur notes s'ameliorent, le cours est calme, et ils sont fiers de leur travail.
A chaque remise de moyennes j'appelle les élèves un par un pour leur faire un compte rendu oral de leur trimestre.
bref chacun sa méthode la mienne marche, Il se passe pas une seconde de cours sans que les élèves grattent les feuilles leçon / exercice, ensuite encore leçon / exercice , ils ont pas intérêt a tirer au flanc, sinon ils rattrappent tout ce qu'ils ont manqué et je verifie au prochain cours, si c'est pas fait 1 heure de colle
- AlbertineNiveau 9
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi simohamed.
Tout d'abord, je ne pense pas que tout se joue dès la rentrée, le 1er cours est important mais pas décisif. Il faut du temps pour connaître les élèves et qu'ils apprennent également à nous connaître.
Je suis sévère mais je suis aussi souriante, et ce dès le 1er cours, même en zep. Sourire ne signifie pas forcément être une bonne poire.
Et puis, je me méfie des recettes d'autorité.
Je peux dans un établissement être considérée comme une prof dure, qui ne laisse rien passer et dans un autre me faire "bordéliser",, comme on dit!
Tout d'abord, je ne pense pas que tout se joue dès la rentrée, le 1er cours est important mais pas décisif. Il faut du temps pour connaître les élèves et qu'ils apprennent également à nous connaître.
Je suis sévère mais je suis aussi souriante, et ce dès le 1er cours, même en zep. Sourire ne signifie pas forcément être une bonne poire.
Et puis, je me méfie des recettes d'autorité.
Je peux dans un établissement être considérée comme une prof dure, qui ne laisse rien passer et dans un autre me faire "bordéliser",, comme on dit!
- PasseroseNeoprof expérimenté
C'est sans doute une méthode qui marche pour vous, si vous en êtes content. Je ne pense pas que pour un prof le problème soit de vouloir être aimé en tant que personne, mais de vouloir être compréhensif, les rassurer, bref d'un peu trop les materner. Je ne vais pas faire de psychologie de bas étage, mais chez certains enfants ce qui leur manque c'est l'autorité du père, et quand on est femme ce n'est pas toujours évident d'endosser ce rôle. Je pense que je ne manque pas de détermination, mais je suis plus femme qu'homme. Du moins au départ. Quand j'en ai marre, c'est une autre histoire, je suis plutôt sorcière.
- LeilEsprit éclairé
Là, je ne suis pas du tout d'accord.simohamed a écrit:Et tout ça sans esquisser le moindre sourire , le moindre sourire quand on veut faire preuve d'autorité décrédibilise complètement la personne .
Je souris en classe, et ça ne m'empêche pas d'être crédible. Il y a une différence entre asseoir son autorité et être un robot sans émotions.
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http://www.bricabook.fr/
- thrasybuleDevin
Encore une fois ça dépend du type d'établissement:dans celui où je suis actuellement, malgré les difficultés inhérentes à n'importe quel bahut, ce type d'attitude peut suffire, c'est effectrivement le minimum qu'un prof sait pour un premier cours :il ne faut pas arriver avec un air hyper cool: on s'en doute!! Tout ce que tu dis me semble un peu être du défonçage de portes ouvertes, mais malheureusement dans plusieurs bahuts tu peux avoir l'air le plus terrible qui soit, multiplier les avertissements , etc lezs élèves s'en contrefoutent tant ils ont désacrealisé toute image de l'autorité...et excuse moi Passerose( ), mais je ne partage pas ton sentiment: j'ai vu des grands gaillards couillus se faire bordéliser à fond et des petites bonnes femmes d'1 metre 40 qui faisait régner une discipline de fer...je suis intimement convaincu que tout cela relève d'une forme d'autorité morale dont les composantes sont fort complexesLeil a écrit:Là, je ne suis pas du tout d'accord.simohamed a écrit:Et tout ça sans esquisser le moindre sourire , le moindre sourire quand on veut faire preuve d'autorité décrédibilise complètement la personne .
Je souris en classe, et ça ne m'empêche pas d'être crédible. Il y a une différence entre asseoir son autorité et être un robot sans émotions.
- LeilEsprit éclairé
Entièrement d'accord !thrasybule a écrit:tout cela relève d'une forme d'autorité morale dont les composantes sont fort complexes
SI la recette était si simple, tout le monde l'appliquerait.
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- ThalieGrand sage
Tremere a écrit:Sinonime a écrit: ça se complique en français c'est pour expliquer les textes, car là il faut faire de l'oral, et alors c'est la porte ouverte au bazar..
Tu peux distribuer des questionnaires écrits, tout ramasser si la correction orale n'est pas possible et dicter la synthèse.
Tu peux aussi faire de mini-synthèses encadrées de leçons ou de la notion à voir au fil du questionnaire comme cela, ils peuvent avancer dans les questions sans toi et ils ont les points-leçons tout prêts à apprendre pour la séance suivante. Je faisais ça dans le 93 quand il était impossible de faire un cours oral.
- PasseroseNeoprof expérimenté
[quote="thrasybule] ... et excuse moi Passerose( ), mais je ne partage pas ton sentiment: j'ai vu des grands gaillards couillus se faire bordéliser à fond et des petites bonnes femmes d'1 metre 40 qui faisait régner une discipline de fer...je suis intimement convaincu que tout cela relève d'une forme d'autorité morale dont les composantes sont fort complexes[/quote]
Mais pas de problème, Thrasybule. Je pense que cela dépend du "registre" dans lequel on se situe. Comme ce sont des enfants, j'ai du mal à être dans le guerrier d'emblée. Je pense que je fais les choses à l'envers, je devrais commencer comme ça et finir plus maternelle.
Mais pas de problème, Thrasybule. Je pense que cela dépend du "registre" dans lequel on se situe. Comme ce sont des enfants, j'ai du mal à être dans le guerrier d'emblée. Je pense que je fais les choses à l'envers, je devrais commencer comme ça et finir plus maternelle.
- simohamedJe viens de m'inscrire !
salut leil,
Et bien ca depend des eleves , et du prof, , mes eleves savent que j'ai pas beaucoup d'humour. mais quand un prof que les eleves voient comme "cool" quand il voudra être serieux et severe il sera pas prit au serieux et les eleves trouveront même cette réaction bizzare .
En fait faut rester soi même, le respect peut s'établir avec les eleves et les profs soit en étant très stricte et serieux, soit en étant "cool" plaisanter et rigoler avec ses eleves et savoir tout de suite transiter sur le cours,
enfin bref faut être soi même c'est tout quand on essaie de se transformer en quelqu'un qui nous ressemble pas ca marche pas du tout ,
Je suis d'accord le physique n'a rien avoir la dedans, seule la personnalité à une influence
Et bien ca depend des eleves , et du prof, , mes eleves savent que j'ai pas beaucoup d'humour. mais quand un prof que les eleves voient comme "cool" quand il voudra être serieux et severe il sera pas prit au serieux et les eleves trouveront même cette réaction bizzare .
En fait faut rester soi même, le respect peut s'établir avec les eleves et les profs soit en étant très stricte et serieux, soit en étant "cool" plaisanter et rigoler avec ses eleves et savoir tout de suite transiter sur le cours,
enfin bref faut être soi même c'est tout quand on essaie de se transformer en quelqu'un qui nous ressemble pas ca marche pas du tout ,
mais je ne partage pas ton sentiment: j'ai vu des grands gaillards couillus se faire bordéliser à fond et des petites bonnes femmes d'1 metre 40 qui faisait régner une discipline de fer.
Je suis d'accord le physique n'a rien avoir la dedans, seule la personnalité à une influence
- PasseroseNeoprof expérimenté
Je pense surtout à la dimension symbolique de la femme pour les élèves, pas pour les profs. Mais les hommes ont aussi des problèmes avec l'autorité... Je pensais au fait que les élèves projettent parfois sur nous leurs propres rapports avec leurs parents.
- Reine MargotDemi-dieu
Je fais remonter ce topixc car après la journée d'aujourd'hui je n'arrive pas à dormir.
Aujourd'hui 1ere heure: une 4e pénible, bavarde mais gérable, on travaille dans un silence relatif, je cadre les bavardages, une élève pénible du fond (que j'ai isolée ainsi), dont ma collègue d'anglais dit qu'elle l'ignore, fait comme d'habitude des signes aux autres, je lui fais retourner sa table, et plusieurs reprises verbales. A la fin de lh'heure je distribue les livres à lire pendant les vacances, bruit les 10 dernières minutes du fait de la feuille qui circule et des questions que les élèves posent sur le livre. J'ai oublié que cette élève avait un travail supplémentaire à me rendre et j'oublie de le réclamer. Evidemment elle ne me l'a pas donné.
Puis 2h de 4e encore pénible mais avec mauvais esprit. Habituellement on travaille dans un silence relatif que je conserve avec cadrages du bavardage, mais là ils arrivent visiblement énervés. Mon élève (appellons-le A) dont j'ai déja parlé ne sait pas où il est dans le plan de classe et commence à grogner qu'il n'aime pas être devant. Je le reprends plusieurs fois et l'avertis d'un mot. On corrige un tableau de vocabulaire, il y a du bruit, je me retourne régulièrement pour dire de se taire et menacer la classe de mettres des croix. Mais comme ça vient de partout c'est difficile. Je finis rapidement le tableau pour en venir au plus calme, la rédaction. Et là évidemment plein disent ne rien comprendre. Ils demandent s'ils auront uen pause entre les 2h et je dis que vu le comportement c'est évident que non, et en plus c'est un devoir. Les questions fusent de partout, je finis par dire que je ne répondrai plus, et j'attends assise à mon bureau. Pendant ce temps un élève pénible (appelons-le B) qui 'na pas sa fiche de suivi ni son carnet, fait l'imbécile, et A se plaint que je ne lui réponds pas. Ils font de la provoc et je les vire.
Je surprends un petit mot de deux filles critiquant mon physique. Je mets une colle, et je colle aussi les deux autres, que je finis par exclure.
La classe se calme une fois les deux partis, et je passe dans les rangs répondre aux questions, en surveillant de près la classe. Je suis énervée, c'est la 2e heure et la 1ere est foutue. Les élèves travaillent dans le calme jusqu'à la fin. Un élève rend son devoir sans avoir fait de brouillon, je lui dis d'en faire un et de corriger, de considérer son devoir comme brouillon, et il me répond qu'il l'a fait dans la tête, je lui dis que ça ne se fait pas dans la tête, etc, une croix.
Fin du cours, je vois le CPE, qui me dit qu'effectivement mon challenge de cette année va être de ne pas passer mon temps en conflit avec la classe, et je vois avec lui 'lélève A (celui à la mère pénible) pour lui expliquer pourquoi je ne pouvais pas lui répondre immédiatement.
Après-midi: les 3e sont en devoir. Mes 2 agités de la classe, que j'aime bien mais peuvent pourrir un cours, interrompent la lecture par des questions, et notamment un qui se mouche bruyamment, fait des réflexions à haute voix...j'enlève -0.5 et je mets un mot dans le carnet. Je prends le carnet de l'autre.
Comme la classe a majoritairement terminé, je prends les devoirs des derniers car le reste s'agite et protestations. Je mets le film prévu, "Persepolis", réflexion d'un des débiles "ah un dessin animé on est tombé bas", je le somme de se taire et menace d'une colle. Le début du film sucsite commentaires à voix haute des élèves et je dois reprendre verbalement.
Je fais sortir les élèves avant la fin de l'heure car ils n'ont pas eu de récréation et je parle avec des élèves; je croyais qu'ils n'aimaient pas le film mais si, seulement les 2 pénibles les ont empêchés d'en profiter. je me demande si 'jai été assez sévère.
Bref je me sens assez mal et je me demande si je fais fausse route.
Avec les 4e le problème est qu'ils ne m'aiment pas et ne font guère d'efforts pour se faire apprécier. J'ai peur de les perdre totalement et de souffrir toute l'année.
En 3e j'ai l'habitude de gérer à peu près les 2 loustics mais là l'humour et le fait des les casser ne suffit plus à les calmer, et je sais que les colles ne marchent pas avec eux. et en plus à cause d'eux j'ai dû prendre les copies des autres d'où sentiment d'injustice.
Bref besoin de soutien et éventuellement de conseils pour se faire aimer des 4e, sans pour autant céder...
Aujourd'hui 1ere heure: une 4e pénible, bavarde mais gérable, on travaille dans un silence relatif, je cadre les bavardages, une élève pénible du fond (que j'ai isolée ainsi), dont ma collègue d'anglais dit qu'elle l'ignore, fait comme d'habitude des signes aux autres, je lui fais retourner sa table, et plusieurs reprises verbales. A la fin de lh'heure je distribue les livres à lire pendant les vacances, bruit les 10 dernières minutes du fait de la feuille qui circule et des questions que les élèves posent sur le livre. J'ai oublié que cette élève avait un travail supplémentaire à me rendre et j'oublie de le réclamer. Evidemment elle ne me l'a pas donné.
Puis 2h de 4e encore pénible mais avec mauvais esprit. Habituellement on travaille dans un silence relatif que je conserve avec cadrages du bavardage, mais là ils arrivent visiblement énervés. Mon élève (appellons-le A) dont j'ai déja parlé ne sait pas où il est dans le plan de classe et commence à grogner qu'il n'aime pas être devant. Je le reprends plusieurs fois et l'avertis d'un mot. On corrige un tableau de vocabulaire, il y a du bruit, je me retourne régulièrement pour dire de se taire et menacer la classe de mettres des croix. Mais comme ça vient de partout c'est difficile. Je finis rapidement le tableau pour en venir au plus calme, la rédaction. Et là évidemment plein disent ne rien comprendre. Ils demandent s'ils auront uen pause entre les 2h et je dis que vu le comportement c'est évident que non, et en plus c'est un devoir. Les questions fusent de partout, je finis par dire que je ne répondrai plus, et j'attends assise à mon bureau. Pendant ce temps un élève pénible (appelons-le B) qui 'na pas sa fiche de suivi ni son carnet, fait l'imbécile, et A se plaint que je ne lui réponds pas. Ils font de la provoc et je les vire.
Je surprends un petit mot de deux filles critiquant mon physique. Je mets une colle, et je colle aussi les deux autres, que je finis par exclure.
La classe se calme une fois les deux partis, et je passe dans les rangs répondre aux questions, en surveillant de près la classe. Je suis énervée, c'est la 2e heure et la 1ere est foutue. Les élèves travaillent dans le calme jusqu'à la fin. Un élève rend son devoir sans avoir fait de brouillon, je lui dis d'en faire un et de corriger, de considérer son devoir comme brouillon, et il me répond qu'il l'a fait dans la tête, je lui dis que ça ne se fait pas dans la tête, etc, une croix.
Fin du cours, je vois le CPE, qui me dit qu'effectivement mon challenge de cette année va être de ne pas passer mon temps en conflit avec la classe, et je vois avec lui 'lélève A (celui à la mère pénible) pour lui expliquer pourquoi je ne pouvais pas lui répondre immédiatement.
Après-midi: les 3e sont en devoir. Mes 2 agités de la classe, que j'aime bien mais peuvent pourrir un cours, interrompent la lecture par des questions, et notamment un qui se mouche bruyamment, fait des réflexions à haute voix...j'enlève -0.5 et je mets un mot dans le carnet. Je prends le carnet de l'autre.
Comme la classe a majoritairement terminé, je prends les devoirs des derniers car le reste s'agite et protestations. Je mets le film prévu, "Persepolis", réflexion d'un des débiles "ah un dessin animé on est tombé bas", je le somme de se taire et menace d'une colle. Le début du film sucsite commentaires à voix haute des élèves et je dois reprendre verbalement.
Je fais sortir les élèves avant la fin de l'heure car ils n'ont pas eu de récréation et je parle avec des élèves; je croyais qu'ils n'aimaient pas le film mais si, seulement les 2 pénibles les ont empêchés d'en profiter. je me demande si 'jai été assez sévère.
Bref je me sens assez mal et je me demande si je fais fausse route.
Avec les 4e le problème est qu'ils ne m'aiment pas et ne font guère d'efforts pour se faire apprécier. J'ai peur de les perdre totalement et de souffrir toute l'année.
En 3e j'ai l'habitude de gérer à peu près les 2 loustics mais là l'humour et le fait des les casser ne suffit plus à les calmer, et je sais que les colles ne marchent pas avec eux. et en plus à cause d'eux j'ai dû prendre les copies des autres d'où sentiment d'injustice.
Bref besoin de soutien et éventuellement de conseils pour se faire aimer des 4e, sans pour autant céder...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- moonGrand sage
Punaise, ils sont vraiment c....tes 4èmes! Je suis désolée pour le vocabulaire, mais là...cela dit, te faire aimer,ce n'est pas le but, non plus. Mais au moins que les loustics n'entraînenent pas le reste de la classe à te détester...As-tu repéré des gamins plutôt gentils mais qui s'écrasent dans la classe? Souvent c'est sûr eux qu'on peut compter, mais si les autres sont trop pénibles, ils finissent par subir compètement...il faudrait que tu arrives à isoler ou empêcher de nuire les 2-3 qui te pourrissent ( ainsi que les nénettes qui au vu des mots ont très mauvais esprit aussi) pour pouvoir proposer au reste de la classe des activités un peu plus ludiques qui leur montrent que non, tu n'es pas juste la sale prof qui punit...quand j'ai des classes comme ça j'essaie d'intégrer des activités qui changent ( travail sur l'image, lecture de texte avec résumé à trous pour les concentrer sur la lecture, travail en groupe avec un assistant d'éducation) mais avec toujours quelque chose que je peux ramasser à tout moment...Fais leur faire des choses simples qui leur permettraient d'avoir une bonne note, qui te permettrait de les féliciter...ou des évaluations qui intègrent des éléments un peu plus créatifs ( rédactionde 4ème de couv avec illustration, article de journal). Le travail en salle info peut bien fonctionner aussi, surtout si quelqu'un peut t'accompagner. Pour la discipline, mieux vaut biaiser...plutôt que " au vu du comportement vous n'aurez pas la pause", le tourner style "bon, là, c'est juste au niveau du temps, je ne voudrais pas que ne puissiez pas terminer votre rédac, on ne prend pas la pause" et éventuellement finir le cours sur quelque chose de plus cool. C'est hypcrite, je sais, mais il faut leur faire croire que toutes ce qu'ils voient comme des sanctions, tu le fais dans leur interêt....
et surtout protège-toi et ne culpabilise pas : tu as affaire à de vrais petits em.... ils ne vont pas en plus te bouffer tes nuits! Profite des vacances pour les oublier!
et surtout protège-toi et ne culpabilise pas : tu as affaire à de vrais petits em.... ils ne vont pas en plus te bouffer tes nuits! Profite des vacances pour les oublier!
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