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- Ajonc35Sage
Je suis d'origine rurale, très rurale et heureusement les enseignants d'alors n'ont pas attendu cette cirulaire et que dire de tous les enseignants qui ont suivi et on peut ajouter les classes vertes, de mer, patrimoine ou de neige et bien d'autres lieux ou moments que les enseignants ont utilisé sans attendre cette crise. Il serait temps que les enseignants, les vrais, ceux qui pratiquent pas ceux qui savent, investissent ce ministère. Pardon, je rêve.Mat'him a écrit:Shajar a écrit:Moi, mon passage préféré, c'est quand même ça :
À l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, rechercher, en liaison avec les collectivités territoriales, des lieux adaptés à l’enseignement même si ce n’est pas leur fonction première. Habilités à recevoir du public, ils peuvent servir à l’enseignement de groupes classe entiers (ou fractionnés). Leur nature peut être diverse : gymnase, salle des fêtes, salle polyvalente, bibliothèque, théâtre, musée, cinéma, etc.
Au sein et à l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, les espaces de plein air peuvent enfin constituer des lieux d’enseignement à part entière : cour de récréation, terrain de sport, stade, parc, jardin public, forêt, etc. Cette possibilité, offrant des avantages sanitaires (réduction du risque de contagion par aérosol), peut présenter aussi un intérêt pédagogique à envisager dans la durée dans le projet d’école ou d’établissement. Un équipement spécifique léger peut alors d’autant plus se justifier (support « ni table ni chaise » pour les élèves, tableau mobile et léger, etc.).
J'ai très envie d'aller faire de la géo dans la forêt et de l'histoire au musée. Je pense même qu'on pourrait faire passer le bac aux élèves assis dans la cour sur un support "ni table ni chaise".
Pour les CP, si la situation sanitaire empire, ça va être catastrophique.
Oui il y a des photos mythiques dont des troncs d'arbres coupés dans un sous bois avec une assise dessus pour les élèves.
C'est vrai que les cours en extérieur c'est une très bonne idée cela économise des bâtiments et du nettoyage, c'est à se demander pourquoi on ne le faisait pas avant....
Concernant les classes dehors, j'ai proposé à M Ajonc un job pour compléter sa retraite: installateur de chaises et de tables tous les matins et désinstallateur le soir.
Au ministère, sait-on qu'on va vers l'automne et après l'automne c'est l'hiver. Des sorties, oui mais ponctuelles et pas les jours où il pleuvra. Je suis à l'ouest, les premiers seaux d'eau c'est pour moi.
Je note que c'est déjà dans le projet de mon établissement. Pas attendu non plus et ce cas n'est pas isolé.
En rire ou en pleurer.
- Isis39Enchanteur
Ajonc35 a écrit:Je suis d'origine rurale, très rurale et heureusement les enseignants d'alors n'ont pas attendu cette cirulaire et que dire de tous les enseignants qui ont suivi et on peut ajouter les classes vertes, de mer, patrimoine ou de neige et bien d'autres lieux ou moments que les enseignants ont utilisé sans attendre cette crise. Il serait temps que les enseignants, les vrais, ceux qui pratiquent pas ceux qui savent, investissent ce ministère. Pardon, je rêve.Mat'him a écrit:Shajar a écrit:Moi, mon passage préféré, c'est quand même ça :
À l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, rechercher, en liaison avec les collectivités territoriales, des lieux adaptés à l’enseignement même si ce n’est pas leur fonction première. Habilités à recevoir du public, ils peuvent servir à l’enseignement de groupes classe entiers (ou fractionnés). Leur nature peut être diverse : gymnase, salle des fêtes, salle polyvalente, bibliothèque, théâtre, musée, cinéma, etc.
Au sein et à l’extérieur de l’école ou de l’EPLE, les espaces de plein air peuvent enfin constituer des lieux d’enseignement à part entière : cour de récréation, terrain de sport, stade, parc, jardin public, forêt, etc. Cette possibilité, offrant des avantages sanitaires (réduction du risque de contagion par aérosol), peut présenter aussi un intérêt pédagogique à envisager dans la durée dans le projet d’école ou d’établissement. Un équipement spécifique léger peut alors d’autant plus se justifier (support « ni table ni chaise » pour les élèves, tableau mobile et léger, etc.).
J'ai très envie d'aller faire de la géo dans la forêt et de l'histoire au musée. Je pense même qu'on pourrait faire passer le bac aux élèves assis dans la cour sur un support "ni table ni chaise".
Pour les CP, si la situation sanitaire empire, ça va être catastrophique.
Oui il y a des photos mythiques dont des troncs d'arbres coupés dans un sous bois avec une assise dessus pour les élèves.
C'est vrai que les cours en extérieur c'est une très bonne idée cela économise des bâtiments et du nettoyage, c'est à se demander pourquoi on ne le faisait pas avant....
Concernant les classes dehors, j'ai proposé à M Ajonc un job pour compléter sa retraite: installateur de chaises et de tables tous les matins et désinstallateur le soir.
Au ministère, sait-on qu'on va vers l'automne et après l'automne c'est l'hiver. Des sorties, oui mais ponctuelles et pas les jours où il pleuvra. Je suis à l'ouest, les premiers seaux d'eau c'est pour moi.
Je note que c'est déjà dans le projet de mon établissement. Pas attendu non plus et ce cas n'est pas isolé.
En rire ou en pleurer.
Ici on fera cours à ski ou en raquettes cet hiver...
Non mais sérieux, on est en France, pas dans un pays tropical !!
- Pontorson50Fidèle du forum
Lédissé a écrit:Volo' a écrit:J'ai ouvert quelques liens mais il y a des éléments qui laissent songeur quand même...C'est moi qui souligne. Je me sens vraiment bête à la lecture de ce document. J'ai du mal à comprendre Dehaene, mais c'est peut-être normal. Effacer les cadres de temps et de lieux, est-ce une si bonne chose ? Les BYOD qu'ils tentent de relancer ? Réfléchir c'est bien mais là j'ai l'impression de lire un programme politique.
Sur le lien de l'enseignement hybride :
La crise sanitaire liée au COVID 19 puis le déconfinement progressif ont imposé des modes d’enseignement qui interrogent les rythmes, les lieux, réels ou virtuels, et les temps d’apprentissage.Non, mille fois non, pour les deux raisons évoquées ci-dessus.
Déjà, quand le COD d' "interroger" est autre chose qu'une personne, ça part mal.
Il ne me semble pas que les parents aient besoin de ça. Leur rôle n'est pas de prendre le relais de l'école à la maison, juste de suivre la scolarité de leur enfant. Je n'ai pas remarqué, quant à moi, que les parents complètement coupés du système éducatif aient magiquement renoué avec lui à l'occasion du confinement.Ils obligent à une plus grande complémentarité des acteurs, notamment l’intégration des parents.
Le président du Conseil scientifique de l’Éducation nationale, Stanislas Dehaene, fait le constat suivant : "L’avantage du confinement est qu’il a effacé la barrière entre les familles et l’école. On a créé du lien et les familles ont vu ce qu’était enseigner, quel rôle elles pouvaient jouer.
Euh, non. Sauf s'il s'agit d'un stylo, d'une feuille, et de l'ENT pour la communication et quelques quizz.Notre idée serait que les enseignants et les familles partagent les mêmes outils."
En quoi est-ce un avantage ? Au contraire, que l'élève (et l'enseignant) puisse passer d'un endroit à l'autre, qu'il y ait une frontière nette de lieu entre l'école et la maison, me semble sain et nécessaire. Je retrouve ici l'idée que l'école pointe son nez le mercredi après-midi et le week-end chez les élèves (et pourquoi pas les enseignants, tant qu'on y est, même si ça n'a pas été exprimé).Les principaux avantages de l’enseignement hybride sont :
la possibilité de s’affranchir des contraintes de temps et de lieux,
Moui. Alors, d'une part, il me semble qu'on n'a pas besoin d'un enseignement "hybride" pour ça ; on peut se documenter et diversifier ses supports hors contexte de protocole sanitaire, il me semble ; d'autre part, ici, "diversifier les supports", c'est "passer par le numérique" ; merci de rester prudent sur le sujet, vu à la fois l'inégalité de l'accès au numérique et les dégâts que celui-ci cause déjà chez les élèves. la diversification des supports qui permet de prendre en compte tous les types d’élèves et
d’individualiser les contenus et les activités,
Une note d'humour, ça ne fait jamais de mal ! l’implication des élèves souvent plus actifs du fait des activités proposées à distance,
En quoi a-t-on besoin d'un enseignement "hybride" pour ça ? Quel est même le rapport, en fait ? une amélioration de l’ancrage mémoriel grâce à la diversité des activités proposées,
un renouvellement de l’évaluation (droit à l’erreur).
Ben tiens. Et son renouvellement tous les ans à grands frais, aussi.Une réflexion doit être menée sur la circulation éventuelle de l’équipement entre le domicile et la classe.
Il convient alors de veiller à son intégration dans l’environnement numérique de l’établissement (compatibilité, sécurité, filtrage...). Par ailleurs, en dépit du faible succès de l’AAP BYOD, une réflexion concernant cet équipement individuel est à envisager de nouveau tout comme la place des téléphones portables dans les pratiques de classe en présentiel et à distance.
Je ne pense pas que Stanislas Dehaene, dont j'apprécie beaucoup ce que j'ai lu par ailleurs, ait des intentions machiavéliques pour l'école (je pense à tous les niveaux, pas seulement le primaire) ; mais ses propos me semblent dangereux, et je ne crois pas qu'il en saisisse toujours les implications possibles.
Analyse que je partage en tous points y compris le dernier paragraphe, il y a un risque non pas que ce soit prévu dès le départ de façon machiavélique, mais que ces propositions rejoignent un courant faisant de l'école l'alpha et l'omega, un enjeu dont tout le monde se saisisse en plus des personnels, et je crois important de souligner que ce n'est paradoxalement pas un motif de réjouissance pour le métier, pour les raisons exprimées (et aussi celles d'Iphigénie, même si je ne pense pas que ce soit un plan conscient de réformation de l'école à partir d'une crise sanitaire).
- EdithWGrand sage
Iphigénie a écrit:C’est ce que je voulais souligner: les documentalistes sont des professeurs spécialistes de la documentation pas des surveillants au même titre que profs. Aed et remplacants: on sent bien que l’essentiel est la surveillance des enfants de ceux qui travaillent vraiment....
Sinon on aurait pu commencer par s’assurer, par exemple, que les professeurs disposent d’un matériel Informatique et téléphonique professionnel décent pour tele travailler, comme dans toute entreprise.
Mais non dans l’EN l’essentiel c’est le temps de travail puisque le contenu finalement on s’en fout un peu. C’est communicationnel....
- zigmag17Guide spirituel
Encore quelques semaines pour bétonner mon cv et postuler à n'importe quoi sauf ça afin d'échapper à cette infâmie Ecoeurée je suis. Encore toujours à jamais...
Edit: si je peux. Mais le désir de fuir l'EN se fait de plus en plus pressant . Si quelqu'un veut bien m'aider à monter un van-librairie, c'est ok pour moi!
Edit: si je peux. Mais le désir de fuir l'EN se fait de plus en plus pressant . Si quelqu'un veut bien m'aider à monter un van-librairie, c'est ok pour moi!
- EdithWGrand sage
Moi! Moi! je fais les cookies et les tartes salées si tu veux pour grignoter entre deux chapitres...
- zigmag17Guide spirituel
Sans blague l'idée me taraude depuis longtemps mais je manque de cran. Réfléchissons-y Edith!! (un combi VW et c'est bon!)
- LeclochardEmpereur
Iphigénie a écrit:C’est ce que je voulais souligner: les documentalistes sont des professeurs spécialistes de la documentation pas des surveillants au même titre que profs. Aed et remplacants: on sent bien que l’essentiel est la surveillance des enfants de ceux qui travaillent vraiment....
Sinon on aurait pu commencer par s’assurer, par exemple, que les professeurs disposent d’un matériel Informatique et téléphonique professionnel décent pour tele travailler, comme dans toute entreprise.
Mais non dans l’EN l’essentiel c’est le temps de travail puisque le contenu finalement on s’en fout un peu. C’est communicationnel....
Le problème, c'est que si on obtient du super matériel on exigera des cours et un investissement personnel à la hauteur (cours en visio par exemple) et une disponibilité plus grande (envoyer des cours durant vos voyages).
Rappelez-vous bien que toute innovation technique, toute bonne volonté se retournera contre nous. Notre employeur ne souhaite qu'un chose: qu'on bosse plus, qu'on soit plus souple sur les horaires, que notre présence s'accroisse.
On va assister à des expérimentations pédagogiques (enseignant qui prend en charge plusieurs classes, durée étendue des cours...) à la rentrée. N'en doutons pas.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ShajarVénérable
C'est déjà marqué noir sur blanc : un enseignant pourrait se voir confier l'ensemble d'un niveau sur une matière en distanciel, selon ce fameux plan.Leclochard a écrit:
On va assister à des expérimentations pédagogiques (enseignant qui prend en charge plusieurs classes, durée étendue des cours...) à la rentrée. N'en doutons pas.
De toute manière, on suivra les deux préceptes de base de l'éducation nationale :
En fonction des situations locales, et plus particulièrement dans le second degré, il pourrait être envisagé de s’affranchir du raisonnement par classe / division, et de prévoir par exemple qu’un enseignant prenne en charge l’enseignement en distanciel sur une discipline donnée, potentiellement avec des effectifs plus importants que ceux d’une division.
1 : "les enseignants seront les dindons de la farce."
2 : "démerde-toi cocotte"
- IphigénieProphète
je pense que ce risque n'est pas bien grand, cela ditLeclochard a écrit:Iphigénie a écrit:C’est ce que je voulais souligner: les documentalistes sont des professeurs spécialistes de la documentation pas des surveillants au même titre que profs. Aed et remplacants: on sent bien que l’essentiel est la surveillance des enfants de ceux qui travaillent vraiment....
Sinon on aurait pu commencer par s’assurer, par exemple, que les professeurs disposent d’un matériel Informatique et téléphonique professionnel décent pour tele travailler, comme dans toute entreprise.
Mais non dans l’EN l’essentiel c’est le temps de travail puisque le contenu finalement on s’en fout un peu. C’est communicationnel....
Le problème, c'est que si on obtient du super matériel on exigera des cours et un investissement personnel à la hauteur (cours en visio par exemple) et une disponibilité plus grande (envoyer des cours durant vos voyages).
Rappelez-vous bien que toute innovation technique, toute bonne volonté se retournera contre nous. Notre employeur ne souhaite qu'un chose: qu'on bosse plus, qu'on soit plus souple sur les horaires, que notre présence s'accroisse.
On va assister à des expérimentations pédagogiques (enseignant qui prend en charge plusieurs classes, durée étendue des cours...) à la rentrée. N'en doutons pas.
la priorité reste le plus grand service possible au moindre coût, en effet.
- EdithWGrand sage
zigmag17 a écrit:Sans blague l'idée me taraude depuis longtemps mais je manque de cran. Réfléchissons-y Edith!! (un combi VW et c'est bon!)
Je fais aussi aromathérapie et tisanes qui soignent (avec nos revenus, on pourra pas se payer une mutuelle de toute façon). Yes we can.
- zigmag17Guide spirituel
Alors moi je ne fais rien: je lis, je renseigne éventuellement, j'écoute (par contre je sélectionne: ceux qui veulent lire du G. Musso c'est exit direct!)
Pour revenir au fil: rien que le titre de la circulaire "plan de continuité pédagogique" me donne envie de partir très très loin dans des contrées sauvages. J'ai peur
Pour revenir au fil: rien que le titre de la circulaire "plan de continuité pédagogique" me donne envie de partir très très loin dans des contrées sauvages. J'ai peur
- EnaecoVénérable
Iphigénie a écrit:je pense que ce risque n'est pas bien grand, cela ditLeclochard a écrit:Iphigénie a écrit:C’est ce que je voulais souligner: les documentalistes sont des professeurs spécialistes de la documentation pas des surveillants au même titre que profs. Aed et remplacants: on sent bien que l’essentiel est la surveillance des enfants de ceux qui travaillent vraiment....
Sinon on aurait pu commencer par s’assurer, par exemple, que les professeurs disposent d’un matériel Informatique et téléphonique professionnel décent pour tele travailler, comme dans toute entreprise.
Mais non dans l’EN l’essentiel c’est le temps de travail puisque le contenu finalement on s’en fout un peu. C’est communicationnel....
Le problème, c'est que si on obtient du super matériel on exigera des cours et un investissement personnel à la hauteur (cours en visio par exemple) et une disponibilité plus grande (envoyer des cours durant vos voyages).
Rappelez-vous bien que toute innovation technique, toute bonne volonté se retournera contre nous. Notre employeur ne souhaite qu'un chose: qu'on bosse plus, qu'on soit plus souple sur les horaires, que notre présence s'accroisse.
On va assister à des expérimentations pédagogiques (enseignant qui prend en charge plusieurs classes, durée étendue des cours...) à la rentrée. N'en doutons pas.
la priorité reste le plus grand service possible au moindre coût, en effet.
Je rejoins vos deux avis.
Une prise en charge d un vrai bon matériel pour chaque enseignant se payera au prix fort "d'innovation" qu'on a pas envie de voir venir .
En revanche, je doute qu un tel investissement soit envisagé sous peu...
- User17095Érudit
zigmag17 a écrit:Encore quelques semaines pour bétonner mon cv et postuler à n'importe quoi sauf ça afin d'échapper à cette infâmie Ecoeurée je suis. Encore toujours à jamais...
Edit: si je peux. Mais le désir de fuir l'EN se fait de plus en plus pressant . Si quelqu'un veut bien m'aider à monter un van-librairie, c'est ok pour moi!
Quel aspect relève de l’infamie selon toi ? Quelle alternative t'aurait semblé préférable ?
- zigmag17Guide spirituel
Ce qui selon moi ressort de l'infamie c'est d'appeler "continuité pédagogique" un ensemble de tentatives plus ou moins réussies de maintenir le contact avec les élèves tout le temps du confinement, avec les moyens alloués que l'on connaît, puis de prendre appui sur quelques réussites (ex: le numérique, l'enseignement à distance) pour en faire une fin et non plus un moyen, avec obligation pour nous dans un avenir proche d'utiliser ces outils. La réalité (élèves hors champ scolaire pendant des semaines, empêchés de travailler chez eux pour X raisons...) est occultée. J'ai signé pour devenir enseignante en face d'élèves, pour les accompagner, les aider, les suivre, dans le même espace . Devoir enseigner à distance -si cela doit être- enlève pour moi toute la valeur de l'enseignement que je connais, c'est-dire celui qui sert à relier l'élève en difficulté (LP) à un contenu, avec de l'aide en direct.
Je crois profondément que tout cela n'a pour but que de faire des économies, (un prof = une classe face à lui + autre(s) classe(s) à distance en simultané) et que l'épisode corona a été parfait pour permettre des tests en ce sens grandeur nature.
Donc pour moi oui: infamie!
Je crois profondément que tout cela n'a pour but que de faire des économies, (un prof = une classe face à lui + autre(s) classe(s) à distance en simultané) et que l'épisode corona a été parfait pour permettre des tests en ce sens grandeur nature.
Donc pour moi oui: infamie!
- henrietteMédiateur
Mais c'est un plan d'urgence : s'il devait y avoir à nouveau un confinement, comment voudrais-tu faire, si ce n'est à nouveau enseigner au moins en partie à distance ?zigmag17 a écrit:Ce qui selon moi ressort de l'infamie c'est d'appeler "continuité pédagogique" un ensemble de tentatives plus ou moins réussies de maintenir le contact avec les élèves tout le temps du confinement, avec les moyens alloués que l'on connaît, puis de prendre appui sur quelques réussites (ex: le numérique, l'enseignement à distance) pour en faire une fin et non plus un moyen, avec obligation pour nous dans un avenir proche d'utiliser ces outils. La réalité (élèves hors champ scolaire pendant des semaines, empêchés de travailler chez eux pour X raisons...) est occultée. J'ai signé pour devenir enseignante en face d'élèves, pour les accompagner, les aider, les suivre, dans le même espace . Devoir enseigner à distance -si cela doit être- enlève pour moi toute la valeur de l'enseignement que je connais, c'est-dire celui qui sert à relier l'élève en difficulté (LP) à un contenu, avec de l'aide en direct.
Je crois profondément que tout cela n'a pour but que de faire des économies, (un prof = une classe face à lui + autre(s) classe(s) à distance en simultané) et que l'épisode corona a été parfait pour permettre des tests en ce sens grandeur nature.
Donc pour moi oui: infamie!
Je suis tout à fait d'accord avec le côté complètement hors-sol de certains points, comme le fait d'aller faire cours un peu n'importe où dès lors qu'il y a beaucoup d'espace ou que c'est en plein air, et prodigieusement agacée de voir par exemple que tous les plans d'aménagements des salles ne prévoient jamais des classes de 30 élèves alors que c'est la norme dans plein d'établissements.
Il y a de nombreux points critiquables et problématiques dans ces documents. Par contre rejeter par principe l'enseignement à distance dans un plan qui a pour but justement de donner la marche à suivre lorsque le présentiel n'est plus possible, cela me semble assez stérile, sauf si tu as une alternative viable à cela.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User17095Érudit
henriette a écrit:Mais c'est un plan d'urgence : s'il devait y avoir à nouveau un confinement, comment voudrais-tu faire, si ce n'est à nouveau enseigner au moins en partie à distance ?zigmag17 a écrit:Ce qui selon moi ressort de l'infamie c'est d'appeler "continuité pédagogique" un ensemble de tentatives plus ou moins réussies de maintenir le contact avec les élèves tout le temps du confinement, avec les moyens alloués que l'on connaît, puis de prendre appui sur quelques réussites (ex: le numérique, l'enseignement à distance) pour en faire une fin et non plus un moyen, avec obligation pour nous dans un avenir proche d'utiliser ces outils. La réalité (élèves hors champ scolaire pendant des semaines, empêchés de travailler chez eux pour X raisons...) est occultée. J'ai signé pour devenir enseignante en face d'élèves, pour les accompagner, les aider, les suivre, dans le même espace . Devoir enseigner à distance -si cela doit être- enlève pour moi toute la valeur de l'enseignement que je connais, c'est-dire celui qui sert à relier l'élève en difficulté (LP) à un contenu, avec de l'aide en direct.
Je crois profondément que tout cela n'a pour but que de faire des économies, (un prof = une classe face à lui + autre(s) classe(s) à distance en simultané) et que l'épisode corona a été parfait pour permettre des tests en ce sens grandeur nature.
Donc pour moi oui: infamie!
Je suis tout à fait d'accord avec le côté complètement hors-sol de certains points, comme le fait d'aller faire cours un peu n'importe où dès lors qu'il y a beaucoup d'espace ou que c'est en plein air, et prodigieusement agacée de voir par exemple que tous les plans d'aménagements des salles ne prévoient jamais des classes de 30 élèves alors que c'est la norme dans plein d'établissements.
Il y a de nombreux points critiquables et problématiques dans ces documents. Par contre rejeter par principe l'enseignement à distance dans un plan qui a pour but justement de donner la marche à suivre lorsque le présentiel n'est plus possible, cela me semble assez stérile, sauf si tu as une alternative viable à cela.
Il me semble aussi. Et si justement des gens estiment que ce mode de fonctionnement est par nature dangereux, il faut en proposer un autre, parce que la seule alternative ne peut pas être "rien."
- Not a PandaHabitué du forum
henriette a écrit:Mais c'est un plan d'urgence : s'il devait y avoir à nouveau un confinement, comment voudrais-tu faire, si ce n'est à nouveau enseigner au moins en partie à distance ?zigmag17 a écrit:Ce qui selon moi ressort de l'infamie c'est d'appeler "continuité pédagogique" un ensemble de tentatives plus ou moins réussies de maintenir le contact avec les élèves tout le temps du confinement, avec les moyens alloués que l'on connaît, puis de prendre appui sur quelques réussites (ex: le numérique, l'enseignement à distance) pour en faire une fin et non plus un moyen, avec obligation pour nous dans un avenir proche d'utiliser ces outils. La réalité (élèves hors champ scolaire pendant des semaines, empêchés de travailler chez eux pour X raisons...) est occultée. J'ai signé pour devenir enseignante en face d'élèves, pour les accompagner, les aider, les suivre, dans le même espace . Devoir enseigner à distance -si cela doit être- enlève pour moi toute la valeur de l'enseignement que je connais, c'est-dire celui qui sert à relier l'élève en difficulté (LP) à un contenu, avec de l'aide en direct.
Je crois profondément que tout cela n'a pour but que de faire des économies, (un prof = une classe face à lui + autre(s) classe(s) à distance en simultané) et que l'épisode corona a été parfait pour permettre des tests en ce sens grandeur nature.
Donc pour moi oui: infamie!
Je suis tout à fait d'accord avec le côté complètement hors-sol de certains points, comme le fait d'aller faire cours un peu n'importe où dès lors qu'il y a beaucoup d'espace ou que c'est en plein air, et prodigieusement agacée de voir par exemple que tous les plans d'aménagements des salles ne prévoient jamais des classes de 30 élèves alors que c'est la norme dans plein d'établissements.
Il y a de nombreux points critiquables et problématiques dans ces documents. Par contre rejeter par principe l'enseignement à distance dans un plan qui a pour but justement de donner la marche à suivre lorsque le présentiel n'est plus possible, cela me semble assez stérile, sauf si tu as une alternative viable à cela.
Ce n'est effectivement pas dans l'urgence que l'on fait le plan d'urgence. Sauf que maintenant que nous avons un peu de répit, il serait temps de préparer la rentrée et effectivement d'envisager toutes les possibilités pour la rentrée.
Nous sommes donc mi-juillet et le ministère nous pond ça. Trouvez-vous, à la lecture de ce document, que les problèmes révélés par la période confinement ont été compris ? Pensez-vous que cette fois-ci, en septembre, "nous serons prêts" ? Moi je doute.
- IphigénieProphète
C’est ça ou rien ...pogonophile a écrit:henriette a écrit:Mais c'est un plan d'urgence : s'il devait y avoir à nouveau un confinement, comment voudrais-tu faire, si ce n'est à nouveau enseigner au moins en partie à distance ?zigmag17 a écrit:Ce qui selon moi ressort de l'infamie c'est d'appeler "continuité pédagogique" un ensemble de tentatives plus ou moins réussies de maintenir le contact avec les élèves tout le temps du confinement, avec les moyens alloués que l'on connaît, puis de prendre appui sur quelques réussites (ex: le numérique, l'enseignement à distance) pour en faire une fin et non plus un moyen, avec obligation pour nous dans un avenir proche d'utiliser ces outils. La réalité (élèves hors champ scolaire pendant des semaines, empêchés de travailler chez eux pour X raisons...) est occultée. J'ai signé pour devenir enseignante en face d'élèves, pour les accompagner, les aider, les suivre, dans le même espace . Devoir enseigner à distance -si cela doit être- enlève pour moi toute la valeur de l'enseignement que je connais, c'est-dire celui qui sert à relier l'élève en difficulté (LP) à un contenu, avec de l'aide en direct.
Je crois profondément que tout cela n'a pour but que de faire des économies, (un prof = une classe face à lui + autre(s) classe(s) à distance en simultané) et que l'épisode corona a été parfait pour permettre des tests en ce sens grandeur nature.
Donc pour moi oui: infamie!
Je suis tout à fait d'accord avec le côté complètement hors-sol de certains points, comme le fait d'aller faire cours un peu n'importe où dès lors qu'il y a beaucoup d'espace ou que c'est en plein air, et prodigieusement agacée de voir par exemple que tous les plans d'aménagements des salles ne prévoient jamais des classes de 30 élèves alors que c'est la norme dans plein d'établissements.
Il y a de nombreux points critiquables et problématiques dans ces documents. Par contre rejeter par principe l'enseignement à distance dans un plan qui a pour but justement de donner la marche à suivre lorsque le présentiel n'est plus possible, cela me semble assez stérile, sauf si tu as une alternative viable à cela.
Il me semble aussi. Et si justement des gens estiment que ce mode de fonctionnement est par nature dangereux, il faut en proposer un autre, parce que la seule alternative ne peut pas être "rien."
Oui bon: rien que cette alternative fait que je doute du positionnement enthousiaste....
Déjà j’aimerais clarifier les objectifs:
La sécurité de santé
La prise en charge maximale des enfants pour libérer les parents
La reprise en main des potentiels decrocheurs.
Tout en même temps, j’en doute fort au regard des capacités de l’EN.
Et puis c’est pas comme si ce n’était pas écrit en touteS lettres , le véritable enjeu:
« La crise constitue par ailleurs une opportunité pour interroger la classe en tant qu’espace physique et conforter l’enseignant dans son rôle de chef d’orchestre. Elle questionne ce qu’est apprendre et enseigner au XXIème siècle. La désynchronisation est au cœur de cette transformation. »
Chef d’orchestre ou agent renvoyé à la circulation?
- eeNiveau 9
Moi, ce qui me parait le grand absent du plan, ce sont les livres et les manuels.
Dans mon collège, 9 matières sur 11 (dont le français) n'ont pas un manuel/élève. Ceux-ci restent donc dans les salles et ne sont utilisés qu'en classe, à raison d'un par table de deux. Les manuels ont donc disparu de notre enseignement depuis le confinement - or, en français, c'est quand même le plus simple pour avoir des textes à faire lire, des questions de compréhension à donner sur les textes en question, et pour avoir des exercices d'application divers (grammaire, écriture...).
En temps hors corona, ça veut dire énormément de photocopies, quelques oeuvres complètes (avec un CDI très pauvre en collections, limitant considérablement les choix)... et la conviction qu'un élève, jamais, ne pourrait avoir l'idée saugrenue de lire un texte d'avance ou d'aller chercher dans le manuel une explication pour un point mal compris ou mal noté en cours.
J'avais déjà protesté à de nombreuses reprises (chaque année depuis que je suis dans ce collège, quoi), mais la dotation départementale est insuffisante, les parents sont contents que les cartables soient plus légers, il y a d'autres priorités etc
En temps corona, ça veut dire exclusivement du numérique, alors que nous savons combien c'est problématique (équipement des familles, temps passé devant écran, difficultés à scanner des manuscrits et/ou à utiliser un traitement de texte pour nos élèves etc).
Et ne parlons pas des livres, tout court, hors manuels, puisque nombre de nos élèves n'ont pas de bibliothèque personnelle et si CDI fermé, si biblis fermées, nous enseignons donc le français sans aucune lecture personnelle des gamins.
Il me semble que le "plan confinement" devrait impérativement avoir un volet : accès aux livres.
Dans mon collège, 9 matières sur 11 (dont le français) n'ont pas un manuel/élève. Ceux-ci restent donc dans les salles et ne sont utilisés qu'en classe, à raison d'un par table de deux. Les manuels ont donc disparu de notre enseignement depuis le confinement - or, en français, c'est quand même le plus simple pour avoir des textes à faire lire, des questions de compréhension à donner sur les textes en question, et pour avoir des exercices d'application divers (grammaire, écriture...).
En temps hors corona, ça veut dire énormément de photocopies, quelques oeuvres complètes (avec un CDI très pauvre en collections, limitant considérablement les choix)... et la conviction qu'un élève, jamais, ne pourrait avoir l'idée saugrenue de lire un texte d'avance ou d'aller chercher dans le manuel une explication pour un point mal compris ou mal noté en cours.
J'avais déjà protesté à de nombreuses reprises (chaque année depuis que je suis dans ce collège, quoi), mais la dotation départementale est insuffisante, les parents sont contents que les cartables soient plus légers, il y a d'autres priorités etc
En temps corona, ça veut dire exclusivement du numérique, alors que nous savons combien c'est problématique (équipement des familles, temps passé devant écran, difficultés à scanner des manuscrits et/ou à utiliser un traitement de texte pour nos élèves etc).
Et ne parlons pas des livres, tout court, hors manuels, puisque nombre de nos élèves n'ont pas de bibliothèque personnelle et si CDI fermé, si biblis fermées, nous enseignons donc le français sans aucune lecture personnelle des gamins.
Il me semble que le "plan confinement" devrait impérativement avoir un volet : accès aux livres.
- RogerMartinBon génie
Entièrement d'accord, mais voilà, ce volet "livres" il serait scandaleux de ne pas l'implémenter alors qu'il est tout à fait chiffrable et faisable. Donc il vaut mieux ne pas le faire figurer où que ce soit, histoire de ne pas risquer de dépenser un centime utilement...
Le MEN (et le MESR) auraient bien évidemment dû se pencher sur la dotation en ouvrages papier, que l'on peut lire avec des boules quiès quelle que soit la situation familiale ou presque, et ce dès qu'il est apparu que le confinement allait durer et que l'ouverture des établissements allait poser problème. Mais ils auront tout fait sauf ça, histoire de n'avoir rien à faire. Toute la charge de la continuité pédagogique aura été déléguée vers le bas, jusqu'aux équipes enseignantes, et on voit qu'on prend le même chemin pour la rentrée.
Le MEN (et le MESR) auraient bien évidemment dû se pencher sur la dotation en ouvrages papier, que l'on peut lire avec des boules quiès quelle que soit la situation familiale ou presque, et ce dès qu'il est apparu que le confinement allait durer et que l'ouverture des établissements allait poser problème. Mais ils auront tout fait sauf ça, histoire de n'avoir rien à faire. Toute la charge de la continuité pédagogique aura été déléguée vers le bas, jusqu'aux équipes enseignantes, et on voit qu'on prend le même chemin pour la rentrée.
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Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- frimoussette77Guide spirituel
On te répondra "livre numérique" en accès gratuit durant le confinement et jusqu'au 30 septembre.ee a écrit:Moi, ce qui me parait le grand absent du plan, ce sont les livres et les manuels.
Dans mon collège, 9 matières sur 11 (dont le français) n'ont pas un manuel/élève. Ceux-ci restent donc dans les salles et ne sont utilisés qu'en classe, à raison d'un par table de deux. Les manuels ont donc disparu de notre enseignement depuis le confinement - or, en français, c'est quand même le plus simple pour avoir des textes à faire lire, des questions de compréhension à donner sur les textes en question, et pour avoir des exercices d'application divers (grammaire, écriture...).
En temps hors corona, ça veut dire énormément de photocopies, quelques oeuvres complètes (avec un CDI très pauvre en collections, limitant considérablement les choix)... et la conviction qu'un élève, jamais, ne pourrait avoir l'idée saugrenue de lire un texte d'avance ou d'aller chercher dans le manuel une explication pour un point mal compris ou mal noté en cours.
J'avais déjà protesté à de nombreuses reprises (chaque année depuis que je suis dans ce collège, quoi), mais la dotation départementale est insuffisante, les parents sont contents que les cartables soient plus légers, il y a d'autres priorités etc
En temps corona, ça veut dire exclusivement du numérique, alors que nous savons combien c'est problématique (équipement des familles, temps passé devant écran, difficultés à scanner des manuscrits et/ou à utiliser un traitement de texte pour nos élèves etc).
Et ne parlons pas des livres, tout court, hors manuels, puisque nombre de nos élèves n'ont pas de bibliothèque personnelle et si CDI fermé, si biblis fermées, nous enseignons donc le français sans aucune lecture personnelle des gamins.
Il me semble que le "plan confinement" devrait impérativement avoir un volet : accès aux livres.
(Mais je sais très bien qu'il a fallu imprimer tous les textes pour mon fils pour que ce soit plus facile et plus confortable)
- Isis39Enchanteur
En collège la dotation pour les manuels est une dotation d’état. Et elle diminue d’année en année.ee a écrit:Moi, ce qui me parait le grand absent du plan, ce sont les livres et les manuels.
Dans mon collège, 9 matières sur 11 (dont le français) n'ont pas un manuel/élève. Ceux-ci restent donc dans les salles et ne sont utilisés qu'en classe, à raison d'un par table de deux. Les manuels ont donc disparu de notre enseignement depuis le confinement - or, en français, c'est quand même le plus simple pour avoir des textes à faire lire, des questions de compréhension à donner sur les textes en question, et pour avoir des exercices d'application divers (grammaire, écriture...).
En temps hors corona, ça veut dire énormément de photocopies, quelques oeuvres complètes (avec un CDI très pauvre en collections, limitant considérablement les choix)... et la conviction qu'un élève, jamais, ne pourrait avoir l'idée saugrenue de lire un texte d'avance ou d'aller chercher dans le manuel une explication pour un point mal compris ou mal noté en cours.
J'avais déjà protesté à de nombreuses reprises (chaque année depuis que je suis dans ce collège, quoi), mais la dotation départementale est insuffisante, les parents sont contents que les cartables soient plus légers, il y a d'autres priorités etc
En temps corona, ça veut dire exclusivement du numérique, alors que nous savons combien c'est problématique (équipement des familles, temps passé devant écran, difficultés à scanner des manuscrits et/ou à utiliser un traitement de texte pour nos élèves etc).
Et ne parlons pas des livres, tout court, hors manuels, puisque nombre de nos élèves n'ont pas de bibliothèque personnelle et si CDI fermé, si biblis fermées, nous enseignons donc le français sans aucune lecture personnelle des gamins.
Il me semble que le "plan confinement" devrait impérativement avoir un volet : accès aux livres.
J’ai réussi à avoir un manuel d’HG par élève car étant auteur, j’avais une très bonne réduction sur le prix.
- celitianSage
Si on recommence le mélange des deux à la rentrée, je pense aussi que des cours en visio seront demandés (à cause des réactions des élèves et des parents).Leclochard a écrit:Iphigénie a écrit:C’est ce que je voulais souligner: les documentalistes sont des professeurs spécialistes de la documentation pas des surveillants au même titre que profs. Aed et remplacants: on sent bien que l’essentiel est la surveillance des enfants de ceux qui travaillent vraiment....
Sinon on aurait pu commencer par s’assurer, par exemple, que les professeurs disposent d’un matériel Informatique et téléphonique professionnel décent pour tele travailler, comme dans toute entreprise.
Mais non dans l’EN l’essentiel c’est le temps de travail puisque le contenu finalement on s’en fout un peu. C’est communicationnel....
Le problème, c'est que si on obtient du super matériel on exigera des cours et un investissement personnel à la hauteur (cours en visio par exemple) et une disponibilité plus grande (envoyer des cours durant vos voyages).
Rappelez-vous bien que toute innovation technique, toute bonne volonté se retournera contre nous. Notre employeur ne souhaite qu'un chose: qu'on bosse plus, qu'on soit plus souple sur les horaires, que notre présence s'accroisse.
On va assister à des expérimentations pédagogiques (enseignant qui prend en charge plusieurs classes, durée étendue des cours...) à la rentrée. N'en doutons pas.
Pour la disponibilité, il y a déjà de nombreux enseignants qui ont un cours Moodle, un blog... avec l'ensemble des cours disponibles à n'importe quel moment.
Au sujet du matériel, nous nous posons une question avec des collègues : quelles seraient les conséquences pour un collègue qui refuse d'acheter du matériel ? Que peut faire l'EN dans la mesure où rien n'est fourni ?
- MonchhichiJe viens de m'inscrire !
Je pense que l'(enseignement à distance est une catastrophe. Pour ma part-, je n'ai pas choisi ce métier pour passer ma vie derrière un ordi. Ce serait désolant de voir la scolarité de nos élèves flinguée une fois de plus.
- henrietteMédiateur
Certes.
Mais quel est le rapport avec le sujet du fil ?
Je le répète, il ne s'agit pas ici de juger de la pertinence en soi de l'enseignement à distance, mais de débattre sur le plan prévu si à nouveau on ne pouvait plus enseigner en présentiel - et on espère tous que ce ne sera plus la cas.
Quelle alternative proposes-tu donc à un enseignement en partie ou en totalité à distance ?
Mais quel est le rapport avec le sujet du fil ?
Je le répète, il ne s'agit pas ici de juger de la pertinence en soi de l'enseignement à distance, mais de débattre sur le plan prévu si à nouveau on ne pouvait plus enseigner en présentiel - et on espère tous que ce ne sera plus la cas.
Quelle alternative proposes-tu donc à un enseignement en partie ou en totalité à distance ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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