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- henrietteMédiateur
Elle se trouve à ce lien : https://eduscol.education.fr/cid152893/rentree-scolaire-2020-plan-de-continuite-pedagogique.html
Pour l'hypothèse 1 :
L'enseignement hybride est au centre du plan.
Il est aussi fait mention, incidemment, du problème de l'équipement des enseignants.
Des fiches selon les hypothèses sont télechargeables, pour les écoles et pour les EPLE.
La circulaire du plan de continuité pédagogique
Le scénario de référence pour la prochaine rentrée scolaire s'inscrit dans un cadre sanitaire normal, n'impliquant pas de restrictions d'accueil des élèves et de fonctionnement des écoles, collèges et lycées.
Il est cependant nécessaire de préparer l'hypothèse d'une circulation active du virus sur tout ou partie du territoire à la rentrée scolaire 2020.
Dans cette optique, la circulaire présentant le plan de continuité pédagogique pose des principes, des recommandations et des conseils ou exemples de mise en œuvre, en cas de dégradation de la situation sanitaire à la rentrée scolaire 2020.
Ce plan de continuité ne traite pas des modalités d'organisation de la rentrée scolaire dans des conditions sanitaires normales.
Deux hypothèses sont envisagées :
Hypothèse 1 : circulation active du virus, localisée, nécessitant la remise en vigueur d'un protocole sanitaire strict.
Hypothèse 2 : circulation très active du virus, localisée, nécessitant la fermeture des écoles, collèges et lycées sur une zone géographique déterminée.
Pour l'hypothèse 1 :
L'enseignement hybride est au centre du plan.
On notera qu'il est fait mention d'un projet d'établissement à rédiger intégrant ces dispositions :
Organisation des enseignements au regard des contraintes et des enjeux de poursuites des apprentissages :
o Comment articuler le temps en EPLE et le temps de travail à la maison ? Selon quel emploi du temps ?
o Quels enseignements doivent être favorisés en EPLE ? A domicile ?
o La constitution des groupes d’élèves ;
o Rôle des enseignants en présentiel, à distance ?
o Modalités d’évaluation ;
o Coordination globale, rôle et fonctionnalités du cahier de textes.
Rédaction d’un projet d’établissement intégrant les modalités de concertation et de travail des enseignants (à distance, en présentiel) ainsi que l’implication de la Vie scolaire et du professeur documentaliste.
Il est aussi fait mention, incidemment, du problème de l'équipement des enseignants.
Mettre en place un enseignement à distance nécessite de disposer du matériel adéquat. Une réflexion doit être menée sur le financement de cet équipement par le ministère (aide, mise à disposition).
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- elisa18Neoprof expérimenté
Merci henriette!
- Volo'Neoprof expérimenté
J'ai ouvert quelques liens mais il y a des éléments qui laissent songeur quand même...C'est moi qui souligne. Je me sens vraiment bête à la lecture de ce document. J'ai du mal à comprendre Dehaene, mais c'est peut-être normal. Effacer les cadres de temps et de lieux, est-ce une si bonne chose ? Les BYOD qu'ils tentent de relancer ? Réfléchir c'est bien mais là j'ai l'impression de lire un programme politique.
Sur le lien de l'enseignement hybride :
Sur le lien de l'enseignement hybride :
La crise sanitaire liée au COVID 19 puis le déconfinement progressif ont imposé des modes d’enseignement qui interrogent les rythmes, les lieux, réels ou virtuels, et les temps d’apprentissage. Ils obligent à une plus grande complémentarité des acteurs, notamment l’intégration des parents. Le président du Conseil scientifique de l’Éducation nationale, Stanislas Dehaene, fait le constat suivant : "L’avantage du confinement est qu’il a effacé la barrière entre les familles et l’école. On a créé du lien et les familles ont vu ce qu’était enseigner, quel rôle elles pouvaient jouer. Notre idée serait que les enseignants et les familles partagent les mêmes outils."
[...]
Les principaux avantages de l’enseignement hybride sont :
la possibilité de s’affranchir des contraintes de temps et de lieux,
la diversification des supports qui permet de prendre en compte tous les types d’élèves et
d’individualiser les contenus et les activités,
l’implication des élèves souvent plus actifs du fait des activités proposées à distance,
une amélioration de l’ancrage mémoriel grâce à la diversité des activités proposées,
un renouvellement de l’évaluation (droit à l’erreur).
[...]
Une réflexion doit être menée sur la circulation éventuelle de l’équipement entre le domicile et la classe. Il convient alors de veiller à son intégration dans l’environnement numérique de l’établissement (compatibilité, sécurité, filtrage...). Par ailleurs, en dépit du faible succès de l’AAP BYOD, une réflexion concernant cet équipement individuel est à envisager de nouveau tout comme la place des téléphones portables dans les pratiques de classe en présentiel et à distance.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Quel charabia jargonnant ce truc, c'est imbuvable.
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J'peux pas, j'ai piscine !
- Panta RheiExpert
Il est étrange de voir qu'ils ont prévu des emplois du temps pour l'école et le lycée mais pas le collège. Avez-vous vu les propositions d'aménagements des espaces? Sinon, je suis d'accord avec Dame Tartine, c'est difficilement compréhensible. Du coup le protocole sanitaire de juin n'est plus valable?
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- A reboursEsprit éclairé
Merci pour tout cela !
Des élèves plus actifs à distance... Euh, comment dire...
Quant à s'affranchir des contraintes de temps et de lieu, j'ai bien peur que cela entraîne du grignotage de notre sphère privée. Je pense par exemple à cet élève qui, lors du confinement, ne m'a donné aucune nouvelle pendant deux mois, ni rendu de travaux, mais qui un soir m'a envoyé un message pour exiger que je réponde au plus vite parce qu'il narrivait pas à ouvrir un lien. Malgré son manque de politesse, j'ai répondu. Lui, non. En plus, c'était par le compte Pronote de ses parents...
Bref, s'affranchir du temps et du lieu, ben... Non
Des élèves plus actifs à distance... Euh, comment dire...
Quant à s'affranchir des contraintes de temps et de lieu, j'ai bien peur que cela entraîne du grignotage de notre sphère privée. Je pense par exemple à cet élève qui, lors du confinement, ne m'a donné aucune nouvelle pendant deux mois, ni rendu de travaux, mais qui un soir m'a envoyé un message pour exiger que je réponde au plus vite parce qu'il narrivait pas à ouvrir un lien. Malgré son manque de politesse, j'ai répondu. Lui, non. En plus, c'était par le compte Pronote de ses parents...
Bref, s'affranchir du temps et du lieu, ben... Non
- henrietteMédiateur
Attention, ce n'est pas la circulaire de rentrée, ni le plan de déconfinement de mai-juin : c'est le plan de continuité pédagogique pour le cas où l'hypothèse 1 ou 2 surviendrait.Panta Rhei a écrit:Il est étrange de voir qu'ils ont prévu des emplois du temps pour l'école et le lycée mais pas le collège. Avez-vous vu les propositions d'aménagements des espaces? Sinon, je suis d'accord avec Dame Tartine, c'est difficilement compréhensible. Du coup le protocole sanitaire de juin n'est plus valable?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Pourquoi 3,14159Expert
Dame Tartine a écrit:Quel charabia jargonnant ce truc, c'est imbuvable.
Aurait pu être rédigé avec le Pipotron. Bla bla blablabla...
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- IphigénieProphète
« L’enseignement hybride ».... il se recharge comment?
:jesors:
:jesors:
- EnaecoVénérable
l’implication des élèves souvent plus actifs du fait des activités proposées à distance
C'est sur que si on part de ce "constat" là, autant rester à la maison...
- zigmag17Guide spirituel
Pourquoi 3,14159 a écrit:Dame Tartine a écrit:Quel charabia jargonnant ce truc, c'est imbuvable.
Aurait pu être rédigé avec le Pipotron. Bla bla blablabla...
Pipotron: excellent!!
- User17095Érudit
Je n'ai pas pris le temps de lire le document, je ne doute pas qu'il y a bien des critiques à émettre.
Toutefois, je note avec surprise et même satisfaction, que pour la première fois depuis le début de cette histoire, le ministère n'est pas entièrement pris au dépourvu. Non seulement on anticipe la rentrée (ok, mi-juillet, mais bon pas le 29 août), mais en plus on envisage plusieurs situations. C'est plutôt une bonne chose dans le principe.
Toutefois, je note avec surprise et même satisfaction, que pour la première fois depuis le début de cette histoire, le ministère n'est pas entièrement pris au dépourvu. Non seulement on anticipe la rentrée (ok, mi-juillet, mais bon pas le 29 août), mais en plus on envisage plusieurs situations. C'est plutôt une bonne chose dans le principe.
- celitianSage
Je vais être optimiste, je vais attendre pour changer mon pc. On sait jamais, un miracle !
- Mat'himNiveau 6
pogonophile a écrit:Je n'ai pas pris le temps de lire le document, je ne doute pas qu'il y a bien des critiques à émettre.
Toutefois, je note avec surprise et même satisfaction, que pour la première fois depuis le début de cette histoire, le ministère n'est pas entièrement pris au dépourvu. Non seulement on anticipe la rentrée (ok, mi-juillet, mais bon pas le 29 août), mais en plus on envisage plusieurs situations. C'est plutôt une bonne chose dans le principe.
Oui c'est exact c'est une bonne surprise, ce que j'aime bien aussi c'est qu'il soit écrit noir sur blanc qu'il est envisagé suivant la situation sanitaire de n’accueillir les élèves que par alternance par groupes ce qui fera comprendre aux parents (et aux médias) que si les enfants ne sont pas accueillis tous les jours en classe entière ce n'est pas à cause de ces fainéants de décrocheurs de profs mais que c'est juste l'application du protocole.
- CathEnchanteur
Ah parce que les parents n'ont pas râlé en mai/juin, ils ont compris que c'était l'application du protocole ?
- frimoussette77Guide spirituel
Ils n'ont quand même pas tous remis leurs enfants à l'école (même quand c'était obligatoire.)Cath a écrit:Ah parce que les parents n'ont pas râlé en mai/juin, ils ont compris que c'était l'application du protocole ?
- IphigénieProphète
Moi ce qui j'y lis, c'est une aubaine, pour repenser complètement le travail des enseignants
par exemple à travers ça:
En fonction des situations locales, et plus particulièrement dans le second degré, il pourrait être
envisagé de s’affranchir du raisonnement par classe / division, et de prévoir par exemple qu’un
enseignant prenne en charge l’enseignement en distanciel sur une discipline donnée, potentiellement
avec des effectifs plus importants que ceux d’une division.
ou ça:
Pour les personnels
- Suivi du travail des élèves hors temps de classe assuré par des enseignants
volontaires en HSE ou en complément de service, et/ ou par des AED ou des
professeurs documentalistes et/ou des remplaçants.
- Intégration de ce suivi dans les emplois du temps des enseignants (si emplois du
temps stabilisés dès la rentrée pour l’année scolaire ; permet une programmation)
- Participation des enseignants et des personnels impliqués (AED, ...) à des ateliers
thématiques, organisés en fonction de leur disponibilité et de celle des locaux
(préparation des élèves à l’organisation de leur travail dans le cadre spécifique de
l’alternance, identification des besoins des élèves et préparation des réponses
pédagogiques à y apporter)
- Périodes de concertations intra- et inter-établissements à planifier par les équipes de
direction.
Il faut être très optimiste ou naïf pour croire que l'on nous veut que du bien et qu'il s'agit juste de "prévoir" au mieux....
Curieusement il n'est question nulle part de compensations financières (ah si! faites des heures, on les paiera en HSE, hors réunions obligatoires bien sûr et encadrement de crise des élèves, oeuf corse)...
a remarquer que profs, Aed, documentalistes, remplaçants: tout ça est égal, et quelle que soit la discipline...tous au front qu'on vous dit!
Pessimiste je suis?
par exemple à travers ça:
En fonction des situations locales, et plus particulièrement dans le second degré, il pourrait être
envisagé de s’affranchir du raisonnement par classe / division, et de prévoir par exemple qu’un
enseignant prenne en charge l’enseignement en distanciel sur une discipline donnée, potentiellement
avec des effectifs plus importants que ceux d’une division.
ou ça:
Pour les personnels
- Suivi du travail des élèves hors temps de classe assuré par des enseignants
volontaires en HSE ou en complément de service, et/ ou par des AED ou des
professeurs documentalistes et/ou des remplaçants.
- Intégration de ce suivi dans les emplois du temps des enseignants (si emplois du
temps stabilisés dès la rentrée pour l’année scolaire ; permet une programmation)
- Participation des enseignants et des personnels impliqués (AED, ...) à des ateliers
thématiques, organisés en fonction de leur disponibilité et de celle des locaux
(préparation des élèves à l’organisation de leur travail dans le cadre spécifique de
l’alternance, identification des besoins des élèves et préparation des réponses
pédagogiques à y apporter)
- Périodes de concertations intra- et inter-établissements à planifier par les équipes de
direction.
Il faut être très optimiste ou naïf pour croire que l'on nous veut que du bien et qu'il s'agit juste de "prévoir" au mieux....
Curieusement il n'est question nulle part de compensations financières (ah si! faites des heures, on les paiera en HSE, hors réunions obligatoires bien sûr et encadrement de crise des élèves, oeuf corse)...
a remarquer que profs, Aed, documentalistes, remplaçants: tout ça est égal, et quelle que soit la discipline...tous au front qu'on vous dit!
Pessimiste je suis?
- Mat'himNiveau 6
Cath a écrit:Ah parce que les parents n'ont pas râlé en mai/juin, ils ont compris que c'était l'application du protocole ?
A la TV j'avais vu des reportages où les parents étaient agacés car on n'accueillait les enfants que 1 jour par semaine par exemple. Sans connaitre le milieu éducatif et ses contraintes sachant que les politiques à commencer par le président disaient "les écoles ouvrent à nouveau", cela peut se comprendre finalement et le soupçon sur la volonté des enseignants de reprendre a commencé à se distiller de façon insidieuse...
Mes propres parents ne comprenaient quand je leur expliquais qu'on ne pourrait pas accueillir tous les élèves à cause du protocole, des locaux et du personnel car ils entendaient ce qui se disait à la TV (les écoles sont ouvertes)
Je trouve que la situation est plus claire avec ce document si derrière les politiques disent bien que les écoles sont ouvertes mais qu'à cause des contraintes on ne peut accueillir tout le monde ce sera plus sain et on évitera peut-être le prof bashing ... ou pas
- Mat'himNiveau 6
Iphigénie a écrit:Moi ce qui j'y lis, c'est une aubaine, pour repenser complètement le travail des enseignants
par exemple à travers ça:u ça:
[i]Pour les personnels
- Suivi du travail des élèves hors temps de classe assuré par des enseignants
volontaires en HSE ou en complément de service, et/ ou par des AED ou des
professeurs documentalistes et/ou des remplaçants.
Pessimiste je suis?
Oui un peu je trouve, au moins il est clair que le suivi du travail des élèves hors temps de classe assuré ne relève pas des obligations des enseignants et n'est pas intégré à leur service puisque payé en HSE pour les volontaires.
Cela aurait pu être pire et il aurait pu être question que cela relève de nos obligations, moi j'y vois un argument pour éviter qu'à la rentrée on nous colle le présentiel à plein temps et d'autres nouvelles obligations ....
- LédisséEsprit sacré
Non, mille fois non, pour les deux raisons évoquées ci-dessus.Volo' a écrit:J'ai ouvert quelques liens mais il y a des éléments qui laissent songeur quand même...C'est moi qui souligne. Je me sens vraiment bête à la lecture de ce document. J'ai du mal à comprendre Dehaene, mais c'est peut-être normal. Effacer les cadres de temps et de lieux, est-ce une si bonne chose ? Les BYOD qu'ils tentent de relancer ? Réfléchir c'est bien mais là j'ai l'impression de lire un programme politique.
Sur le lien de l'enseignement hybride :
Déjà, quand le COD d' "interroger" est autre chose qu'une personne, ça part mal.La crise sanitaire liée au COVID 19 puis le déconfinement progressif ont imposé des modes d’enseignement qui interrogent les rythmes, les lieux, réels ou virtuels, et les temps d’apprentissage.
Il ne me semble pas que les parents aient besoin de ça. Leur rôle n'est pas de prendre le relais de l'école à la maison, juste de suivre la scolarité de leur enfant. Je n'ai pas remarqué, quant à moi, que les parents complètement coupés du système éducatif aient magiquement renoué avec lui à l'occasion du confinement.Ils obligent à une plus grande complémentarité des acteurs, notamment l’intégration des parents.
Le président du Conseil scientifique de l’Éducation nationale, Stanislas Dehaene, fait le constat suivant : "L’avantage du confinement est qu’il a effacé la barrière entre les familles et l’école. On a créé du lien et les familles ont vu ce qu’était enseigner, quel rôle elles pouvaient jouer.
Euh, non. Sauf s'il s'agit d'un stylo, d'une feuille, et de l'ENT pour la communication et quelques quizz.Notre idée serait que les enseignants et les familles partagent les mêmes outils."
En quoi est-ce un avantage ? Au contraire, que l'élève (et l'enseignant) puisse passer d'un endroit à l'autre, qu'il y ait une frontière nette de lieu entre l'école et la maison, me semble sain et nécessaire. Je retrouve ici l'idée que l'école pointe son nez le mercredi après-midi et le week-end chez les élèves (et pourquoi pas les enseignants, tant qu'on y est, même si ça n'a pas été exprimé).Les principaux avantages de l’enseignement hybride sont :
la possibilité de s’affranchir des contraintes de temps et de lieux,
Moui. Alors, d'une part, il me semble qu'on n'a pas besoin d'un enseignement "hybride" pour ça ; on peut se documenter et diversifier ses supports hors contexte de protocole sanitaire, il me semble ; d'autre part, ici, "diversifier les supports", c'est "passer par le numérique" ; merci de rester prudent sur le sujet, vu à la fois l'inégalité de l'accès au numérique et les dégâts que celui-ci cause déjà chez les élèves. la diversification des supports qui permet de prendre en compte tous les types d’élèves et
d’individualiser les contenus et les activités,
Une note d'humour, ça ne fait jamais de mal ! l’implication des élèves souvent plus actifs du fait des activités proposées à distance,
En quoi a-t-on besoin d'un enseignement "hybride" pour ça ? Quel est même le rapport, en fait ? une amélioration de l’ancrage mémoriel grâce à la diversité des activités proposées,
un renouvellement de l’évaluation (droit à l’erreur).
Ben tiens. Et son renouvellement tous les ans à grands frais, aussi.Une réflexion doit être menée sur la circulation éventuelle de l’équipement entre le domicile et la classe.
Il convient alors de veiller à son intégration dans l’environnement numérique de l’établissement (compatibilité, sécurité, filtrage...). Par ailleurs, en dépit du faible succès de l’AAP BYOD, une réflexion concernant cet équipement individuel est à envisager de nouveau tout comme la place des téléphones portables dans les pratiques de classe en présentiel et à distance.
Je ne pense pas que Stanislas Dehaene, dont j'apprécie beaucoup ce que j'ai lu par ailleurs, ait des intentions machiavéliques pour l'école (je pense à tous les niveaux, pas seulement le primaire) ; mais ses propos me semblent dangereux, et je ne crois pas qu'il en saisisse toujours les implications possibles.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- ShajarVénérable
Moi, mon passage préféré, c'est quand même ça :
J'ai très envie d'aller faire de la géo dans la forêt et de l'histoire au musée. Je pense même qu'on pourrait faire passer le bac aux élèves assis dans la cour sur un support "ni table ni chaise".
Pour les CP, si la situation sanitaire empire, ça va être catastrophique.
À l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, rechercher, en liaison avec les collectivités territoriales, des lieux adaptés à l’enseignement même si ce n’est pas leur fonction première. Habilités à recevoir du public, ils peuvent servir à l’enseignement de groupes classe entiers (ou fractionnés). Leur nature peut être diverse : gymnase, salle des fêtes, salle polyvalente, bibliothèque, théâtre, musée, cinéma, etc.
Au sein et à l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, les espaces de plein air peuvent enfin constituer des lieux d’enseignement à part entière : cour de récréation, terrain de sport, stade, parc, jardin public, forêt, etc. Cette possibilité, offrant des avantages sanitaires (réduction du risque de contagion par aérosol), peut présenter aussi un intérêt pédagogique à envisager dans la durée dans le projet d’école ou d’établissement. Un équipement spécifique léger peut alors d’autant plus se justifier (support « ni table ni chaise » pour les élèves, tableau mobile et léger, etc.).
J'ai très envie d'aller faire de la géo dans la forêt et de l'histoire au musée. Je pense même qu'on pourrait faire passer le bac aux élèves assis dans la cour sur un support "ni table ni chaise".
Pour les CP, si la situation sanitaire empire, ça va être catastrophique.
- Mat'himNiveau 6
Shajar a écrit:Moi, mon passage préféré, c'est quand même ça :
À l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, rechercher, en liaison avec les collectivités territoriales, des lieux adaptés à l’enseignement même si ce n’est pas leur fonction première. Habilités à recevoir du public, ils peuvent servir à l’enseignement de groupes classe entiers (ou fractionnés). Leur nature peut être diverse : gymnase, salle des fêtes, salle polyvalente, bibliothèque, théâtre, musée, cinéma, etc.
Au sein et à l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, les espaces de plein air peuvent enfin constituer des lieux d’enseignement à part entière : cour de récréation, terrain de sport, stade, parc, jardin public, forêt, etc. Cette possibilité, offrant des avantages sanitaires (réduction du risque de contagion par aérosol), peut présenter aussi un intérêt pédagogique à envisager dans la durée dans le projet d’école ou d’établissement. Un équipement spécifique léger peut alors d’autant plus se justifier (support « ni table ni chaise » pour les élèves, tableau mobile et léger, etc.).
J'ai très envie d'aller faire de la géo dans la forêt et de l'histoire au musée. Je pense même qu'on pourrait faire passer le bac aux élèves assis dans la cour sur un support "ni table ni chaise".
Pour les CP, si la situation sanitaire empire, ça va être catastrophique.
Oui il y a des photos mythiques dont des troncs d'arbres coupés dans un sous bois avec une assise dessus pour les élèves.
C'est vrai que les cours en extérieur c'est une très bonne idée cela économise des bâtiments et du nettoyage, c'est à se demander pourquoi on ne le faisait pas avant....
- EdithWGrand sage
Iphigénie a écrit:Moi ce qui j'y lis, c'est une aubaine, pour repenser complètement le travail des enseignants
par exemple à travers ça:
En fonction des situations locales, et plus particulièrement dans le second degré, il pourrait être
envisagé de s’affranchir du raisonnement par classe / division, et de prévoir par exemple qu’un
enseignant prenne en charge l’enseignement en distanciel sur une discipline donnée, potentiellement
avec des effectifs plus importants que ceux d’une division.
ou ça:
Pour les personnels
- Suivi du travail des élèves hors temps de classe assuré par des enseignants
volontaires en HSE ou en complément de service, et/ ou par des AED ou des
professeurs documentalistes et/ou des remplaçants.
- Intégration de ce suivi dans les emplois du temps des enseignants (si emplois du
temps stabilisés dès la rentrée pour l’année scolaire ; permet une programmation)
- Participation des enseignants et des personnels impliqués (AED, ...) à des ateliers
thématiques, organisés en fonction de leur disponibilité et de celle des locaux
(préparation des élèves à l’organisation de leur travail dans le cadre spécifique de
l’alternance, identification des besoins des élèves et préparation des réponses
pédagogiques à y apporter)
- Périodes de concertations intra- et inter-établissements à planifier par les équipes de
direction.
Il faut être très optimiste ou naïf pour croire que l'on nous veut que du bien et qu'il s'agit juste de "prévoir" au mieux....
Curieusement il n'est question nulle part de compensations financières (ah si! faites des heures, on les paiera en HSE, hors réunions obligatoires bien sûr et encadrement de crise des élèves, oeuf corse)...
a remarquer que profs, Aed, documentalistes, remplaçants: tout ça est égal, et quelle que soit la discipline...tous au front qu'on vous dit!
Pessimiste je suis?
ça m'énerve toujours de constater que les documentalistes ne semblent toujours pas être des profs comme tout le monde (les remplaçants idem d'ailleurs si on en croit l'énumération). Si le ministère daignait enfin nous considérer et nous inclure vraiment dans ses programmes (au hasard comme référent pour l'éducation aux médias, avec un horaire dédié, soyons fous! ), on le ferait de façon ouverte, systématique et pas en catimini avec le seul prof qui veut bien nous laisser ses élèves une heure sur l'année. JM Blanquer a parlé de nous comme "bibliothécaires" il y a un an environ, ça ne change vraiment pas. Là, on envisage de nous transformer en surveillants si j'ai bien compris... et sans HSE (j'en touche comme responsable et coordo de ce qui est culturel mais certains d'entre nous se les voient refuser, selon les rectorats, sous prétexte qu'on a déjà un service de 36h).
- IphigénieProphète
C’est ce que je voulais souligner: les documentalistes sont des professeurs spécialistes de la documentation pas des surveillants au même titre que profs. Aed et remplacants: on sent bien que l’essentiel est la surveillance des enfants de ceux qui travaillent vraiment....
Sinon on aurait pu commencer par s’assurer, par exemple, que les professeurs disposent d’un matériel Informatique et téléphonique professionnel décent pour tele travailler, comme dans toute entreprise.
Mais non dans l’EN l’essentiel c’est le temps de travail puisque le contenu finalement on s’en fout un peu. C’est communicationnel....
Sinon on aurait pu commencer par s’assurer, par exemple, que les professeurs disposent d’un matériel Informatique et téléphonique professionnel décent pour tele travailler, comme dans toute entreprise.
Mais non dans l’EN l’essentiel c’est le temps de travail puisque le contenu finalement on s’en fout un peu. C’est communicationnel....
- Ajonc35Sage
Je suis d'origine rurale, très rurale et heureusement les enseignants d'alors n'ont pas attendu cette cirulaire et que dire de tous les enseignants qui ont suivi et on peut ajouter les classes vertes, de mer, patrimoine ou de neige et bien d'autres lieux ou moments que les enseignants ont utilisé sans attendre cette crise. Il serait temps que les enseignants, les vrais, ceux qui pratiquent pas ceux qui savent, investissent ce ministère. Pardon, je rêve.Mat'him a écrit:Shajar a écrit:Moi, mon passage préféré, c'est quand même ça :
À l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, rechercher, en liaison avec les collectivités territoriales, des lieux adaptés à l’enseignement même si ce n’est pas leur fonction première. Habilités à recevoir du public, ils peuvent servir à l’enseignement de groupes classe entiers (ou fractionnés). Leur nature peut être diverse : gymnase, salle des fêtes, salle polyvalente, bibliothèque, théâtre, musée, cinéma, etc.
Au sein et à l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, les espaces de plein air peuvent enfin constituer des lieux d’enseignement à part entière : cour de récréation, terrain de sport, stade, parc, jardin public, forêt, etc. Cette possibilité, offrant des avantages sanitaires (réduction du risque de contagion par aérosol), peut présenter aussi un intérêt pédagogique à envisager dans la durée dans le projet d’école ou d’établissement. Un équipement spécifique léger peut alors d’autant plus se justifier (support « ni table ni chaise » pour les élèves, tableau mobile et léger, etc.).
J'ai très envie d'aller faire de la géo dans la forêt et de l'histoire au musée. Je pense même qu'on pourrait faire passer le bac aux élèves assis dans la cour sur un support "ni table ni chaise".
Pour les CP, si la situation sanitaire empire, ça va être catastrophique.
Oui il y a des photos mythiques dont des troncs d'arbres coupés dans un sous bois avec une assise dessus pour les élèves.
C'est vrai que les cours en extérieur c'est une très bonne idée cela économise des bâtiments et du nettoyage, c'est à se demander pourquoi on ne le faisait pas avant....
Concernant les classes dehors, j'ai proposé à M Ajonc un job pour compléter sa retraite: installateur de chaises et de tables tous les matins et désinstallateur le soir.
Au ministère, sait-on qu'on va vers l'automne et après l'automne c'est l'hiver. Des sorties, oui mais ponctuelles et pas les jours où il pleuvra. Je suis à l'ouest, les premiers seaux d'eau c'est pour moi.
Je note que c'est déjà dans le projet de mon établissement. Pas attendu non plus et ce cas n'est pas isolé.
En rire ou en pleurer.
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- Besoin d'aide pour une enquête sur le plan de continuité pédagogique et le collège
- Résultats de l'enquête de la DEPP sur la crise sanitaire de 2020 et la continuité pédagogique
- La circulaire pour la rentrée de septembre 2020 est publiée
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Continuité pédagogique en maths
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