- CeladonDemi-dieu
Il ne manquerait plus que ça avec Polony à la tête de la rédaction...Puck a écrit:Je trouve que c’est Marianne qui est le plus honnête dans ses articles sur les enseignants. Il y a un effort pour comprendre les situations et les journalistes s’informent vraiment sur le sujet. Ce n’est pas parfait, œuf corse, mais c’est un des moins pires !
- RaptorWillNiveau 9
Il y a aussi Télérama et Slate qui sont régulièrement de notre côté
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"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. " Rousseau
- VanGogh59Expert spécialisé
chmarmottine a écrit:Il parle d'être "attentif en terme de carrière" pour ceux qui ont bien bossé ... mais bien sûr.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- IphigénieProphète
moi je tique dès le titre:Danska a écrit:Rendash a écrit:On n'est pas non plus obligé de poster toutes les merdes qui traînent çà et là, et celle-ci moins que les autres
A la limite, en spoiler, par mesure sanitaire. A lire de l’œil gauche, pour porter bonheur.
J'ai placé l'article en spoiler (et on serait bien inspiré de tous faire la même chose lorsqu'on relaie ce genre de choses, histoire que les Néos qui veulent suivre ce fil pour avoir des infos sur la situation puissent le faire sans avoir envie de se pendre à la fin) ; cela dit, le Renne, tu peux aussi t'exprimer d'une façon un peu moins crue - même si je suis d'accord avec toi, sur le principe.
tant qu'à comparer avec l'international pourquoi pas sur le fait que d'autres pays ont choisi de ne réouvrir les écoles qu'en septembre?Ecole obligatoire
Seuls 55 % des enseignants ont repris le chemin de l'école. Une démobilisation coupable, alors que les élèves français décrochent des classements internationaux.
parce que franchement , attribuer le décrochage des classements au covid alors que pour une fois, on était dans le haut du classement avec le covid...
bref que d'âneries: c'est un concours entre journalistes, je suppose: je ne vois que ça.
- EdithWGrand sage
Ajonc35 a écrit:Mardi, une collègue vient au boulot à 8 h30 pour prendre en charge une demi- classe. Aucun élève présent. La vie scolaire appelle les familles. Ben, dites donc, ils sont tous malades sauf un dont la famille n'a pas répondu. Qui est tire au flanc? Le collegue qui suivait est venu n'avait pas cours avant, content lui aussi de savoir que 1 sa matinée déjà bouffée par ce cours 2 , il devait attendre 14 heures pour l'heure suivante . Et pas plus de 8 profs en salle des profs!!!!Hermiony a écrit:Cicyle a écrit:Pour le coup, cet argument que je vois souvent me surprend. Cette année n'a rien d'habituel. Et je doute que quiconque parte en vacances fin juin (les quelques uns qui ont des résidences secondaires éventuellement ?). Je ne dis pas que les élèves reviendront. Mais l'argument disant "d'habitude ils sont en vacances" me semble difficilement reproductible cette année.Hermiony a écrit:
A partir du 22, c'est traditionnellement l'hémorragie pour cause de départ en vacances, ce serait donc du dernier chic de faire revenir tous les collègues pour se retrouver avec les habituels 3/4 pelés par classe de la fin juin...Mais on aurait "réouvert" les écoles et mis ces feignasses de profs au boulot, ce serait l'essentiel aux yeux du grand public.
Dans mon collège (je parle donc d'une situation bien précise), rural, on a beaucoup de désertions après les conseils de classe pour les "vacances", même si en fait les familles ne partent pas. Simplement, leurs enfants ne veulent plus de se lever parce qu'il n'y a plus de notes, donc les parents ne les mettent plus.
A titre personnel, ça nous simplifierait la tâche que les élèves reviennent, ne serait-ce que pour le ramassage des livres et des oeuvres prêtées par le CDI, mais franchement, ce qui m'use, ce sont les revirements de situation, semaine après semaine, sans possibilité d'être fixé une bonne fois pour toutes pour une chose aussi simple que mon emploi du temps (qui a changé toutes les semaines depuis le 18 mai, donc, simple et pratique pour prendre les rdv médicaux laissés en plan avec le confinement).
Les bus du collège de mon conjoint ont repris leur capacité normale cette semaine, il n'y a plus vraiment de frein à une reprise totale des élèves (ils garderaient juste masque + gel et basta....).
La même chose le matin pour moi mais deux filières étaient regroupées la seconde était là. On se fout de nous. A quand un reportage sur ces parents bienveillants ou qui croient l'être.
C'est la période des foins... tous les ans, en 4e-3e, on a des défections et maladies mystérieuses mi-juin, qui se guérissent dans la journée puisqu'on voit les gamins tout fringants sur le tracteur (idem pour les foires agricoles...). Et cette année, avec la pluie, il faut aller vite le jour où c'est prêt et viser entre les averses et les orages. Jules Ferry réveille toi, ça n'a pas évolué, il faut toujours poursuivre les gamins que les parents font travailler (la différence étant qu'ils sont plus que volontaires : petite anecdote, l'an dernier, pendant le voyage scolaire, quelques élèves sont restés, et deux d'entre eux ont passé la semaine à s'occuper des bêtes en se levant à 5h30, absolument ravis de raconter ça en revenant). Cela va peut-être en choquer certains mais, pour les élèves qui ont ça dans le sang et veulent en faire leur métier, ce n'est sans doute pas du temps perdu non plus, ils bossent et se préparent à leur futur métier. Tant qu'ils savent qu'un niveau scolaire minimal sera exigé...
- CharlyneNiveau 3
VanGogh59 a écrit:chmarmottine a écrit:Il parle d'être "attentif en terme de carrière" pour ceux qui ont bien bossé ... mais bien sûr.
Les plus méritants d'entre eux recevront une barquette de fraise remise en mains propres par la porte-parole du gouvernement.
On va assister surtout à "une remontée de bretelles" du genre des correcteurs du bac mutins de la dernière session. L'été va être chaud pour les fantômes du confinement.
- MalagaModérateur
VanGogh59 a écrit:chmarmottine a écrit:Il parle d'être "attentif en terme de carrière" pour ceux qui ont bien bossé ... mais bien sûr.
Oui j'ai entendu cela sur France Inter ce matin. En fait, la journaliste évoquait la prime versée à une partie des enseignants qui ont accueilli les enfants de soignants (je dis une partie puisque certains collègues ne toucheront rien, ce qui est honteux). Mais la façon dont la phrase était formulée laissait entendre que seuls ces collègues-là avaient bossé donc que les autres s'étaient tournés les pouces assis sur leur canapé. Et le pire, ce que dans l'inconscient de notre hiérarchie, je suis sûre que certains le pensent. Il n'y a qu'à voir la phrase malheureusement de Sibeth Ndiaye qui a juste révélé ce qu'elle pensait profondément.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- LaotziSage
Aujourd'hui, c'est le Monde qui consacre un article aux professeurs qui ont "décroché" : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/11/ce-troisieme-trimestre-c-est-du-vent-le-succes-a-geometrie-variable-de-la-continuite-pedagogique_6042443_3224.html
Alors, l'article commence à nous faire entendre la petite musique habituelle (des témoignages d'élèves et de parents disant que la plupart de leurs profs n'ont rien fait) puis il cherche ensuite à nuancer et à déterminer des pistes d'explications : l'article veut montrer que les professeurs qui n'ont pas assurer correctement la continuité pédagogique était avant tout des professeurs mal à l'aise avec le numérique. Il a le mérite de se terminer par quelques témoignages de professeurs.
Alors, l'article commence à nous faire entendre la petite musique habituelle (des témoignages d'élèves et de parents disant que la plupart de leurs profs n'ont rien fait) puis il cherche ensuite à nuancer et à déterminer des pistes d'explications : l'article veut montrer que les professeurs qui n'ont pas assurer correctement la continuité pédagogique était avant tout des professeurs mal à l'aise avec le numérique. Il a le mérite de se terminer par quelques témoignages de professeurs.
Les chercheurs le disent : la période, inédite, a mis en lumière et exacerbé des difficultés qui lui préexistaient. Braquer les projecteurs sur des personnels plus ou moins investis, plus ou moins geeks, inégaux face à la crise, à l’anxiété, à la maladie…
« L’expérience du confinement a été brutale et très diversement vécue, observe Bruno Devauchelle, du laboratoire Techné de l’université de Poitiers, qui travaille sur le développement du numérique dans les sciences de l’éducation. Les fragilités personnelles ajoutées à l’absence d’accompagnement ont pu en pousser certains à se mettre en retrait. » Sans compter les quelques autres qui, « presque par principe », disent les proviseurs, refusent l’installation à la maison d’outils de liaison avec leur établissement. Un ou deux, « pas plus », sur une équipe de cent quarante dans telle cité scolaire du Val-de-Marne. Trois ou quatre sur cent vingt dans ce lycée marseillais. Deux qui ont « totalement disparu de la circulation », trois ou quatre qui ont « travailloté » dans ce grand établissement parisien.
Dans son collège de Montauban (Tarn-et-Garonne), le plus gros de l’académie de Toulouse, le principal José Jorge a vite repéré qu’une « portion non négligeable » de l’équipe (près d’un cinquième) pourrait « plonger » avec le confinement, faute de matériel et de compétences numériques. Pour y remédier, il a multiplié les temps de formation. Avec succès.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- freakfeatherfallNiveau 5
Dans l'est, en Meuse et Meurthe et Moselle, il y a une flambée de nouveaux cas (mots de l'Est républicain) et on évoque la menace orange : https://actu.fr/societe/coronavirus/covid-19-les-contaminations-en-forte-hausse-le-prefet-de-meurthe-et-moselle-sonne-l-alerte_34203605.html
Bien sûr, c'est la faute des gens qui se relâchent, pas des écoles réouvertes...
La Meurthe-et-Moselle va-t-elle passer en orange ? Alors qu’il est vert depuis début juin, le département connaît une hausse sensible des contaminations au Covid-19 depuis une semaine environ.
Le préfet, Éric Freysselinard, a sonné l’alerte et a appelé à la prudence de la population mercredi 10 juin 2020 lors d’une conférence de presse où il est apparu agacé et inquiet.
Bien sûr, c'est la faute des gens qui se relâchent, pas des écoles réouvertes...
- farfallaEmpereur
On résume ? (Désolée pour les majuscules, je fais un copier coller d’une conversation avec mon téléphone portable).
Attention à vous sur Nancy et son agglomération :
- Crèche de boudonville fermée
- Crèche à croix rouge fermée
- lorritz fermé
- Lycee poincare fermé
- On parle également d’un collège où il y a un souci (en off)
- pulnoy, collège fermé
- ceintrey, école fermée
- voinemont, école fermée
- de nouvelles restrictions au tribunal administratif à cause du covid
J’en oublie ?
Attention à vous sur Nancy et son agglomération :
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- On parle également d’un collège où il y a un souci (en off)
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- de nouvelles restrictions au tribunal administratif à cause du covid
J’en oublie ?
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"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- TangledingGrand Maître
@Laotzi : merci, je venais de le lire et je l'ai trouvé assez juste et bien fait. Il part d'un ressenti réel dans certaines familles ou pour certains élèves. Mais l'article a l'immense mérite de ne pas en rester là : il souligne que cette continuité à distance a essentiellement sinon quasi exclusivement reposé sur de la débrouille et du bricolage mise en oeuvre en solitaire par des collègues abandonnés à leur maîtrise ou non maîtrise d'outils souvent inadaptés et anti ergonomiques.
L'article oublie d'ailleurs et c'est dommage de pointer la nullité abyssale des outils logiciels de l EN (en fait des collectivités territoriales, ce qui est un véritable scandale)'et le fait que les enseignants ont utilisé leur matériel personnel, leur poste de travail sans ergonomie, etc.
Sur cette question de l'équipement, ce n'est pas une nouveauté mais une découverte pour beaucoup de collègues eux mêmes. Et un scandale qui exige une réparation immédiate.
L'article oublie d'ailleurs et c'est dommage de pointer la nullité abyssale des outils logiciels de l EN (en fait des collectivités territoriales, ce qui est un véritable scandale)'et le fait que les enseignants ont utilisé leur matériel personnel, leur poste de travail sans ergonomie, etc.
Sur cette question de l'équipement, ce n'est pas une nouveauté mais une découverte pour beaucoup de collègues eux mêmes. Et un scandale qui exige une réparation immédiate.
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- chmarmottineGuide spirituel
Laotzi a écrit:Aujourd'hui, c'est le Monde qui consacre un article aux professeurs qui ont "décroché" : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/11/ce-troisieme-trimestre-c-est-du-vent-le-succes-a-geometrie-variable-de-la-continuite-pedagogique_6042443_3224.html
Alors, l'article commence à nous faire entendre la petite musique habituelle (des témoignages d'élèves et de parents disant que la plupart de leurs profs n'ont rien fait) puis il cherche ensuite à nuancer et à déterminer des pistes d'explications : l'article veut montrer que les professeurs qui n'ont pas assurer correctement la continuité pédagogique était avant tout des professeurs mal à l'aise avec le numérique. Il a le mérite de se terminer par quelques témoignages de professeurs.
Les chercheurs le disent : la période, inédite, a mis en lumière et exacerbé des difficultés qui lui préexistaient. Braquer les projecteurs sur des personnels plus ou moins investis, plus ou moins geeks, inégaux face à la crise, à l’anxiété, à la maladie…
« L’expérience du confinement a été brutale et très diversement vécue, observe Bruno Devauchelle, du laboratoire Techné de l’université de Poitiers, qui travaille sur le développement du numérique dans les sciences de l’éducation. Les fragilités personnelles ajoutées à l’absence d’accompagnement ont pu en pousser certains à se mettre en retrait. » Sans compter les quelques autres qui, « presque par principe », disent les proviseurs, refusent l’installation à la maison d’outils de liaison avec leur établissement. Un ou deux, « pas plus », sur une équipe de cent quarante dans telle cité scolaire du Val-de-Marne. Trois ou quatre sur cent vingt dans ce lycée marseillais. Deux qui ont « totalement disparu de la circulation », trois ou quatre qui ont « travailloté » dans ce grand établissement parisien.
Dans son collège de Montauban (Tarn-et-Garonne), le plus gros de l’académie de Toulouse, le principal José Jorge a vite repéré qu’une « portion non négligeable » de l’équipe (près d’un cinquième) pourrait « plonger » avec le confinement, faute de matériel et de compétences numériques. Pour y remédier, il a multiplié les temps de formation. Avec succès.
Enfin bon, tout cela cache bien d'autres réalités que personne n'acceptera de creuser, parce que cela mettrait à jour des dysfonctionnements bien plus graves qui n'ont rien à voir avec le confinement.
Dire que parmi les 4 % de profs "décrocheurs" (c'est quoi ce terme !!! on nous met au même rang que les élèves ! les journaleux manquent décidément de vocabulaire ...) un grand nombre d'entre eux sont des gros nuls en outils numériques, c'est quand même nous faire passer pour des ringards incompétents incapables d'évoluer. Bonjour le cliché.
Par contre, réaliser qu'aller faire des cours de maths à distance à des élèves -qui 1) s'en foutent car ils vont abandonner la matière 2) n'ont pas le niveau car le système les a tués depuis bien des années - demande un sacré boulot pour arriver à un minimum de "réussite".
Il m'a fallu reprendre tous mes cours pour que mes élèves puissent les "ingurgiter" sans trop de souffrance ... et franchement, les premiers jours, je me suis retrouvée "paralysée" sans trop savoir comment je devais m'y prendre. Au bout d'un moment, j'ai trouvé une méthode qui m'a semblé satisfaisante. Mais j'aurais pu laisser tomber tant cela m'a paru difficile et j'aurais été classée au rang des décrocheurs ...
La prof de français de ma fille en 1ère n'a pas donné signe de vie pendant un mois ... elle a retapé tous ses cours en ajoutant mille et un détail pour que les élèves s'en sortent ... elle aussi, on la met dans les décrocheurs !???
Bref, creuser ce chiffre des "4% de profs décrocheurs" mettrait à jour des dérives de l'EN dont JMB ne se relèverait pas. Personne ne se risquera à creuser le fond du problème.
- TangledingGrand Maître
+800.000.chmarmottine a écrit:Laotzi a écrit:Aujourd'hui, c'est le Monde qui consacre un article aux professeurs qui ont "décroché" : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/11/ce-troisieme-trimestre-c-est-du-vent-le-succes-a-geometrie-variable-de-la-continuite-pedagogique_6042443_3224.html
Alors, l'article commence à nous faire entendre la petite musique habituelle (des témoignages d'élèves et de parents disant que la plupart de leurs profs n'ont rien fait) puis il cherche ensuite à nuancer et à déterminer des pistes d'explications : l'article veut montrer que les professeurs qui n'ont pas assurer correctement la continuité pédagogique était avant tout des professeurs mal à l'aise avec le numérique. Il a le mérite de se terminer par quelques témoignages de professeurs.
Les chercheurs le disent : la période, inédite, a mis en lumière et exacerbé des difficultés qui lui préexistaient. Braquer les projecteurs sur des personnels plus ou moins investis, plus ou moins geeks, inégaux face à la crise, à l’anxiété, à la maladie…
« L’expérience du confinement a été brutale et très diversement vécue, observe Bruno Devauchelle, du laboratoire Techné de l’université de Poitiers, qui travaille sur le développement du numérique dans les sciences de l’éducation. Les fragilités personnelles ajoutées à l’absence d’accompagnement ont pu en pousser certains à se mettre en retrait. » Sans compter les quelques autres qui, « presque par principe », disent les proviseurs, refusent l’installation à la maison d’outils de liaison avec leur établissement. Un ou deux, « pas plus », sur une équipe de cent quarante dans telle cité scolaire du Val-de-Marne. Trois ou quatre sur cent vingt dans ce lycée marseillais. Deux qui ont « totalement disparu de la circulation », trois ou quatre qui ont « travailloté » dans ce grand établissement parisien.
Dans son collège de Montauban (Tarn-et-Garonne), le plus gros de l’académie de Toulouse, le principal José Jorge a vite repéré qu’une « portion non négligeable » de l’équipe (près d’un cinquième) pourrait « plonger » avec le confinement, faute de matériel et de compétences numériques. Pour y remédier, il a multiplié les temps de formation. Avec succès.
Enfin bon, tout cela cache bien d'autres réalités que personne n'acceptera de creuser, parce que cela mettrait à jour des dysfonctionnements bien plus graves qui n'ont rien à voir avec le confinement.
Dire que parmi les 4 % de profs "décrocheurs" (c'est quoi ce terme !!! on nous met au même rang que les élèves ! les journaleux manquent décidément de vocabulaire ...) un grand nombre d'entre eux sont des gros nuls en outils numériques, c'est quand même nous faire passer pour des ringards incompétents incapables d'évoluer. Bonjour le cliché.
Par contre, réaliser qu'aller faire des cours de maths à distance à des élèves -qui 1) s'en foutent car ils vont abandonner la matière 2) n'ont pas le niveau car le système les a tués depuis bien des années - demande un sacré boulot pour arriver à un minimum de "réussite".
Il m'a fallu reprendre tous mes cours pour que mes élèves puissent les "ingurgiter" sans trop de souffrance ... et franchement, les premiers jours, je me suis retrouvée "paralysée" sans trop savoir comment je devais m'y prendre. Au bout d'un moment, j'ai trouvé une méthode qui m'a semblé satisfaisante. Mais j'aurais pu laisser tomber tant cela m'a paru difficile et j'aurais été classée au rang des décrocheurs ...
La prof de français de ma fille en 1ère n'a pas donné signe de vie pendant un mois ... elle a retapé tous ses cours en ajoutant mille et un détail pour que les élèves s'en sortent ... elle aussi, on la met dans les décrocheurs !???
Bref, creuser ce chiffre des "4% de profs décrocheurs" mettrait à jour des dérives de l'EN dont JMB ne se relèverait pas. Personne ne se risquera à creuser le fond du problème.
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- A TuinVénérable
La réalité, c'est que dans tous les domaines de l'emploi il y a eu des gens qui n'ont rien fait, et d'autres qui ont travaillé.
Il y a des collègues de mon mari en entreprise, qui faisaient le télétravail en faisant le barbeuk les midis chez eux, ou la piscine, ou aller tremper les pieds dans l'eau de la mer.
On en parle de ceux-là ?
Et dans le pack au global, il y a aussi les gens qui ont pu - comme tout le monde - être malades, parce qu'il paraît qu'il y a eu un virus qui traînait.
Bref, c'est un peu ridicule toutes ces palabres.
J'entends l'argument défouloir des frustrations, mais à ce moment là il faut voir l'ensemble des domaines de l'emploi pendant la période.
Il y a des collègues de mon mari en entreprise, qui faisaient le télétravail en faisant le barbeuk les midis chez eux, ou la piscine, ou aller tremper les pieds dans l'eau de la mer.
On en parle de ceux-là ?
Et dans le pack au global, il y a aussi les gens qui ont pu - comme tout le monde - être malades, parce qu'il paraît qu'il y a eu un virus qui traînait.
Bref, c'est un peu ridicule toutes ces palabres.
J'entends l'argument défouloir des frustrations, mais à ce moment là il faut voir l'ensemble des domaines de l'emploi pendant la période.
- PaleoprofFidèle du forum
Je crois que j'ai une explication scientifique fiable:farfalla a écrit:On résume ? (Désolée pour les majuscules, je fais un copier coller d’une conversation avec mon téléphone portable).
Attention à vous sur Nancy et son agglomération :
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https://www.estrepublicain.fr/edition-nancy-et-agglomeration/2019/12/13/suivez-la-visite-d-edouard-philippe-et-de-jean-michel-blanquer-a-nancy-en-direct
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- TangledingGrand Maître
A Tuin a écrit:La réalité, c'est que dans tous les domaines de l'emploi il y a eu des gens qui n'ont rien fait, et d'autres qui ont travaillé.
Il y a des collègues de mon mari en entreprise, qui faisaient le télétravail en faisant le barbeuk les midis chez eux, ou la piscine, ou aller tremper les pieds dans l'eau de la mer.
On en parle de ceux-là ?
Et dans le pack au global, il y a aussi les gens qui ont pu - comme tout le monde - être malades, parce qu'il paraît qu'il y a eu un virus qui traînait.
Bref, c'est un peu ridicule toutes ces palabres.
J'entends l'argument défouloir des frustrations, mais à ce moment là il faut voir l'ensemble des domaines de l'emploi pendant la période.
Je ne pense pas que cela relève des mêmes mécanismes. Dans les grosses boîtes, des outils et des procédures de télétravail existaient et ont été étendues. Il y a eu 1000 fois moins de problèmes de cet ordre lors du confinement (et heureusement pour ces boîtes, j'ai envie de dire).
Dans l'EN ça a été le foutoir généralisé que l'on connaît tous et que l'on a connu car :
- des outils logiciels inopérants et sous-dimensionnés, différents d'un bahut à un autre ou d'un département à un autre, ou d'une région à une autre...
- aucune formation préalable à ces outils en situation normale, donc en situation dégradée sans accompagnement possible en présence, c'est le bazar puissance 1000
- une administration qui ne s'est pas préoccupée de l'équipement matériel des collègues
Pour ne prendre qu'un exemple, quand a débuté le confinement on nous a proposé "la classe virtuelle". Sauf que pendant plus d'un mois j'ai signalé que sans identification des participants et restriction aux élèves de la classes, c'était n'imp. On m'a dit : "Ah M. Tangleding, c'est la crise, faut mettre de la bonne volonté, arrêtez de faire des histoires" (NB: y compris d'aimables collègues).
C'était tellement peu un problème que les conseils de classe ont été fait avec cet "outil" et sans inviter les délégués élèves par crainte d'intrusion (et alors que VIA existe, résout ce problème de droits d'accès et d'identification et est 1000 fois plus performant, mais notre chef d'établissement ne le maîtrisait pas et n'avait jamais été formée, à tel point que j'ai utilisé l'outil pour des HMIS un mois avant que la chef ne sache s'en servir)
Au bout de d'un mois et demi la référente des usages numériques nous a filé un lien vers un tuto avec une manip obscure en passant par Elea qui permet de restreindre l'accès à nos classes. Mais il faut faire un bricolage par une application seconde et on n'a toujours aucun historique sauf à refaire un lien nouveau à chaque session (ou alors : capture d'écran des présents).
Je ne vois pas en quoi cette situation est normale ni un gage d'efficacité.
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- A TuinVénérable
Charlyne a écrit:
On va assister surtout à "une remontée de bretelles" du genre des correcteurs du bac mutins de la dernière session. L'été va être chaud pour les fantômes du confinement.
Ah ? Je ne suis pas au courant. Qu'est-ce qui s'était passé pour ces correcteurs absents ?
- A TuinVénérable
Tangleding a écrit:A Tuin a écrit:La réalité, c'est que dans tous les domaines de l'emploi il y a eu des gens qui n'ont rien fait, et d'autres qui ont travaillé.
Il y a des collègues de mon mari en entreprise, qui faisaient le télétravail en faisant le barbeuk les midis chez eux, ou la piscine, ou aller tremper les pieds dans l'eau de la mer.
On en parle de ceux-là ?
Et dans le pack au global, il y a aussi les gens qui ont pu - comme tout le monde - être malades, parce qu'il paraît qu'il y a eu un virus qui traînait.
Bref, c'est un peu ridicule toutes ces palabres.
J'entends l'argument défouloir des frustrations, mais à ce moment là il faut voir l'ensemble des domaines de l'emploi pendant la période.
Je ne pense pas que cela relève des mêmes mécanismes. Dans les grosses boîtes, des outils et des procédures de télétravail existaient et ont été étendues. Il y a eu 1000 fois moins de problèmes de cet ordre lors du confinement (et heureusement pour ces boîtes, j'ai envie de dire).
Dans l'EN ça a été le foutoir généralisé que l'on connaît tous et que l'on a connu car :
- des outils logiciels inopérants et sous-dimensionnés, différents d'un bahut à un autre ou d'un département à un autre, ou d'une région à une autre...
- aucune formation préalable à ces outils en situation normale, donc en situation dégradée sans accompagnement possible en présence, c'est le bazar puissance 1000
- une administration qui ne s'est pas préoccupée de l'équipement matériel des collègues
Pour ne prendre qu'un exemple, quand a débuté le confinement on nous a proposé "la classe virtuelle". Sauf que pendant plus d'un mois j'ai signalé que sans identification des participants et restriction aux élèves de la classes, c'était n'imp. On m'a dit : "Ah M. Tangleding, c'est la crise, faut mettre de la bonne volonté, arrêtez de faire des histoires" (NB: y compris d'aimables collègues).
C'était tellement peu un problème que les conseils de classe ont été fait avec cet "outil" et sans inviter les délégués élèves par crainte d'intrusion (et alors que VIA existe, résout ce problème de droits d'accès et d'identification et est 1000 fois plus performant, mais notre chef d'établissement ne le maîtrisait pas et n'avait jamais été formée, à tel point que j'ai utilisé l'outil pour des HMIS un mois avant que la chef ne sache s'en servir)
Au bout de d'un mois et demi la référente des usages numériques nous a filé un lien vers un tuto avec une manip obscure en passant par Elea qui permet de restreindre l'accès à nos classes. Mais il faut faire un bricolage par une application seconde et on n'a toujours aucun historique sauf à refaire un lien nouveau à chaque session (ou alors : capture d'écran des présents).
Je ne vois pas en quoi cette situation est normale ni un gage d'efficacité.
Bien sûr que les outils sont inadaptés. Les flux ne sont pas suffisants, ça saute, ce n'est pas pratique.
En entreprise ils utilisent Teams pour Microsoft pour les visioconférences.
Ça fonctionne très bien mais c'est aux chefs d'établissements à demander aux rectorats de mettre en place un accès, et c'est payant.
Après on a les moyens de ce qu'on se donne, ce sont des choix.
- Isis39Enchanteur
Il me semble que les classes virtuelles n'ont pas été présentées comme obligatoires.
Le prof qui n'en a pas fait mais a donné du travail, corrigé des travaux par l'ENT, Pronote ou par mail, il a fait son boulot !
Le prof qui n'en a pas fait mais a donné du travail, corrigé des travaux par l'ENT, Pronote ou par mail, il a fait son boulot !
- HORAHabitué du forum
Mais vers quoi glisse-t-on ? Là où dans l'Education Nationale TOUT a tenu de par la bonne volonté des enseignants (mise à disposition de leur matos personnel, avec des logiciels ni faits ni à faire), des communicants aux abois ont l'indécence d'accuser ces mêmes enseignants de ne pas avoir fait de classe virtuelle ? Leur indécence et leur indignité, on y est habitués, c'est vrai. Mais là, dans ce contexte de pandémie, où l'espèce humaine devrait se poser quelques questions fondamentales, ce n'est plus possible. Qu'ils se taisent !
- Isis39Enchanteur
"Si les profs avaient été aussi compétents que les membres du gouvernement, vos enfants seraient encore plus cons".
- TangledingGrand Maître
Isis39 a écrit:Il me semble que les classes virtuelles n'ont pas été présentées comme obligatoires.
Le prof qui n'en a pas fait mais a donné du travail, corrigé des travaux par l'ENT, Pronote ou par mail, il a fait son boulot !
Bien sûr c'était une modalité possible. Le truc c'est que si on souhaitait établir un contact direct avec la classe, on n'avait pas grand chose d'autre dans le respect du RGPD et des préconisations ministérielles. Sauf que cet outil n'était pas prévu pour cela, sans identification des élèves, sans restriction de droits. Sans oublier qu'il est assez instable, j'ai bcp de problèmes de déconnexions, alors que j'ai la fibre et aucun problème sur VIA.
@A_Tuin : ce n'est pas à chaque chef d'établissement de faire en sorte de nous fournir aux frais du bahut un outil de visio adapté, c'est au MEN de faire cela.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- meskiangasherNiveau 9
Mais ces communicants peuvent continuer sans se gêner, les enseignants voteront massivement pour Macron au second tour en 2022, une fois de plus...
- Dame JouanneÉrudit
Oui. Et Blanquer, son ministère et les rectorats ont choisis de ne donner AUCUN moyen. Point barre.A Tuin a écrit:Tangleding a écrit:A Tuin a écrit:La réalité, c'est que dans tous les domaines de l'emploi il y a eu des gens qui n'ont rien fait, et d'autres qui ont travaillé.
Il y a des collègues de mon mari en entreprise, qui faisaient le télétravail en faisant le barbeuk les midis chez eux, ou la piscine, ou aller tremper les pieds dans l'eau de la mer.
On en parle de ceux-là ?
Et dans le pack au global, il y a aussi les gens qui ont pu - comme tout le monde - être malades, parce qu'il paraît qu'il y a eu un virus qui traînait.
Bref, c'est un peu ridicule toutes ces palabres.
J'entends l'argument défouloir des frustrations, mais à ce moment là il faut voir l'ensemble des domaines de l'emploi pendant la période.
Je ne pense pas que cela relève des mêmes mécanismes. Dans les grosses boîtes, des outils et des procédures de télétravail existaient et ont été étendues. Il y a eu 1000 fois moins de problèmes de cet ordre lors du confinement (et heureusement pour ces boîtes, j'ai envie de dire).
Dans l'EN ça a été le foutoir généralisé que l'on connaît tous et que l'on a connu car :
- des outils logiciels inopérants et sous-dimensionnés, différents d'un bahut à un autre ou d'un département à un autre, ou d'une région à une autre...
- aucune formation préalable à ces outils en situation normale, donc en situation dégradée sans accompagnement possible en présence, c'est le bazar puissance 1000
- une administration qui ne s'est pas préoccupée de l'équipement matériel des collègues
Pour ne prendre qu'un exemple, quand a débuté le confinement on nous a proposé "la classe virtuelle". Sauf que pendant plus d'un mois j'ai signalé que sans identification des participants et restriction aux élèves de la classes, c'était n'imp. On m'a dit : "Ah M. Tangleding, c'est la crise, faut mettre de la bonne volonté, arrêtez de faire des histoires" (NB: y compris d'aimables collègues).
C'était tellement peu un problème que les conseils de classe ont été fait avec cet "outil" et sans inviter les délégués élèves par crainte d'intrusion (et alors que VIA existe, résout ce problème de droits d'accès et d'identification et est 1000 fois plus performant, mais notre chef d'établissement ne le maîtrisait pas et n'avait jamais été formée, à tel point que j'ai utilisé l'outil pour des HMIS un mois avant que la chef ne sache s'en servir)
Au bout de d'un mois et demi la référente des usages numériques nous a filé un lien vers un tuto avec une manip obscure en passant par Elea qui permet de restreindre l'accès à nos classes. Mais il faut faire un bricolage par une application seconde et on n'a toujours aucun historique sauf à refaire un lien nouveau à chaque session (ou alors : capture d'écran des présents).
Je ne vois pas en quoi cette situation est normale ni un gage d'efficacité.
Bien sûr que les outils sont inadaptés. Les flux ne sont pas suffisants, ça saute, ce n'est pas pratique.
En entreprise ils utilisent Teams pour Microsoft pour les visioconférences.
Ça fonctionne très bien mais c'est aux chefs d'établissements à demander aux rectorats de mettre en place un accès, et c'est payant.
Après on a les moyens de ce qu'on se donne, ce sont des choix.
Et maintenant encore ils ne veulent surtout pas donner le moindre moyen tout en n'assumant pas les dysfonctionnements induits.
Donc ils ont en plus ouvert grand le parapluie en laissant se dépatouiller les établissements pour ré-ouvrir avec un protocole inapplicable mais qui les met à l'abri en cas de problème. Et comme le parapluie ne leur semblait pas assez grand ils orchestrent en sous-main une charge contre nous pour que nous portions la responsabilité de ce qui ne va pas dans l'EN : propos diffamatoire d'un ministre qui bien-sûr reste anonyme, déclarations volontairement floues de Blanquer, ...
Et on arrive à une chose hallucinante : l'entreprise EN dysfonctionne aux yeux de l'opinion, non pas à cause de la gestion calamiteuse de ses dirigeants mais par la faute de ses employés de base. C'est assez inédit quand même. On va s'en prendre plein la poire avec la bénédiction de notre hiérarchie car ça les arrange bien.
- Dame JouanneÉrudit
Je n'ai pas envie de voter Macron, je ne suis pas Macroniste, mais croire que nos ennuis datent de Macron et qu'il suffit de le virer pour que l'horizon s'éclaircisse me semble très optimiste. Blanquer et sa clique de technocrates fous étaient là avant lui et seront encore là après.meskiangasher a écrit:Mais ces communicants peuvent continuer sans se gêner, les enseignants voteront massivement pour Macron au second tour en 2022, une fois de plus...
- Isis39Enchanteur
Tangleding a écrit:Isis39 a écrit:Il me semble que les classes virtuelles n'ont pas été présentées comme obligatoires.
Le prof qui n'en a pas fait mais a donné du travail, corrigé des travaux par l'ENT, Pronote ou par mail, il a fait son boulot !
Bien sûr c'était une modalité possible. Le truc c'est que si on souhaitait établir un contact direct avec la classe, on n'avait pas grand chose d'autre dans le respect du RGPD et des préconisations ministérielles. Sauf que cet outil n'était pas prévu pour cela, sans identification des élèves, sans restriction de droits. Sans oublier qu'il est assez instable, j'ai bcp de problèmes de déconnexions, alors que j'ai la fibre et aucun problème sur VIA.
@A_Tuin : ce n'est pas à chaque chef d'établissement de faire en sorte de nous fournir aux frais du bahut un outil de visio adapté, c'est au MEN de faire cela.
Dans mon coin de montagne, pas de fibre et beaucoup de problèmes de débit.
J'ai changé d'ordi juste avant le confinement : un PC fixe (qui va super bien) mais pas de webcam ni de micro.
J'ai pu faire quelques classes virtuelles avec mon vieux macbook mais qui rame pas mal. Et beaucoup d'élèves n'arrivaient pas à se connecter, étaient déconnectés.
J'en ai surtout fait en 6e. Ils en éprouvaient beaucoup le besoin.
Pour les 3e, j'ai eu quelques volontaires.
En 4e, c'était la cata.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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