- Isis39Enchanteur
kiwi a écrit:Moi non plus, je ne comprends pas comment on peut dire qu'on a le choix d'une reprise en présentiel, dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. A moins d'obtenir un certificat médical de complaisance, je ne relève pas de la vulnérabilité, ni moi, ni un proche. J'ai des enfants de moins de 16ans, mais elles ne sont pas scolarisées. Je ne peux donc pas me retrouver dans la situation où l'école me les refuse et le justifier. Je ne peux pas non plus vouloir les garder à la maison. Et là, j'ai un moyen de garde. Donc à moins que la nounou me fasse un faux... Quelle autre option ai-je pour refuser de reprendre, puisque apparemment, il en existe? Ah et je ne suis pas prof de sciences non plus (oui, oui, les sciences ont refusé de revenir en présentiel. C'est une position collective de l'ensemble de l'équipe. Le chef a rien dit. Les langues et l'AP ont demandé aussi. Ils sont allés se faire voir. Cela passe pas auprès du reste des collègues).
C'est hallucinant ! C'est avec de tels agissements qu'on se retrouve lynchés dans les médias !!
- LaotziSage
Je ne sais plus si cet édito des échos a également été cité dans la série du prof bashing : https://www.lesechos.fr/amp/1209598
Cette concomitance d'articles, de reportages, de plateaux TV qui vont tous dans le même sens n'est probablement pas un hasard, et ces "chiffres", "statistiques" sortis de nulle part dans ces articles proviennent certainement du Ministère lui-même. Blanquer tente de sauver sa peau, la crise l'a fortement décrédibilisé, la "continuité pédagogique" n'a été possible que grâce au dévouement des professeurs, tant le ministère a fait n'importe quoi entre absence d'anticipation, problèmes techniques, injonctions contradictoires, sans parler de la communication plus que hasardeuse du ministre lui-même. Blanquer veut se refaire une virginité sur notre dos et les "journalistes" mordent à l'hameçon car nous avons toujours été une cible facile.
Un mois après la fin du confinement, le pays retrouve un semblant de vie normale. A mesure que les services de réanimation se vident, les Français reprennent le chemin du travail, des terrasses et des magasins. Seule exception : les enseignants, dont 45 % n'a toujours pas remis un pied à l'école. On comprend l'angoisse qui fut la leur mi-mai, entre la peur d'une seconde vague de contamination -version Kawasaki pour les enfants- et celle de faire cours avec un masque sur le nez et beaucoup de contraintes sur le dos . Mais plus le virus s'éloigne , plus leur refus de retrouver les élèves devient indéfendable.
Cette concomitance d'articles, de reportages, de plateaux TV qui vont tous dans le même sens n'est probablement pas un hasard, et ces "chiffres", "statistiques" sortis de nulle part dans ces articles proviennent certainement du Ministère lui-même. Blanquer tente de sauver sa peau, la crise l'a fortement décrédibilisé, la "continuité pédagogique" n'a été possible que grâce au dévouement des professeurs, tant le ministère a fait n'importe quoi entre absence d'anticipation, problèmes techniques, injonctions contradictoires, sans parler de la communication plus que hasardeuse du ministre lui-même. Blanquer veut se refaire une virginité sur notre dos et les "journalistes" mordent à l'hameçon car nous avons toujours été une cible facile.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- RaptorWillNiveau 9
Isis39 a écrit:kiwi a écrit:Moi non plus, je ne comprends pas comment on peut dire qu'on a le choix d'une reprise en présentiel, dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. A moins d'obtenir un certificat médical de complaisance, je ne relève pas de la vulnérabilité, ni moi, ni un proche. J'ai des enfants de moins de 16ans, mais elles ne sont pas scolarisées. Je ne peux donc pas me retrouver dans la situation où l'école me les refuse et le justifier. Je ne peux pas non plus vouloir les garder à la maison. Et là, j'ai un moyen de garde. Donc à moins que la nounou me fasse un faux... Quelle autre option ai-je pour refuser de reprendre, puisque apparemment, il en existe? Ah et je ne suis pas prof de sciences non plus (oui, oui, les sciences ont refusé de revenir en présentiel. C'est une position collective de l'ensemble de l'équipe. Le chef a rien dit. Les langues et l'AP ont demandé aussi. Ils sont allés se faire voir. Cela passe pas auprès du reste des collègues).
C'est hallucinant ! C'est avec de tels agissements qu'on se retrouve lynchés dans les médias !!
Ben voyons maintenant si on est lynché c'est de notre faute... Merci la solidarité entre collègues
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"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. " Rousseau
- RendashBon génie
Laotzi a écrit:Je ne sais plus si cet édito des échos a également été cité dans la série du prof bashing : https://www.lesechos.fr/amp/1209598
Un mois après la fin du confinement, le pays retrouve un semblant de vie normale. A mesure que les services de réanimation se vident, les Français reprennent le chemin du travail, des terrasses et des magasins. Seule exception : les enseignants, dont 45 % n'a toujours pas remis un pied à l'école. On comprend l'angoisse qui fut la leur mi-mai, entre la peur d'une seconde vague de contamination -version Kawasaki pour les enfants- et celle de faire cours avec un masque sur le nez et beaucoup de contraintes sur le dos . Mais plus le virus s'éloigne , plus leur refus de retrouver les élèves devient indéfendable.
Cette concomitance d'articles, de reportages, de plateaux TV qui vont tous dans le même sens n'est probablement pas un hasard, et ces "chiffres", "statistiques" sortis de nulle part dans ces articles provient certainement du Ministère lui-même. Blanquer tente de sauver sa peau, la crise l'a fortement décrédibilisé, la "continuité pédagogique" n'a été possible que grâce au dévouement des professeurs, tant le ministère a fait n'importe quoi entre absence d'anticipation, problèmes techniques, injonctions contradictoires, sans parler de la communication plus qu'hasardeuse du ministre lui-même. Blanquer veut se refaire une virginité sur notre dos et les "journalistes" mordent à l'hameçon car nous avons toujours été une cible facile.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Isis39Enchanteur
RaptorWill a écrit:Isis39 a écrit:kiwi a écrit:Moi non plus, je ne comprends pas comment on peut dire qu'on a le choix d'une reprise en présentiel, dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. A moins d'obtenir un certificat médical de complaisance, je ne relève pas de la vulnérabilité, ni moi, ni un proche. J'ai des enfants de moins de 16ans, mais elles ne sont pas scolarisées. Je ne peux donc pas me retrouver dans la situation où l'école me les refuse et le justifier. Je ne peux pas non plus vouloir les garder à la maison. Et là, j'ai un moyen de garde. Donc à moins que la nounou me fasse un faux... Quelle autre option ai-je pour refuser de reprendre, puisque apparemment, il en existe? Ah et je ne suis pas prof de sciences non plus (oui, oui, les sciences ont refusé de revenir en présentiel. C'est une position collective de l'ensemble de l'équipe. Le chef a rien dit. Les langues et l'AP ont demandé aussi. Ils sont allés se faire voir. Cela passe pas auprès du reste des collègues).
C'est hallucinant ! C'est avec de tels agissements qu'on se retrouve lynchés dans les médias !!
Ben voyons maintenant si on est lynché c'est de notre faute... Merci la solidarité entre collègues
Parce que tu trouves normal que certains refusent de reprendre et qu'un chef accepte ?
- Isis39Enchanteur
Rendash a écrit:Laotzi a écrit:Je ne sais plus si cet édito des échos a également été cité dans la série du prof bashing : https://www.lesechos.fr/amp/1209598
Un mois après la fin du confinement, le pays retrouve un semblant de vie normale. A mesure que les services de réanimation se vident, les Français reprennent le chemin du travail, des terrasses et des magasins. Seule exception : les enseignants, dont 45 % n'a toujours pas remis un pied à l'école. On comprend l'angoisse qui fut la leur mi-mai, entre la peur d'une seconde vague de contamination -version Kawasaki pour les enfants- et celle de faire cours avec un masque sur le nez et beaucoup de contraintes sur le dos . Mais plus le virus s'éloigne , plus leur refus de retrouver les élèves devient indéfendable.
Cette concomitance d'articles, de reportages, de plateaux TV qui vont tous dans le même sens n'est probablement pas un hasard, et ces "chiffres", "statistiques" sortis de nulle part dans ces articles provient certainement du Ministère lui-même. Blanquer tente de sauver sa peau, la crise l'a fortement décrédibilisé, la "continuité pédagogique" n'a été possible que grâce au dévouement des professeurs, tant le ministère a fait n'importe quoi entre absence d'anticipation, problèmes techniques, injonctions contradictoires, sans parler de la communication plus qu'hasardeuse du ministre lui-même. Blanquer veut se refaire une virginité sur notre dos et les "journalistes" mordent à l'hameçon car nous avons toujours été une cible facile.
Il ne s'agit pas seulement de nous désigner comme les responsables de la reprise trop partielle des écoles, mais aussi d'enterrer la revalorisation salariale qui commençait à revenir pointer son nez.
- RaptorWillNiveau 9
Isis39 a écrit:RaptorWill a écrit:Isis39 a écrit:kiwi a écrit:Moi non plus, je ne comprends pas comment on peut dire qu'on a le choix d'une reprise en présentiel, dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. A moins d'obtenir un certificat médical de complaisance, je ne relève pas de la vulnérabilité, ni moi, ni un proche. J'ai des enfants de moins de 16ans, mais elles ne sont pas scolarisées. Je ne peux donc pas me retrouver dans la situation où l'école me les refuse et le justifier. Je ne peux pas non plus vouloir les garder à la maison. Et là, j'ai un moyen de garde. Donc à moins que la nounou me fasse un faux... Quelle autre option ai-je pour refuser de reprendre, puisque apparemment, il en existe? Ah et je ne suis pas prof de sciences non plus (oui, oui, les sciences ont refusé de revenir en présentiel. C'est une position collective de l'ensemble de l'équipe. Le chef a rien dit. Les langues et l'AP ont demandé aussi. Ils sont allés se faire voir. Cela passe pas auprès du reste des collègues).
C'est hallucinant ! C'est avec de tels agissements qu'on se retrouve lynchés dans les médias !!
Ben voyons maintenant si on est lynché c'est de notre faute... Merci la solidarité entre collègues
Parce que tu trouves normal que certains refusent de reprendre et qu'un chef accepte ?
Tout dépend de leur raison.
Mais de toute façon c'est pas le moment de nous dézinguer entre nous.
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"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. " Rousseau
- profs(Niveau 9
De toute façon, tant qu'on ne fera pas 35 h de presentiel (cours, préparation ...) dans l'établissement, tant qu'on n'aura pas 5 semaines de cp + rtt ... cela n'ira pas et laissera toujours le doute à x % des français
- DanskaProphète
profs( a écrit:De toute façon, tant qu'on ne fera pas 35 h de presentiel (cours, préparation ...) dans l'établissement, tant qu'on aura pas 5 semaines de cp + rtt ... cela n'ira pas et laissera toujours le doutes à x % des français
Ça, malheureusement, c'est sûrement vrai !
- Ajonc35Sage
En gras: le dévouement des professeurs oui car beaucoup d'entre nous ont fait largement plus que leur temps ( moi plus d'enfants, plus de parents non plus, un marie retraité) mais alors bien plus car entre s'adapter à un ENt que je ne connaissais pas ( pas mis en route car cela a un coût, et donc cela a été fait le premier lundi) , adapter les cours, les envoyer, aider les élèves aussi car eux non plus en connaissaient pas ( certains n'avaient même pas leur code , les parents non plus et les emm... que cela nous a créées), aider les collègues encore plus perdus, demander de l'aide aussi car pas toujours sure de bien faire, y compris aux élèves pour comprendre ce qu'ils recevaient, lire les injonctions de ma direction pas toujours bienveillantes, lire les tutos envoyés par un collègue ( ça je ne l'ai aps fait car pour moi dans mon etbt déficit de formation) qui de surcroit nous incitait à mettre en place des logiciels de visio ( je l'ai dit plus haut refus pour moi sur MON matériel, et d'autant plus que nous avons connu un problème de piratage juste avant le confinement et tout n'était pas très clean sur nos PC à la maison). Nous avons presque des cours individuels quand d'habitude nous faisons du collectif. J'oublie que chaque semaine nous aurions dû signaler les élèves décrocheurs, chronophage, énergivore. Je sors épuisée de cet épisode. Tellement fatiguée que je ne dors plus et manque total d'efficacité à la reprise. Vidée.Laotzi a écrit:Je ne sais plus si cet édito des échos a également été cité dans la série du prof bashing : https://www.lesechos.fr/amp/1209598
Un mois après la fin du confinement, le pays retrouve un semblant de vie normale. A mesure que les services de réanimation se vident, les Français reprennent le chemin du travail, des terrasses et des magasins. Seule exception : les enseignants, dont 45 % n'a toujours pas remis un pied à l'école. On comprend l'angoisse qui fut la leur mi-mai, entre la peur d'une seconde vague de contamination -version Kawasaki pour les enfants- et celle de faire cours avec un masque sur le nez et beaucoup de contraintes sur le dos . Mais plus le virus s'éloigne , plus leur refus de retrouver les élèves devient indéfendable.
Cette concomitance d'articles, de reportages, de plateaux TV qui vont tous dans le même sens n'est probablement pas un hasard, et ces "chiffres", "statistiques" sortis de nulle part dans ces articles provient certainement du Ministère lui-même. Blanquer tente de sauver sa peau, la crise l'a fortement décrédibilisé, la "continuité pédagogique" n'a été possible que grâce au dévouement des professeurs, tant le ministère a fait n'importe quoi entre absence d'anticipation, problèmes techniques, injonctions contradictoires, sans parler de la communication plus qu'hasardeuse du ministre lui-même. Blanquer veut se refaire une virginité sur notre dos et les "journalistes" mordent à l'hameçon car nous avons toujours été une cible facile.
Notre CDE nous dit récemment que si nous ne voulons pas installer les logiciels nécessaires à la continuité pédagogique, si un nouvel épisode se produit, les enseignants devront revenir. Aujourd'hui alors que le COVID s'éloigne il ne veut pas ( protocole oblige) plus de tant de personnels à l'etbt et dans la mesure du possible les administratifs restent chez eux. Hier conseils de classe, 3 en même temps, j'étais présente. On a été contraints de traiter les cours litigieux au début du CC pour laisser les collègues à distance car c'était impossible de discuter, on ne les entendait pas , ils ne nous entendaient pas. C'était insupportable. 3 PC en visio alors avec les enseignants qui viendraient travailler sur site, je ne vois pas comment on aurait fait notre travail 6 jours sur 7 10 à 12 heures par jour, sans compter le téléphone, le prof en vision pas l'autre. Evidemment je ne parle pas de la promiscuité en pleine période de pandémie.
Un journaliste pour moi, c'est un enquêteur, il va au charbon, le vrai, le noir celui qui va au fonds des choses. Oui il y a des tire-au-flanc comme partout, mais il y a aussi de valeureux soldats qui ont fait bien plus que leur travail avec un matériel qu'ON ne leur donne pas, avec des formations dignes de ce nom qu'ON ne leur fait pas. Un article de journaliste quelle que soit sa forme ne doit pas dire ce qui l'arrange, ce qui arrange une partie de la population et écoute ce pseudo reportage hier est pour moi une injustice. Ceux, celles qui ont beaucoup travaillé ou ont juste fait leur travail ou encore ont fait ce qu'ils ont pu ( pour différentes raisons) ne méritent pas cela sur une chaine publique de surcroit.
- HonchampDoyen
Rendash a écrit:En fait, être défendu par Vallaud-Belkacem, c'est pire que se faire cracher dessus par (cette fainéante malhonnête de ) Pech.
J'aimais bien quand on ne l'entendais pas, celle-là.
Collège 2016, on n'oublie pas. Hi hi hi.
Je confirme.
C'est une opportuniste qui n'a pas renoncé à revenir en politique.
La décence voudrait qu'elle se taise (fossoyeuse des sections bilangues et des langues anciennes, et autres joyeusetés)
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- roxanneOracle
Pourtant très défendue par les collègues de lycée qui évidemment n'ont pas vécu la réforme du collège.
- kiwiGuide spirituel
Isis39 a écrit:kiwi a écrit:Moi non plus, je ne comprends pas comment on peut dire qu'on a le choix d'une reprise en présentiel, dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. A moins d'obtenir un certificat médical de complaisance, je ne relève pas de la vulnérabilité, ni moi, ni un proche. J'ai des enfants de moins de 16ans, mais elles ne sont pas scolarisées. Je ne peux donc pas me retrouver dans la situation où l'école me les refuse et le justifier. Je ne peux pas non plus vouloir les garder à la maison. Et là, j'ai un moyen de garde. Donc à moins que la nounou me fasse un faux... Quelle autre option ai-je pour refuser de reprendre, puisque apparemment, il en existe? Ah et je ne suis pas prof de sciences non plus (oui, oui, les sciences ont refusé de revenir en présentiel. C'est une position collective de l'ensemble de l'équipe. Le chef a rien dit. Les langues et l'AP ont demandé aussi. Ils sont allés se faire voir. Cela passe pas auprès du reste des collègues).
C'est hallucinant ! C'est avec de tels agissements qu'on se retrouve lynchés dans les médias !!
Ils ont avancé comme justification qu'ils ne pouvaient pas expérimenter, car pas dans leurs salles (ce qui n'est pas forcément vrai car les salles de sciences et de techno sont utilisées, pas le choix). Et puis bon, faire cours à 3... Donc, à distance, c'était mieux. Voilà.
Les langues ont dit qu'avec le masque, elles n'allaient pas être audibles, et qu'il valait mieux pour les élèves encore motivés continuer les classes virtuelles où elles menaient des conversations en LV. On leur a dit non, avec le masque, ça sera très bien.
Le collègue d'arts pastiques a stipulé que ça allait être compliqué s'il n'avait pas sa salle pour se trimbaler le matériel. Il lui a rétorqué qu'il n'avait qu'à faire des gommettes, que ça ne pesait pas lourd. Il a alors demandé si au moins, il était possible de mettre une ramette de feuilles blanches dans chaque salle. Non.
Ce deux poids, deux mesures m'est inexplicable. D'autant plus qu'ils sont max à mi-temps à distance quand ceux qui reprennent font leur VS (présentiel et distanciel. Je fais 12h au collège et 3h à distance avec certaines classes). QUoique non, en fait. Les autres matières ont demandé. Eux ont imposé. Le CDE a été pris de court. A leur place, je serais inquiète quand même. On décide du TRM la semaine prochaine... "Ah bon, je croyais qu'enseigner à effectif réduit ne vous intéressait pas...". Ça va leur revenir dans la figure. Et pas grand monde soutiendra.
- FenrirFidèle du forum
Iphigénie a écrit:ajoutez France 2 et france info....:
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/enquete-france-2-confinement-comment-des-milliers-de-profs-ont-seche-leurs-propres-cours_4002467.html
une enquête à charge dite "enquête de vérification", qui n'enquête pas sur les accusés eux-mêmes mais sur ce que l'on dit d'eux, pour en déduire qu'ils sont accusés donc coupables...La preuve, c'est une mère infirmière qui le dit.
https://www.csa.fr/Mes-services/Alertez-nous-sur-un-programme2
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- kiwiGuide spirituel
RaptorWill a écrit:Isis39 a écrit:RaptorWill a écrit:Isis39 a écrit:
C'est hallucinant ! C'est avec de tels agissements qu'on se retrouve lynchés dans les médias !!
Ben voyons maintenant si on est lynché c'est de notre faute... Merci la solidarité entre collègues
Parce que tu trouves normal que certains refusent de reprendre et qu'un chef accepte ?
Tout dépend de leur raison.
Mais de toute façon c'est pas le moment de nous dézinguer entre nous.
Les raisons ne relèvent pas des possibilités légales. C'est une position collective de 7 enseignants pour les raisons que je viens de donner.
Par contre, une collègue de lettres ne souhaitait pas revenir. Le CDE a exigé le certificat. Qu'elle n'a pas obtenu. Donc elle, elle revient, obligatoirement. Pourquoi? Pourquoi elle plus qu'eux? Pourquoi ne devraient-ils pas fournir des justificatifs pour rester en distanciel comme tout le monde?
- mafalda16Modérateur
roxanne a écrit:Pourtant très défendue par les collègues de lycée qui évidemment n'ont pas vécu la réforme du collège.
Tu parles certainement de ton lycée.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- trompettemarineMonarque
Profbashing à nouveau aujourd'hui à la radio.
Que cherchent les journalistes et certains politiques, qu'un professeur à bout ne se tire une balle dans la tête devant eux pour qu'ils puissent dire : "un parasite de moins'?
Cela devient insupportable.
Qui va enfin leur répondre et leur demander d'arrêter !
Je propose qu'on envoie au figaro ou à l'opinion une photocopie de tous nos cours par courrier postal ou par mail, ou peut-être à notre ministre pour qu'il parle contre ce phénomène.
Que cherchent les journalistes et certains politiques, qu'un professeur à bout ne se tire une balle dans la tête devant eux pour qu'ils puissent dire : "un parasite de moins'?
Cela devient insupportable.
Qui va enfin leur répondre et leur demander d'arrêter !
Je propose qu'on envoie au figaro ou à l'opinion une photocopie de tous nos cours par courrier postal ou par mail, ou peut-être à notre ministre pour qu'il parle contre ce phénomène.
- trompettemarineMonarque
Enfin un article qui conteste la façon de faire des journalistes : https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/profs-du-journalisme-decrocheur
Je mets un extrait dans une minute en éditant mon message.
Je mets un extrait dans une minute en éditant mon message.
- HonchampDoyen
Je pense que les infos sont données par le ministère. Les attachés de communication du ministère donnent régulièrement des infos, sur différents sujets. (On peut trouver régulièrement des sujets "en traînée" : la cantine indispensable à certaines familles, les colonies apprenantes, etc)
C'est pour ça qu'on retrouve les mêmes sujets partout. Ensuite, les journalistes cherchent quelques témoignages, et leurs articles sont bouclés.
C'est pour ça qu'on retrouve les mêmes sujets partout. Ensuite, les journalistes cherchent quelques témoignages, et leurs articles sont bouclés.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Clecle78Bon génie
Saisine faite! Merci pour le lien. Je pense qu'on devrait effectivement saisir systématiquement le CSA après chaque émission portant atteinte à notre image
- kiwiGuide spirituel
La cantine... Chez nous, aucune famille n'a souhaité que son enfant mange à la cantine. Du coup, les profs non plus. On se débrouille avec des repas froids.
- Pontorson50Fidèle du forum
Je rappelle que certains parents ont aussi rouspété - à juste titre - quand nous avons donné trop de travail distanciel : dans mon collège, fin avril, c'est la maman de deux élèves brillantes de 6° qui nous a demandés de ralentir la cadence, courrier dont nous avons évidemment tenu compte car si elle et ses filles étaient débordées, il faut imaginer ce que d'autres élèves et parents consciencieux devaient endurer.
L'équilibre n'était pas facile à trouver selon les situations personnelles de chaque élève, de leur famille, de la composition de l'équipe de profs...(voire la variation de celle-ci en fonction des impératifs et de la santé variable des uns ou des autres.
Je rappelle aussi que les 4 mois sans enseignement (même si une partie reste consacrée au travail) peuvent expliquer la persistance de la jalousie envers les profs. J'ignore si nous avons raison ou tort d'avoir cette durée sans enseignement (il y a une masse d'arguments pour ou contre et ce n'est pas le sujet ici), mais il n'est guère étonnant que cela suscite les rancoeurs dans cette histoire de réouverture à marche forcée. De toutes façons, en grattant bien, la plupart des métiers (ou des postes dans des grosses entreprises privées comme publiques) engendrent des avantages non liés à la charge de travail (tout artisan sait utiliser sa compétence pour lui ou les siens, etc...). Le drame ce sont les situations sans privilège aucun, elles sont en fait minoritaires, mais assez fréquentes pour poser problème à ceux ou celles qui les vivent.
L'escroquerie c'est de dénoncer les avantages professionnels comme marginaux et propres à quelques rares boulots, ce qui permet de crier d'autant plus fort contre les avantages des autres quand on craint de voir connus les siens, la meilleure défense reste alors l'attaque. Beaucoup de journalistes agissent ainsi, mais on en trouve aussi des tout à fait conscients, par exemple, des privilèges fiscaux (ceux des journaux comme les leurs propres), je me souviens que Bourdin, pas exempt de démagogie par ailleurs, admettait tout à fait que les 30% d'exemption de revenus de sa profession étaient contestables dans son propre cas. Et il a accepté le vote de la conversion en forfait de 7500 euros de cet avantage (en 2018) afin que des revenus comme le sien voient ces avantages fiscaux fortement minorés.
Il ne serait pas absurde que des enseignements de lycée, ou de filières professionnelles, instruisent sur les avantages et les inconvénients propres aux métiers ou aux postes en France et ailleurs (en dehors des questions d'orientation qui sont laissées aux experts COP) afin que chacun de nous ne soit plus soumis aux ragots ni à l'aigreur. C'est même peut-être déjà le cas? (SES?)
L'équilibre n'était pas facile à trouver selon les situations personnelles de chaque élève, de leur famille, de la composition de l'équipe de profs...(voire la variation de celle-ci en fonction des impératifs et de la santé variable des uns ou des autres.
Je rappelle aussi que les 4 mois sans enseignement (même si une partie reste consacrée au travail) peuvent expliquer la persistance de la jalousie envers les profs. J'ignore si nous avons raison ou tort d'avoir cette durée sans enseignement (il y a une masse d'arguments pour ou contre et ce n'est pas le sujet ici), mais il n'est guère étonnant que cela suscite les rancoeurs dans cette histoire de réouverture à marche forcée. De toutes façons, en grattant bien, la plupart des métiers (ou des postes dans des grosses entreprises privées comme publiques) engendrent des avantages non liés à la charge de travail (tout artisan sait utiliser sa compétence pour lui ou les siens, etc...). Le drame ce sont les situations sans privilège aucun, elles sont en fait minoritaires, mais assez fréquentes pour poser problème à ceux ou celles qui les vivent.
L'escroquerie c'est de dénoncer les avantages professionnels comme marginaux et propres à quelques rares boulots, ce qui permet de crier d'autant plus fort contre les avantages des autres quand on craint de voir connus les siens, la meilleure défense reste alors l'attaque. Beaucoup de journalistes agissent ainsi, mais on en trouve aussi des tout à fait conscients, par exemple, des privilèges fiscaux (ceux des journaux comme les leurs propres), je me souviens que Bourdin, pas exempt de démagogie par ailleurs, admettait tout à fait que les 30% d'exemption de revenus de sa profession étaient contestables dans son propre cas. Et il a accepté le vote de la conversion en forfait de 7500 euros de cet avantage (en 2018) afin que des revenus comme le sien voient ces avantages fiscaux fortement minorés.
Il ne serait pas absurde que des enseignements de lycée, ou de filières professionnelles, instruisent sur les avantages et les inconvénients propres aux métiers ou aux postes en France et ailleurs (en dehors des questions d'orientation qui sont laissées aux experts COP) afin que chacun de nous ne soit plus soumis aux ragots ni à l'aigreur. C'est même peut-être déjà le cas? (SES?)
- Clecle78Bon génie
Je viens de lire l'article, Trompette marine. Il exprime tout à fait ce que je ressentais sur le sujet. On a bien affaire à une offensive concertée et encore une fois à du journalisme de caniveau. Ce serait pathétique si ce n'était si odieux et surtout dangereux .
- SphinxProphète
trompettemarine a écrit:Enfin un article qui conteste la façon de faire des journalistes : https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/profs-du-journalisme-decrocheur
Je mets un extrait dans une minute en éditant mon message.
Il est très bien cet article, il faudrait le relayer pour ceux qui ont Twitter ou autre. Si ça devient une guerre de mainmise sur l'opinion publique alors il faut la contrer.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- DanskaProphète
Pontorson50 a écrit:Je rappelle aussi que les 4 mois sans enseignement (même si une partie reste consacrée au travail) peuvent expliquer la persistance de la jalousie envers les profs.
[...]
Il ne serait pas absurde que des enseignements de lycée, ou de filières professionnelles, instruisent sur les avantages et les inconvénients propres aux métiers ou aux postes en France et ailleurs (en dehors des questions d'orientation qui sont laissées aux experts COP) afin que chacun de nous ne soit plus soumis aux ragots ni à l'aigreur. C'est même peut-être déjà le cas? (SES?)
Quand bien même on n'aurait effectivement rien fait, tous, collectivement, pendant la totalité du confinement, il serait peut-être judicieux de rappeler qu'on serait loin d'être les seuls ! Bizarrement, je n'ai pas vu passer de reportages sur les employés des restaurants, des bars, des parcs de loisirs, des cinémas, etc. - qui se sont retrouvés au chômage partiel sans aucune activité pendant des mois.
Sachant qu'en plus je n'ai pas, mais alors pas du tout l'impression de m'être retrouvée sans aucune activité, je pense que chercher des explications rationnelles à ce déferlement est peine perdue. Taper sur la figure du prof, cet éternel gréviste toujours en vacances (mais dont personne ne veut exercer le boulot, curieusement), ça finit par être un réflexe atavique, tout bonnement.
Quant aux SES, bah non : on a un programme assez lourd à tenir, comme tout le monde, avec des notions d'économie mais aussi de sociologie et de sciences politiques à faire passer. Le jour où on me donnera deux heures de plus par semaine avec chaque classe pour les consacrer à l'orientation ou à la présentation des métiers de France, je le ferai (après avoir moi-même suivi une formation efficace, parce que je suis loin de tout connaître de toutes les professions de France, ce n'est pas du tout mon boulot à la base).
- HocamSage
Merci pour le lien. Content de voir, en plus de tout le reste, que d'autres ont relevé le ridicule qu'il y a à parler de « tabou » quand cinq ou six grands journaux/TV/radios en parlent déjà à l'envi depuis plusieurs jours ; j'avais fait la remarque dans un commentaire directement sur le site de France TV Info.trompettemarine a écrit:Enfin un article qui conteste la façon de faire des journalistes : https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/profs-du-journalisme-decrocheur
Je mets un extrait dans une minute en éditant mon message.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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