Organisation première séance de cours de l'année.

Moi, j'avoue que je ne suis pas physionomiste. C'est pire d'année en année. Je les utilise systématiquement depuis trois ou quatre ans.

Je leur distribue une petite fiche A5, en laissant un encart pour la photo qui est prise le premier jour de la rentrée par le lycée.
J'aime savoir de quel établissement ils arrivent ou quel a été leur professeur de français l'année précédente en cas de problème.
Je leur demande leur mail et téléphone personnel (mais sans obligation), même si, pour tout problème, j'utilise les numéros des parents qui sont sur pronote (lesquels d'ailleurs ne sont pas toujours les bons). Quand le problème est grave (absence répétée, insolence, etc.), je téléphone du lycée devant témoin.

Les numéros m'ont servi pendant le confinement. Certains élèves se font naturellement les vecteurs des informations (que je rends toujours officielles bien sûr par pronote ou en prévenant l'administration) en utilisant des groupes facebook ou autres que je ne maîtrise pas (et ne veux pas maîtriser).
Je n'ai pour le moment jamais eu de problèmes (je suis en lycée, je ne le ferais pas au collège).
Je colle ces petites fiches sur un petit cahier quand le nombre d'élèves est stabilisé. C'est un peu fastidieux, mais cela me permet de prendre symboliquement la classe en main.
Je m'en sers lors de chaque conseil de classe. Parfois j'y note quelques remarques (problèmes familiaux, ou autres) que je regarde de temps en temps car je suis une tête de linotte. Les équipes pédagogiques de lycée sont trop importantes (60 professeurs pour une classe : merci M. Blanquer) et l'information circule parfois mal, ou bien je passe à côté d'un mail (il faut un quart d'heure chaque jour pour trier les mails). Il sert assez peu, mais est parfois fort pratique.

Les fautes d'orthographe et les graphies que je trouve sur les fiches m'évitent toute évaluation diagnostique (je n'en fais plus d'ailleurs, c'est du temps perdu : le premier devoir sur table arrive assez vite et permet de me rendre compte des points forts et des points faibles de chacun dans ma discipline).

Je jette le cahier à la fin de l'année (je devrais plutôt le brûler, n'ayant pas de broyeuse).

Je ne demande pas ce qu'ils ont lu ou étudié l'année précédente : ils n'ont jamais rien fait, même si c'était moi leur professeur !

trompettemarine a écrit:
Les fautes d'orthographe et les graphies que je trouve sur les fiches m'évitent toute évaluation diagnostique.
[...]
Je ne demande pas ce qu'ils ont lu ou étudié l'année précédente : ils n'ont jamais rien fait, même si c'était moi leur professeur !

Dhattura a écrit:

trompettemarine a écrit:
Les fautes d'orthographe et les graphies que je trouve sur les fiches m'évitent toute évaluation diagnostique.
[...]
Je ne demande pas ce qu'ils ont lu ou étudié l'année précédente : ils n'ont jamais rien fait, même si c'était moi leur professeur !

Tellement vrai, hélas

Et après je pensais leur faire écrire, en une dizaine de lignes, ce qu'ils ont fait pendant les vacances.

Que feras-tu de ce travail d'écriture? Attention, certains élèves ne partent pas en vacances.


C'est juste pour voir comment ils écrivent. Et, éventuellement, à partir de leurs erreurs, je ferai une fiche récapitulative. Par exemple, si j'ai un élève qui a écrit : "Je suis allé a la mer" au lieu de "Je suis allé à la mer", je ferai une fiche sur laquelle j'expliquerai la règle et je rajouterai un exercice qu'ils feront à la maison pour se remettre la règle en tête.

Pour ceux qui ne sont pas partis en vacances, ils peuvent inventer. J'ai écrit "ce qu'ils ont fait pendant les vacances": je parle de la période de vacances. Si ils sont restés chez eux, ils peuvent m'écrire ce qu'ils ont fait chez eux (s'ils ont joué à des jeux vidéos, lu des livres, etc).

Désolée pour les fautes, j'ai tapé le texte un peu vite sans me relire.

Je retiens de moins en moins bien les prénoms des élèves.

Myrcab a écrit:Désolée pour les fautes, j'ai tapé le texte un peu vite sans me relire.

Tu peux éditer tes messages en cliquant sur le signe représentant un stylo.

dita a écrit:Je retiens de moins en moins bien les prénoms des élèves.

Demande leur de l'écrire sur leur masque chirurgical.

Mr. Bleubleu a écrit:

dita a écrit:Je retiens de moins en moins bien les prénoms des élèves.

Demande leur de l'écrire sur leur masque chirurgical.

Myrcab a écrit:C'est juste pour voir comment ils écrivent. Et, éventuellement, à partir de leurs erreurs, je ferai une fiche récapitulative. Par exemple, si j'ai un élève qui a écrit : "Je suis allé a la mer" au lieu de "Je suis allé à la mer", je ferai une fiche sur laquelle j'expliquerai la règle et je rajouterai un exercice qu'ils feront à la maison pour se remettre la règle en tête.

Tu risques d'avoir énormément d'erreurs, cela fera beaucoup de fiches donc beaucoup de travail pour toi et peu d'efficacité pour les élèves.

Isis39 a écrit:

Shajar a écrit:

miss sophie a écrit:Il me semble que cette année les réflexions sur la façon de placer les élèves vont être hors-sujet puisque pour éviter le brassage en ces temps de Covid, il y a fort à parier que, comme en mai-juin, chaque classe se voie attribuer une salle et que ce soit les enseignants qui se déplacent...

Non, dans le nouveau protocole, cette contrainte (limitation du brassage) est abolie.

Jusqu’à un contre ordre vendredi ?

Nous venons d'avoir nos EDT. Pas de sédentarisation des classes. De toute façon, c'était impossible, en raison des LV mais surtout des matières pro en LP qui ont des salles attribuées.

Austrucheerrante a écrit:

Dhattura a écrit:

trompettemarine a écrit:
Les fautes d'orthographe et les graphies que je trouve sur les fiches m'évitent toute évaluation diagnostique.
[...]
Je ne demande pas ce qu'ils ont lu ou étudié l'année précédente : ils n'ont jamais rien fait, même si c'était moi leur professeur !

Tellement vrai, hélas

Même dans l'année ils ne savent pas. Il y a deux ans j'avais de l'AP avec des classes de terminales pro. Lorsque je leur demandais ce qu'ils avaient étudié sur telle ou telle thématique ils étaient incapables de me le dire alors que le collègue leur avait fait la séquence un mois avant.


Je reste sur mon classement par ordre alphabétique, surtout pour les classes de seconde, puis je modifie par la suite pour les pénibles, pour casser quelques groupes ou pour des demandes légitimes. Je viens de voir mon EDT, j'ai la chance d'être pour mes heures en classe entière d'être dans une salle qui me laisse 4 places libres pour ma classe à 30 et 2 pour ma classe à 32. Je laisse donc toujours deux places (ou quatre pour ma classe à 30) au premier rang pour déplacer celui qui en aurait besoin (problème de vue ou autre) ou celui qui serait trop bavard, agité, ou qui se retrouve au fond car fin d'alphabet et qui en profite pour roupiller discrètement. Pour le "petit agité", si je suis amené à le déplacer, le changement est définitif. Comme je suis mes classes durant trois ans, entre le placement totalement arbitraire de l'ordre alphabétique de début de seconde et les deux autres années, si les élèves sont corrects, ils peuvent ensuite me demander de changer de place, exceptionnellement. Je juge selon la validité de la demande et aussi en fonction du sérieux de l'élève. Si machin veut se mettre avec machine pour bavarder, c'est niet.

Dhattura a écrit:Chaque année je me dis que si tous les profs placent les élèves par ordre alphabétique le but fixé de cette pratique (avoir le silence, casser des groupes, éviter des plaintes...) ne sera pas atteint car se sont toujours les mêmes qui sont assis à côté et donc des groupes se recréent (des amitiés ou inimitiés...).

Quand mon fils était en sixième, presque tous ses profs avaient choisi le classement alphabétique. Résultat, il était presque toujours assis à côté du même agité et ça l'a beaucoup gêné.

Myrcab a écrit:

Et après je pensais leur faire écrire, en une dizaine de lignes, ce qu'ils ont fait pendant les vacances.

Que feras-tu de ce travail d'écriture? Attention, certains élèves ne partent pas en vacances.


C'est juste pour voir comment ils écrivent. Et, éventuellement, à partir de leurs erreurs, je ferai une fiche récapitulative. Par exemple, si j'ai un élève qui a écrit : "Je suis allé a la mer" au lieu de "Je suis allé à la mer", je ferai une fiche sur laquelle j'expliquerai la règle et je rajouterai un exercice qu'ils feront à la maison pour se remettre la règle en tête.

Pour ceux qui ne sont pas partis en vacances, ils peuvent inventer. J'ai écrit "ce qu'ils ont fait pendant les vacances": je parle de la période de vacances. Si ils sont restés chez eux, ils peuvent m'écrire ce qu'ils ont fait chez eux (s'ils ont joué à des jeux vidéos, lu des livres, etc).

Tu risques de faire des centaines de fiches :sourit:

En tout cas c'est interessant de voir comment les autres font, nous avons tous des manières très différentes de procéder. (contrairement à beaucoup je ne fais pas de plan de classe).
Après les pratiques évoluent en prenant de l'expérience. L'important est d'être naturel et de maitriser la matière.

Myrcab a écrit:
Pour les 4e, comme pour les 3e, je vais faire la fiche de renseignement. Et après je pensais leur faire écrire, en une dizaine de lignes, ce qu'ils ont fait pendant les vacances. Après cela, si le cours n'est pas terminé, je comptais leur faire faire des révisions de conjugaison en leur faisant restituer les différents temps verbaux qu'ils connaissent. Ensuite, j'écrirais des verbes au tableau et ils devront me dire à quel temps ils sont conjugués et les insérer dans une phrase de leur invention. Mais je me demande Est-ce que c'est bien de faire de la conjugaison comme ça, hors sol.

Qu'en pensez-vous ?

Pour la fiche de renseignement, il faut se renseigner sur les us et coutumes de l'établissement. Mon directeur, par exemple, les a en horreur absolue. Il déconseille fortement aux professeurs d'en faire une. Aller outre, c'est commencer l'année sur un conflit avec lui.

Honnêtement, je suis d'accord. Qu'est-ce que vous allez faire de ces renseignements ? Diviser la classe en deux : les enfants de chômeurs ici, les enfants de cadres là ? Et mettez vous à la place des mômes qui devront expliquer qu'ils sont orphelins, que leur père a foutu le camp avec sa maîtresse sans prévenir, qu'ils sont chez leurs grands-parents parce que leur mère tourne au whisky, et autres joyeusetés familiales (certaines pires encore) auxquelles vous serez nécessairement confrontée dans ce métier. On gagne rarement à prétendre entrer dans la vie privée des élèves.

Pareil pour les vacances. Evitez de vous en mêler. Les élèves, et plus encore les quatrièmes, répugneront à mêler leur vie personnelle et leur vie scolaire. Sur ce sujet, ils enchaîneront probablement quelques platitudes pour avoir la paix -- ce que feraient d'ailleurs beaucoup d'adultes placés devant la même injonction.

Le premier cours de l'année, en ce qui me concerne : "Bonjour à tous, j'espère que vous avez passé d'excellentes vacances. Je suis M. Machin, et je serai votre professeur de français cette année. Je vais commencer par faire l'appel, pour apprendre vos noms petit à petit. N'hésitez pas à me le dire si je prononce mal un nom, il faudra le temps de m'habituer".

Ensuite, j'explique rapidement les différentes parties du classeur, puis j'enchaîne. "Nous allons donc commencer par la partie du classeur qui compte le plus (et là ceux qui me connaissent arborent des attitudes de pleureuses antiques), la partie grammaire. Vous prenez une feuille et vous pouvez écrire : Grammaire 1 : révisions sur...."

Je commence toujours par une révision de grammaire de l'année précédente. En général, ils ont le nez dans la grammaire en moins de 20 minutes, sauf pour les sixièmes, qui demandent une adaptation plus longue.

Ensuite, pour évaluer leur niveau, cela peut se faire dans le déroulement du cours. Donnez des exercices de grammaire portant sur le programme de l'année précédente, vous verrez assez vite ceux qui carburent, ceux qui ont des difficultés mais s'accrochent, et ceux qui ne fichent rien. De plus, pour évaluer le niveau des élèves, le mieux reste de poser la question aux collègues qui les ont eus l'année précédente et qui sont la meilleure source de renseignements.

On n'est pas obligé de demander la profession des parents ou autres infos administratives ...

Pour ma part, je fais un petit questionnaire en début d'année pour mieux les connaitre (leurs goûts, leur projet d'étude, leurs choix de spé, ...).

Petit bémol sur la fiche de renseignements cette année: je compte faire circuler pendant le 1er cours une fiche collective par classe avec les mails élèves / mail d'un responsable / tel d'un responsable. En zone dite rouge, un reconfinement partiel est vite arrivé, avec un plantage associé de l'ENT.

Je suis plutôt pour la fiche de renseignement aussi. C'est par ce biais que m'arrivent certaines informations, type "je suis fortement dyslexique" (le PAP n'est arrivé qu'un mois plus tard), "j'ai subi un harcèlement scolaire très violent il y a deux ans" (qui explique certaines réactions/demandes de l'élève) ou le très classique "je vois très mal de loin, je dois m'asseoir au premier rang".

Je demande aussi aux élèves ce qu'ils pensent être leurs points forts/faibles en français, ce qu'ils aiment/n'aiment pas en cours de français, les livres qu'ils ont lu et aimé/détesté les années précédentes et, lorsque j'arrive dans un établissement que je ne connais pas du tout, le temps qu'ils mettent pour venir au collège/lycée (et j'en tiens compte pour la quantité de devoirs).

Pierre-Henri a écrit:Qu'est-ce que vous allez faire de ces renseignements ? Diviser la classe en deux : les enfants de chômeurs ici, les enfants de cadres là ? Et mettez vous à la place des mômes qui devront expliquer qu'ils sont orphelins, que leur père a foutu le camp avec sa maîtresse sans prévenir, qu'ils sont chez leurs grands-parents parce que leur mère tourne au whisky, et autres joyeusetés familiales (certaines pires encore) auxquelles vous serez nécessairement confrontée dans ce métier. On gagne rarement à prétendre entrer dans la vie privée des élèves.

Pareil pour les vacances. Evitez de vous en mêler. Les élèves, et plus encore les quatrièmes, répugneront à mêler leur vie personnelle et leur vie scolaire. Sur ce sujet, ils enchaîneront probablement quelques platitudes pour avoir la paix -- ce que feraient d'ailleurs beaucoup d'adultes placés devant la même injonction.

Je ne suis pas spécialement pour ces fiches dans toutes les classes (car inutiles), mais j'en fais par contre remplir une aux élèves de la classe dont je suis PP. Ca me sert ensuite pendant l'année. Elle ne contient absolument pas ce que tu mentionnes hein ! Ne penses-tu pas qu'il existe une grande variété de fiches de renseignements ?! Les infos que je demande me sont utiles pour le suivi des élèves et pour des visées pédagogiques. Il ne s'agit pas d'une enquête policière.

Cela dit, ce que tu mentionnes, a besoin d'être connu du prof principal et de la direction. Mais, chez nous, on se transmet les infos entre PP d'une année sur l'autre.

@Pierre-Henri : ce genre d'informations évitent de blesser certains enfants... quand on étudie la famille et que certains élèves refusent de parler, il vaut mieux savoir à l'avance s'il y a une bonne raison ou pas (moi j'ai su après que le père s'était suicidé... alors le suicide non mais savoir que le père est décédé il y a peu, oui) Idem quand on veut convoquer les parents... si séparés, divorcés (je m'en fiche de la raison) mais je peux prévoir deux rendez-vous et j'évite ainsi d'être une source de conflit... Ce sont des informations que je trouve auprès des collègues lors de la pré-rentrée ou via cette fiche.

- La 1ère heure est classique : brève présentation de ma personne et de ma façon de travailler ; une fiche avec les particularités (santé, trajet, vie familiale, activités péri-scolaires) et le questionnaire de Proust (2 à 4 questions maximum, je montre les réponses de Proust et je donne aussi les miennes), je fais ensuite de petites exercices sur les natures et fonctions, si on a le temps on débute la leçon

Persephoneia a écrit:@Pierre-Henri : ce genre d'informations évitent de blesser certains enfants... quand on étudie la famille et que certains élèves refusent de parler, il vaut mieux savoir à l'avance s'il y a une bonne raison ou pas (moi j'ai su après que le père s'était suicidé... alors le suicide non mais savoir que le père est décédé il y a peu, oui) Idem quand on veut convoquer les parents... si séparés, divorcés (je m'en fiche de la raison) mais je peux prévoir deux rendez-vous et j'évite ainsi d'être une source de conflit... Ce sont des informations que je trouve auprès des collègues lors de la pré-rentrée ou via cette fiche.

- La 1ère heure est classique : brève présentation de ma personne et de ma façon de travailler ; une fiche avec les particularités (santé, trajet, vie familiale, activités péri-scolaires) et le questionnaire de Proust (2 à 4 questions maximum, je montre les réponses de Proust et je donne aussi les miennes), je fais ensuite de petites exercices sur les natures et fonctions, si on a le temps on débute la leçon    

Je ne pense pas que la majorité des élèves qui ont un parent qui vient de se suicider l'écrira sur une fiche destinée à un inconnu.

Perso j'ai cessé les fiches depuis un bon moment (et je ne demandais rien sur les parents/responsables). De toute façon je ne les lisais jamais.

D'une façon plus générale, à part dans l'EN, dans quel secteur/quel organisme/quelle institution demande-t-on au préalable au public de se définir/décrire par écrit sans lien direct avec la nécessité liée au service pour lui rendre le service dû ou requis par la fonction ?

Je pense que cette pratique est une survivance d'un abus de l'institution, et j'espère qu'elle ne tardera pas à s'éteindre.

Les seules questions qui me semblent légitimes concernent la dimension didactique, mais je ne suis pas certain que la façon d'engager ce dialogue soit la plus pertinente. L'auto évaluation imposée en début de relation pédagogique, ça me semble mettre la charrue avant les boeufs.

skindiver a écrit:

Persephoneia a écrit:@Pierre-Henri : ce genre d'informations évitent de blesser certains enfants... quand on étudie la famille et que certains élèves refusent de parler, il vaut mieux savoir à l'avance s'il y a une bonne raison ou pas (moi j'ai su après que le père s'était suicidé... alors le suicide non mais savoir que le père est décédé il y a peu, oui) Idem quand on veut convoquer les parents... si séparés, divorcés (je m'en fiche de la raison) mais je peux prévoir deux rendez-vous et j'évite ainsi d'être une source de conflit... Ce sont des informations que je trouve auprès des collègues lors de la pré-rentrée ou via cette fiche.

- La 1ère heure est classique : brève présentation de ma personne et de ma façon de travailler ; une fiche avec les particularités (santé, trajet, vie familiale, activités péri-scolaires) et le questionnaire de Proust (2 à 4 questions maximum, je montre les réponses de Proust et je donne aussi les miennes), je fais ensuite de petites exercices sur les natures et fonctions, si on a le temps on débute la leçon    

Je ne pense pas que la majorité des élèves qui ont un parent qui vient de se suicider l'écrira sur une fiche destinée à un inconnu.

C'est sûr que non et ce serait normal, par contre il n'aurait pas répondu aux questions concernant son père et cela m'aurait mis la puce à l'oreille ou il aurait mis comme pour d'autres fiches : père décédé... l'information m'a été donnée après coup par un surveillant. Bref, je voulais simplement témoigner que parfois ces fiches peuvent avoir une utilité et surtout pas celle de classer les élèves...
Cette année, je repars dans le même établissement donc pas de fiches pour moi

Comment faites- vous le contrôle de lecture?? L’année passée j’ai fait 20 questions sur les contemplations mais je sais que cette année ils vont se passer les questions et donc je veux avoir une autre façon de les obliger à lire.

Ca doit être la rentrée de la maturité pour tout le monde car le fil n'a pas eu droit à son heure de gloire, cette année.