- Lisak40Expert spécialisé
trompettemarine a écrit:Nous devenons de formidables boucs émissaires. La violence des propos est incroyable ! J'ai éteint télé et radio, je vais moins sur le net. Quand je sors, j'évite tout contact. Tout le monde a un professeur sur lequel cracher. J'ai un peu peur pour la rentrée, même si je sais que la réalité médiatique est très éloignée de la réalité du terrain.
On aurait mieux fait d'aller cueillir des fraises, on nous aurait moins craché dessus.
Je reste persuadée qu'une reprise en septembre eût été bien meilleure, et qu'il aurait mieux valu faire des écoles et collèges des garderies améliorées pour tous les enfants qui en auraient fait la demande (parents qui travaillent, enfants en danger, enfants qui vivent très mal le confinement).
Là, on a créé un monstre hybride d'enseignement dégradé, dont nous savons qu'il est pédagogiquement peu utile (dans le collège de mon enfant, des aed se font les porte-voix des professeurs). On perd du temps à ne pas préparer septembre.
On aurait évité ces polémiques inutiles en appelant un chat un chat.
Quant aux élèves décrocheurs (terme jamais bien défini), c'est bien beau d'en prendre conscience aujourd'hui quand la politique de réduction des horaires d'apprentissage dans les établissement n'a cessé de s'accentuer depuis des années, droite ou gauche confondues.
Édit : question réelle, j'aimerais bien savoir si les Italiens ont la même opinion sur leurs enseignants.
Je plussoie bien tout cela. Pour ce qui est de l'opinion publique sur les enseignants en Italie, aucune idée, mais beaucoup de mes amis sont étrangers et sont vraiment étonnés quand je leur dis par exemple que 90% de mes élèves s'en foutent de l'école, avec plus ou moins l'approbation de leurs parents, des médias et de tous ceux qui en France aiment taper sur l'école et les enseignants vu que pour eux, l'éducation a toujours été essentielle. Bien sûr la plupart de mes amis sont sur-éduqués et donc ne sont peut-être pas représentatifs de l'ensemble de l'opinion dans leur pays d'origine, mais Une de mes amies vient d'un pays pauvre et sa famille est peu éduquée. Elle m'a dit que là-bas l'école, l'éducation et les professeurs c'est encore important : un enfant qui ne respecte pas ses professeurs et qui fait le c*** à l'école se ramasse immédiatement des baffes (et bien pire) monumentales par ses parents.
- chmarmottineGuide spirituel
Danska a écrit:Mcready1 a écrit:C'est bon ! Tout va rentrer dans l'ordre, JMB donne un tour de vis !
De quoi secouer un peu la moitié d’entre eux qui, encore aujourd’hui, n’a pas repris le chemin de l’école et dont une part non négligeable serait à ranger dans la catégorie des tire-au-flanc.
https://www.lopinion.fr/edition/politique/ecole-ralenti-sont-profs-218292
"Je n'ai aucun chiffre sous la main donc aucune idée de la réalité, mais voilà la Vérité selon Moi et Ma Personne".
#traduisons-les
Un peu plus bas dans l'article, on tombe sur cette perle :
Côté professeurs, selon les chiffres du ministère, « entre 55 % et 60 % » étaient en présentiel cette semaine. Mais une donnée n’est jamais mentionnée : la répartition, parmi les 40 à 45 % restants, bla bla bla.
La moitié = 40 à 45 %, donc.
Edit : purée, c'est vraiment le comble de la mauvaise foi, ce torchon :
Mais une donnée n’est jamais mentionnée : la répartition, parmi les 40 à 45 % restants, entre ceux qui sont en télétravail et ceux qui n’assurent plus leurs cours parce qu’ils ont des problèmes de santé, comptent une personne vulnérable dans leur entourage ou n’ont pas de solution pour garder leurs propres enfants alors même qu’ils font partie des familles prioritaires, bref, ne veulent pas les remettre à l’école.
Je traduis : "problème de santé ou autres" = "n'assurent plus leurs cours" (je ne vois pas ce que font les collègues qui restent en télétravail dans cette vision des choses, mais passons) ; "n'ont pas de solution pour garder leurs propres enfants" = "ne veulent pas les remettre à l'école".
Visiblement, ce monsieur n'a pas suffisamment de jugeote pour se dire que même prioritaires, les enfants d'enseignants n'ont pas toujours de place réservée à leur nom, et que les parents enseignants ont les mêmes droits que tous les parents, à savoir ne pas remettre leurs enfants à l'école dans ce contexte...
Moi, je reste à la maison en tant que personne vulnérable, mais si j'avais dû retourner au lycée, cela aurait été bien difficile car ma petite n'aurait eu que 2 jours d'école par semaine. Bref, on tourne en rond !
Et quand je vois tout le boulot effectué par le provi adjoint pour organiser le retour des élèves de 2de alors qu'ils vont être très peu à revenir, je me dis que les médias sont vraiment loin de la réalité. Par exemple, dans une classe de 2e dont je connais bine beaucoup d'élèves, aucun ne va revenir et les profs qui seront en présentiel risque de faire grise mine quand ils vont se retrouver tout seuls en classe ...
Dans les statistiques de la réouverture des écoles, ces élèves-là qui décident de ne pas remettre les pieds au lycée, ils seront comptabilisés comment ? Comme des "non-accueillis" faute aux fainéants de profs ?
- InvitéInvité
Bien sûr, le propre du bouc émissaire, c'est notamment de se laisser faire, bien gentiment. Je sais que je radote, mais je ne comprends pas pourquoi à aucun moment personne n'arrête les "journalistes" qui diffusent de fausses informations sur notre métier, en toute impunité. Je croyais que notre grand gouvernement avait fait des "fake news" un cheval de bataille. Apparemment, cela n'est pas valable pour notre profession. J'ai écrit plusieurs fois au Figaro afin de dénoncer les propos mensongers de ME Pech. Inutile de vous dire que je n'ai jamais obtenu la moindre réponse. Je suppose que si l'on avait un ministre digne de ce nom, il aurait déjà réagi. Je crois que Verdurette avait évoqué une lettre ouverte ; cela me semble une bonne idée. En tout cas, notre absence de réaction me peine, et je me mets dans le lot, n'ayant vraiment pas l'âme d'un leader...trompettemarine a écrit:Nous devenons de formidables boucs émissaires. La violence des propos est incroyable ! J'ai éteint télé et radio, je vais moins sur le net. Quand je sors, j'évite tout contact. Tout le monde a un professeur sur lequel cracher. J'ai un peu peur pour la rentrée, même si je sais que la réalité médiatique est très éloignée de la réalité du terrain.
On aurait mieux fait d'aller cueillir des fraises, on nous aurait moins craché dessus.
Je reste persuadée qu'une reprise en septembre eût été bien meilleure, et qu'il aurait mieux valu faire des écoles et collèges des garderies améliorées pour tous les enfants qui en auraient fait la demande (parents qui travaillent, enfants en danger, enfants qui vivent très mal le confinement).
Là, on a créé un monstre hybride d'enseignement dégradé, dont nous savons qu'il est pédagogiquement peu utile (dans le collège de mon enfant, des aed se font les porte-voix des professeurs). On perd du temps à ne pas préparer septembre.
On aurait évité ces polémiques inutiles en appelant un chat un chat.
Quant aux élèves décrocheurs (terme jamais bien défini), c'est bien beau d'en prendre conscience aujourd'hui quand la politique de réduction des horaires d'apprentissage dans les établissement n'a cessé de s'accentuer depuis des années, droite ou gauche confondues.
Édit : question réelle, j'aimerais bien savoir si les Italiens ont la même opinion sur leurs enseignants.
- Dame JouanneÉrudit
Hocam a écrit:Dame Jouanne a écrit:En attendant, on entend de plus en plus dire dans les médias que si le retour à la normale et le retour des élèves en classe ne se fait pas bien, c’est évidemment la faute des vilains professeurs... (c'est tellement plus facile de taper sur les troufions de base que sur les généraux)...ça m'énerve !!!VanGogh59 a écrit:On va certainement vers une situation quasi normale en septembre si on écoute les différents spécialistes qui se succèdent dans les médias. S'il est avéré que les élèves sont peu contagieux, je trouve absolument grotesque de les laisser dans une même salle et de faire tourner les profs qui vont utiliser les mêmes tables et chaises, les mêmes claviers, les mêmes souris... Et même avec un atomiseur désinfectant, on ne pourra pas éviter le risque d'infection plus important que si chaque prof = une salle...
Vraie question, à part l'imbuvable Marie-Estelle P., as-tu des exemples concrets ces derniers jours de journalistes ou auditeurs qui ont explicitement accusé les professeurs d'entraver le retour à la normale, pour qu'on puisse répondre précisément aux personnes en question ? Je ne parle pas des articles d'il y a deux semaines ou du commentateur de base sur le site du Figaro ou de Libé.
D'autres ont été plus rapides que moi, mais j'ai entendu Dominique Seux ce matin le dire clairement alors qu'il s'est contenté d'allusions vendredi dernier. On voit dans quel sens le vent souffle quand on entend ça : bientôt nous serons les responsables de la non reprise économique de la France! J'ai fait un commentaire sur France Inter tellement j'étais énervée, mais je n'ai aucune illusion, ça partira aux oubliettes.
- FireflyNiveau 9
Oui un lettre ouverte serait une bonne idée !maldoror1 a écrit:Bien sûr, le propre du bouc émissaire, c'est notamment de se laisser faire, bien gentiment. Je sais que je radote, mais je ne comprends pas pourquoi à aucun moment personne n'arrête les "journalistes" qui diffusent de fausses informations sur notre métier, en toute impunité. Je croyais que notre grand gouvernement avait fait des "fake news" un cheval de bataille. Apparemment, cela n'est pas valable pour notre profession. J'ai écrit plusieurs fois au Figaro afin de dénoncer les propos mensongers de ME Pech. Inutile de vous dire que je n'ai jamais obtenu la moindre réponse. Je suppose que si l'on avait un ministre digne de ce nom, il aurait déjà réagi. Je crois que Verdurette avait évoqué une lettre ouverte ; cela me semble une bonne idée. En tout cas, notre absence de réaction me peine, et je me mets dans le lot, n'ayant vraiment pas l'âme d'un leader...trompettemarine a écrit:Nous devenons de formidables boucs émissaires. La violence des propos est incroyable ! J'ai éteint télé et radio, je vais moins sur le net. Quand je sors, j'évite tout contact. Tout le monde a un professeur sur lequel cracher. J'ai un peu peur pour la rentrée, même si je sais que la réalité médiatique est très éloignée de la réalité du terrain.
On aurait mieux fait d'aller cueillir des fraises, on nous aurait moins craché dessus.
Je reste persuadée qu'une reprise en septembre eût été bien meilleure, et qu'il aurait mieux valu faire des écoles et collèges des garderies améliorées pour tous les enfants qui en auraient fait la demande (parents qui travaillent, enfants en danger, enfants qui vivent très mal le confinement).
Là, on a créé un monstre hybride d'enseignement dégradé, dont nous savons qu'il est pédagogiquement peu utile (dans le collège de mon enfant, des aed se font les porte-voix des professeurs). On perd du temps à ne pas préparer septembre.
On aurait évité ces polémiques inutiles en appelant un chat un chat.
Quant aux élèves décrocheurs (terme jamais bien défini), c'est bien beau d'en prendre conscience aujourd'hui quand la politique de réduction des horaires d'apprentissage dans les établissement n'a cessé de s'accentuer depuis des années, droite ou gauche confondues.
Édit : question réelle, j'aimerais bien savoir si les Italiens ont la même opinion sur leurs enseignants.
- VanGogh59Expert spécialisé
Oui, tu poses exactement la bonne question car jamais ces spécialistes en parlant des enfants ne nous donnent l'âge limite...Mathoune a écrit:VanGogh59 a écrit:On va certainement vers une situation quasi normale en septembre si on écoute les différents spécialistes qui se succèdent dans les médias. S'il est avéré que les élèves sont peu contagieux, je trouve absolument grotesque de les laisser dans une même salle et de faire tourner les profs qui vont utiliser les mêmes tables et chaises, les mêmes claviers, les mêmes souris... Et même avec un atomiseur désinfectant, on ne pourra pas éviter le risque d'infection plus important que si chaque prof = une salle...
Les enfants seraient peu contagieux, mais jusqu’à quel âge un élève est-il un enfant ?
Parce ce que le fonctionnement que tu décris c’est au collège ou au lycée, et il me semble que le terme d’enfant sous-entend qu’il s’agit du primaire (maternelle et élémentaire). J’enseigne au lycée et, même si leurs parents voir encore certains comme des enfants, moi je les trouve plutôt ados mes élèves.
Je suis également totalement d'accord avec chmarmottine à propos de la pression phénoménale que font en ce moment les médias pour un retour à 100 % des élèves à l'école... Ils n'ont toujours pas compris qu'à partir de la mi-juin, dans tous les cas, il y a une désertion massive des élèves, et cela même quand c'est toujours obligatoire. Chez nous, sur 130 troisièmes, 24 reviennent. Les conseils de classe et d'orientation sont terminés, les livres sont rendus et ils savent donc que les jeux sont faits. C'est pénible d'entendre des gens hors-sol qui n'ont jamais été dans une école, dans un collège ou un lycée que lorsqu'aux mêmes y étaient élèves, il y a parfois 30 ou 40 ans, venir nous donner des leçons !
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- HocamSage
Lisak40 a écrit:trompettemarine a écrit:
Édit : question réelle, j'aimerais bien savoir si les Italiens ont la même opinion sur leurs enseignants.
Je plussoie bien tout cela. Pour ce qui est de l'opinion publique sur les enseignants en Italie, aucune idée,
Voir ma réponse à RaptorWill il y a quelques jours dans ce même fil : https://www.neoprofs.org/t128974p550-gestion-de-la-crise-du-coronavirus-dans-l-education-nationale#4979893
Il y a des spécificités françaises mais il ne faut pas croire que nous sommes les seuls dans ce cas-là, la plupart des problèmes que nous connaissons se retrouvent dans les démocraties occidentales.
En effet.Dame Jouanne a écrit:
D'autres ont été plus rapides que moi, mais j'ai entendu Dominique Seux ce matin le dire clairement alors qu'il s'est contenté d'allusions vendredi dernier. On voit dans quel sens le vent souffle quand on entend ça
- Dame JouanneÉrudit
J'avais entendu que jusqu'à 14 ans environ les enfants sont peu contagieux. Après c'est comme les adultes, donc les lycéens ne sont pas moins contagieux que les adultes.VanGogh59 a écrit:Oui, tu poses exactement la bonne question car jamais ces spécialistes en parlant des enfants ne nous donnent l'âge limite...Mathoune a écrit:VanGogh59 a écrit:On va certainement vers une situation quasi normale en septembre si on écoute les différents spécialistes qui se succèdent dans les médias. S'il est avéré que les élèves sont peu contagieux, je trouve absolument grotesque de les laisser dans une même salle et de faire tourner les profs qui vont utiliser les mêmes tables et chaises, les mêmes claviers, les mêmes souris... Et même avec un atomiseur désinfectant, on ne pourra pas éviter le risque d'infection plus important que si chaque prof = une salle...
Les enfants seraient peu contagieux, mais jusqu’à quel âge un élève est-il un enfant ?
Parce ce que le fonctionnement que tu décris c’est au collège ou au lycée, et il me semble que le terme d’enfant sous-entend qu’il s’agit du primaire (maternelle et élémentaire). J’enseigne au lycée et, même si leurs parents voir encore certains comme des enfants, moi je les trouve plutôt ados mes élèves.
Je suis également totalement d'accord avec chmarmottine à propos de la pression phénoménale que font en ce moment les médias pour un retour à 100 % des élèves à l'école... Ils n'ont toujours pas compris qu'à partir de la mi-juin, dans tous les cas, il y a une désertion massive des élèves, et cela même quand c'est toujours obligatoire. Chez nous, sur 130 troisièmes, 24 reviennent. Les conseils de classe et d'orientation sont terminés, les livres sont rendus et ils savent donc que les jeux sont faits. C'est pénible d'entendre des gens hors-sol qui n'ont jamais été dans une école, dans un collège ou un lycée que lorsqu'aux mêmes y étaient élèves, il y a parfois 30 ou 40 ans, venir nous donner des leçons !
- RendashBon génie
Firefly a écrit:Oui un lettre ouverte serait une bonne idée !maldoror1 a écrit:Bien sûr, le propre du bouc émissaire, c'est notamment de se laisser faire, bien gentiment. Je sais que je radote, mais je ne comprends pas pourquoi à aucun moment personne n'arrête les "journalistes" qui diffusent de fausses informations sur notre métier, en toute impunité. Je croyais que notre grand gouvernement avait fait des "fake news" un cheval de bataille. Apparemment, cela n'est pas valable pour notre profession. J'ai écrit plusieurs fois au Figaro afin de dénoncer les propos mensongers de ME Pech. Inutile de vous dire que je n'ai jamais obtenu la moindre réponse. Je suppose que si l'on avait un ministre digne de ce nom, il aurait déjà réagi. Je crois que Verdurette avait évoqué une lettre ouverte ; cela me semble une bonne idée. En tout cas, notre absence de réaction me peine, et je me mets dans le lot, n'ayant vraiment pas l'âme d'un leader...trompettemarine a écrit:Nous devenons de formidables boucs émissaires. La violence des propos est incroyable ! J'ai éteint télé et radio, je vais moins sur le net. Quand je sors, j'évite tout contact. Tout le monde a un professeur sur lequel cracher. J'ai un peu peur pour la rentrée, même si je sais que la réalité médiatique est très éloignée de la réalité du terrain.
On aurait mieux fait d'aller cueillir des fraises, on nous aurait moins craché dessus.
Je reste persuadée qu'une reprise en septembre eût été bien meilleure, et qu'il aurait mieux valu faire des écoles et collèges des garderies améliorées pour tous les enfants qui en auraient fait la demande (parents qui travaillent, enfants en danger, enfants qui vivent très mal le confinement).
Là, on a créé un monstre hybride d'enseignement dégradé, dont nous savons qu'il est pédagogiquement peu utile (dans le collège de mon enfant, des aed se font les porte-voix des professeurs). On perd du temps à ne pas préparer septembre.
On aurait évité ces polémiques inutiles en appelant un chat un chat.
Quant aux élèves décrocheurs (terme jamais bien défini), c'est bien beau d'en prendre conscience aujourd'hui quand la politique de réduction des horaires d'apprentissage dans les établissement n'a cessé de s'accentuer depuis des années, droite ou gauche confondues.
Édit : question réelle, j'aimerais bien savoir si les Italiens ont la même opinion sur leurs enseignants.
Aller collectivement caguer devant la rédaction du Figaro serait probablement plus efficace, et soulagerait davantage
On n'a aucun recours d'aucune sorte, pas même contre les mensonges de la malhonnête et fainéante Marie-Estelle Pech.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- InvitéInvité
C'est bien ce que je comprends pas.Rendash a écrit:Firefly a écrit:Oui un lettre ouverte serait une bonne idée !maldoror1 a écrit:Bien sûr, le propre du bouc émissaire, c'est notamment de se laisser faire, bien gentiment. Je sais que je radote, mais je ne comprends pas pourquoi à aucun moment personne n'arrête les "journalistes" qui diffusent de fausses informations sur notre métier, en toute impunité. Je croyais que notre grand gouvernement avait fait des "fake news" un cheval de bataille. Apparemment, cela n'est pas valable pour notre profession. J'ai écrit plusieurs fois au Figaro afin de dénoncer les propos mensongers de ME Pech. Inutile de vous dire que je n'ai jamais obtenu la moindre réponse. Je suppose que si l'on avait un ministre digne de ce nom, il aurait déjà réagi. Je crois que Verdurette avait évoqué une lettre ouverte ; cela me semble une bonne idée. En tout cas, notre absence de réaction me peine, et je me mets dans le lot, n'ayant vraiment pas l'âme d'un leader...trompettemarine a écrit:Nous devenons de formidables boucs émissaires. La violence des propos est incroyable ! J'ai éteint télé et radio, je vais moins sur le net. Quand je sors, j'évite tout contact. Tout le monde a un professeur sur lequel cracher. J'ai un peu peur pour la rentrée, même si je sais que la réalité médiatique est très éloignée de la réalité du terrain.
On aurait mieux fait d'aller cueillir des fraises, on nous aurait moins craché dessus.
Je reste persuadée qu'une reprise en septembre eût été bien meilleure, et qu'il aurait mieux valu faire des écoles et collèges des garderies améliorées pour tous les enfants qui en auraient fait la demande (parents qui travaillent, enfants en danger, enfants qui vivent très mal le confinement).
Là, on a créé un monstre hybride d'enseignement dégradé, dont nous savons qu'il est pédagogiquement peu utile (dans le collège de mon enfant, des aed se font les porte-voix des professeurs). On perd du temps à ne pas préparer septembre.
On aurait évité ces polémiques inutiles en appelant un chat un chat.
Quant aux élèves décrocheurs (terme jamais bien défini), c'est bien beau d'en prendre conscience aujourd'hui quand la politique de réduction des horaires d'apprentissage dans les établissement n'a cessé de s'accentuer depuis des années, droite ou gauche confondues.
Édit : question réelle, j'aimerais bien savoir si les Italiens ont la même opinion sur leurs enseignants.
Aller collectivement caguer devant la rédaction du Figaro serait probablement plus efficace, et soulagerait davantage
On n'a aucun recours d'aucune sorte, pas même contre les mensonges de la malhonnête et fainéante Marie-Estelle Pech.
- HypermnestreÉrudit
Et les syndicats ? Déposer une plainte pour diffamation ?
- InvitéInvité
On en parle régulièrement sur ce forum, mais apparemment des propos mensongers ne s'apparentent pas à de la diffamation... Il nous faudrait un juriste ! Ou en effet, alerter nos syndicats respectifs, même si je ne doute pas qu'ils soient déjà au courant.Hypermnestre a écrit:Et les syndicats ? Déposer une plainte pour diffamation ?
- henrietteMédiateur
Je ne pense pas qu'on puisse parler de diffamation en l'état, aucun enseignant n'étant nommément cité, ni même identifiable indirectement.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32079
La diffamation est une allégation ou l'imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur et à la considération d'une personne.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- HypermnestreÉrudit
On peut donc insulter une catégorie de personnes en toute impunité, tant qu'on ne s'en prend pas à une personne nommément ?
- henrietteMédiateur
Insulter et diffamer, juridiquement parlant, ce n'est pas la même chose.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- HypermnestreÉrudit
Je rectifie : on peut donc dire des mensonges portant sur une catégorie de personnes en toute impunité, tant qu'on ne s'en prend pas à une personne nommément ?
- henrietteMédiateur
Ah mais ça, je n'en sais rien du tout.
Ce que je dis seulement, c'est qu'au regard du droit ces mensonges ne peuvent être qualifiés de diffamation s'il n'y a pas une personne identifiable diffamée.
Ce que je dis seulement, c'est qu'au regard du droit ces mensonges ne peuvent être qualifiés de diffamation s'il n'y a pas une personne identifiable diffamée.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- InvitéInvité
Merci Henriette.
Je me pose les mêmes questions que toi Hypermnestre, et je ne comprends pas que des mensonges proférés publiquement, dans des médias, ne tombent pas sous le coup d'une quelconque loi. C'est désolant. Parce que ces mensonges "portent bien atteinte à notre honneur" !
Je me pose les mêmes questions que toi Hypermnestre, et je ne comprends pas que des mensonges proférés publiquement, dans des médias, ne tombent pas sous le coup d'une quelconque loi. C'est désolant. Parce que ces mensonges "portent bien atteinte à notre honneur" !
- HypermnestreÉrudit
Tout à fait !
Dans l'Opinion, il y a les mots : "tire au flanc". N'est-ce pas une insulte ?
Dans l'Opinion, il y a les mots : "tire au flanc". N'est-ce pas une insulte ?
- VinZTDoyen
En admettant que l'un de nous se lance dans une procédure judiciaire, et en admettant que cette dernière aboutisse, d'ici là tout le monde aura oublié de quoi ça cause et la décision fera, au mieux, un entrefilet dans la presse.
Mais le mal insidieux dans l'opinion publique aura été fait.
Face à ces saloperies éditoralistes (et ministérielles en sous-main si j'ai bien compris), il faut des contradicteurs médiatiques efficaces et rentre-dedans.
Jean-Rémi Girard en est un, Sophie Venetitay pourrait l'être, mais il y a une tradition de porte-paroles mou du genou au SNES/FSU (avoir été défendu médiatiquement par Aschieri donnait envie de pleurer) qui sera longue à inverser.
Sinon, un sobre « allez vous faire foutre », plus destiné au pékin moyen il est vrai, c'est pas mal non plus.
Mais le mal insidieux dans l'opinion publique aura été fait.
Face à ces saloperies éditoralistes (et ministérielles en sous-main si j'ai bien compris), il faut des contradicteurs médiatiques efficaces et rentre-dedans.
Jean-Rémi Girard en est un, Sophie Venetitay pourrait l'être, mais il y a une tradition de porte-paroles mou du genou au SNES/FSU (avoir été défendu médiatiquement par Aschieri donnait envie de pleurer) qui sera longue à inverser.
Sinon, un sobre « allez vous faire foutre », plus destiné au pékin moyen il est vrai, c'est pas mal non plus.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- nigousseHabitué du forum
Effectivement je constate depuis quelques jours des propos bien dégueu contre nous, du grand sublime ce matin aux Grandes Gueules ( les profs ont rien foutu depuis mars, ont eu leur salaire en entier, refusent de revenir en classe, ils se demandaient même quelles étaient les sanctions qu'on pouvait prendre contre nous....bref un dégommage en règle) suite à l'appel d'un parent qui dégueulait sa haine des profs ( s'il en parle comme cela à ses enfants comment peut-on être respecté?). La petite ritournelle devient lancinante depuis la semaine dernière: c'est la faute des profs si les braves gens ne peuvent pas retourner travailler. J'avais dit à mon mari que cela nous retomberait dessus à la fin du fin!!
- vyneilNiveau 5
Dans mon collège, plusieurs professeurs d'EPS qui n'ont rien fait pendant les mois de confinement (sans être au chômage partiel, hein) sont de retour dans l'établissement à mi-temps (toujours sans assurer aucun enseignement en distanciel) car nous avons mis en place une alternance 6e/5e une semaine et 4e/3e l'autre semaine.
Le problème est le suivant: l'équipe de direction compte sur eux pour dépasser leur service théorique (qui est donc en ce moment de 8 ou 9 heures) qu'ils doivent assurer (en 6e/5e une semaine, en 4e/3e l'autre semaine) ET elle leur paye toute heure assurée en présentiel au-delà. Moralité: ils font une dizaine d'heures par semaine, à tout casser, et ils reçoivent des HS. On ne parle pas de l'AS qu'ils devraient faire et qui n'a pas lieu: c'est cadeau.
Ce ne sont donc pas des tire-au-flanc, ce sont des profiteurs.
En fin d'année, ils feront comme ils font tous les ans: ils se feront leurs propres emplois du temps (c'est dans les textes), c'est-à-dire des emplois du temps par demi-journée, sans trou, avec uniquement des plages de deux heures consécutives et jamais pendant la dernière heure de l'après-midi, quitte à foutre en l'air les emplois du temps des collègues qui sont faits derrières ainsi que ceux des classes. Quel est le problème ? C'est comme ça que ça marche ! A leur décharge, ils passent l'ensemble de l'année à cirer les pompes des chefs d'établissement qui se succèdent et comme ils le disent eux-mêmes, tout travail mérite salaire...
Je ne vois pas pourquoi défendre l'ensemble de la profession comme vous le faites: des tire-au-flanc il y en a, plein, et des profiteurs autant.
Le problème est le suivant: l'équipe de direction compte sur eux pour dépasser leur service théorique (qui est donc en ce moment de 8 ou 9 heures) qu'ils doivent assurer (en 6e/5e une semaine, en 4e/3e l'autre semaine) ET elle leur paye toute heure assurée en présentiel au-delà. Moralité: ils font une dizaine d'heures par semaine, à tout casser, et ils reçoivent des HS. On ne parle pas de l'AS qu'ils devraient faire et qui n'a pas lieu: c'est cadeau.
Ce ne sont donc pas des tire-au-flanc, ce sont des profiteurs.
En fin d'année, ils feront comme ils font tous les ans: ils se feront leurs propres emplois du temps (c'est dans les textes), c'est-à-dire des emplois du temps par demi-journée, sans trou, avec uniquement des plages de deux heures consécutives et jamais pendant la dernière heure de l'après-midi, quitte à foutre en l'air les emplois du temps des collègues qui sont faits derrières ainsi que ceux des classes. Quel est le problème ? C'est comme ça que ça marche ! A leur décharge, ils passent l'ensemble de l'année à cirer les pompes des chefs d'établissement qui se succèdent et comme ils le disent eux-mêmes, tout travail mérite salaire...
Je ne vois pas pourquoi défendre l'ensemble de la profession comme vous le faites: des tire-au-flanc il y en a, plein, et des profiteurs autant.
- roxanneOracle
Je ne comprends pas : profiteurs de quoi? Tire au flanc pourquoi? Ils ne sont ni responsables de la pandémie ni du fait que tout de même l'EPS c'est mieux en présentiel , et même certains ont envoyé du travail, des exos de sport, des fiches fais avec plus ou moins de sérieux . Là , on leur propose de payer des heures en plus, pourquoi refuseraient-ils?
- EdithWGrand sage
henriette a écrit:Je ne pense pas qu'on puisse parler de diffamation en l'état, aucun enseignant n'étant nommément cité, ni même identifiable indirectement.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32079
La diffamation est une allégation ou l'imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur et à la considération d'une personne.
Donc "tous les journalistes de LCI, L'Opinion et consorts sont des ânes bâtés qui ne tiendraient pas une heure dans une classe de 4e", ça passe??
- JennyMédiateur
Il ne faut pas généraliser le cas de ton établissement.
Des collègues d'EPS qui ont proposé des activités et appelé les familles pendant le confinement il y en a aussi. A distance, c'est forcément compliqué l'EPS.
Ca me semble très particulier le coup des HSE.
Merci donc d'éviter les généralisations abusives.
Des collègues d'EPS qui ont proposé des activités et appelé les familles pendant le confinement il y en a aussi. A distance, c'est forcément compliqué l'EPS.
Ca me semble très particulier le coup des HSE.
Merci donc d'éviter les généralisations abusives.
- corisandianeNiveau 9
j'ai écouté, un auditeur seulement a dit ça c'est tout. Et il y avait un invité prof qui a dit lui que beaucoup de ses amis étaient profs de collège et s'étaient surmenés pendant le confinement. Et aprés, Eric Brunet a commencé à vouloir dire un truc sur les profs mais a été coupé par Neumann...nigousse a écrit:Effectivement je constate depuis quelques jours des propos bien dégueu contre nous, du grand sublime ce matin aux Grandes Gueules ( les profs ont rien foutu depuis mars, ont eu leur salaire en entier, refusent de revenir en classe, ils se demandaient même quelles étaient les sanctions qu'on pouvait prendre contre nous....bref un dégommage en règle) suite à l'appel d'un parent qui dégueulait sa haine des profs ( s'il en parle comme cela à ses enfants comment peut-on être respecté?). La petite ritournelle devient lancinante depuis la semaine dernière: c'est la faute des profs si les braves gens ne peuvent pas retourner travailler. J'avais dit à mon mari que cela nous retomberait dessus à la fin du fin!!
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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