- Monsieur_TeslaNiveau 10
Leilapie a écrit:chigou a écrit:Bonjour à tous,
Donc, si je comprends bien... Ne pas avoir son concours deux ou trois fois de suite, il faut songer derrière à changer de vocation. Et si l'on est admis, mais parmi les derniers du classement, alors le niveau des ces candidats est douteux... Très encourageant tout ça
1er point.
Rater le concours plusieurs fois de suite signifie bien souvent qu'on n'a pas le niveau.
Je l'ai passé six fois avant de l'avoir
Deux réactions possibles sont conseillées : faire le nécessaire pour remédier aux lacunes et améliorer son niveau afin de réussir le concours
Pas facile quand on enseigne
OU BIEN y renoncer. En effet on ne voit pas bien comment la personne au niveau insuffisant réussira mieux en s'obstinant sans vraiment s'attaquer aux difficultés.
2e point.
Oui le niveau de recrutement baisse au CAPES dans de nombreuses matières, et les derniers recrutés peuvent avoir un niveau douteux ( ils peuvent aussi avoir manqué de chance hein! C'est un concours ).
Dans ce cas, il faut savoir qu'on s'améliore aussi en enseignant.
Fondamentalement, je rejoins ce qui a été dit : pour enseigner et aider efficacement les élèves, il faut avant tout survoler de très haut sa discipline.
D'accord à 2000%
- Clecle78Bon génie
Daphné l'ancêtre de l'IUFM n'était pas le CRDP mais le CPR ( centre pédagogique régional) !
- KaliayevNiveau 1
Un ancien camarade de lycée, il y a quelques années, a constaté la baisse du nombre de candidats en mathématiques. Bien que très moyen en mathématiques (selon ses propres dires ; il a fait une licence AES puis travaillé comme pion et vacataire) il a fait feu de tout bois : CRPE, CAPES, CAPLP. Il a eu le CAPES en étant très mal classé, le CRPE également (à Créteil). Il enseigne en collège avec bonheur.
- Elle aimeExpert
Bonjour Aure,
Tout d'abord, courage à vous.
Ensuite, des petites choses (car un concours se joue parfois à des détails)
J'ai passé le CAPES deux fois et tardivement.
Je l'ai obtenu la deuxième année (2010. Obtenir le CAPES de lettres à la deuxième tentative n'était d'ailleurs pas mal vu, c'était plutôt la norme, mais je le passais tard, à 27 ans, après un parcours particulier. A 24 ans, vous êtes jeune).
Ce qui m'a aidée :
- demander à regarder les copies de dissertation de mes camarades réussies. Cela donne une idée du réalisable, ça dès la première année. Rien de plus déprimant que les rapports sur les dissertations en lettres (le modèle donné est irréalisable dans des conditions d'examen).
- cesser tout travail salarié (je travaillais 10h à 30 h / semaine dans des "petits" boulots la 1ère année) y compris l'été où le travail de préparation doit commencer, très vite (je travaillais auparavant à temps complet tout l'été). Il faut donc se préparer à vivre avec peu, économiser surtout pour les dépenses occasionnées (voir plus bas)
- faire du sport selon ses capacités, régulièrement (marche, natation...)
- faire les épreuves d'entraînement en conditions réelles (temps et "confort") le plus vite possible.
- prendre soin de soi, penser à la qualité de l'hébergement (auberge de jeunesse pourrie la première année, hôtel la 2e année), de ses vêtements (confortables pour l'écrit - confortables et élégants pour l'oral). On peut demander une aide auprès du service social du CROUS, c'est ce que j'ai fait.
- se faire accompagner par quelqu'un ne passant pas le concours (première année seule. Deuxième année : mon compagnon est venu avec moi la veille des écrits, il est reparti le matin avant la première épreuve ; il est resté durant tous les jours d'oraux, nous faisions des promenades, des restaurants -légers- le soir)
- si besoin se faire accompagner médicalement pour la gestion du stress, de l'angoisse.
Bonne fin de vacances (studieuses, comme le seront vos vacances d'enseignant bientôt)
Tout d'abord, courage à vous.
Ensuite, des petites choses (car un concours se joue parfois à des détails)
J'ai passé le CAPES deux fois et tardivement.
Je l'ai obtenu la deuxième année (2010. Obtenir le CAPES de lettres à la deuxième tentative n'était d'ailleurs pas mal vu, c'était plutôt la norme, mais je le passais tard, à 27 ans, après un parcours particulier. A 24 ans, vous êtes jeune).
Ce qui m'a aidée :
- demander à regarder les copies de dissertation de mes camarades réussies. Cela donne une idée du réalisable, ça dès la première année. Rien de plus déprimant que les rapports sur les dissertations en lettres (le modèle donné est irréalisable dans des conditions d'examen).
- cesser tout travail salarié (je travaillais 10h à 30 h / semaine dans des "petits" boulots la 1ère année) y compris l'été où le travail de préparation doit commencer, très vite (je travaillais auparavant à temps complet tout l'été). Il faut donc se préparer à vivre avec peu, économiser surtout pour les dépenses occasionnées (voir plus bas)
- faire du sport selon ses capacités, régulièrement (marche, natation...)
- faire les épreuves d'entraînement en conditions réelles (temps et "confort") le plus vite possible.
- prendre soin de soi, penser à la qualité de l'hébergement (auberge de jeunesse pourrie la première année, hôtel la 2e année), de ses vêtements (confortables pour l'écrit - confortables et élégants pour l'oral). On peut demander une aide auprès du service social du CROUS, c'est ce que j'ai fait.
- se faire accompagner par quelqu'un ne passant pas le concours (première année seule. Deuxième année : mon compagnon est venu avec moi la veille des écrits, il est reparti le matin avant la première épreuve ; il est resté durant tous les jours d'oraux, nous faisions des promenades, des restaurants -légers- le soir)
- si besoin se faire accompagner médicalement pour la gestion du stress, de l'angoisse.
Bonne fin de vacances (studieuses, comme le seront vos vacances d'enseignant bientôt)
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- BalthazaardVénérable
Monsieur_Tesla a écrit:ProfMI a écrit:Pour ma part, je dirais surtout de bétonner le raisonnement.
Les candidats actuels au CAPES ont connu les maths "recette de cuisine" au lycée et n'ont, pour une bonne part, pas forcément vu beaucoup plus loin pendant leurs études. Les rapports du jury attestent qu'une part non négligeable ne sait pas démontrer. Il faut s'en démarquer en accordant une place importante aux démonstrations dans tes préparations (sans parler de les apprendre par coeur, mais de les chercher et les comprendre, avec les outils conceptuels que certaines nécessitent au-delà du niveau lycée).
Et il faut savoir te débrouiller avec une théorie nouvelle, combiner les propriétés entre elles de manière astucieuse. Fais de l'algèbre générale (les bases sur les groupes, anneaux, corps) pour cela.
Nous n'avions pas non plus abordé les barycentres lorsque dans ma prépa capes il y a quelques années.
A titre personnel, je suis d'accord que le concours n'est plus assez exigent mais la préparation ne donne pas à mon sens les moyens de compenser cela.
Ne te contente pas des derniers "gadgets" à la mode, pense aux vraies maths!!
J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises.
Bon courage.
Bien que physicien, cela ce faisait en CPGE première année :
Construction de Z, Q, même R par limites des suites de Cauchy convergentes dans Q vers R
logique formelle : A=>B (A ou nonB)
Les quantificateurs (j'ai adoré)
De la topologie (notion de voisinage, boules ouvertes ou fermées)
Les espaces vectoriels quel bonheur ! (sauf les polynômes, quand c'est infini, je comprends plus rien)
De mon temps construction de Z en 6ème...Q en 4ème...Polynômes formels en seconde, R avec suites de Cauchy (ou sections commençantes ouvertes...Dedekind )en term C
matrices en 1ère
Logique dés la 6ème
Premières notions de groupe quotient en 5ème avec image et noyaux...
etc dirais-je...
Eh bien tout le monde n'était pas noyé...bien...bien loin de là!! En tous cas l'idée ancrée qu'en maths tout ce qui est énoncé doit être prouvé...Je me souviens de l'air désolé du prof de 1ère contraint de nous faire admettre sans démonstration (conformément au programme) le th des accroissements finis..(en plus facile à prouver..)
- DaphnéDemi-dieu
Clecle78 a écrit:Daphné l'ancêtre de l'IUFM n'était pas le CRDP mais le CPR ( centre pédagogique régional) !
Oui exact, mea culpa. Mais ça remonte à tellement loin...
- Clecle78Bon génie
Ah ça , ma pauv dam ! C'est un temps que les moins de 50 ans ne doivent pas connaître !
- LeilapieNiveau 5
[quote="Monsieur_Tesla"]
Je précise qu'il n'y a rien de méprisant à ma remarque. Se poser la question de son niveau permet de faire face aux problèmes et de prendre conscience des progrès à effectuer. J'ai moi-même eu mon concours la 3e fois.
Enfin, je ferais une distinction entre l'externe et l'interne : si le premier est plus disciplinaire, les résultats au dernier, plus "pédago" sont parfois fort aléatoires d'une année à l'autre, ce qui pose question.
Leilapie a écrit:chigou a écrit:Bonjour à tous,
Donc, si je comprends bien... Ne pas avoir son concours deux ou trois fois de suite, il faut songer derrière à changer de vocation. Et si l'on est admis, mais parmi les derniers du classement, alors le niveau des ces candidats est douteux... Très encourageant tout ça
1er point.
Rater le concours plusieurs fois de suite signifie bien souvent qu'on n'a pas le niveau.
Je l'ai passé six fois avant de l'avoir
Je précise qu'il n'y a rien de méprisant à ma remarque. Se poser la question de son niveau permet de faire face aux problèmes et de prendre conscience des progrès à effectuer. J'ai moi-même eu mon concours la 3e fois.
Enfin, je ferais une distinction entre l'externe et l'interne : si le premier est plus disciplinaire, les résultats au dernier, plus "pédago" sont parfois fort aléatoires d'une année à l'autre, ce qui pose question.
- chigouNiveau 1
Tout à fait d'accord avec toi, bien que la plupart des commentaires aient un fond clair de vérité, il faut savoir y mettre les formes.
En tout cas, pour la principale concernée, je te souhaite beaucoup de courage... Et si tu tiens à réussir, il faut effectivement cibler les points faibles et bosser de manière plus efficace.
J'ai un camarade de classe qui vient d'échouer pour la seconde fois au CAPES de Physique-chimie, il recommence à se préparer pour la troisième consécutive, car il tient vraiment à devenir prof. Tu n'es pas seule dans ce cas, alors accroche toi et cible ce qui ne va pas !
Dans le cas de mon camarade, c'est clairement un manque de méthode, il va avoir cette tendance à vouloir tout comprendre en profondeur, sauf que les bases sont fragiles, à l'image de celui qui bâtit un édifice sans prêter garde aux fondations, du coup, lorsqu'il tombe sur un exo un peu inédit, le blocage est inévitable, il perd ses moyens et se plantent. Et pourtant, il possède une bonne culture scientifique, il m'a d'ailleurs éclairé sur beaucoup de points cette année (je l'en remercie ). J'ai pu aussi constaté qu'il était très pédagogue (son passé de contractuel y est sans doute pour quelque chose).
Pour finir, parmi ceux qui échouent, il y en a certainement qui ferait de très bon profs. Il y a beaucoup de circonstances qui peuvent faire qu'un étudiant échoue au capes. (Stress, perte de moyens, manque de bol...)
En tout cas, pour la principale concernée, je te souhaite beaucoup de courage... Et si tu tiens à réussir, il faut effectivement cibler les points faibles et bosser de manière plus efficace.
J'ai un camarade de classe qui vient d'échouer pour la seconde fois au CAPES de Physique-chimie, il recommence à se préparer pour la troisième consécutive, car il tient vraiment à devenir prof. Tu n'es pas seule dans ce cas, alors accroche toi et cible ce qui ne va pas !
Dans le cas de mon camarade, c'est clairement un manque de méthode, il va avoir cette tendance à vouloir tout comprendre en profondeur, sauf que les bases sont fragiles, à l'image de celui qui bâtit un édifice sans prêter garde aux fondations, du coup, lorsqu'il tombe sur un exo un peu inédit, le blocage est inévitable, il perd ses moyens et se plantent. Et pourtant, il possède une bonne culture scientifique, il m'a d'ailleurs éclairé sur beaucoup de points cette année (je l'en remercie ). J'ai pu aussi constaté qu'il était très pédagogue (son passé de contractuel y est sans doute pour quelque chose).
Pour finir, parmi ceux qui échouent, il y en a certainement qui ferait de très bon profs. Il y a beaucoup de circonstances qui peuvent faire qu'un étudiant échoue au capes. (Stress, perte de moyens, manque de bol...)
- MoiouimoiJe viens de m'inscrire !
Rater deux fois de suite le CAPES de Maths, c’est alarmant... Le niveau est actuellement très faible, il faut se faire une raison. En étant professeur, on doit transmettre des connaissances. Et si elles ne sont pas là, fausses ou incomplètes, cela a un impact sur vos élèves. S’il vous plaît, faites-le pour eux. Ce serait regrettable de baisser encore plus le niveau qu’il ne l’est déjà, il faut arrêter les frais maintenant...
- ChatonowoJe viens de m'inscrire !
Les feetent svp
- ChickenNiveau 5
On peut rater le CAPES pour différentes raisons (connaissances certes mais aussi mauvaise gestion du stress etc...). J'ai des collègues vacataires extraordinaires qui ont raté le concours cette année et j'espère de tout cœur qu'ils réussiront à l'avoir très vite
Je ne comprends pas qu'on puisse casser des personnes sans connaître leur parcours, je trouve cela choquant. A titre de comparaison, j'ai d'autres collègues titulaires qui font purement et simplement fuir les élèves... à choisir, je préfère le/la vacataire motivé(e) et motivant(e) pour les enfants.
Je ne comprends pas qu'on puisse casser des personnes sans connaître leur parcours, je trouve cela choquant. A titre de comparaison, j'ai d'autres collègues titulaires qui font purement et simplement fuir les élèves... à choisir, je préfère le/la vacataire motivé(e) et motivant(e) pour les enfants.
- HélipsProphète
Et en français, ça donne quoi ?Chatonowo a écrit:Les feetent svp
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- tAoKHabitué du forum
Chicken a écrit:On peut rater le CAPES pour différentes raisons (connaissances certes mais aussi mauvaise gestion du stress etc...). J'ai des collègues vacataires extraordinaires qui ont raté le concours cette année et j'espère de tout cœur qu'ils réussiront à l'avoir très vite
Je ne comprends pas qu'on puisse casser des personnes sans connaître leur parcours, je trouve cela choquant. A titre de comparaison, j'ai d'autres collègues titulaires qui font purement et simplement fuir les élèves... à choisir, je préfère le/la vacataire motivé(e) et motivant(e) pour les enfants.
+1
Je connais quelqu'un qui est passé de non-admis en 2019 à admis (5ème décile tout de même !) en 2020, sans avoir pu se préparer dans de bonnes conditions la 2nde fois.
- ProvenceEnchanteur
Ou pas. L'idée du concours, c'est de vérifier un niveau de maîtrise minimum de la discipline, sans lequel il n'y aurait pas grand chose à enseigner (bien ou mal, telle n'est pas la question). Mais il peut effectivement arriver que le stress paralyse par exemple, et ne permette pas au candidat d'apporter la preuve de son niveau. Dans ce cas, il faut identifier le problème pour le régler.chigou a écrit:
Pour finir, parmi ceux qui échouent, il y en a certainement qui ferait de très bon profs.
Chatonowo a écrit:Les feetent svp
Ta comparaison n'a aucun sens.Chicken a écrit: A titre de comparaison, j'ai d'autres collègues titulaires qui font purement et simplement fuir les élèves... à choisir, je préfère le/la vacataire motivé(e) et motivant(e) pour les enfants.
- Ramanujan974Érudit
Chicken a écrit:On peut rater le CAPES pour différentes raisons (connaissances certes mais aussi mauvaise gestion du stress etc...). J'ai des collègues vacataires extraordinaires qui ont raté le concours cette année et j'espère de tout cœur qu'ils réussiront à l'avoir très vite
Je ne comprends pas qu'on puisse casser des personnes sans connaître leur parcours, je trouve cela choquant. A titre de comparaison, j'ai d'autres collègues titulaires qui font purement et simplement fuir les élèves... à choisir, je préfère le/la vacataire motivé(e) et motivant(e) pour les enfants.
Tant que certains d'entre nous tiendront ce discours, ce sera du pain béni pour le gouvernement et sa volonté de casser l'EdNat.
Le problème n'est pas de savoir qui est bon/pas bon parmi les titulaires/non titulaires.
D'ailleurs, j'aimerais bien savoir ce que veut dire le terme "extraordinaire". J'en ai vu, des contractuels, que les élèves et les parents trouvaient formidables (type sympa, 14 de moyenne de classe). Sauf qu'il faisait 1/3 du programme et quand tu récupères la classe l'année suivante, tu es bien vert. Les élèves et les parents aussi, pour ceux qui prennent conscience du problème.
Si on veut avoir un peu d'estime pour notre métier et nos statuts, pour éviter de sombrer complètement, il faut être clair sur le fait que quelqu'un qui rate le Capes de maths en ce moment, sachant qu'un bon MPSI l'aurait, n'est pas apte à enseigner. Ou alors il faut changer le sens du mot "enseigner".
On doit être le seul métier CSP+ (en théorie ...) où quelqu'un qui rate le concours peut quand même exercer au même titre que ceux qui ont réussi.
Y a-t-il des avocats recalés au barreau qui plaident ? Des médecins recalés qui exercent ?
C'est un peu comme si on disait de quelqu'un qui a raté 4 fois le permis de conduire qu'll peut conduire quand même... (mauvais exemple, je sais )
- Clecle78Bon génie
Ben oui, mauvais exemple le permis. Je l'ai passé 4 fois et je conduis très bien depuis 32 ans maintenant ! Ce fut pire pour moi que le capes mais je ne pense pas que ce soit tout à fait comparable.
- Ramanujan974Érudit
Clecle78 a écrit:Ben oui, mauvais exemple le permis. Je l'ai passé 4 fois et je conduis très bien depuis 32 ans maintenant !
Oui, mais tu n'as pas conduit régulièrement avant de l'avoir, normalement !
- MaellerpÉrudit
Ramanujan974 a écrit:Chicken a écrit:On peut rater le CAPES pour différentes raisons (connaissances certes mais aussi mauvaise gestion du stress etc...). J'ai des collègues vacataires extraordinaires qui ont raté le concours cette année et j'espère de tout cœur qu'ils réussiront à l'avoir très vite
Je ne comprends pas qu'on puisse casser des personnes sans connaître leur parcours, je trouve cela choquant. A titre de comparaison, j'ai d'autres collègues titulaires qui font purement et simplement fuir les élèves... à choisir, je préfère le/la vacataire motivé(e) et motivant(e) pour les enfants.
Tant que certains d'entre nous tiendront ce discours, ce sera du pain béni pour le gouvernement et sa volonté de casser l'EdNat.
Le problème n'est pas de savoir qui est bon/pas bon parmi les titulaires/non titulaires.
D'ailleurs, j'aimerais bien savoir ce que veut dire le terme "extraordinaire". J'en ai vu, des contractuels, que les élèves et les parents trouvaient formidables (type sympa, 14 de moyenne de classe). Sauf qu'il faisait 1/3 du programme et quand tu récupères la classe l'année suivante, tu es bien vert. Les élèves et les parents aussi, pour ceux qui prennent conscience du problème.
Si on veut avoir un peu d'estime pour notre métier et nos statuts, pour éviter de sombrer complètement, il faut être clair sur le fait que quelqu'un qui rate le Capes de maths en ce moment, sachant qu'un bon MPSI l'aurait, n'est pas apte à enseigner. Ou alors il faut changer le sens du mot "enseigner".
On doit être le seul métier CSP+ (en théorie ...) où quelqu'un qui rate le concours peut quand même exercer au même titre que ceux qui ont réussi.
Y a-t-il des avocats recalés au barreau qui plaident ? Des médecins recalés qui exercent ?
C'est un peu comme si on disait de quelqu'un qui a raté 4 fois le permis de conduire qu'll peut conduire quand même... (mauvais exemple, je sais )
OK avec toi, la paix sociale achetée à coup de notions non traitées et de notes bonus pour tout et n'importe quoi par des contractuels "extraordinaires" et des élèves et parents auxquels on doit remettre les points sur les i l'année suivante, cela arrive plus souvent que chez les titulaires. Mais il y a d'excellents contractuels qui restent contractuels parce que finalement l'EN les traite mieux que les titulaires. Ils n'ont aucune envie de déménager ailleurs et peuvent se permettre de refuser un poste, en tout cas en maths. Et parfois ils sont mieux affectés et avant les TZR.
Depuis le début certains collègues jugent durs les propos de ceux qui affirment inquiétant le fait d'échouer deux fois. Mais OUI, c'est inquiétant EN CE MOMENT et EN MATHÉMATIQUES. Il faut vraiment bien cerner les raisons de cet échec avant de retenter, et NON, on ne peut pas dire qu'avec un niveau insuffisant ce n'est pas grave, on enseignera dans les petites classes. Un professeur doit pouvoir se mettre rapidement au niveau de n'importe quel élève auquel il aura à enseigner parce qu'il doit maîtriser une certaine quantité de notions, de méthodes et de culture mathématique qui lui permettront de le faire. Et en ce moment une partie des reçus au CAPES de mathématiques n'ont pas cela, et arrivent en plus avec des certitudes et un état d'esprit pour le moins déconcertant... Je l'ai constaté en tant que tutrice, et dans les réunions tuteurs on a connaissance de situations vraiment inquiétantes.
- berseriaNiveau 7
Un stagiaire, même mal classé, peut-il être mis en difficulté sur des programmes de collège ?
Tu as des exemples de situations vraiment inquiétantes ? C'est pour avoir un exemple de ce qu'il ne faut pas faire.
Tu as des exemples de situations vraiment inquiétantes ? C'est pour avoir un exemple de ce qu'il ne faut pas faire.
- HélipsProphète
Je pense que la première bêtise à éviter, c'est de se dire "ok, les exos, c'est bon, je sais faire". Les exercices, on sait les faire en direct quand on a assez de bouteille pour discerner les exos casse-gueules des gentils. Mais savoir un exo de 6e par exemple, ce n'est pas juste savoir trouver la longueur cherchée, c'est avoir réfléchi aux erreurs potentielles, aux chemins de traverse que peuvent emprunter les élèves, à comment les convaincre que ta méthode experte bien plus longue que leur méthode nez au vent va être rentable sur le long terme etc... Et pour ça, il faut vraiment être au point.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- floflo1010Niveau 6
Le capes est un concours. Pas un examen...
- HélipsProphète
Pas en maths depuis 10 ans. En maths depuis 10 ans, les postes ne sont pas remplis. Cela fait donc du CAPES un examen.floflo1010 a écrit:Le capes est un concours. Pas un examen...
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- MaellerpÉrudit
J'ai eu des stagiaires à l'année vraiment top niveau connaissances. Le plus compliqué pour moi a été de les rassurer, les aider à bien structurer leurs cours, à accepter qu'ils ne pourraient pas amener toute la classe à un niveau convenable et que ce n'était pas forcément de leur faute, à faire le tri entre le non négociable et le facultatif. Ils avaient plutôt envie de très bien faire, ne géraient pas toujours bien le temps... j'étais vraiment là pour améliorer, pas pour refaire tout de zéro. Et je suis en REP+ donc le tutorat était aussi pas mal pris par les conseils sur la gestion de classe plus que sur les contenus.
Mais j'ai eu des stagiaires en visite plus courte, qui sont arrivés par exemple en me demandant pourquoi j'imposais aux élèves de rédiger la réciproque de Thalès en n'oubliant pas les points alignés dans le même ordre, ou m'ont dit que eux ils trouvaient lourd de résoudre des équations en rabâchant "on soustrait la même quantité dans les deux membres" au lieu de simplement leur dire "on passe ça de l'autre côté en changeant de signe...". Il est vrai que ceux-là n'avaient pas encore passé le Capes, mais bon...
Je n'ai plus de souvenir particulier de ce que les tuteurs exposaient comme notions concrètes non acquises en collège mais surtout en lycée, mais il s'agissait de choses assez basiques et ce qui était inquiétant c'était l'attitude du stagiaire qui ne voyait vraiment pas le problème de faire comme il ou elle l'avait décidé, que ce soit pour un souci de connaissance ou de méthode.
Mais j'ai eu des stagiaires en visite plus courte, qui sont arrivés par exemple en me demandant pourquoi j'imposais aux élèves de rédiger la réciproque de Thalès en n'oubliant pas les points alignés dans le même ordre, ou m'ont dit que eux ils trouvaient lourd de résoudre des équations en rabâchant "on soustrait la même quantité dans les deux membres" au lieu de simplement leur dire "on passe ça de l'autre côté en changeant de signe...". Il est vrai que ceux-là n'avaient pas encore passé le Capes, mais bon...
Je n'ai plus de souvenir particulier de ce que les tuteurs exposaient comme notions concrètes non acquises en collège mais surtout en lycée, mais il s'agissait de choses assez basiques et ce qui était inquiétant c'était l'attitude du stagiaire qui ne voyait vraiment pas le problème de faire comme il ou elle l'avait décidé, que ce soit pour un souci de connaissance ou de méthode.
- FeynNiveau 7
berseria a écrit:Un stagiaire, même mal classé, peut-il être mis en difficulté sur des programmes de collège ?
Tu as des exemples de situations vraiment inquiétantes ? C'est pour avoir un exemple de ce qu'il ne faut pas faire.
Bien sûr : des stagiaires qui ne connaissent pas les propriétés des quadrilatères, se trompent et affirment qu'un quadrilatère dont les diagonales se coupent en leur milieu est un rectangle (après avoir réfléchi !), ça existe... Au niveau au-dessus, on a des jeunes "profs" qui ne savent pas ce qu'est une fonction continue et ont du mal avec cette notion...
Et je plussoie les commentaires disant qu'il faut beaucoup de connaissances pour maîtriser une notion, même "facile". Certains PE disant que deux droites parallèles sont deux droites "à la même distance", hum hum... Au collège, n'avoir aucune idée de "pourquoi" quand on additionne deux fractions, on n'additionne pas bêtement numérateurs et dénominateurs, ça aide. Ce ne sont que quelques exemples mais malheureusement, lorsqu'un professeur est incompétent par manque de connaissance, ça ne se voit pas forcément à l’extérieur, par contre ça peut causer de vrais dégâts sur les bons élèves, qui auront du retard à rattraper quand ils vont tomber sur quelqu'un de rigoureux.
- MaellerpÉrudit
Hélips a écrit:Je pense que la première bêtise à éviter, c'est de se dire "ok, les exos, c'est bon, je sais faire". Les exercices, on sait les faire en direct quand on a assez de bouteille pour discerner les exos casse-gueules des gentils. Mais savoir un exo de 6e par exemple, ce n'est pas juste savoir trouver la longueur cherchée, c'est avoir réfléchi aux erreurs potentielles, aux chemins de traverse que peuvent emprunter les élèves, à comment les convaincre que ta méthode experte bien plus longue que leur méthode nez au vent va être rentable sur le long terme etc... Et pour ça, il faut vraiment être au point.
Tout à fait d'accord... trouver le bon contre exemple pour leur prouver que leur "recette" fonctionne dans ce cas mais pas un autre, cibler les exercices les moins chronophages mais les plus efficaces ( avec la réduction des heures c'est nécessaire...), envisager toutes les réponses à côté de la plaque qu'ils peuvent donner et si possible s'en servir pour leur apprendre à ne pas refaire les mêmes erreurs, tout cela vient avec l'expérience mais ne viendra pas, ou beaucoup plus lentement, pour quelqu'un qui ne maîtrise pas le sujet.
- Capes externe / troisième concours de mathématiques, double Capes
- Admissibles au Capes externe 2014 : la pénurie s'aggrave en lettres, allemand et anglais, et menace toujours en maths.
- Peut-on passer à la fois le Capes externe et interne dans la même discipline ?
- CAPES externe de mathématiques 2015 - les résultats d'admissibilité sont tombés!
- CAPES résultats d'admission.
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