- LadyOlennaModérateur
Le contrat de travail (qui est opposable), c'est la ventilation de service en fait.
- Elle aimeExpert
Pour l'emploi d'AED pris en compte pour l'obtention du congé parental, je l'ignore. Le mieux est de contacter au plus vite un syndicat ou le rectorat.
J'ajouterais : contacter très vite ton CDE en précisant que tu seras probablement arrêtée à la rentrée. J'avais fait ainsi, c'est mieux.
J'ajouterais : contacter très vite ton CDE en précisant que tu seras probablement arrêtée à la rentrée. J'avais fait ainsi, c'est mieux.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- Julie.catNiveau 1
Oui... les syndicats n'étaient pas joignables autrement que par mail jusqu'à aujourd'hui. Mais je pense que j'ai besoin de discuter avec quelqu'un au fait de toutes les spécificités de l'année de stage.
Quant à contacter mon établissement d'affectation, je m'y apprête... J'aurais aimé avoir une réponse du ministère avant. Mais vu qu'on ne répond ni à mes mails ni à mes appels... je vais probablement devoir faire sans.
Encore merci pour vos réponses !
Quant à contacter mon établissement d'affectation, je m'y apprête... J'aurais aimé avoir une réponse du ministère avant. Mais vu qu'on ne répond ni à mes mails ni à mes appels... je vais probablement devoir faire sans.
Encore merci pour vos réponses !
- ELAMRANIJe viens de m'inscrire !
Bonjour Julie.cat,
je me trouve dans la même situation que toi. J'ai réussit le CAPES externe allemand et j'étais affectée à Rouen malgré le fait que mon académie d'origine est bien Montpellier. J'ai travaillé avant comme assistante d'allemand. Je suis aussi actuellement enceinte, 5 mois, mariée mais quand même affectée de chez moi à plus de 800 km. Dommage qu'on a pas la même matière pour changer de place. Toulouse serait pour moi encore supportable, même si je serais encore à 300 km loin de chez moi. Mais Rouen n'est pas possible, vu que mon mari ne peut pas quitter son boulot. Là, j'essaie tout pour changer mon affectation mais pour le moment sans succès. C'est très dure a vivre tout ca!
je me trouve dans la même situation que toi. J'ai réussit le CAPES externe allemand et j'étais affectée à Rouen malgré le fait que mon académie d'origine est bien Montpellier. J'ai travaillé avant comme assistante d'allemand. Je suis aussi actuellement enceinte, 5 mois, mariée mais quand même affectée de chez moi à plus de 800 km. Dommage qu'on a pas la même matière pour changer de place. Toulouse serait pour moi encore supportable, même si je serais encore à 300 km loin de chez moi. Mais Rouen n'est pas possible, vu que mon mari ne peut pas quitter son boulot. Là, j'essaie tout pour changer mon affectation mais pour le moment sans succès. C'est très dure a vivre tout ca!
- Julie.catNiveau 1
ELAMRANI a écrit:Bonjour Julie.cat,
je me trouve dans la même situation que toi. J'ai réussit le CAPES externe allemand et j'étais affectée à Rouen malgré le fait que mon académie d'origine est bien Montpellier. J'ai travaillé avant comme assistante d'allemand. Je suis aussi actuellement enceinte, 5 mois, mariée mais quand même affectée de chez moi à plus de 800 km. Dommage qu'on a pas la même matière pour changer de place. Toulouse serait pour moi encore supportable, même si je serais encore à 300 km loin de chez moi. Mais Rouen n'est pas possible, vu que mon mari ne peut pas quitter son boulot. Là, j'essaie tout pour changer mon affectation mais pour le moment sans succès. C'est très dure a vivre tout ca!
Effectivement... c'est très dur.
J'en viens sérieusement à songer à renoncer à mon capes pour lequel j'ai si durement buché ! Je ne vois pas comment je vais pouvoir passer une année loin de mon conjoint et/ou enfant de trois mois, sans possibilité de rentrer le week-end.
Ça me paraît impossible.
Quand as-tu formulé ton recours ? As tu obtenu une réponse du ministère ?
- JennyMédiateur
Réfléchissez bien avant une démission. C'est dommage de renoncer au concours.
Pourquoi pas de possibilité de rentrer le week end ? Ca dépendra de votre EDT mais vous ne finirez pas forcément tard le vendredi (notamment en collège). Ca vaut peut être le coup d'en toucher un mot au chef d'établissement pour demander à ne pas finir trop tard le vendredi ou à commencer plus tard le lundi. Le lundi matin est souvent moins dur à obtenir.
Pourquoi pas de possibilité de rentrer le week end ? Ca dépendra de votre EDT mais vous ne finirez pas forcément tard le vendredi (notamment en collège). Ca vaut peut être le coup d'en toucher un mot au chef d'établissement pour demander à ne pas finir trop tard le vendredi ou à commencer plus tard le lundi. Le lundi matin est souvent moins dur à obtenir.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonsoir,
beaucoup de courage à vous en tous les cas mais c'est en effet à ce prix que se paie la sécurité de l'emploi : affectation sur le territoire national.
TrucOuBidule
prof de techno pas du tout francilienne, placée dans le 93 depuis 15 ans sur son premier poste.
beaucoup de courage à vous en tous les cas mais c'est en effet à ce prix que se paie la sécurité de l'emploi : affectation sur le territoire national.
TrucOuBidule
prof de techno pas du tout francilienne, placée dans le 93 depuis 15 ans sur son premier poste.
- ProvenceEnchanteur
Avant de démissionner, renseignez-vous sur les disponibilités de droit.
- Cléopatra2Guide spirituel
Les dispo ne peuvent être obtenues qu'après titularisation. Pourquoi ne pas avoir passé les concours du privé? Peut-être demander un détachement dans le privé après le stage?
Tous les ans il y a de nombreuses personnes dans votre situation, qui ne se sont pas renseignées sur les modalités d'affectation après l'obtention du concours.
Tous les ans il y a de nombreuses personnes dans votre situation, qui ne se sont pas renseignées sur les modalités d'affectation après l'obtention du concours.
- gregforeverGrand sage
Jenny a écrit:Réfléchissez bien avant une démission. C'est dommage de renoncer au concours.
Pourquoi pas de possibilité de rentrer le week end ? Ca dépendra de votre EDT mais vous ne finirez pas forcément tard le vendredi (notamment en collège). Ca vaut peut être le coup d'en toucher un mot au chef d'établissement pour demander à ne pas finir trop tard le vendredi ou à commencer plus tard le lundi. Le lundi matin est souvent moins dur à obtenir.
Une ancienne collègue d'allemand du "sud" (mari agriculteur) et mutée avec moi en Alsace à l'époque avait obtenu un edt du mardi midi au vendredi midi ce qui lui faisait un long week-end chez elle. Sur un an ça se tente.
- Cléopatra2Guide spirituel
Mais là, le problème c'est qu'un an ne suffira probablement pas.
- JennyMédiateur
Il y a déjà de fortes contraintes sur les emplois de stagiaires, ça me semble compliqué d'obtenir autant.
- InvitéInvité
Attention, pour le stage, il faut aussi prendre les journées INSPE. Et puis 2 fois 600 km par week-end, ça fait beaucoup :|
- JennyMédiateur
Cléopatra2 a écrit:Mais là, le problème c'est qu'un an ne suffira probablement pas.
Un an et demi et ça devrait passer avec les points de séparation.
- ProvenceEnchanteur
Cléopatra2 a écrit:Les dispo ne peuvent être obtenues qu'après titularisation.
Tu as raison. Mauvaise piste, à oublier.
- ELAMRANIJe viens de m'inscrire !
Moi aussi, je suis à deux doigts d'abandonner le concours. Je suis allemande, alors ce système d'affectation est étrange pour moi. C'est un véritable choc pour moi. Mon mari ne peut pas déménager avec moi et on dépend beaucoup plus de son salaire que du mien (comme stagiaire ou titulaire). Admettons je commence ce stage et je mène une relation à distance avec un nouveau né, il y a personne qui peut me garantir de me trouver dans mon académie d'origine après. Apres le stage on sera affectée à nouveau et cette incertitude est horrible pour moi. Les sacrifices sont insupportable pour moi. Une collègue m'a dit que je serais pas si loin affectée quand je suis agrégée. Je me demande si c'est correct parce qu'avant mon affectation toutes mes collègues étaient sur que je reste dans mon académie d'origine, au moins pour le stage parce que c'était le cas pour eux. Vu que Montpellier est une académie très demandée où il y a peu de places, ce n'est presque pas possible pour moi de rentrer dans cette académie.
Soit je refais le concours mais dans le privé, ou je tente l'agrégation ou j'abandonne ...
Soit je refais le concours mais dans le privé, ou je tente l'agrégation ou j'abandonne ...
- RuthvenGuide spirituel
L'agrégation ne facilitera absolument pas ta mutation interacadémique (cela ne change rien que tu sois agrégé ou certifié pour le mouvement inter, en revanche, il y a une bonification pour les lycées au mouvement intra) ; les barres en allemand sont élevées sur l'académie de Montpellier (à vue de nez, il faut compter entre deux ou trois années de séparation de conjoint pour flirter avec les barres d'entrée). La solution du privé te donnerait plus de garantie, mais renseigne-toi quand même sur le nombre de postes disponibles (je ne suis pas persuadé que la demande en allemand soit en train d'exploser).
- bobdomNiveau 8
ELAMRANI, courage à toi pour faire face à cette situation, ce n'est pas simple. En effet, l'agrégation ne changera rien. Le privé, oui, s'il y a des postes.
C'est un système de mutations très particulier. Il faudrait sans doute mieux informer les candidats lors de l'inscription au concours, mais j'imagine que le ministère ne veut pas faire fuir.
À l'origine, la contrainte de mobilité constituait la contrepartie d'un certain nombre d'avantages : ces derniers ont pratiquement tous disparus au fil des années avec la dégradation du statut, du pouvoir d'achat et des conditions de travail.
C'est un système de mutations très particulier. Il faudrait sans doute mieux informer les candidats lors de l'inscription au concours, mais j'imagine que le ministère ne veut pas faire fuir.
À l'origine, la contrainte de mobilité constituait la contrepartie d'un certain nombre d'avantages : ces derniers ont pratiquement tous disparus au fil des années avec la dégradation du statut, du pouvoir d'achat et des conditions de travail.
- Cléopatra2Guide spirituel
bobdom a écrit:ELAMRANI, courage à toi pour faire face à cette situation, ce n'est pas simple. En effet, l'agrégation ne changera rien. Le privé, oui, s'il y a des postes.
C'est un système de mutations très particulier. Il faudrait sans doute mieux informer les candidats lors de l'inscription au concours, mais j'imagine que le ministère ne veut pas faire fuir.
À l'origine, la contrainte de mobilité constituait la contrepartie d'un certain nombre d'avantages : ces derniers ont pratiquement tous disparus au fil des années avec la dégradation du statut, du pouvoir d'achat et des conditions de travail.
C'est pareil dans toute la fonction publique d'Etat, il faut se renseigner avant. Moi ce que je vois, ce sont des personnes qui ne se renseignent pas, ou qui demandent à des personnes n'ayant pas muté depuis 30 ans. Ou alors qui ne pensent pas que ça va leur arriver à eux parce qu'ils ne connaissent pas les barres.
Internet regorge de ressources sur les mutations enseignantes.
C'est pareil, tous les ans il y en a qui demandent la Guyane ou Mayotte dans la liste de voeux, qui l'obtiennent et puis qui veulent revenir sur leur affectation.
Dans les cas présentés ici le problème du congé maternité fait que le stage va être prolongé l'année d'après de façon quasi certaine, ce qui va faire au moins 2 ans de séparation avec un enfant jeune.
Personnellement, je demanderais un report de stage au dernier moment, et j'en profiterais pour passer le concours du privé si le report est accepté (pourquoi pas, vu les situations de grossesse). S'il n'est pas accepté, je pèserais le pour et le contre de la situation d'éloignement. Si elle n'est pas possible, je démissionnerais et repasserais les concours du privé ou alors je deviendrais contractuelle (je ne le recommande pas, mais des personnes peuvent trouver que c'est un compromis acceptable). Attention, après les concours internes, il y a à nouveau une affectation nationale.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Il ne reste presque que la fameuse "sécurité de l'emploi".bobdom a écrit:ELAMRANI, courage à toi pour faire face à cette situation, ce n'est pas simple. En effet, l'agrégation ne changera rien. Le privé, oui, s'il y a des postes.
C'est un système de mutations très particulier. Il faudrait sans doute mieux informer les candidats lors de l'inscription au concours, mais j'imagine que le ministère ne veut pas faire fuir.
À l'origine, la contrainte de mobilité constituait la contrepartie d'un certain nombre d'avantages : ces derniers ont pratiquement tous disparus au fil des années avec la dégradation du statut, du pouvoir d'achat et des conditions de travail.
Il me semble qu'historiquement, le statut de fonctionnaire lié à la fonction enseignante (ce qui n'est pas toujours le cas dans d'autres pays (ou plutôt États)) est là pour combler les zones déficitaires, (et déjà particulièrement la région parisienne). De mémoire, avec pour source : Rouban, Luc. La fonction publique. La Découverte, 2009
- FeynNiveau 7
Cléopatra2 a écrit:bobdom a écrit:ELAMRANI, courage à toi pour faire face à cette situation, ce n'est pas simple. En effet, l'agrégation ne changera rien. Le privé, oui, s'il y a des postes.
C'est un système de mutations très particulier. Il faudrait sans doute mieux informer les candidats lors de l'inscription au concours, mais j'imagine que le ministère ne veut pas faire fuir.
À l'origine, la contrainte de mobilité constituait la contrepartie d'un certain nombre d'avantages : ces derniers ont pratiquement tous disparus au fil des années avec la dégradation du statut, du pouvoir d'achat et des conditions de travail.
C'est pareil dans toute la fonction publique d'Etat, il faut se renseigner avant. Moi ce que je vois, ce sont des personnes qui ne se renseignent pas, ou qui demandent à des personnes n'ayant pas muté depuis 30 ans. Ou alors qui ne pensent pas que ça va leur arriver à eux parce qu'ils ne connaissent pas les barres.
Internet regorge de ressources sur les mutations enseignantes.
C'est pareil, tous les ans il y en a qui demandent la Guyane ou Mayotte dans la liste de voeux, qui l'obtiennent et puis qui veulent revenir sur leur affectation.
Dans les cas présentés ici le problème du congé maternité fait que le stage va être prolongé l'année d'après de façon quasi certaine, ce qui va faire au moins 2 ans de séparation avec un enfant jeune.
Personnellement, je demanderais un report de stage au dernier moment, et j'en profiterais pour passer le concours du privé si le report est accepté (pourquoi pas, vu les situations de grossesse). S'il n'est pas accepté, je pèserais le pour et le contre de la situation d'éloignement. Si elle n'est pas possible, je démissionnerais et repasserais les concours du privé ou alors je deviendrais contractuelle (je ne le recommande pas, mais des personnes peuvent trouver que c'est un compromis acceptable). Attention, après les concours internes, il y a à nouveau une affectation nationale.
Qu'on demande à un étudiant fraîchement certifié ou agrégé de muter pour les besoins de l'administration, et sur la base de critères clairs, soit. Mais l'administration (et certains collègues visiblement) feraient bien parfois de faire preuve d'un minimum d'humanité : avec un enfant et un conjoint qui lui aussi a ses contraintes, cela pousse à ne pas recruter de personnes validées par un jury de concours, pour recruter en catastrophe un contractuel vaguement validé en début d'année... Et vu comme elle est réactive et efficace, je ne vois pas l'intérêt de l'administration dans cela...
- bas-médiévisteNiveau 9
Cléopatra2 a écrit:bobdom a écrit:ELAMRANI, courage à toi pour faire face à cette situation, ce n'est pas simple. En effet, l'agrégation ne changera rien. Le privé, oui, s'il y a des postes.
C'est un système de mutations très particulier. Il faudrait sans doute mieux informer les candidats lors de l'inscription au concours, mais j'imagine que le ministère ne veut pas faire fuir.
À l'origine, la contrainte de mobilité constituait la contrepartie d'un certain nombre d'avantages : ces derniers ont pratiquement tous disparus au fil des années avec la dégradation du statut, du pouvoir d'achat et des conditions de travail.
C'est pareil dans toute la fonction publique d'Etat, il faut se renseigner avant. Moi ce que je vois, ce sont des personnes qui ne se renseignent pas, ou qui demandent à des personnes n'ayant pas muté depuis 30 ans. Ou alors qui ne pensent pas que ça va leur arriver à eux parce qu'ils ne connaissent pas les barres.
Internet regorge de ressources sur les mutations enseignantes.
C'est pareil, tous les ans il y en a qui demandent la Guyane ou Mayotte dans la liste de voeux, qui l'obtiennent et puis qui veulent revenir sur leur affectation.
Dans les cas présentés ici le problème du congé maternité fait que le stage va être prolongé l'année d'après de façon quasi certaine, ce qui va faire au moins 2 ans de séparation avec un enfant jeune.
Personnellement, je demanderais un report de stage au dernier moment, et j'en profiterais pour passer le concours du privé si le report est accepté (pourquoi pas, vu les situations de grossesse). S'il n'est pas accepté, je pèserais le pour et le contre de la situation d'éloignement. Si elle n'est pas possible, je démissionnerais et repasserais les concours du privé ou alors je deviendrais contractuelle (je ne le recommande pas, mais des personnes peuvent trouver que c'est un compromis acceptable). Attention, après les concours internes, il y a à nouveau une affectation nationale.
Les étudiants intéressés par l'enseignement ne sont pas sensibilisés au problème des mutations. J'ai commencé à goûter aux joies du système en lisant ce forum en sous-marin lorsque j'étais en master.
Justement, pas plus tard que cette année, j'entendais des masterants parisiens discutant dans le couloir de leurs envies d'être profs mais seulement à Paris intra-muros, et seulement en lycée... Ils pensaient qu'on leur laisserait le choix. Ce serait sympa qu'à la fac on prenne le temps d'expliquer aux futurs impétrants aux concours à quelle sauce ils seront mangés. Tout le monde n'est pas fils de prof...
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- Madame_ProfEsprit sacré
Il suffit de se renseigner. Qelque soit le cursus suivi, le métier visé, on se renseigne sur ce qui nous attend, non ?
Après, y a parfois un décalage entre la théorie et la pratique de manière individuelle, et aussi quelques situations irrémédiablement bloquées dans certaines matières, mais, certains semblent découvrir totalement qu'ils peuvent être affectés partout en France et j'en reste toujours très étonnée. Et sinon, oui, l'administration n'est pas toujours très humaine, mais elle ne va pas inventer des postes qui n'existent pas ou faire du cas par cas.
Après, y a parfois un décalage entre la théorie et la pratique de manière individuelle, et aussi quelques situations irrémédiablement bloquées dans certaines matières, mais, certains semblent découvrir totalement qu'ils peuvent être affectés partout en France et j'en reste toujours très étonnée. Et sinon, oui, l'administration n'est pas toujours très humaine, mais elle ne va pas inventer des postes qui n'existent pas ou faire du cas par cas.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Cléopatra2Guide spirituel
Et je ne vois pas l'intérêt des personnes à sacrifier 1 an de leur vie à passer un concours difficile pour ensuite se rendre compte que les conditions de travail sont impossibles. Franchement, ça me semble ubuesque. L'administration administre, les règles sont claires et elles ne sont ni humaines ni inhumaines, elles tiennent compte de situations.Feyn a écrit:Cléopatra2 a écrit:bobdom a écrit:ELAMRANI, courage à toi pour faire face à cette situation, ce n'est pas simple. En effet, l'agrégation ne changera rien. Le privé, oui, s'il y a des postes.
C'est un système de mutations très particulier. Il faudrait sans doute mieux informer les candidats lors de l'inscription au concours, mais j'imagine que le ministère ne veut pas faire fuir.
À l'origine, la contrainte de mobilité constituait la contrepartie d'un certain nombre d'avantages : ces derniers ont pratiquement tous disparus au fil des années avec la dégradation du statut, du pouvoir d'achat et des conditions de travail.
C'est pareil dans toute la fonction publique d'Etat, il faut se renseigner avant. Moi ce que je vois, ce sont des personnes qui ne se renseignent pas, ou qui demandent à des personnes n'ayant pas muté depuis 30 ans. Ou alors qui ne pensent pas que ça va leur arriver à eux parce qu'ils ne connaissent pas les barres.
Internet regorge de ressources sur les mutations enseignantes.
C'est pareil, tous les ans il y en a qui demandent la Guyane ou Mayotte dans la liste de voeux, qui l'obtiennent et puis qui veulent revenir sur leur affectation.
Dans les cas présentés ici le problème du congé maternité fait que le stage va être prolongé l'année d'après de façon quasi certaine, ce qui va faire au moins 2 ans de séparation avec un enfant jeune.
Personnellement, je demanderais un report de stage au dernier moment, et j'en profiterais pour passer le concours du privé si le report est accepté (pourquoi pas, vu les situations de grossesse). S'il n'est pas accepté, je pèserais le pour et le contre de la situation d'éloignement. Si elle n'est pas possible, je démissionnerais et repasserais les concours du privé ou alors je deviendrais contractuelle (je ne le recommande pas, mais des personnes peuvent trouver que c'est un compromis acceptable). Attention, après les concours internes, il y a à nouveau une affectation nationale.
Qu'on demande à un étudiant fraîchement certifié ou agrégé de muter pour les besoins de l'administration, et sur la base de critères clairs, soit. Mais l'administration (et certains collègues visiblement) feraient bien parfois de faire preuve d'un minimum d'humanité : avec un enfant et un conjoint qui lui aussi a ses contraintes, cela pousse à ne pas recruter de personnes validées par un jury de concours, pour recruter en catastrophe un contractuel vaguement validé en début d'année... Et vu comme elle est réactive et efficace, je ne vois pas l'intérêt de l'administration dans cela...
- Cléopatra2Guide spirituel
bas-médiéviste a écrit:Cléopatra2 a écrit:bobdom a écrit:ELAMRANI, courage à toi pour faire face à cette situation, ce n'est pas simple. En effet, l'agrégation ne changera rien. Le privé, oui, s'il y a des postes.
C'est un système de mutations très particulier. Il faudrait sans doute mieux informer les candidats lors de l'inscription au concours, mais j'imagine que le ministère ne veut pas faire fuir.
À l'origine, la contrainte de mobilité constituait la contrepartie d'un certain nombre d'avantages : ces derniers ont pratiquement tous disparus au fil des années avec la dégradation du statut, du pouvoir d'achat et des conditions de travail.
C'est pareil dans toute la fonction publique d'Etat, il faut se renseigner avant. Moi ce que je vois, ce sont des personnes qui ne se renseignent pas, ou qui demandent à des personnes n'ayant pas muté depuis 30 ans. Ou alors qui ne pensent pas que ça va leur arriver à eux parce qu'ils ne connaissent pas les barres.
Internet regorge de ressources sur les mutations enseignantes.
C'est pareil, tous les ans il y en a qui demandent la Guyane ou Mayotte dans la liste de voeux, qui l'obtiennent et puis qui veulent revenir sur leur affectation.
Dans les cas présentés ici le problème du congé maternité fait que le stage va être prolongé l'année d'après de façon quasi certaine, ce qui va faire au moins 2 ans de séparation avec un enfant jeune.
Personnellement, je demanderais un report de stage au dernier moment, et j'en profiterais pour passer le concours du privé si le report est accepté (pourquoi pas, vu les situations de grossesse). S'il n'est pas accepté, je pèserais le pour et le contre de la situation d'éloignement. Si elle n'est pas possible, je démissionnerais et repasserais les concours du privé ou alors je deviendrais contractuelle (je ne le recommande pas, mais des personnes peuvent trouver que c'est un compromis acceptable). Attention, après les concours internes, il y a à nouveau une affectation nationale.
Les étudiants intéressés par l'enseignement ne sont pas sensibilisés au problème des mutations. J'ai commencé à goûter aux joies du système en lisant ce forum en sous-marin lorsque j'étais en master.
Justement, pas plus tard que cette année, j'entendais des masterants parisiens discutant dans le couloir de leurs envies d'être profs mais seulement à Paris intra-muros, et seulement en lycée... Ils pensaient qu'on leur laisserait le choix. Ce serait sympa qu'à la fac on prenne le temps d'expliquer aux futurs impétrants aux concours à quelle sauce ils seront mangés. Tout le monde n'est pas fils de prof...
Et parce qu'ils ne se sont pas renseignés avant on devrait pleurer et leur dire que "oh mon dieu mais c'est inhumain"?
Non, vraiment, j'ai peu de pitié pour ces gens-là. Ca ne m'empêche pas de compatir sincèrement à la situation de la collègue qui poste, par exemple, mais c'était largement évitable. Je suis à Créteil et j'ai exercé dans des bahuts dont personne ne veut, je n'ai plus la patience quand je lis que l'administration est méchante. Quand on passe un concours de la fonction publique, on regarde en quoi ça consiste et on voit ce que ça implique. Si ça ne nous convient pas, on ne le passe pas. Point. Personne ne les a forcés.
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