- CroustibaptNiveau 7
Et des fois, on est envoyé loin de chez soi, on va dans sa nouvelle région à reculons, et finalement, on s'y plait, on s'y marie et on y fait sa vie
Un Picard d'adoption, fier d'enseigner là où l'Etat a besoin d'enseignants.
Un Picard d'adoption, fier d'enseigner là où l'Etat a besoin d'enseignants.
- Cléopatra2Guide spirituel
Après, dans la situation de la postante, enceinte et avec un mari agriculteur, je crois qu'on a donné beaucoup de pistes de réflexion et qu'elle doit maintenant établir ses priorités et voir comment elle peut gérer la situation le moins mal possible. Pour profdoc desespérée... je crois qu'on va vite se heurter à des incompatibilités d'opinion.
- bobdomNiveau 8
Cleopatra, il y un portail de communication officiel : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/. Bien malin celui qui comprendra comment fonctionne les mutations à partir des informations sur ce site : c'est un dédale administratif. J'estime, peut-être à tort, qu'on ne devrait pas être tenu d'aller farfouiller sur internet pour trouver ces informations. Je ne vois pas où il est question des barres. Alors certes, il y a un numéro de téléphone pour avoir de l'aide... C'est peut-être bien fait, je n'en sais rien.
Je me refuse à dire qu'il n'y a rien à faire et que seuls les collègues sont responsables. Le découragement de certains face à la complexité du système est un symptôme et non pas uniquement de la paresse. La première chose serait de cesser la diminution des postes de titulaires. Par ailleurs, on pourrait imaginer qu'une information claire sur les barres par département soit envoyée aux lauréats, avant la formulation des vœux, afin de limiter les cas d'extension. Les barres des années précédentes pourraient aussi figurer sur iProf. Enfin, il faudrait un retour des commissions paritaires : leur suppression a limité les possibilités de corriger les barèmes. Ainsi que le passage à un mouvement à un seul tour. C'est utopique vu le renvoi actuel à l'échelle régionale, mais je pense que ça évitera une partie des problèmes.
Ce qui m'exaspère, c'est le fait de rejeter toute la responsabilité contre des collègues déjà dans une situation difficile, et de nier tout problème structurel. Dire que la responsabilité est partagée me paraît plus mesuré, plus juste et plus humain. Ce système des mutations n'est pas simple à comprendre si l'on n'est pas un tant soit peu versé dans les arcanes de l'EN. On peut vouloir défendre la fonction publique sans prôner la démerde — passez-moi l'expression — comme seul horizon, dans le style de la maison qui rend fou.
Je me refuse à dire qu'il n'y a rien à faire et que seuls les collègues sont responsables. Le découragement de certains face à la complexité du système est un symptôme et non pas uniquement de la paresse. La première chose serait de cesser la diminution des postes de titulaires. Par ailleurs, on pourrait imaginer qu'une information claire sur les barres par département soit envoyée aux lauréats, avant la formulation des vœux, afin de limiter les cas d'extension. Les barres des années précédentes pourraient aussi figurer sur iProf. Enfin, il faudrait un retour des commissions paritaires : leur suppression a limité les possibilités de corriger les barèmes. Ainsi que le passage à un mouvement à un seul tour. C'est utopique vu le renvoi actuel à l'échelle régionale, mais je pense que ça évitera une partie des problèmes.
Ce qui m'exaspère, c'est le fait de rejeter toute la responsabilité contre des collègues déjà dans une situation difficile, et de nier tout problème structurel. Dire que la responsabilité est partagée me paraît plus mesuré, plus juste et plus humain. Ce système des mutations n'est pas simple à comprendre si l'on n'est pas un tant soit peu versé dans les arcanes de l'EN. On peut vouloir défendre la fonction publique sans prôner la démerde — passez-moi l'expression — comme seul horizon, dans le style de la maison qui rend fou.
- LadyOlennaModérateur
Comprendre le jeu complexe des mutations est une chose, par contre ignorer totalement que l'on risque, en passant ces concours, de se retrouver très loin de chez soi en est une autre... que je trouve moi aussi assez étrange.
Entre parenthèse, le concours perdir au moins est clair là dessus pour la première affectation : c'est uniquement le rang au concours qui départage.
Entre parenthèse, le concours perdir au moins est clair là dessus pour la première affectation : c'est uniquement le rang au concours qui départage.
- nc33Niveau 10
Si on a envie d'enseigner et que l'on cherche un emploi assuré à temps plein et mieux payé, on est un peu obligé de passer le concours du public. Je conseille cependant d'être contractuel 2/3 ans avant si c'est possible : pour tester le métier et surtout engranger quelques points supplémentaires par rapport aux autres lauréats.
En tout cas il n'y a aucune obligation de se sentir fonctionnaire, au service de l'état et ravi d'accourir à l'autre bout de la France dans un grand jeu des chaises musicales.
Par contre il me semblait que "on vous enverra en RP" était un lieu commun plutôt répandu (faux mais ça veut au moins dire qu'il faut s'attendre à tout).
En tout cas il n'y a aucune obligation de se sentir fonctionnaire, au service de l'état et ravi d'accourir à l'autre bout de la France dans un grand jeu des chaises musicales.
Par contre il me semblait que "on vous enverra en RP" était un lieu commun plutôt répandu (faux mais ça veut au moins dire qu'il faut s'attendre à tout).
- CroustibaptNiveau 7
nc33 a écrit:
En tout cas il n'y a aucune obligation de se sentir fonctionnaire, au service de l'état et ravi d'accourir à l'autre bout de la France dans un grand jeu des chaises musicales. t).
Quand on passe un concours de la fonction publique, c'est qu'on veut rejoindre la fonction publique et ses valeurs.
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Discipline & Bonté
- Carmelo75Niveau 2
Cléopatra2 a écrit:Mais comment informer? Les préparations au concours se font à l'université. Ce n'est tout de même pas leur rôle. Ca m'étonnerait bien qu'aux finances on envoie une lettre sur les mutations aux inscrits aux concours. Non, il faut se prendre en charge.
Non, vraiment, ce n'est pas acceptable de la part d'adultes qui seront en charge d'élèves.
Edit : cette attitude qui consiste à dire "on ne m'a pas informé" au lieu de "je ne me suis pas renseigné" m'exaspère.
Les préparations aux concours (CAPES) ne se font pas exclusivement à l'université. Une partie se déroule dans les INSPE dans lesquels interviennent régulièrement des professeurs du secondaire.
Et je pense que si, c'est le rôle de l'INSPE que d'informer les futurs lauréats sur la complexité du système de mutation.
Il faut quand même faire la part des choses entre ceux qui ne se sont délibérément pas renseignés sur le système de mutation et ceux qui ont essayé mais jeté l'éponge parce-que le dispositif est trop ésotérique à leurs yeux (et on peut les comprendre). Il ne me viendrait pas à l'idée de reprocher un manque d'information aux étudiants quand des professeurs expérimentés se trompent encore dans ce système (cf les autres messages sur la discussion), c'est d'ailleurs pour cette raison qu'on contacte les syndicats, non ?
- ProvençalLeGauloisExpert
Entre ne pas comprendre toutes les subtilités du système de mutations et ne pas savoir qu'il faut faire plusieurs voeux et les hiérarchiser dans l'ordre de préférence tout en sachant que le mouvement est national, il y a un monde... mais je vous rassure (ou pas), on a les mêmes chez les administratifs qui tombent des nues lorsqu'ils passent un concours académique et découvrent qu'ils peuvent être affectés sur toute l'académie...
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- Carmelo75Niveau 2
Mais ça ne change rien au fait que ce devoir d'information peut être assuré sans aucun problème par les INSPE. Sans rentrer dans le dédale du système, ce n'est quand même pas déraisonnable de penser qu'il est possible d'en présenter les grandes lignes lors d'un cours/TD.
Les informations (éparses) qu'on peut trouver çà et là sont assez nébuleuses, je trouve, pour qui n'est pas habitué à la langue de bois version EN.
Les informations (éparses) qu'on peut trouver çà et là sont assez nébuleuses, je trouve, pour qui n'est pas habitué à la langue de bois version EN.
- LordAnthonyNiveau 6
On parle là de l'affectation des stagiaires qui a ses propres règles, en particulier le fait que les étudiants M1 MEEF de l'année n-1 sont prioritaires pour rester dans l'académie pour faire leur M2. Pour avoir fait mes vœux de stagiaire il y a peu c'est très clairement indiqué et à partir du moment ou vous mentionnez que vous sortez de M1 vous ne pouvez faire qu'un seul vœu. Ce que semble avoir fait l'auteur du sujet. Après j'avoue que je ne comprend pas bien cette histoire de rapprochement de conjoint.
Pour avoir moi aussi passé le 3ieme concours et étant installé dans ma région (enfants, épouse peu mobile) j'avoue que je m'étais extrêmement bien renseigné sur les chances que j'avais de me retrouver à l'autre bout de la France en étudiant les modalités de mouvement et les barres et je me suis préparé (financièrement et psychologiquement) à devoir passer 1 an ou 2 loin de chez moi.
Par contre je n'ai découvert qu'assez tard le modalités d'affectation des stagiaires et le fait que tous les étudiants allaient me passer devant (je ne suis pas passé par un M1 MEEF). En effet les diverses lectures et conseils que l'on m'a donné tendaient à dire que les stagiaires sont affectées dans leur académie de résidence sans autre forme de nuance. Ce qui est vrai pour les ex-étudiants mais pas pour tout le monde. Et on s'apercoit là que tout semble fait pour les ex-étudiants et un un peu plus compliqué pour les autres ( par exemple on me demande pour l’inscription à l'inpe tout un tas d'info que je n'ai pas et... l'adresse de mes parents alors que j'ai plus de 40 ans...).
Bref même en se renseignant (beaucoup) cela reste difficile de tout prendre en compte...
Bon au final je serai stagiaire à 20 min de chez moi et à 200m de l'Inspe mais il n’empêche
Pour avoir moi aussi passé le 3ieme concours et étant installé dans ma région (enfants, épouse peu mobile) j'avoue que je m'étais extrêmement bien renseigné sur les chances que j'avais de me retrouver à l'autre bout de la France en étudiant les modalités de mouvement et les barres et je me suis préparé (financièrement et psychologiquement) à devoir passer 1 an ou 2 loin de chez moi.
Par contre je n'ai découvert qu'assez tard le modalités d'affectation des stagiaires et le fait que tous les étudiants allaient me passer devant (je ne suis pas passé par un M1 MEEF). En effet les diverses lectures et conseils que l'on m'a donné tendaient à dire que les stagiaires sont affectées dans leur académie de résidence sans autre forme de nuance. Ce qui est vrai pour les ex-étudiants mais pas pour tout le monde. Et on s'apercoit là que tout semble fait pour les ex-étudiants et un un peu plus compliqué pour les autres ( par exemple on me demande pour l’inscription à l'inpe tout un tas d'info que je n'ai pas et... l'adresse de mes parents alors que j'ai plus de 40 ans...).
Bref même en se renseignant (beaucoup) cela reste difficile de tout prendre en compte...
Bon au final je serai stagiaire à 20 min de chez moi et à 200m de l'Inspe mais il n’empêche
- DanskaProphète
Croustibapt a écrit:nc33 a écrit:
En tout cas il n'y a aucune obligation de se sentir fonctionnaire, au service de l'état et ravi d'accourir à l'autre bout de la France dans un grand jeu des chaises musicales. t).
Quand on passe un concours de la fonction publique, c'est qu'on veut rejoindre la fonction publique et ses valeurs.
Ou alors c'est juste qu'on est attiré par l'idée d'un emploi sûr et sans entretien d'embauche, et un peu par l'idée (vraie ou fantasmée) qu'on se fait de la profession d'enseignant ou de n'importe quel fonctionnaire. C'était peut-être vrai il y a 50 ans, ce que tu dis, mais je doute que les stagiaires qu'on voit débarquer depuis quelques années aient les valeurs de la fonction publique chevillées au corps ! :lol:
- Lord StevenExpert
Peut être les choses sont elles différentes actuellement, mais au siècle dernier nous passions capes ou agreg dzns la foulée de nos études parce que c'était la voie obligée quelque part sans nous soucier de l'après concours. Il n'y a que l'année de stage que nous découvrirons le pot aux roses. Beaucoup d'entre nous étions en couple à l'époque et il n'y avait pas de pacs, moins encore pour les couples gay, mais au final nous faisions avec, c'est à dire beaucoup de déplacements le weekend. Nous avons tous je pense survécu. Je comprends la détresse de l'auteur du post initial mais disons que pour un an on s'organise vaille que vaille.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- Carmelo75Niveau 2
Lord Steven a écrit:Peut être les choses sont elles différentes actuellement, mais au siècle dernier nous passions capes ou agreg dzns la foulée de nos études parce que c'était la voie obligée quelque part sans nous soucier de l'après concours. Il n'y a que l'année de stage que nous découvrirons le pot aux roses. Beaucoup d'entre nous étions en couple à l'époque et il n'y avait pas de pacs, moins encore pour les couples gay, mais au final nous faisions avec, c'est à dire beaucoup de déplacements le weekend. Nous avons tous je pense survécu. Je comprends la détresse de l'auteur du post initial mais disons que pour un an on s'organise vaille que vaille.
Si c'est votre seuil de tolérance, c'est sûr qu'à ce compte-là rien n'est vraiment très grave...
Oui, on y survit en grande majorité, mais est-ce vraiment souhaitable pour autant ?
- SimeonNiveau 10
Lord Steven a écrit:mais au final nous faisions avec, c'est à dire beaucoup de déplacements le weekend. Nous avons tous je pense survécu. Je comprends la détresse de l'auteur du post initial mais disons que pour un an on s'organise vaille que vaille.
La question du pouvoir d'achat est prépondérante sur ce genre d'organisation de vie, force est de constater que la situation s'est fortement détérioré à ce niveau depuis le siècle dernier.
Ce qui n'est pas sans lien avec le fait que la proportion d'enseignants qui le sont devenus directement après leurs études baisse.
- Cléopatra2Guide spirituel
Ben moi je tape : affectation stagiaire éducation nationale dans google et je trouve ça en premier lien :
https://www.education.gouv.fr/affectation-des-laureats-des-concours-du-second-degre-sial-9743
C'est dit directement qu'on peut ne pas rester dans l'académie. N'étant pas concernée, j'ai la flemme grave de faire des recherches plus avant, mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus.
Surtout, dans beaucoup de messages, vous ne faites pas la distinction entre :
- les conditions d'affectation (qui peuvent être mauvaises, tout ce qu'on veut etc.)
- la connaissance, même basique, qu'en a le candidat
Quand j'ai passé mon concours, je n'avais pas internet à la maison à l'époque, je me connectais dans un cybercafé, je n'avais jamais mis les pieds à l'IUFM puisque les cours étaient donnés uniquement à la fac. Et pourtant on savait TOUS qu'on allait muter à perpète et c'était la chasse aux faux pacs avec annonces et compagnie. Donc franchement, tous les arguments donnés ici sont inaudibles.
Ah, et parce que ça prend 2 secondes en cliquant sur le lien.
https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo25/MENH2013469N.htm
Donc on peut tout à fait cliquer sur ceux des années précédentes, ou contacter un syndicat, ou appeler un numéro au ministère.
https://www.education.gouv.fr/affectation-des-laureats-des-concours-du-second-degre-sial-9743
C'est dit directement qu'on peut ne pas rester dans l'académie. N'étant pas concernée, j'ai la flemme grave de faire des recherches plus avant, mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus.
Surtout, dans beaucoup de messages, vous ne faites pas la distinction entre :
- les conditions d'affectation (qui peuvent être mauvaises, tout ce qu'on veut etc.)
- la connaissance, même basique, qu'en a le candidat
Quand j'ai passé mon concours, je n'avais pas internet à la maison à l'époque, je me connectais dans un cybercafé, je n'avais jamais mis les pieds à l'IUFM puisque les cours étaient donnés uniquement à la fac. Et pourtant on savait TOUS qu'on allait muter à perpète et c'était la chasse aux faux pacs avec annonces et compagnie. Donc franchement, tous les arguments donnés ici sont inaudibles.
Ah, et parce que ça prend 2 secondes en cliquant sur le lien.
https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo25/MENH2013469N.htm
Donc on peut tout à fait cliquer sur ceux des années précédentes, ou contacter un syndicat, ou appeler un numéro au ministère.
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah ben OK, je jette l'éponge et je croise les doigts très forts plutôt que d'aller demander des explications à des personnes qui en ont, et je passe un concours qui me ruine une année entière de ma vie mais qui ensuite est totalement incompatible avec ma vie de famille.Carmelo75 a écrit:Cléopatra2 a écrit:Mais comment informer? Les préparations au concours se font à l'université. Ce n'est tout de même pas leur rôle. Ca m'étonnerait bien qu'aux finances on envoie une lettre sur les mutations aux inscrits aux concours. Non, il faut se prendre en charge.
Non, vraiment, ce n'est pas acceptable de la part d'adultes qui seront en charge d'élèves.
Edit : cette attitude qui consiste à dire "on ne m'a pas informé" au lieu de "je ne me suis pas renseigné" m'exaspère.
Les préparations aux concours (CAPES) ne se font pas exclusivement à l'université. Une partie se déroule dans les INSPE dans lesquels interviennent régulièrement des professeurs du secondaire.
Et je pense que si, c'est le rôle de l'INSPE que d'informer les futurs lauréats sur la complexité du système de mutation.
Il faut quand même faire la part des choses entre ceux qui ne se sont délibérément pas renseignés sur le système de mutation et ceux qui ont essayé mais jeté l'éponge parce-que le dispositif est trop ésotérique à leurs yeux (et on peut les comprendre). Il ne me viendrait pas à l'idée de reprocher un manque d'information aux étudiants quand des professeurs expérimentés se trompent encore dans ce système (cf les autres messages sur la discussion), c'est d'ailleurs pour cette raison qu'on contacte les syndicats, non ?
Là franchement, je ne comprendrai jamais ces personnes-là.
- Carmelo75Niveau 2
Ce n'était pas vraiment l'essentiel de mon message.
Le plus important à retenir est que les INSPE peuvent assurer ce devoir d'information. Pour une fois qu'elles peuvent servir à quelque chose...
Le plus important à retenir est que les INSPE peuvent assurer ce devoir d'information. Pour une fois qu'elles peuvent servir à quelque chose...
- Cléopatra2Guide spirituel
Mais en fait non, car elles n'ont pas vocation à faire de l'administratif. Ce seraient des gens pas au courant qui viendraient informer et dire des bêtises de celles que tu rapportes plus haut. Il est normal que les profs de l'ESPE ne sachent rien du mouvement puisqu'ils ne sont pas concernés.
Les gens aptes à informer sont ceux qui gèrent ces mouvements et les syndicats. Ils diffusent l'information, les candidats doivent quand même faire l'effort d'aller cliquer sur 2 liens, non?
Les gens aptes à informer sont ceux qui gèrent ces mouvements et les syndicats. Ils diffusent l'information, les candidats doivent quand même faire l'effort d'aller cliquer sur 2 liens, non?
- HaworthiaNiveau 5
Je suis entièrement d'accord avec les propos de Cléopatra2.
De plus, il n'y a aucune commune mesure entre la situation très délicate à laquelle sont confrontées nos deux jeunes collègues (toutes deux enceintes et mariées/pacsées à un conjoint qui ne peut pas les suivre pour raisons professionnelles) et celle de profdoc désespérée qui explique en page 12 du fil consacré à la plateforme Sial affectation qu'elle est, je cite, "une ex-titulaire du privé" mutée contre son gré "dans une région inconnue alors qu'elle n'est plus très jeune" et qui écrit ici qu'elle souhaite la fin du fonctionnariat.
Lorsque l'on décide de passer un concours dans la FP, il faut se soumettre aux contraintes que cela implique. Nous avons tous vécu des mutations compliquées, nous les avons plus ou moins subies, mais nous avons survécu. La victimisation a ses limites.[/justify]
De plus, il n'y a aucune commune mesure entre la situation très délicate à laquelle sont confrontées nos deux jeunes collègues (toutes deux enceintes et mariées/pacsées à un conjoint qui ne peut pas les suivre pour raisons professionnelles) et celle de profdoc désespérée qui explique en page 12 du fil consacré à la plateforme Sial affectation qu'elle est, je cite, "une ex-titulaire du privé" mutée contre son gré "dans une région inconnue alors qu'elle n'est plus très jeune" et qui écrit ici qu'elle souhaite la fin du fonctionnariat.
Lorsque l'on décide de passer un concours dans la FP, il faut se soumettre aux contraintes que cela implique. Nous avons tous vécu des mutations compliquées, nous les avons plus ou moins subies, mais nous avons survécu. La victimisation a ses limites.[/justify]
- bobdomNiveau 8
Cleopatra, je suis désolé mais les deux liens que tu donnes sont l'exemple type de la masse d'informations difficilement illisibles, en particulier le deuxième. Tu dis que ça prend 2 secondes pour cliquer sur le lien, ok mais combien de temps pour décoder cette note de service ? Nulle part les barres précises ne sont données par discipline. Or, c'est la seule information importante, avec une calculatrice pour le barème.
Les syndicats, en effet, font un vrai effort d'information en publiant les barres d'une année sur l'autre. Heureusement qu'ils existent. Les forums aussi. Sauf que, ces informations devraient être clairement présentées par le ministère. Sinon, ça conduit tout simplement à pourvoir des postes au concours qui donnent suite à des démissions l'année suivante, ce qui arrange sans doute l'EN puisqu'ils peuvent mettre un contractuel en place et dire qu'ils ne baissent pas les places au concours.
Je ne serai pas de ceux qui critiquent les collègues découvrant les tristes aspects de la mécanique administrative.
Bref. Sur ce, je m'en retourne à mes vacances
Les syndicats, en effet, font un vrai effort d'information en publiant les barres d'une année sur l'autre. Heureusement qu'ils existent. Les forums aussi. Sauf que, ces informations devraient être clairement présentées par le ministère. Sinon, ça conduit tout simplement à pourvoir des postes au concours qui donnent suite à des démissions l'année suivante, ce qui arrange sans doute l'EN puisqu'ils peuvent mettre un contractuel en place et dire qu'ils ne baissent pas les places au concours.
Je ne serai pas de ceux qui critiquent les collègues découvrant les tristes aspects de la mécanique administrative.
Bref. Sur ce, je m'en retourne à mes vacances
- LagomorpheFidèle du forum
J'avoue que je fais partie des doux dingues qui ont passé le concours en n'ayant absolument aucune idée de la manière dont fonctionnent les affectations. Et j'ai découvert que, non, l'Education Nationale n'attendait pas avec stupeur et tremblement la venue de mon auguste personne, et non, l'académie où je résidais n'était pas accessible, et encore moins le lycée que je voulais - l'idée même qu'il faille qu'un poste s'y libère pour m'y accueillir ne m'avait même pas traversé l'esprit, c'est dire à quelle altitude je planais. Bref, je ne m'étais renseigné sur rien. Ce genre d'idiot existe, j'en ai fait partie.
Mais une fois que j'ai eu connaissance des règles d'affectation, j'ai fait avec, c'est-à-dire au moins pire et au plus proche de ce que je voulais. L'idée d'aller pleurer auprès d'une huile en invoquant une grossesse ou un chéri loin ne m'a pas effleuré l'esprit non plus. Contrairement à la démission, probablement, si les règles d'affectations avaient entraîné pour moi des contraintes dépassant ce que j'étais prêt à accepter. Les règles sont compliquées mais claires, on peut en prendre connaissance, ou pas, on peut militer pour des changements, ou pas, mais on les respecte ou on va voir ailleurs.
Mais une fois que j'ai eu connaissance des règles d'affectation, j'ai fait avec, c'est-à-dire au moins pire et au plus proche de ce que je voulais. L'idée d'aller pleurer auprès d'une huile en invoquant une grossesse ou un chéri loin ne m'a pas effleuré l'esprit non plus. Contrairement à la démission, probablement, si les règles d'affectations avaient entraîné pour moi des contraintes dépassant ce que j'étais prêt à accepter. Les règles sont compliquées mais claires, on peut en prendre connaissance, ou pas, on peut militer pour des changements, ou pas, mais on les respecte ou on va voir ailleurs.
- skindiverÉrudit
Lord Steven a écrit:Peut être les choses sont elles différentes actuellement, mais au siècle dernier nous passions capes ou agreg dzns la foulée de nos études parce que c'était la voie obligée quelque part sans nous soucier de l'après concours. Il n'y a que l'année de stage que nous découvrirons le pot aux roses. Beaucoup d'entre nous étions en couple à l'époque et il n'y avait pas de pacs, moins encore pour les couples gay, mais au final nous faisions avec, c'est à dire beaucoup de déplacements le weekend. Nous avons tous je pense survécu. Je comprends la détresse de l'auteur du post initial mais disons que pour un an on s'organise vaille que vaille.
C'est je pense toute la différence, il n'y avait pas autant de lauréats pour qui l'enseignement c'est une deuxième ou troisième carrière. Quand tu as ton CAPES à 22 ans tu es plus mobile qu'à 35 avec deux enfants.
En revanche c'est surprenant de passer les concours sans se renseigner avant sur les affectations et le système des mutations.....
- JennyMédiateur
Et c’est plus surprenant de ne pas se renseigner à 35 qu’à 22 ans...
- Carmelo75Niveau 2
Cléopatra2 a écrit:Mais en fait non, car elles n'ont pas vocation à faire de l'administratif. Ce seraient des gens pas au courant qui viendraient informer et dire des bêtises de celles que tu rapportes plus haut. Il est normal que les profs de l'ESPE ne sachent rien du mouvement puisqu'ils ne sont pas concernés.
Les gens aptes à informer sont ceux qui gèrent ces mouvements et les syndicats. Ils diffusent l'information, les candidats doivent quand même faire l'effort d'aller cliquer sur 2 liens, non?
Les INSPE proposent déjà des modules en lien avec le système administratif propre à l'EN, donc ça rentre parfaitement dans le cadre de leur champ d'action.
Les professeurs qui officient dans les INSPE sont tout à fait qualifiés pour dispenser un tel enseignement, ce sont une écrasante majorité de professeurs du secondaire (actuels ou anciens) avec des profils très variés. Cela m'étonne fortement que dans le lot il n'y en ait pas un qui pourrait prendre en charge un cours sur le tronc commun de culture commune, par exemple.
- Cléopatra2Guide spirituel
Ce qui m'attriste c'est que vous êtes convaincus de votre bon droit. Mais tout de même, vous ne pouvez pas passer 4h de votre vie à lire et décrypter un texte qui régit votre futur tout entier? Quitte à envoyer un mail s'il y a des choses qui ne sont pas comprises? Quant aux barres, elles ne peuvent être données puisqu'elles changent tous les ans (et pour les stagiaires c'est encore différent). Je le répète, l'administration n'est pas là pour baby-sitter les gens. Elle les informe, l'info est trouvable en 2 minutes. Après, les personnes assument! Si vous ne pouvez pas assumer une séparation, vous ne passez pas les concours car effectivement la situation ensuite est vraiment problématique. Les candidats aux concours NE SONT PAS DES ENFANTS. Ils n'ont pas à être maternés, chouchoutés. Ce sont des citoyens, des adultes, des futurs professionnels.bobdom a écrit:Cleopatra, je suis désolé mais les deux liens que tu donnes sont l'exemple type de la masse d'informations difficilement illisibles, en particulier le deuxième. Tu dis que ça prend 2 secondes pour cliquer sur le lien, ok mais combien de temps pour décoder cette note de service ? Nulle part les barres précises ne sont données par discipline. Or, c'est la seule information importante, avec une calculatrice pour le barème.
Les syndicats, en effet, font un vrai effort d'information en publiant les barres d'une année sur l'autre. Heureusement qu'ils existent. Les forums aussi. Sauf que, ces informations devraient être clairement présentées par le ministère. Sinon, ça conduit tout simplement à pourvoir des postes au concours qui donnent suite à des démissions l'année suivante, ce qui arrange sans doute l'EN puisqu'ils peuvent mettre un contractuel en place et dire qu'ils ne baissent pas les places au concours.
Je ne serai pas de ceux qui critiquent les collègues découvrant les tristes aspects de la mécanique administrative.
Bref. Sur ce, je m'en retourne à mes vacances
Edit : le vous est générique et ne s'adresse pas spécialement à bobdom ou a carmelo75.
- LadyOlennaModérateur
Totalement d'accord avec Cleopatra.Cléopatra2 a écrit:Ce qui m'attriste c'est que vous êtes convaincus de votre bon droit. Mais m.... vous ne pouvez pas passer 4h de votre vie à lire et décrypter un texte qui régit votre futur tout entier? Quitte à envoyer un mail s'il y a des choses qui ne sont pas comprises? Quant aux barres, elles ne peuvent être données puisqu'elles changent tous les ans (et pour les stagiaires c'est encore différent). Je le répète, l'administration n'est pas là pour baby-sitter les gens. Elle les informe, l'info est trouvable en 2 minutes. Après, les personnes assument! Si vous ne pouvez pas assumer une séparation, vous ne passez pas les concours car effectivement la situation ensuite est vraiment problématique. Les candidats aux concours NE SONT PAS DES ENFANTS. Ils n'ont pas à être maternés, chouchoutés. Ce sont des citoyens, des adultes, des futurs professionnels.bobdom a écrit:Cleopatra, je suis désolé mais les deux liens que tu donnes sont l'exemple type de la masse d'informations difficilement illisibles, en particulier le deuxième. Tu dis que ça prend 2 secondes pour cliquer sur le lien, ok mais combien de temps pour décoder cette note de service ? Nulle part les barres précises ne sont données par discipline. Or, c'est la seule information importante, avec une calculatrice pour le barème.
Les syndicats, en effet, font un vrai effort d'information en publiant les barres d'une année sur l'autre. Heureusement qu'ils existent. Les forums aussi. Sauf que, ces informations devraient être clairement présentées par le ministère. Sinon, ça conduit tout simplement à pourvoir des postes au concours qui donnent suite à des démissions l'année suivante, ce qui arrange sans doute l'EN puisqu'ils peuvent mettre un contractuel en place et dire qu'ils ne baissent pas les places au concours.
Je ne serai pas de ceux qui critiquent les collègues découvrant les tristes aspects de la mécanique administrative.
Bref. Sur ce, je m'en retourne à mes vacances
J'ajoute que j'ai constaté ces dernières années un nombre croissant de jeunes profs (attention, ils ne sont pas tous dans ce cas !) râler ou contester au sujet de leur affectation, déposer des recours divers... et je me demande si justement ça ne va pas avec le fait que cette génération a été chouchoutée, maternée, et a grandi dans l'idée que "j'ai le droit". Oui je suis une vieille réac, j'assume.
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