- Cléopatra2Guide spirituel
bas-médiéviste a écrit:Cléopatra2 a écrit:bobdom a écrit:ELAMRANI, courage à toi pour faire face à cette situation, ce n'est pas simple. En effet, l'agrégation ne changera rien. Le privé, oui, s'il y a des postes.
C'est un système de mutations très particulier. Il faudrait sans doute mieux informer les candidats lors de l'inscription au concours, mais j'imagine que le ministère ne veut pas faire fuir.
À l'origine, la contrainte de mobilité constituait la contrepartie d'un certain nombre d'avantages : ces derniers ont pratiquement tous disparus au fil des années avec la dégradation du statut, du pouvoir d'achat et des conditions de travail.
C'est pareil dans toute la fonction publique d'Etat, il faut se renseigner avant. Moi ce que je vois, ce sont des personnes qui ne se renseignent pas, ou qui demandent à des personnes n'ayant pas muté depuis 30 ans. Ou alors qui ne pensent pas que ça va leur arriver à eux parce qu'ils ne connaissent pas les barres.
Internet regorge de ressources sur les mutations enseignantes.
C'est pareil, tous les ans il y en a qui demandent la Guyane ou Mayotte dans la liste de voeux, qui l'obtiennent et puis qui veulent revenir sur leur affectation.
Dans les cas présentés ici le problème du congé maternité fait que le stage va être prolongé l'année d'après de façon quasi certaine, ce qui va faire au moins 2 ans de séparation avec un enfant jeune.
Personnellement, je demanderais un report de stage au dernier moment, et j'en profiterais pour passer le concours du privé si le report est accepté (pourquoi pas, vu les situations de grossesse). S'il n'est pas accepté, je pèserais le pour et le contre de la situation d'éloignement. Si elle n'est pas possible, je démissionnerais et repasserais les concours du privé ou alors je deviendrais contractuelle (je ne le recommande pas, mais des personnes peuvent trouver que c'est un compromis acceptable). Attention, après les concours internes, il y a à nouveau une affectation nationale.
Les étudiants intéressés par l'enseignement ne sont pas sensibilisés au problème des mutations. J'ai commencé à goûter aux joies du système en lisant ce forum en sous-marin lorsque j'étais en master.
Justement, pas plus tard que cette année, j'entendais des masterants parisiens discutant dans le couloir de leurs envies d'être profs mais seulement à Paris intra-muros, et seulement en lycée... Ils pensaient qu'on leur laisserait le choix. Ce serait sympa qu'à la fac on prenne le temps d'expliquer aux futurs impétrants aux concours à quelle sauce ils seront mangés. Tout le monde n'est pas fils de prof...
Et parce qu'ils ne se sont pas renseignés avant on devrait pleurer et leur dire que "oh mon dieu mais c'est inhumain"?
Non, vraiment, j'ai peu de pitié pour ces gens-là. Ca ne m'empêche pas de compatir sincèrement à la situation de la collègue qui poste, par exemple, mais c'était largement évitable. Je suis à Créteil et j'ai exercé dans des bahuts dont personne ne veut, je n'ai plus la patience quand je lis que l'administration est méchante. Quand on passe un concours de la fonction publique, on regarde en quoi ça consiste et on voit ce que ça implique. Si ça ne nous convient pas, on ne le passe pas. Point. Personne ne les a forcés.
- Cléopatra2Guide spirituel
Madame_Prof a écrit:Il suffit de se renseigner. Qelque soit le cursus suivi, le métier visé, on se renseigne sur ce qui nous attend, non ?
Après, y a parfois un décalage entre la théorie et la pratique de manière individuelle, et aussi quelques situations irrémédiablement bloquées dans certaines matières, mais, certains semblent découvrir totalement qu'ils peuvent être affectés partout en France et j'en reste toujours très étonnée. Et sinon, oui, l'administration n'est pas toujours très humaine, mais elle ne va pas inventer des postes qui n'existent pas ou faire du cas par cas.
Oui, voilà. Je trouve que l'administration peut être tout à fait inhumaine à de multiples occasions, mais pas tellement au moment des affectations, pour lesquelles les règles sont connues. Et c'est aussi ce qui me retient de passer d'autres concours : la mobilité géographique n'est pas souhaitable en ce moment, donc je m'abstiens.
Bizarrement, les collègues militants ou un peu actifs syndicalement comme moi tiennent tous le même discours que moi, tellement on en a marre de ramasser les collègues à la petite cuillère parce qu'ils ne se sont pas renseignés une seconde sur les mutations avant de passer les concours ou de demander des mutations hasardeuses.
- JulieBioRhoneNiveau 4
Cléopatra2 a écrit:Madame_Prof a écrit:Il suffit de se renseigner. Qelque soit le cursus suivi, le métier visé, on se renseigne sur ce qui nous attend, non ?
Après, y a parfois un décalage entre la théorie et la pratique de manière individuelle, et aussi quelques situations irrémédiablement bloquées dans certaines matières, mais, certains semblent découvrir totalement qu'ils peuvent être affectés partout en France et j'en reste toujours très étonnée. Et sinon, oui, l'administration n'est pas toujours très humaine, mais elle ne va pas inventer des postes qui n'existent pas ou faire du cas par cas.
Oui, voilà. Je trouve que l'administration peut être tout à fait inhumaine à de multiples occasions, mais pas tellement au moment des affectations, pour lesquelles les règles sont connues. Et c'est aussi ce qui me retient de passer d'autres concours : la mobilité géographique n'est pas souhaitable en ce moment, donc je m'abstiens.
Bizarrement, les collègues militants ou un peu actifs syndicalement comme moi tiennent tous le même discours que moi, tellement on en a marre de ramasser les collègues à la petite cuillère parce qu'ils ne se sont pas renseignés une seconde sur les mutations avant de passer les concours ou de demander des mutations hasardeuses.
+1
C'est arrivé dans mon établissement il y a deux ans. Un stagiaire qui venait d'une autre académie est arrivé en colère, expliquant qu'il était en couple et donc que c'était inhumain de l'envoyer loin de sa compagne (C'est triste, personne ne dit le contraire) et qu'en plus sa rémunération de stagiaire ne lui permettait pas de faire beaucoup d'aller-retour (personne ne dit que la rémunération des stagiaire est bonne, mais c'est aussi une info facile à obtenir avant de passer le concours). Résultat au bout d'un mois, démission + scandale sur le "fonctionnement pourri" de l'éducation nationale... j'ai un ami qui est aussi fonctionnaire mais d'un autre ministère, après le concours il a muté en expliquant que dans son métier c'était normal et que personne (ou presque) ne dit rien. J'ai peine à croire que beaucoup de candidats à l'EN ne savent pas que les mutations sont courantes voir automatiques au début... qu'ils pensent pouvoir y échapper je peux le comprendre, mais qu'ils ignorent totalement que c'est le lot de beaucoup de nouveaux... je ne peux pas comprendre.
- bas-médiévisteNiveau 9
A lire certains, chacun se débrouille et se renseigne dans son coin sur le système de mutations. C'est seulement une question de responsabilité individuelle.
Sauf que faute d'être correctement informés, on se retrouve avec des démissionnaires qui refusent (sans préjuger de la légitimité des raisons qui les y poussent) d'être envoyés à l'autre bout du pays. Je ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Mais l'alunissage avorté de ceux qui se rebiffent en voyant qu'on les envoie à Perpétes-les-Oies pourrait être partiellement évité si on prenait 2 heures en début d'année de prépa au concours pour planter le décor de l'Educ' nat' et de son système de mutations.
Les règles du système sont connues, évidemment. Mais on ne va pas se mentir, elles sont complexes et c'est souvent, me semble-t-il, qu'on se tourne vers les syndicats pour en obtenir l'exégèse.
Courage à l'auteur du fil.
Sauf que faute d'être correctement informés, on se retrouve avec des démissionnaires qui refusent (sans préjuger de la légitimité des raisons qui les y poussent) d'être envoyés à l'autre bout du pays. Je ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Mais l'alunissage avorté de ceux qui se rebiffent en voyant qu'on les envoie à Perpétes-les-Oies pourrait être partiellement évité si on prenait 2 heures en début d'année de prépa au concours pour planter le décor de l'Educ' nat' et de son système de mutations.
Les règles du système sont connues, évidemment. Mais on ne va pas se mentir, elles sont complexes et c'est souvent, me semble-t-il, qu'on se tourne vers les syndicats pour en obtenir l'exégèse.
Courage à l'auteur du fil.
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- bobdomNiveau 8
Je suis tout à fait d'accord avec toi, bas-médiéviste. Et c'était le sens de mon message initial.
- Cléopatra2Guide spirituel
Mais comment informer? Les préparations au concours se font à l'université. Ce n'est tout de même pas leur rôle. Ca m'étonnerait bien qu'aux finances on envoie une lettre sur les mutations aux inscrits aux concours. Non, il faut se prendre en charge.
Non, vraiment, ce n'est pas acceptable de la part d'adultes qui seront en charge d'élèves.
Edit : cette attitude qui consiste à dire "on ne m'a pas informé" au lieu de "je ne me suis pas renseigné" m'exaspère.
Non, vraiment, ce n'est pas acceptable de la part d'adultes qui seront en charge d'élèves.
Edit : cette attitude qui consiste à dire "on ne m'a pas informé" au lieu de "je ne me suis pas renseigné" m'exaspère.
- SwanNiveau 7
Bonjour à tous,
Tout d'abord, je souhaite beaucoup de courage à l'auteure de ce fil et à notre collègue d'allemand dans une situation similaire.
Je suis étonnée de voir l'auteure de ce fil à Toulouse en étant en Bretagne. Pensez-vous qu'à défaut d'être affectée en Bretagne suite à son congé maternité, elle pourrait obtenir une dérogation et obtenir une académie déficitaire mais plus proche ? (comme Versailles) Ou avoir le droit de refaire ses 6 voeux pour l'an prochain et ne commencer son stage que dans un an (bref, demander une dérogation pour obtenir un rapport de stage). Si aucune de ces solutions n'est envisageable, peut-être pourrait-elle faire appel à 'humanité de son chef d'établissement et demander à répartir ses 9h de stage sur 2 jours ou 2,5 jours, en lui libérant soit le lundi soit le vendredi, pour pouvoir rentrer chez elle tous les week-ends...
Bon courage en tout cas ! J'ai moi-même 2 enfants en bas âge (dont un petit de 5 mois), et je me rends trop bien compte de la déchirure que cela représenterait pour moi de devoir m'éloigner d'eux plusieurs mois.
Tout d'abord, je souhaite beaucoup de courage à l'auteure de ce fil et à notre collègue d'allemand dans une situation similaire.
Je suis étonnée de voir l'auteure de ce fil à Toulouse en étant en Bretagne. Pensez-vous qu'à défaut d'être affectée en Bretagne suite à son congé maternité, elle pourrait obtenir une dérogation et obtenir une académie déficitaire mais plus proche ? (comme Versailles) Ou avoir le droit de refaire ses 6 voeux pour l'an prochain et ne commencer son stage que dans un an (bref, demander une dérogation pour obtenir un rapport de stage). Si aucune de ces solutions n'est envisageable, peut-être pourrait-elle faire appel à 'humanité de son chef d'établissement et demander à répartir ses 9h de stage sur 2 jours ou 2,5 jours, en lui libérant soit le lundi soit le vendredi, pour pouvoir rentrer chez elle tous les week-ends...
Bon courage en tout cas ! J'ai moi-même 2 enfants en bas âge (dont un petit de 5 mois), et je me rends trop bien compte de la déchirure que cela représenterait pour moi de devoir m'éloigner d'eux plusieurs mois.
- oreHabitué du forum
Swan a écrit:Bonjour à tous,
Tout d'abord, je souhaite beaucoup de courage à l'auteure de ce fil et à notre collègue d'allemand dans une situation similaire.
Je suis étonnée de voir l'auteure de ce fil à Toulouse en étant en Bretagne. Pensez-vous qu'à défaut d'être affectée en Bretagne suite à son congé maternité, elle pourrait obtenir une dérogation et obtenir une académie déficitaire mais plus proche ? (comme Versailles) Ou avoir le droit de refaire ses 6 voeux pour l'an prochain et ne commencer son stage que dans un an (bref, demander une dérogation pour obtenir un rapport de stage). Si aucune de ces solutions n'est envisageable, peut-être pourrait-elle faire appel à 'humanité de son chef d'établissement et demander à répartir ses 9h de stage sur 2 jours ou 2,5 jours, en lui libérant soit le lundi soit le vendredi, pour pouvoir rentrer chez elle tous les week-ends...
Bon courage en tout cas ! J'ai moi-même 2 enfants en bas âge (dont un petit de 5 mois), et je me rends trop bien compte de la déchirure que cela représenterait pour moi de devoir m'éloigner d'eux plusieurs mois.
Je compatis à sa situation mais 2 jours dans la semaine sont déjà bloqués pour la formation. Un edt sur 2 jours en établissement me paraît totalement illusoire en anglais. J'édite pour ajouter que les stagiaires doivent visiter d'autres cours, rencontrer de temps à autre le tuteur.
- SwanNiveau 7
Oui, c'est vrai qu'elle sera en anglais... Mais 2,5 jours (en étant libérée le vendredi après-midi) est peut-être envisageable ?
Bon courage en tout cas à notre collègue, et peut-être que ton conjoint peut venir te voir les week-ends ou un week-end sur deux, pour te soulager physiquement... (surtout pour l'année de stage, qui peut être très éprouvante). Ou alors si vous pouvez de temps en temps vous retrouver à mi-chemin chez des amis ou de la famille... (ne pas oublier que tu peux rentrer chez toi pendant les vacances scolaires )
Mais en effet, être contractuelle, ou faire un autre boulot, ou prendre un congé parental / demander un report de stage (il est de droit jusqu'aux 3 ans de l'enfant), serait sans doute ma décision si j'étais dans ta situation, au moins jusqu'aux 1 ou 2 ans de mon enfant. Après, ça reste une décision très personnelle.
Et si tu renonces au concours (à ne faire qu'après avoir consulté des syndicats et épuisé les recours), rien ne t'empêche de le repasser tous les ans jusqu'à ce que tu sois prête à un éventuel déménagement (en faisant des voeux académiques plus stratégiques cette fois), ou de passer le CAFEP pour le privé ou le CRPE pour l'élémentaire/maternelle, car ce dernier se fait par académie. Etais-tu bien classée au 3ème concours ? Si oui, il n'y a pas de raison que tu ne réussisses pas à nouveau
Bon courage en tout cas à notre collègue, et peut-être que ton conjoint peut venir te voir les week-ends ou un week-end sur deux, pour te soulager physiquement... (surtout pour l'année de stage, qui peut être très éprouvante). Ou alors si vous pouvez de temps en temps vous retrouver à mi-chemin chez des amis ou de la famille... (ne pas oublier que tu peux rentrer chez toi pendant les vacances scolaires )
Mais en effet, être contractuelle, ou faire un autre boulot, ou prendre un congé parental / demander un report de stage (il est de droit jusqu'aux 3 ans de l'enfant), serait sans doute ma décision si j'étais dans ta situation, au moins jusqu'aux 1 ou 2 ans de mon enfant. Après, ça reste une décision très personnelle.
Et si tu renonces au concours (à ne faire qu'après avoir consulté des syndicats et épuisé les recours), rien ne t'empêche de le repasser tous les ans jusqu'à ce que tu sois prête à un éventuel déménagement (en faisant des voeux académiques plus stratégiques cette fois), ou de passer le CAFEP pour le privé ou le CRPE pour l'élémentaire/maternelle, car ce dernier se fait par académie. Etais-tu bien classée au 3ème concours ? Si oui, il n'y a pas de raison que tu ne réussisses pas à nouveau
- profdoc désespéréeNiveau 1
Bonsoir,
A vous lire, vous voyez bien qu'il y a un gros souci quand même dans ce système de mutation.
Ce système est unique au monde. "Pas de bras, pas de chocolat", en gros, cela signifie bien que tu aimes ton métier, réussis ton concours et puis après, ben, si tu as peu de points, on va te coller dans des académies où peu de gens veulent aller. C'est donc bien ça : pas de points, pas d'académie d'origine (selon les disciplines bien sûr).
Vivement que le système de fonctionnariat disparaisse.
Les CDE seraient, du reste, je pense, bien heureux de recruter aux mêmes leurs équipes.
Quant à ceux qui écrivent - en gros - "qu'il fallait réfléchir avant", il ferait mieux d'apporter une touche de compassion. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir où ils sont actuellement....
A bon entendeur....
A vous lire, vous voyez bien qu'il y a un gros souci quand même dans ce système de mutation.
Ce système est unique au monde. "Pas de bras, pas de chocolat", en gros, cela signifie bien que tu aimes ton métier, réussis ton concours et puis après, ben, si tu as peu de points, on va te coller dans des académies où peu de gens veulent aller. C'est donc bien ça : pas de points, pas d'académie d'origine (selon les disciplines bien sûr).
Vivement que le système de fonctionnariat disparaisse.
Les CDE seraient, du reste, je pense, bien heureux de recruter aux mêmes leurs équipes.
Quant à ceux qui écrivent - en gros - "qu'il fallait réfléchir avant", il ferait mieux d'apporter une touche de compassion. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir où ils sont actuellement....
A bon entendeur....
- JennyMédiateur
Il faut des enseignants partout sur le territoire, c’est ça un service public.
Ça ne m’empêche pas d’essayer de proposer ma modeste aide et de compatir sincèrement.
Ça ne m’empêche pas d’essayer de proposer ma modeste aide et de compatir sincèrement.
- Volo'Neoprof expérimenté
profdoc désespérée a écrit:Bonsoir,
A vous lire, vous voyez bien qu'il y a un gros souci quand même dans ce système de mutation.
Ce système est unique au monde. "Pas de bras, pas de chocolat", en gros, cela signifie bien que tu aimes ton métier, réussis ton concours et puis après, ben, si tu as peu de points, on va te coller dans des académies où peu de gens veulent aller. C'est donc bien ça : pas de points, pas d'académie d'origine (selon les disciplines bien sûr).
Vivement que le système de fonctionnariat disparaisse.
Les CDE seraient, du reste, je pense, bien heureux de recruter aux mêmes leurs équipes.
Quant à ceux qui écrivent - en gros - "qu'il fallait réfléchir avant", il ferait mieux d'apporter une touche de compassion. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir où ils sont actuellement....
A bon entendeur....
Pour créer des déserts éducatifs à la manière des professionnels de santé ? Le recrutement par les CDE ne ferait que renforcer cela pour les académies déficitaires. Déjà que ce n'est pas glorieux avec le système actuel... On le voit bien avec le CRPE en IDF. Le mouvement n'est pas la cause des problèmes de mutation, le nombre de postes l'est. Il conduit à une forte augmentation des barres.
Comme le dit Jenny, c'est un service public.
- Madame_ProfEsprit sacré
profdoc désespérée a écrit:Bonsoir,
A vous lire, vous voyez bien qu'il y a un gros souci quand même dans ce système de mutation.
Ce système est unique au monde. "Pas de bras, pas de chocolat", en gros, cela signifie bien que tu aimes ton métier, réussis ton concours et puis après, ben, si tu as peu de points, on va te coller dans des académies où peu de gens veulent aller. C'est donc bien ça : pas de points, pas d'académie d'origine (selon les disciplines bien sûr).
Vivement que le système de fonctionnariat disparaisse.
Les CDE seraient, du reste, je pense, bien heureux de recruter aux mêmes leurs équipes.
Quant à ceux qui écrivent - en gros - "qu'il fallait réfléchir avant", il ferait mieux d'apporter une touche de compassion. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir où ils sont actuellement....
A bon entendeur....
Dans l'académie de Créteil. Pourquoi ?
Du temps pour aider les collègues dans leurs projets de mutation, j'en donne bien plus que de raison. Et oui, il y a des situations difficiles à vivre. Personne n'a dit le contraire.
A part ça, fonctionnariat et service public, si ça ne te parle pas, dommage... A partir de là, on pourra difficilement discuter.
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- DaphnéDemi-dieu
profdoc désespérée a écrit:Bonsoir,
A vous lire, vous voyez bien qu'il y a un gros souci quand même dans ce système de mutation.
Ce système est unique au monde. "Pas de bras, pas de chocolat", en gros, cela signifie bien que tu aimes ton métier, réussis ton concours et puis après, ben, si tu as peu de points, on va te coller dans des académies où peu de gens veulent aller. C'est donc bien ça : pas de points, pas d'académie d'origine (selon les disciplines bien sûr).
Vivement que le système de fonctionnariat disparaisse.
Les CDE seraient, du reste, je pense, bien heureux de recruter aux mêmes leurs équipes.
Quant à ceux qui écrivent - en gros - "qu'il fallait réfléchir avant", il ferait mieux d'apporter une touche de compassion. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir où ils sont actuellement....
A bon entendeur....
Alors là, je plains sincèrement les jeunes collègues femmes, les futures mamans, les collègues un peu âgés qui auront besoin de muter.... bonjour le recrutement de cette manière !
Personnellement je suis rentrée dans l'EN POUR le système des mutations, qui me permettait de travailler partout en France, de suivre un conjoint lui aussi soumis à mutations. Ma mère professeur a toujours pu suivre son conjoint fonctionnaire, j'ai suivi son exemple.
Alors oui étudiante à Toulouse j'ai été mutée dans les Ardennes, c'est encore civilisé vous savez et je m'y suis beaucoup plu, j'y ai même épousé un Vosgien qui passait là au hasard de ses mutations et nous sommes aujourd'hui d'heureux retraités, ni à Toulouse ni dans les Vosges, on a construit notre vie au gré des affectations de mon mari.
Si on ne veut pas être fonctionnaire on ne passe pas les concours de la FP d'Etat.
Elle a ses avantages et ses inconvénients, comme tout. Mais on ne peut pas vouloir les avantages de tout et les inconvénients de rien.
- HaworthiaNiveau 5
profdoc désespérée a écrit:Bonsoir,
A vous lire, vous voyez bien qu'il y a un gros souci quand même dans ce système de mutation.
Ce système est unique au monde. "Pas de bras, pas de chocolat", en gros, cela signifie bien que tu aimes ton métier, réussis ton concours et puis après, ben, si tu as peu de points, on va te coller dans des académies où peu de gens veulent aller. C'est donc bien ça : pas de points, pas d'académie d'origine (selon les disciplines bien sûr).
Vivement que le système de fonctionnariat disparaisse.
Les CDE seraient, du reste, je pense, bien heureux de recruter aux mêmes leurs équipes.
Quant à ceux qui écrivent - en gros - "qu'il fallait réfléchir avant", il ferait mieux d'apporter une touche de compassion. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir où ils sont actuellement....
A bon entendeur....
Bonsoir,
j'ai déjà eu l'occasion de te lire au moins sur un autre fil et si j'ai bien compris, tu étais titulaire dans le privé avant de passer le CAPES de documentation. Tu écrivais que le système de mutations était plus "sain" dans le privé (je te cite) que dans le public parce que"les CDE pouvaient choisir leurs professeurs" (je cite toujours approximativement). Mais alors puisque ce système était si formidable et que tu étais "l'élue" de ton CDE, pourquoi avoir choisi de passer un concours public ? Plusieurs néos t'ont posé la question et tu n'y as jamais répondu.
Par ailleurs, je trouve hallucinant de souhaiter la fin du fonctionnariat quand on a passé un concours par lequel on devient fonctionnaire. Personne ne t'a forcée à passer le CAPES à ce que je sache.
- InvitéInvité
profdoc désespérée a écrit:Bonsoir,
A vous lire, vous voyez bien qu'il y a un gros souci quand même dans ce système de mutation.
Ce système est unique au monde. "Pas de bras, pas de chocolat", en gros, cela signifie bien que tu aimes ton métier, réussis ton concours et puis après, ben, si tu as peu de points, on va te coller dans des académies où peu de gens veulent aller. C'est donc bien ça : pas de points, pas d'académie d'origine (selon les disciplines bien sûr).
Vivement que le système de fonctionnariat disparaisse.
Les CDE seraient, du reste, je pense, bien heureux de recruter aux mêmes leurs équipes.
Quant à ceux qui écrivent - en gros - "qu'il fallait réfléchir avant", il ferait mieux d'apporter une touche de compassion. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir où ils sont actuellement....
A bon entendeur....
Si le fonctionnariat vous dégoûte il est sans doute effectivement préférable d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Pour le reste les collègues qui s'expriment ont tous été confrontés à ce système à leur début. Leur affection actuelle au bout de X années de carrière est sans intérêt pour la discussion. S'ils sont revenus dans leur région d'origine il n'y rien d'anormal à cela.
- Cléopatra2Guide spirituel
Comme mme Prof à Créteil et je le savais avant de passer les concours. Et tout comme elle bien que beaucoup moins activement, j'ecoute et je conseille les collègues. Et j'hallucine devant la collègue qui passe un concours de la FP pour critiquer son existence. Bonjour le trollage. Vraiment, il y en a certains que je ne comprendrai jamais.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
profdoc désespérée a écrit:Bonsoir,
A vous lire, vous voyez bien qu'il y a un gros souci quand même dans ce système de mutation.
Ce système est unique au monde. "Pas de bras, pas de chocolat", en gros, cela signifie bien que tu aimes ton métier, réussis ton concours et puis après, ben, si tu as peu de points, on va te coller dans des académies où peu de gens veulent aller. C'est donc bien ça : pas de points, pas d'académie d'origine (selon les disciplines bien sûr).
Vivement que le système de fonctionnariat disparaisse.
Les CDE seraient, du reste, je pense, bien heureux de recruter aux mêmes leurs équipes.
Les difficultés rencontrées par ceux qui veulent muter traduisent l'inadéquation entre l'offre et la demande. Cette inadéquation ne disparaîtra pas avec le système : il y aura toujours trop de gens pour demander la Bretagne ou Paris et pas assez pour l'Île-de-France. Ces détestables points seront remplacés par autre chose : chance, pistons, avis du chef, beauté, etc. Ce serait toujours pas de bras, pas de chocolat, simplement on saurait un peu moins bien ce que c'est au juste que d'avoir des bras.
- ProvençalLeGauloisExpert
Cléopatra2 a écrit:Mais comment informer? Les préparations au concours se font à l'université. Ce n'est tout de même pas leur rôle. Ca m'étonnerait bien qu'aux finances on envoie une lettre sur les mutations aux inscrits aux concours. Non, il faut se prendre en charge.
Non, vraiment, ce n'est pas acceptable de la part d'adultes qui seront en charge d'élèves.
Edit : cette attitude qui consiste à dire "on ne m'a pas informé" au lieu de "je ne me suis pas renseigné" m'exaspère.
Tout à fait d'accord avec cela et en plus tout le monde ne passe pas par les préparations aux concours.
Bref le manque d'autonomie de certains me sidère.
_________________
N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- Dadoo33Grand sage
ProvençalLeGaulois a écrit:Cléopatra2 a écrit:Mais comment informer? Les préparations au concours se font à l'université. Ce n'est tout de même pas leur rôle. Ca m'étonnerait bien qu'aux finances on envoie une lettre sur les mutations aux inscrits aux concours. Non, il faut se prendre en charge.
Non, vraiment, ce n'est pas acceptable de la part d'adultes qui seront en charge d'élèves.
Edit : cette attitude qui consiste à dire "on ne m'a pas informé" au lieu de "je ne me suis pas renseigné" m'exaspère.
Tout à fait d'accord avec cela et en plus tout le monde ne passe pas par les préparations aux concours.
Bref le manque d'autonomie de certains me sidère.
+1 dire que l’on n’a pas été informé me sidère.
- Clecle78Bon génie
Ben moi, venant de Provence, j'ai passé quinze ans à Lille et j'y ai survécu ! Bien sûr si j'avais souhaité rester au chaud j'aurais été MA comme nombre de mes camarades . A chacun de suivre sa voie mais traiter ce système d'inhumain est scandaleux. Au contraire j'ai pu suivre mon mari dans des mutations
- LadyOlennaModérateur
Inhumation... quel beau lapsus Clecle !Clecle78 a écrit:Ben moi, venant de Provence, j'ai passé quinze ans à Lille et j'y ai survécu ! Bien sûr si j'avais souhaité rester au chaud j'aurais été MA comme nombre de mes camarades . A chacun de suivre sa voie mais traiter ce système d'inhumation est scandaleux. Au contraire j'ai pu suivre mon mari dans des mutations
- VindexNiveau 7
profdoc désespérée a écrit:Bonsoir,
A vous lire, vous voyez bien qu'il y a un gros souci quand même dans ce système de mutation.
Ce système est unique au monde. "Pas de bras, pas de chocolat", en gros, cela signifie bien que tu aimes ton métier, réussis ton concours et puis après, ben, si tu as peu de points, on va te coller dans des académies où peu de gens veulent aller. C'est donc bien ça : pas de points, pas d'académie d'origine (selon les disciplines bien sûr).
Vivement que le système de fonctionnariat disparaisse.
Les CDE seraient, du reste, je pense, bien heureux de recruter aux mêmes leurs équipes.
Quant à ceux qui écrivent - en gros - "qu'il fallait réfléchir avant", il ferait mieux d'apporter une touche de compassion. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir où ils sont actuellement....
A bon entendeur....
Bien sûr, et comme ça on se retrouve avec encore plus de disparités entre les établissements, les régions, les espaces ruraux et urbains...
Si les CDE pouvaient recruter, il y aurait des postes sans professeur (ce qui existe déjà) ET des professeurs sans poste (ce qui est plus rare).
- ProvençalLeGauloisExpert
:troll2:
_________________
N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- Clecle78Bon génie
Corrigé ! Mais c'est vrai que c'est sûrement l'inconscient du t 9 qui a parlé!LadyOlenna a écrit:Inhumation... quel beau lapsus Clecle !Clecle78 a écrit:Ben moi, venant de Provence, j'ai passé quinze ans à Lille et j'y ai survécu ! Bien sûr si j'avais souhaité rester au chaud j'aurais été MA comme nombre de mes camarades . A chacun de suivre sa voie mais traiter ce système d'inhumain est scandaleux. Au contraire j'ai pu suivre mon mari dans des mutations
- CroustibaptNiveau 7
Et des fois, on est envoyé loin de chez soi, on va dans sa nouvelle région à reculons, et finalement, on s'y plait, on s'y marie et on y fait sa vie
Un Picard d'adoption, fier d'enseigner là où l'Etat a besoin d'enseignants.
Un Picard d'adoption, fier d'enseigner là où l'Etat a besoin d'enseignants.
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Discipline & Bonté
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