Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

Tangleding a écrit:Encore du lobbying des associations de pédiatres qui se décrètent spécialistes de l'éducation.

https://www.challenges.fr/france/covid-19-l-ecole-pour-tous-les-enfants-demandent-les-pediatres_714470

« Au moment où le protocole sanitaire peut et doit être allégé et simplifié, l'ensemble des sociétés de pédiatrie renouvelle plus que jamais sa demande de réouverture complète et sans délai des écoles et de toutes les collectivités dont nos enfants vont grandement bénéficier », plaident ces associations dans un communiqué.

Assez insupportable. L'école n'est pas un dispensaire ni une zone de jeux mais le lieu de transmission et de construction des savoirs disciplinaires.

Que ces spécialistes de la santé des enfants s'occupent de la santé des enfants, et qu'ils laissent l'éducation et l'enseignement aux spécialistes de la chose. A savoir les personnels de l Éducation nationale, et en premier lieu les spécialistes de la transmission des savoirs disciplinaires que sont les enseignants et les corps d'inspection.

Elle ne se limite pas à du disciplinaire, ç'a été dit et redit, et pour le coup ce n'est pas délirant d'affirmer que les élèves ont besoin de l'école pour plus d'une raison.

Maissa a écrit:Les règles sanitaires vont-elles être assouplies dans les écoles ?

"Mais du côté des syndicats enseignants, si on souhaite un allégement du protocole dans l’absolu, la prudence est encore de mise. « Il ne faut pas s’emballer. Car si l’étude de la société française de pédiatrie est encourageante, celle du professeur Drosten estime que 30 % des enfants ont une charge virale suffisante pour transmettre le virus. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux équipes pédagogiques de changer d’organisation tous les quatre matins, car cela demande du temps et beaucoup d’efforts de communication vis-à-vis des familles », estime Francette Popineau."

Une étude dont on parle peu.

https://www.20minutes.fr/societe/2795107-20200608-deconfinement-regles-sanitaires-vont-elles-etre-assouplies-ecoles-accueillir-davantage-eleves

Cet article qui a déjà quelques jours mets les écoles très bas dans la liste des lieux de contamination :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-ce-que-l-on-sait-des-150-clusters-recenses-en-france_3999557.html

Les milieux scolaires ou universitaires, ainsi que les prisons sont peu concernés : 3% des clusters y sont recensés.

Si on se base sur cette idée, on a deux suites logiques différentes :
- considérer que la contamination est faible dans les écoles parce que le protocole est efficace, donc surtout ne rien changer
- considérer que les règles peuvent y être assouplies puisque finalement il y a peu de cas

roxanne a écrit:Enfin je ne suis pas sure ceci dit. On n’a pas énormément d’infos.

J'espère en tout cas que cela va aller pour ton fils.

micaschiste a écrit:Edit : Je me suis trompée de fil. Je voulais le mettre sur le fil Education Nationale...

Des tests Covid-19 pour des enfants, dans l’enceinte même de leurs écoles. Partout en France, des cas de coronavirus sont détectés dans des établissements scolaires. C’est le cas par exemple à Besançon (Doubs), Nantes (Loire-Atlantique), Lille (Nord), Amiens (Somme) ou encore Paris. Dans une école du VIIe arrondissement de la capitale, 6 classes sur 10 sont fermées suite à un cas de Covid-19.

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Cet article mis à jour hier soir n'est pas exhaustif.
Dans mon département, une classe a été mise en quatorzaine après le test positif d'un élève la semaine passée.
Il y a des cas détectés un peu partout. Espérons que la vigilance ne se relâche pas trop vite.

Dans un département voisin

L’agent du service périscolaire de l’école La Fontaine qui présentait des symptômes du Covid-19 a été confirmé positif ce mardi 9 juin par l’Agence régionale de santé. « De ce fait, la fermeture de l’école La Fontaine sera effective jusqu’au 19 juin inclus », annonce, ce mardi soir, la Ville de Valence.

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Dans le jura

Un ou une membre du personnel de l’école maternelle de Baverans a été testé positif au Covid-19 ce mardi soir ou ce mercredi matin, a fait savoir le Rectorat.
Le préfet du Jura, en lien avec le rectorat et l’agence régionale de santé (ARS), a pris un arrêté pour la fermeture de l’école, à compter de ce jeudi 11 juin.(...)Placés eux aussi en quatorzaine, les personnels de Baverans (ils sont trois) doivent être testés le 16 juin prochain, pour observer le délai d’incubation. En fonction des résultats de ces dépistages, l’école rouvrira le 25 juin.

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A Besançon

Un collégien de sixième du collège Proudhon, à Besançon, a été testé positif au Covid-19. Huit élèves et neuf enseignants sont placés en quatorzaine.

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En Mayenne

Un enfant de maternel de l’école Jean-de-la-Fontaine à Château-Gontier (Mayenne) a été diagnostiqué positif au Covid-19 (coronavirus). (..L’enfant en maternel et son papa ont été diagnostiqués positifs. Cet enfant n’était plus scolarisé depuis onze jours, il n’y a donc pas de protocole sanitaire.

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Dans la Somme

Un élève du collège Béranger de Péronne, dans la Somme, a été testé positif au coronavirus. Ce garçon de 3ème, qui avait repris les cours ce lundi, a été place en quatorzaine. Mais ses camarades de classe ne font l'objet d'aucune mesure particulière.

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En Haute-Savoie

Un membre du personnel du collège Jean-Jacques Rousseau de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) a été testé positif au nouveau coronavirus au début du mois de juin, entraînant la suspension de l'accueil des élèves. Les cours seront dispensés à distance jusqu'au mardi 16 juin inclus, a-t-on appris auprès du rectorat de Grenoble.

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Un élève du collège de Gacé, dans l'Orne, a été testé positif au Covid-19. Conformément au protocole sanitaire en vigueur, les personnes ayant été en contact avec cet élève ont été placées en quatorzaine, par mesure de précaution, jusqu'au 17 juin et sont actuellement testées.

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A Nancy,

Le covid-19 continue de s’inviter dans les établissements nancéiens. Après le lycée Poincaré puis le lycée Loritz , c’est au tour du lycée Jeanne-d’Arc d’être touché par le coronavirus. Un cas a en effet été diagnostiqué parmi les élèves de l’établissement situé rue Pierre-Fourrier.

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Je l'ai replacé dans le bon fil.

Ruthven a écrit:

roxanne a écrit:Enfin je ne suis pas sure ceci dit. On n’a pas énormément d’infos.

J'espère en tout cas que cela va aller pour ton fils.

Pareil !

Sur LCI, consensus sur l’implication des profs malgré l’absence de moyen. Ça fait du bien.
Pourtant, parmi les intervenants il y avait un modem qui s’est totalement désolidarisé de Lang.
Ça fait du bien.
Et, juste avant, la journaliste de BFM qui prenait des pincettes avec la représentante du snuipp.
Des consignes reçues ? C’était trop gros ?

Merci .Je ne suis pas trop inquiète, il n'a fait qu'une semaine, sans péri-scolaire, a priori sa classe n'était pas concernée. De toute façon, il va être testé.

Spoiler:

Tu fais bien de le garder. Tu as essayé. C’était ton droit mais ta crainte actuelle est tout aussi légitime.
D’autant plus si le protocole s’allège drastiquement ...

J'ai l'impression de vivre en décalage ce qu'ont vécu beaucoup en mars. En tout cas, piqûre de rappel.

anthinéa a écrit:Tu fais bien de le garder. Tu as essayé. C’était ton droit mais ta crainte actuelle est tout aussi légitime.
D’autant plus si le protocole s’allège drastiquement ...

De toute façon, là l'école est fermée, je pense au moins pour la semaine, après ce sera en fonction des résultats des tests.

En référence à la liste postée par Henriette: c'est intéressant, la métropole parisienne semble épargnée. C'est logique - c'est ce qui me faisait penser qu'il était idiot de déconfiner en priorité les régions peu touchées. Elles demeurent logiquement plus vulnérables.

Et ce sont justement ces régions-là qui seront à risque d’inflammation post été ( vacances ).

Oui, nous zone verte. Mais il y a eu un cluster à l(hôpital parmi les soignants.

pogonophile a écrit:
Si on se base sur cette idée, on a deux suites logiques différentes :
- considérer que la contamination est faible dans les écoles parce que le protocole est efficace, donc surtout ne rien changer
- considérer que les règles peuvent y être assouplies puisque finalement il y a peu de cas

La deuxième logique est proche de celle qui consisterait à dire qu'il faut enlever les barrières de la Tour Eiffel, vu qu'il y a peu de suicides...

Sinon le problème de la contagiosité des enfants n'est pas près d'être réglé. Déjà au niveau individuel, les spécialistes ne se mettent pas d'accord. Ensuite au niveau collectif (puisque c'est celui qui nous intéresse en tant que citoyen et en tant qu'enseigants), c'est encore plus compliqué. Vu que ça dépend sans doute de tas de facteurs (âge, situation des établissements, organisation...). Un truc qui m'avait frappée en Allemagne était la place qu'avaient les élèves. Ils n'étaient serrés ni en classe, ni dans la cour, ni dans les couloirs (j'ai fait 3 voyages scolaires là-bas, j'étais gâtée). Et c'était hyper propre. Et pourtant mon collège et lycée étaient plutôt favorisés, avec une très grande cour, par contre si je compare avec le collège où j'enseigne actuellement, c'est le jour et la nuit. Ici la promiscuité est impressionnante, à tout moment de la journée, surtout en dehors des cours. Pareil côté professeurs (c'est mon 5ème établissement, et celui où la salle des professeurs est la plus dense aussi). Chez nous les virus sont hyper à l'aise. Mi-mars (juste avant la fermeture, il y avait des classes où il manquait plus de la moitié des élèves pour grippe ou rhinopharingite)

Flo44 a écrit:

pogonophile a écrit:
Si on se base sur cette idée, on a deux suites logiques différentes :
- considérer que la contamination est faible dans les écoles parce que le protocole est efficace, donc surtout ne rien changer
- considérer que les règles peuvent y être assouplies puisque finalement il y a peu de cas

La deuxième logique est proche de celle qui consisterait à dire qu'il faut enlever les barrières de la Tour Eiffel, vu qu'il y a peu de suicides...

Pas si proche que ça, si on réfléchit en termes de bénéfices/risques.

Enlever les barrières de la tour Eiffel n'est pas un besoin important, permettre à l'ensemble des élèves de reprendre le contact direct avec l'école l'est un peu plus.

Pour deux semaines... ?

C'est pour la façade.

Sinon, dans le genre bien stupide , il faut quand même que je vous raconte les coulisses maintenant que j'y vois plus clair. En fait, j'ai été contactée par un collègue qui a ses enfants dans l'école : l'enseignant de son fils a envoyé un mail à 8 h 30 ce matin pour les prévenir, dire que ce n'était pas dans sa classe. Mais rien d'autre de mon côté. Je n'ai eu les infos que vers 13 h par la PE qui m'a expliqué n'avoir eu le droit d'appeler qu'à partir de midi jusqu'à 17 heures . Donc, l'autre enseignant (plus âgé) a "désobéi" , mais au moins il a pris ses responsabilités . A qui ça servait d'attendre midi? On pouvait peut-être éviter u repas en famille le dimanche !

kero a écrit:

Flo44 a écrit:

pogonophile a écrit:
Si on se base sur cette idée, on a deux suites logiques différentes :
- considérer que la contamination est faible dans les écoles parce que le protocole est efficace, donc surtout ne rien changer
- considérer que les règles peuvent y être assouplies puisque finalement il y a peu de cas

La deuxième logique est proche de celle qui consisterait à dire qu'il faut enlever les barrières de la Tour Eiffel, vu qu'il y a peu de suicides...

Pas si proche que ça, si on réfléchit en termes de bénéfices/risques.

Enlever les barrières de la tour Eiffel n'est pas un besoin important, permettre à l'ensemble des élèves de reprendre le contact direct avec l'école l'est un peu plus.

L'expression est vague : chez nous, tous les élèves ont repris un contact direct avec l'école...un jour par semaine.

Le degré d'importance de ce retour ne me convainc décidément pas. J'ai entendu Meirieu sur France Info plaider que dans les familles les élèves n'avaient pas la chance de se confronter à la vie collective. Il me semble que même malgré grèves et coronavirus, le principal problème des systèmes scolaires en ce moment est de ne pas former à une vie intérieure que seule l'existence de larges périodes de solitude favorise. En tout cas, durant toute l'enfance et toute l'adolescence, la vie collective domine plus que largement le temps éveillé, et même sur une période comme septembre 2019/septembre 2020. Par ailleurs il reste encore des familles avec deux parents et des frères et soeurs il me semble...

Le virus continue à régresser, on a de bonnes chances qu'en août il soit réduit à pas grand chose, c'est vraiment pas le moment de relancer les paris stupides même si on a gagné une fois (en dépit des connaissances de l'époque qui se sont révélées insuffisantes).
Je suis en revanche tout à fait prêt à reprendre le travail normalement en septembre, et même mi-août s'il faut rattraper le temps pas totalement récupéré en distanciel. C'est ce qu'une vraie priorité à l'école implique ; on parie que finalement le tourisme sera la nouvelle priorité absolue (on a chaque semaine une priorité absolue différente)?

Pontorson50 a écrit:

kero a écrit:

Flo44 a écrit:

pogonophile a écrit:
Si on se base sur cette idée, on a deux suites logiques différentes :
- considérer que la contamination est faible dans les écoles parce que le protocole est efficace, donc surtout ne rien changer
- considérer que les règles peuvent y être assouplies puisque finalement il y a peu de cas

La deuxième logique est proche de celle qui consisterait à dire qu'il faut enlever les barrières de la Tour Eiffel, vu qu'il y a peu de suicides...

Pas si proche que ça, si on réfléchit en termes de bénéfices/risques.

Enlever les barrières de la tour Eiffel n'est pas un besoin important, permettre à l'ensemble des élèves de reprendre le contact direct avec l'école l'est un peu plus.

L'expression est vague : chez nous, tous les élèves ont repris un contact direct avec l'école...un jour par semaine.

Le degré d'importance de ce retour ne me convainc décidément pas. J'ai entendu Meirieu sur France Info plaider que dans les familles les élèves n'avaient pas la chance de se confronter à la vie collective. Il me semble que même malgré grèves et coronavirus, le principal problème des systèmes scolaires en ce moment est de ne pas former à une vie intérieure que seule l'existence de larges périodes de solitude favorise. En tout cas, durant toute l'enfance et toute l'adolescence, la vie collective domine plus que largement le temps éveillé, et même sur une période comme septembre 2019/septembre 2020. Par ailleurs il reste encore des familles avec deux parents et des frères et soeurs il me semble...

Le virus continue à régresser, on a de bonnes chances qu'en août il soit réduit à pas grand chose, c'est vraiment pas le moment de relancer les paris stupides même si on a gagné une fois (en dépit des connaissances de l'époque qui se sont révélées insuffisantes).
Je suis en revanche tout à fait prêt à reprendre le travail normalement en septembre, et même mi-août s'il faut rattraper le temps pas totalement récupéré en distanciel. C'est ce qu'une vraie priorité à l'école implique ; on parie que finalement le tourisme sera la nouvelle priorité absolue (on a chaque semaine une priorité absolue différente)?

Heu non. Présentiel + distanciel depuis le 12 mai.
Encore 3 semaines à tenir. Epuisée.

Discours de Macron à l'instant : reprise normale pour tous dès le 22 juin.

MesonMixing a écrit:Discours de Macron à l'instant : reprise normale pour tous les élèves dès le 22 juin.

Je m'auto cite : obligatoire la reprise hein.

Et j'ai bien entendu obligatoire ???

ainah a écrit:Et j'ai bien entendu obligatoire ???

Oui

ainah a écrit:Et j'ai bien entendu obligatoire ???

En effet.

Je vais donc devoir rapatrier mes enfants qui sont actuellement à 600km chez mes parents... Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale - Page 7 2790680366

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale - Page 7 2790680366

MesonMixing a écrit:Discours de Macron à l'instant : reprise normale pour tous dès le 22 juin.

Par contre il n'a pas dit "lycée"