Discussion autour des emplois du temps et des fiches de vœux

J'ai toujours fait des contrats nounou de 40H par semaine; j'ai toujours eu des EDT où je bosse du lundi 8H au vendredi 17H. Ajoutons à cela les réunions, les conseils divers, les rendez-vous de PP, etc.
Donc avoir mon EDT en juin, juillet ou août ne changeait rien.
Aujourd'hui, il est vrai que recevoir son EDT avant la pré-rentrée est appréciable afin de pouvoir organiser la vie de famille (périsco ou pas, étude ou pas, etc.).

Allez, faisons des stats : je suis allée récupérer les fiches de vœux dans mon bureau. 31 profs, possibilité de faire 2 voeux chacun. Certains en ont formulé aucun, d'autres 4. Voilà ce que ça donne :
- commencer à 9h : 10 demandes
- finir à 16h : 11 demandes
- avoir son mercredi matin : 11 demandes
- avoir son vendredi après-midi : 17 demandes
A elles seules, ces 4 demandes cumulent donc 49 voeux sur les 62 possibles...

Oui, cela n'a rien d'étonnant.

Ben oui, enfin je sais pas mais moi à choisir si on me demande ce que je veux, je réponds ce qui m'arrange, je ne vais pas mettre une demande farfelue juste pour faire plaisir à la PA... et oui les gens aiment bien le concept du long WE, et avoir besoin du mercredi pour les enfants, c'est pas très étonnant.

Ce que je veux dire par là, c'est que forcément au niveau des EDT ça coince : j'ai 17 divisions et 14 profs présents le vendredi après-midi. C'est pas de la mauvaise volonté hein...

LM a écrit:J'ai toujours fait des contrats nounou de 40H par semaine; j'ai toujours eu des EDT où je bosse du lundi 8H au vendredi 17H. Ajoutons à cela les réunions, les conseils divers, les rendez-vous de PP, etc.
Donc avoir mon EDT en juin, juillet ou août ne changeait rien.
Aujourd'hui, il est vrai que recevoir son EDT avant la pré-rentrée est appréciable afin de pouvoir organiser la vie de famille (périsco ou pas, étude ou pas, etc.).

N'ayant jamais eu de place en crèche, mais toujours des nounous aux horaires plus adaptables, j'ai trouvé que ce n'était pas à cet âge que les choses étaient les plus compliquées, mais bien à l'entrée à l'école. Parce que le périsco ouvre souvent trop tard, et que les nounous sont rarement intéressées par le périsco (ça leur prend une place pour quelques heures à peine). C'est là qu'il faut commencer à jongler - ou à payer fort cher des gardes à domicile.

Oui, il est certain qu'une ouverture à 7H30 et une fermeture à 18H ou au mieux à 18H30, c'est compliqué pour le périscolaire.
Ce n'est pas franchement mon EDT qui me bloque à ce niveau-là, ce sont plutôt les multiples réunions le soir, sans forcément être prévenue à l'avance pour gérer l'organisation le soir.
Parfois, je suis obligée de prévenir le CDE que je suis obligée de quitter le conseil, la réunion car le périscolaire ferme à 18H30, que je n'ai pas de conjoint dispo., de papis-mamies ou de baby-sitter (en rase campagne on peut toujours rêver).
C'est ça que je trouve le plus pénible: devoir sans cesse se ré-organiser, réfléchir à des solutions qu'on n'a pas.

J'ai pris mon courage à deux mains et demandé à mon adjoint si, éventuellement, d'aventure, on ne sait jamais, il était envisageable de ne pas finir à 18h le vendredi ... Ça fait 20 ans que je m'y colle en latin et j'aimerais bien y échapper pour une fois. Je comprends que ce soit compliqué mais ça me ferait vraiment du bien car j'habite loin du lycée. Je sais que l'adjoint se débrouille pas mal en edt, donc on verra ! Il n'était pas enchanté c'est sûr mais il va voir si ça peut fonctionner.

Je demande de travailler en matinées, parce que j'arrive absolument pas à être productif le matin à la maison sinon.

LadyOlenna a écrit:Allez, faisons des stats : je suis allée récupérer les fiches de vœux dans mon bureau. 31 profs, possibilité de faire 2 voeux chacun. Certains en ont formulé aucun, d'autres 4. Voilà ce que ça donne :
- commencer à 9h : 10 demandes
- finir à 16h : 11 demandes
- avoir son mercredi matin : 11 demandes
- avoir son vendredi après-midi : 17 demandes
A elles seules, ces 4 demandes cumulent donc 49 voeux sur les 62 possibles...

Donc ça prouve bien que l'essentiel des demandes n'est pas lié aux enfants...
(surtout si on considère que finir à 16h ou commencer à 9h peut aussi être une demande de personnes sans enfant mais qui juste ne veulent pas commencer tôt ou finir tard).

kiwi a écrit:

LadyOlenna a écrit:Fin juillet, pour moi actuellement, ce n'est pas possible : je n'ai pas encore tous les partages de poste, et les jours de formation des stagiaires ne sont pas encore officiellement connus. Je veux bien envoyer quelque chose, mais si c'est pour que finalement vous découvriez tout autre chose à la rentrée...

Et est ce qu'il ne serait pas possible de savoir si au moins, on a le 1er voeu et que ce 1er vœu ne bouge pas s'il a été accordé? Le reste de l'edt ce n'est pas nécessaire, mais juste ça. Si on savait maintenant avec mon conjoint que l'un d'entre nous a son mercredi matin, ça faciliterait grandement les choses...

Scot69 expliquait plus haut que pour faire bouger 1h de son EDT il avait fallu modifier celui de 9 de ses collègues. Imagine pour 2 demi-journées. Je suis d'accord avec vous sur le fait que c'est inadmissible, et nous aussi ça nous gonfle de devoir tout remonter le 25 août parce que le rectorat nous change telle ou telle affectation ou quotité de service.

Lagomorphe a écrit:

cocktail a écrit:Oui, mais tu vois, j'ai tendance à penser que si les autres parents sont à temps plein, c'est à moi, en tant que personne à mi temps d'obtenir en priorité le mercredi matin (enfin, je ne parle pas de moi-moi, mais d'une manière plus générale de toutes les personnes prenant un temps partiel pour s'occuper de leurs enfants). Ça me parait important de rappeler que bon nombre de personnes qui travaillent à temps plein n'ont pas d'autre choix que de mettre leurs enfants à temps plein à la crèche / chez l'assistante maternelle / au centre de loisirs / à la garderie, etc, pour pouvoir travailler, justement. Qu'on fasse le choix, quand on est à temps plein, de garder ses enfants avec soi le mercredi pour leur confort, pour des soucis d'économies financières ou autre, soit, mais cela n’entraînant aucune perte de salaire, aucune répercussion sur les droits à la retraite, etc, ce serait assez malvenu de les faire passer avant les collègues à temps partiel, qui eux, ont (et auront) d'importantes répercussions financières.

Curieusement, si je pensais qu'il fallait tenir compte des choix de vie personnelle des enseignants dans la constitution des emplois du temps, j'aurais fait le raisonnement inverse du tien: un collègue parent à temps plein ne l'est pas forcément par choix, mais bien souvent par nécessité financière. Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi, mais je doute qu'on puisse vivre sur un seul salaire à temps partiel. Dans mon esprit (qui peut se tromper), une collègue à temps partiel pour élever ses enfants a un conjoint qui gagne sa vie correctement. Une mère célibataire ou dont le conjoint gagne peu n'ayant pas la possibilité financière de se mettre à mi-temps, c'est plutôt à elle que je donnerais la priorité dès qu'il est question de faciliter son quotidien et de passer un peu de temps avec ses enfants. Désolé d'enfiler les clichés, mais je donne un exemple pour argumenter l'idée que le degré de priorité à accorder à une situation n'est pas forcément évident.

cocktail a écrit: Honnêtement, je serais furieuse de devoir mettre mes enfants à la garderie le mercredi en étant à 50%. Pour moi, d'ailleurs, cela était juste inenvisageable lorsque j'ai pris la décision de passer à temps partiel. Mais quand je lis certains commentaires ici (à commencer par ceux de Lagomorphe), je réalise que ce n'est pas le point de vue de tous et cela m'inquiète un peu pour la suite...

Paradoxalement, on fait tous les deux le même type de raisonnement : tu estimes que le choix d'un temps plein entraîne des avantages à long terme (revenus donc patrimoine, retraite) dont tu ne bénéficies pas à mi-temps...mais aussi des problèmes de garde d'enfant qu'il faut assumer. Et qu'il n'y a pas de raison que tu assumes les inconvénients sans les avantages.

C'est un raisonnement que je ne peux pas comprendre.
Dans la plupart des cas, les gens choisissent le temps partiel non pas parce que le conjoint gagne beaucoup, mais parce qu'ils ont des enfants dont ils souhaitent s'occuper, et qui leur prennent de l'énergie, ce qui fait qu'il leur en reste moins pour bosser.
Et pour tous, ils considèrent que le fait d'être à temps partiel va diminuer les frais de garde puisqu'ils seront davantage chez eux. Ils font tous le calcul de se dire qu'ils vont gagner moins mais qu'ils vont aussi dépenser moins, ce qui rend le choix tenable (je suis la seule prof de ma famille, et personne ne roule sur l'or, je sais très bien les calculs et choix faits par mes soeurs, cousins et cousines).
Il est donc plus que normal qu'un enseignant qui se retrouve à temps partiel ait une amplitude horaire réduite et des frais de garde réduits.

Et dans notre métier, on est particulièrement bien placés pour savoir combien il est important que les enfants soient bien accompagnés par leurs parents, qu'ils les voient tous les jours... Donc on ne devrait pas critiquer ceux qui font le choix de se mettre à temps partiel pour accompagner leurs enfants, et au contraire chercher à leur faciliter la vie.
Puis bon, ça ne dure qu'un temps... (sauf cas de handicap où ça dure plus...)

@Ladyolenna : Ce n'était pas ma question. Au demeurant, ces dernières années, j'ai systématiquement amélioré mon edt en procédant à des modifications qui n'impactaient personne et qui ne se faisaient pas au détriment des élèves (comprendre : pas d'heures de perm). Mais bien sûr que souvent, ce n'est pas le cas.

Ma question était de savoir s'il était possible de bloquer les vœux qui ont été accordés dans les 1ères moutures, ou est-ce beaucoup trop contraignant pour faire notamment les edt des BMP dont les appariements ne sont connus que trop tard? Parce que si ça ne contraint pas tant que ça, juste informer les personnels qu'ils ont ou non tel ou tel vœu, ça simplifierait grandement les choses dès juillet. Ou alors, un petit coup de téléphone. Genre l'an dernier, l'adjoint m'avait appelé pour me dire que ce vœu-là ne serait pas réalisé. Et que donc, est-ce que je maintenais, ou est-ce que je demandais autre chose.

kiwi a écrit:@Ladyolenna : Ce n'était pas ma question. Au demeurant, ces dernières années, j'ai systématiquement amélioré mon edt en procédant à des modifications qui n'impactaient personne et qui ne se faisaient pas au détriment des élèves (comprendre : pas d'heures de perm). Mais bien sûr que souvent, ce n'est pas le cas.

Ma question était de savoir s'il était possible de bloquer les vœux qui ont été accordés dans les 1ères moutures, ou est-ce beaucoup trop contraignant pour faire notamment les edt des BMP dont les appariements ne sont connus que trop tard? Parce que si ça ne contraint pas tant que ça, juste informer les personnels qu'ils ont ou non tel ou tel vœu, ça simplifierait grandement les choses dès juillet.

Je me suis mal exprimée. Ce que je voulais dire c'est qu'effectivement à l'heure actuelle je ne peux pas bloquer de façon certaine le premier vœu car ça va bouger fin août et un changement de deux demi journées par exemple (si on me change le BMP) peut avoir un impact sur beaucoup de collègues.
Après je suis novice, peut être que je me trompe. Pogonophile pourra nous expliquer tout ça mieux que moi. Mais je me souviens avoir dû tout refaire en anglais le 25 août dernier pour un changement de quotité. Ça avait impacté beaucoup d'EDT.

kiwi a écrit:
Pour moi (donc sans prendre en considération mes enfants), l'idéal serait un edt avec peu de cours dans la journée, essentiellement positionnés le matin, et pas plus tard que 15h. Ça, ça serait formidable! J

On en est tous là enfant ou pas!

dita a écrit:Y a-t-il beaucoup de Néos qui demandent le vendredi après-midi ? (par nécessité familiale ou convenance perso ?)

Je demande la journée entière du vendredi pour rdv médicaux.
Il y a deux ans c’était le jeudi. Le médecin a changé le jour de consultation.

J'ai connu le périscolaire qui exige qu'on inscrive les enfants sur des jours fixes, les mêmes de semaine en semaine.
Or mon conjoint travaillait de nuit sur des rythme qui n'étaient pas hebdomadaires.
Ben ça n'allait pas : impossible de changer chaque semaine.

J’hallucine quand je lis les vœux de certains.
Je demande une demi journée de libre, n’importe laquelle ou depuis 2 ans, le mercredi pour suivre la prépa agreg.

Merci pour les réponses concernant le vendredi. C'est vrai, une nécessité familiale est une convenance personnelle et il peut être tout à fait légitime de vouloir profiter de sa maison de campagne, de ses proches.
Je n'aimerais pas faire les edt. Parce que j'aurais du mal à prioriser ces demandes. Par exemple, moi, je vais profiter d'une jolie maison de campagne avec mon mari, mais j'y vais surtout, le weekend, pour m'occuper de sa maman, très handicapée, très dépendante. On peut payer du personnel, mais c'est mieux si on y va. Je suis sûr que de nombreux collègues sont dans mon cas.

dita a écrit:Y a-t-il beaucoup de Néos qui demandent le vendredi après-midi ? (par nécessité familiale ou convenance perso ?)

C'est mon seul et unique voeu depuis des années... et chaque année je finis à 17h. Bref... mais quand on lit ici les collegues9qui s'estiment prioritaires sur certaines demi journées pour une infinité de raisons qu'ils estiment majeures (tant pis pour les autres) je ne suis plus surpris de ne pas avoir mon unique voeu satisfait.

Ponocrates a écrit:

trompettemarine a écrit: Peut-être que dans le privé, on est mieux payé aussi parfois.

Parfois. Jamais pour l'hôtesse de caisse qui doit être là à 7h pour le réassort, qui finit tard, avec des heures de "trous" aussi qui ne sont pas payées au milieu de la journée parce qu'officiellement elle est à temps partiel imposé. Et qui peut, elle aussi avoir un temps de transport important.

Oui, enfin, si j'ai un bac+5, c'est aussi aprce que je voulais des conditions matérielles plus avantageuses que la caissières, métier que 'jai exercé un mois quand 'javais juste mon bac en bagage.

ProvençalLeGaulois a écrit:C'est l'IH2EF maintenant et on y apprend surtout à jouer avec des legos et des post-its...

Ah zut, les lego aussi.
Les post-is, ma chef nous les a faits subir cette année. La prochaine étape risque donc d'être les Lego.

LadyOlenna a écrit:Et on y parle "empowerment", "proactif", "innovation" et "faire bouger les lignes" (variante : "casser les codes")... :serge:

Ça, j'avais compris, car certains répètent bien tout le petit catéchèse.

Cléopatra2 a écrit:Pour les autres professions, notamment caissière etc., il est à rappeler qu'il existe une réelle "sociabilité populaire" qui fait que souvent les familles vivent à proximité des grands-parents, des oncles et tantes, d'amis proches etc. ce qui parfois peut servir de base pour aller chercher les enfants ou les amener. Ou alors le conjoint a des horaires plus flexibles.

Oui, dans les métiers où les gens ne sont pas envoyés à l'autre bout du pays pour exercer.

*Ombre* a écrit:N'ayant jamais eu de place en crèche, mais toujours des nounous aux horaires plus adaptables, j'ai trouvé que ce n'était pas à cet âge que les choses étaient les plus compliquées, mais bien à l'entrée à l'école. Parce que le périsco ouvre souvent trop tard, et que les nounous sont rarement intéressées par le périsco (ça leur prend une place pour quelques heures à peine). C'est là qu'il faut commencer à jongler - ou à payer fort cher des gardes à domicile.

Idem. Nous avons une nounou aprce qu'il est plus facile de s'arranger.
Et tant que les enfants n'étaient pas à l'école, je demandais un jour dans la semaine, peu importe lequel, parce que clairement, c'est pareil.
Depuis l'école, le jour, c'est forcément le mercredi, et j'ai bien failli perdre ma nounou cette année parce que le petit dernier passe en périsco comme ses aînés.

gregforever a écrit:

kiwi a écrit:
Pour moi (donc sans prendre en considération mes enfants), l'idéal serait un edt avec peu de cours dans la journée, essentiellement positionnés le matin, et pas plus tard que 15h. Ça, ça serait formidable! J

On en est tous là enfant ou pas!

Ah non. J'ai des collègues qui préfèrent travailler l'aprèm, et pour qui venir à 8h tous les matins est un cauchemar... Sans compter que pour avoir peu d'heures de cours dans la journée, ça implique de venir sur 5 jours, et beaucoup ne le veulent pas

pseudo-intello a écrit:

Ponocrates a écrit:

trompettemarine a écrit: Peut-être que dans le privé, on est mieux payé aussi parfois.

Parfois. Jamais pour l'hôtesse de caisse qui doit être là à 7h pour le réassort, qui finit tard, avec des heures de "trous" aussi qui ne sont pas payées au milieu de la journée parce qu'officiellement elle est à temps partiel imposé. Et qui peut, elle aussi avoir un temps de transport important.

Oui, enfin, si j'ai un bac+5, c'est aussi aprce que je voulais des conditions matérielles plus avantageuses que la caissières, métier que 'jai exercé un mois quand 'javais juste mon bac en bagage.

Quel sale mépris. Yuk.

C'est le festival des messages constructifs et qui font avancer le débat, depuis hier

Il me semble que respecter le 1er voeu de tout le monde est tout à fait possible. Je connais des adjoints qui le font chaque année. Donc, sur le 1er voeu au moins, pourquoi ne pas s'engager (ou dire que le voeu 1 sera fort probablement respecté et être capable d'expliquer ce qui a posé souci si finalement ce n'est pas le cas, ou appeler le collègue concerné pour le prévenir dès qu'on voit que ça bloque). Ensuite, de bons adjoints (sur ce plan en tout cas) arrivent même à respecter les 2 voeux de 90% des collègues... Et, dans mon collège actuel, on manque pas de dédoublements, de barrettes, de collègues en service partagé (idéalement, les couplages étant faits avant les affectations, il suffit de se mettre d'accord avec l'autre chef, même si ça peut bouger ensuite), etc. 

Certains collègues râlent quoi qu'il arrive. Leurs voeux sont respectés, mais le reste ne leur plaît pas, donc ils râlent...

Mes parents travaillaient de tôt le matin à assez tard le soir, et la plupart des gens ont des horaires étalés sur la journée, cinq jours par semaine. Donc, j'évite de râler parce que j'ai une heure de trou, ou une journée un peu plus chargée que les autres. Mais, certains pensent que tout leur est dû. Un peu comme ceux qui ne supportent pas les changements de salle. 

Concernant le reste, je comprends qu'on veuille payer moins cher la garde d'enfant, mais en envisageant une garde sur 5 jours avec des horaires classiques de boulot dans le privé, ça passe. Pour les réunions, conseils, et autres joyeusetés, oui c'est plus compliqué.

Je pense qu'encore une fois, "penser que tout est dû", ce n'est pas pareil que de râler parce qu'on sera prévenu dans un délai qui laissera fort peu de temps pour s'organiser.
Oui, il y a des collègues qui râlent tout le temps, mais ça de toute façon, tu pourras leur filer l'EDT de rêve avec tous leurs voeux, ils se plaindront des classes. Tu leur filera les meilleures classes, ils se plaindront des salles, etc, etc.

Néanmoins sur le dernier paragraphe, je ne suis pas d'accord. Nous sommes nombreux à râler contre la faiblesse de nos salaires par rapport à notre degré de qualification (et je ne fais pas partie des plus râleurs sur ce plan, je me suis déjà pris une volée de bois vert sur néo pour avoir osé dire que ça n'était "pas si pire", mais bref, c'est un autre sujet). Il me semble que la possibilité d'être chez nous plus souvent qu'en étant employé à 35 h dans le privé permet de compenser cette faiblesse de salaire. Oui, pouvoir récupérer les enfants tôt, ou ne pas leur infliger la garderie le mercredi, ça peut faire partie des avantages du métier (la question n'est pas de savoir si on peut bosser avec des enfants à la maison : moi j'y arrive, mais j'en ai deux qui jouent énormément ensemble et sont très autonomes, ce qui n'est pas le cas de tout le monde).